Flammifer: non je n'abandonne pas, merci pour ton soutient...mais c'est dure d'être aussi régulière avec tout le boulot qui me tombe dessus.
Idril Black : merci merci merci ............deme lire et relire...c'est a croire qu'écrire est ma vocation mdrZakath Nath: Merci de me suivre dans mon périple qu'est la complexe histoire de Severus Snape.
Mais maintenant place au chapitre 5, mes amis lecteurs. Et a mercredi prochain pour le suivant.
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Chapitre 5
Sous la douce clarté qu'offraient les candélabres de la pièce, deux hommes confortablement assis se faisaient face autour d'un bureau encombré par d'innombrables paperasses. Le plus âgé pris la parole :
« D'après vos dires, cela confirme désormais mes doutes. »
- Que voulez vous dire professeur Dumbledore ?
- Que la chauve souris représente le lien entre Severus et ce mystérieux pamphlétaire.
- Mystérieux ? Si ce que vous dites est vrai, alors ce n'est autre que Vous -Savez -Qui, puisque cette bestiole était sur les lieux lorsque la marque s'est manifestée.
- Allons Lupin réfléchissez un peu ! Voldemort n'a jamais eu besoin à de tel recours, mais un de ses acolytes sûrement. Rappelez vous la lettre.
Rémus fronça les sourcils, puis formula d'une voix lasse :
- Oui vous avez raison........ Mais le problème reste à savoir qui ?
Un lourd silence s'installa entre eux, et on pouvait entendre le phénix froisser ses ailes, l'une contre l'autre.
« Euh.....Professeur, je voulais vous demander....... » Se hasarda Rémus, quelque peu embarrassé.
- Oui ? encouragea l'affable sorcier.
- Comment Severus vous à t-il convaincu, pour se rallier à vous, enfin..... vu son ancien statut. Et ne me ressortez pas le vieux couplet que vous réservé aux autres.....sans vous offensez.
A cette remarque Albus se redressa, puis tout en tournant le dos à son interlocuteur s'empara d'une bassine en pierre qui se trouvait sur l'étagère.
« Une pensine ? » Ne pu s'empêcher de proférer Lupin.
- Effectivement, mais elle ne m'appartient pas.
Sous le regard étonner de Rémus, Dumbledore déposa soigneusement la bassine runique sur le bureau.
- Maintenant je vous demanderais de m'attendre ici. Car je vais rendre une petite visite à Severus, qui je pense à dû reprendre ses esprits.
Alors qu'il quittait d'un pas assuré, le bureau, Lupin l'interpella :
« Mais.....et la pensine....que dois je en faire ? »
- Disons qu'il s'agit d'un acte de confiance.
Puis le directeur disparut derrière la porte. De longues et interminables minutes s'écoulèrent, et Rémus fixait de manière indécise la bassine runique. Devait il vraiment découvrir ce qu'elle contenait ou avait il mal interpréter le geste du Dumbledore. Mais plus il s'interrogeait, plus la pensine semblait l'appeler. Finalement, la tête inclinée au-dessus de la bassine, il se laissa emporter dans un tourbillon furieux, et sentit le sol se dérober sous ses pieds.
Lorsque tout fut fini, il découvrit non sans stupéfaction qu'il se trouvait sur la voie 9 ¾. Le quai paraissait désert. Un journal délaisser par un quelconque voyageur négligent, jonchait le sol. Le silence régnait, la pluie incessante martelait violemment les rails.
« ......Lugubre.... vraiment lugubre ...... » Songea t-il.
Soudain sur sa gauche une ombre se détacha du mur, pour se diriger sur le bord de la voie.
« .......Qui est ce ?..... »
Comme pour répondre à cette question absurde, un coup de vent souleva la capuche en haillon qui retomba misérablement sur les épaules transies de son propriétaire, laissant apparaître un visage creusé par la fatigue et de privation.
« ...Severus !!........ » Raisonna Rémus le regard empli d'effroi par ce spectacle.
Snape semblait à peine tenir sur ses jambes, ses bras croisés ne lui prodiguaient aucune chaleur, et ses lèvres blêmies par la fièvre frissonnaient. Mais, sans que nul ne s'y attende, il sauta sur les rails et se mit à marcher péniblement en direction de Poudlard.
« Es tu fou ? Mais regarde toi ?....... Le château est à des centaines de kilomètres ». S'époumona Lupin en lui barrant la route. Mais bien entendu, le jeune homme ne l'entendit point et le traversa de part en part. Rémus fasciné, resta immobile.
«.... Son regard.....exprime une telle détermination.....seule cette volonté de se rendre là-bas lui permet de ce mouvoir.... » Sur cette pensé, il se retourna sur son passage, et se contenta de l'observé éloigné. Bientôt, Severus ne fut plus qu'une ombre emprisonnée sous le rideau de la pluie. Brusquement le paysage se brouilla et se reforma peut après.
Sous ses yeux interrogateurs, Poudlard lui fut révélé. Le temps n'avait guère changé, et le jour déclinait. Les hautes et fières tours devinrent soudainement menaçantes, les feuilles des arbres tourbillonnaient furieusement, comme sous l'emprise d'une danse endiablée. Il se trouvait dans la coure centrale. Mais quand était il de Severus. Et bien, le jeune sorcier exténué, reprenait son haleine, les genoux et les mains baignant dans la boue. Ses cheveux d'ébène s'égouttaient silencieusement le long de ses joues. La pluie continuait de battre le sol de sa fureur, quand une voix douce et rassurante dominant la tempête diluvienne, résonna.
« Vous voici donc, mon garçon. Après trois longues années d'absence. »
Faiblement l'interpeller releva la tête et ses yeux se posèrent sur le vieux sorcier qui se dirigeait vers lui. Alors dans un ultime effort, il parvint à articuler distinctement :
«Professeur......Dumbledore »
Ses bras se dérobèrent sous lui et son esprit sombra dans l'inconscience.
Lupin impuissant, le vit s'effondrer lourdement sur la terre marécageuse. De nouveau la scène s'envola dans un tourbillon.
Pendant ce temps dans les cachots, un homme aux yeux aussi noir qu'une nuit sans lune, allongé sur le côté droit de son lit, se remémorait les instants qui avaient précéder son évanouissement.
«.........je suis sûre d'avoir perçus une présence.....une main ma frôlé l'épaule.....ou était ce une illusion ?.....des pas.....Albus...... » Souffla son esprit en alerte.
Il se redressa hâtivement et entreprit de s'asseoir dans le fauteuil non loin de lui, afin de paraître plus digne. Ses longues mains reposaient sur les accoudoirs et ses jambes se croisèrent de manière élégante, l'une sur l'autre afin de démontrer sa fermeté lors de cette imminente entrevue, qu'il savait à regret, inévitable.
« Que me vaut le plaisir de votre visite, monsieur le directeur ? » Proféra Severus dont le sarcasme transparaissait dans sa voix si doucereuse.
- Allons donc, mon garçon ! Vous comme moi savons pourquoi je me trouve dans vos appartements.
A ces mots, le visage de Dumbledore surgit de la pénombre qui régnait. Snape, lui indiqua non sans un certain agacement, la chaise qui jouxtait son lit. Lentement, le directeur concéda à cette proposition silencieuse, puis lui tendit une feuille de papier à lettre chiffonnée. A sa vue, les yeux du maître des potions s'éclairèrent un bref instant, puis redevinrent insondables. Bien entendu ce signe pourrait semblé imperceptible pour n'importe qui, mais pas pour l'affable sorcier qui lui tenait compagnie.
- Qu'est ce que cela ?
- Ne faites dont pas l'innocent ! Vous savez très bien ce que contient cette lettre. De plus, vous connaissant, jamais vous n'auriez laissé par mégarde une telle chose derrière vous. Je me trompe ? Demanda simplement son supérieur.
Les doigts de Severus se resserrent sur les accoudoirs, tel des étaux avant de prendre la parole d'une voix traînante :
- oui, en effet j'ai commis cette erreur. Et je suppose que c'est à vous, monsieur le directeur, à qui je dois d'être ici.
- Vous supposez bien. Mais ce qui m'a poussé à venir vous voir, c'est pour connaître votre point de vue sur cette affaire qui vous concerne.
- Ce n'est rien d'autre qu'une menace parmi tant d'autres, rien de plus.
« Ne me prenez pas pour un sorcier de pacotille Severus ! » rappela gravement Albus Dumbledore. Leurs regards se croisèrent une fraction de seconde, puis il poursuivi :
« Je sais qui vous hante durant toute ses nuits, et il s'agit bien là d'un adversaire à ne pas ignorer. Car il connaît tout de votre passé ou presque. »
- Cela je le sais, Professeur.
- Je n'en doute pas, aussi je n'aurais qu'une chose à vous dire. Le seul moyen de contrer ces attaques, c'est d'accepté votre passé.
- Comment !! Mais..........
- Je sais Severus que cela ne sera pas simple pour vous........
« .....Non vous ne savez pas !!!.....vous ne pouvez pas comprendre ce que cela représente de subir les cris d'agonis de toutes ses victimes et se...se visage qui ne me quitte plus.... » Songea le professeur de potions, mais il se garda d'en souffler mot, par trop grande fierté.
Comprenant ce qu'il se passait dans son esprit, Albus se dirigea vers son protégé et lui posa paternellement une main rassurante sur son épaule.
- Vous êtes quelqu'un de fort mon garçon, vous seul pouvez vaincre vos fantômes, et réduire à néants les agissements de cet homme envers vous.
Lorsque le directeur desserra son étreinte, il reprit :
« Vous ne devrez plus sortir du château jusqu'à nouvel ordre. »
Que je reste confiné ici. Mais voyons depuis que je suis découvert, je ne sors plus du tout. Rétorqua ironiquement Snape.
Cela ne durera qu'un temps, Severus.
Sur ses paroles, le directeur abandonna le maître des potions plongé dans les eaux troublent de ses réflexions.
« ......dansons toi et moi......oui et maintenant il ne me reste plus qu'a trouvé une piste de danse.... » Susurra Severus, de ses fines lèvres entrouvertes, formant un rictus de mépris.
