Zakath Nath : Merci et je suis affreusement navrée d'avoir mis ta patience à si rude épreuve mais les devoirs s'amoncelle tellement que l'on n'aperçoit plus que ma main.
Bonne lecture.
Chapitre 7
Lupin debout devant le bureau de son compagnon d'arme, effleura de ses doigts la surface granuleuse de la page. L'écriture fine et rapide semblait sèche et les mots inscris frappaient encore son esprit.
Cher Lupin, et oui tu n'es que piètre épieur, sur ce coup. Comment ai je pu te démasquer ? Rien de plus simple, l'ouvrage par lequel je m'adresse à toi n'était plus à sa place, et Dumbledore ne me l'aurait pour rien au monde emprunté. De plus j'ai senti ton étreinte, elle était identique à celle qui m'avait arraché à ma geôle. Mais je vais être bref. Comme tu t'en doutes, je ne laisse rien derrière moi sans raison. Si tu poses les bonnes questions alors peu être me retrouveras tu.
Rémus s'empara de la plume qui trempait dans l'encrier et se hâta d'écrire cette simple ligne :
-Ou es tu parti ?
La réponse se fit tout aussi hâtive :
-Tu ne poses pas la bonne question.
Las de cette histoire, lupin soupira tout en se laissant choir sur la chaise en face du bureau. Puis fixa d'un regard songeur le papier.
« ...Tu le sous estime mon vieux.....Si l'on veut comprendre une personne mieux vaut connaître son histoire hors tu ne la connais pas vraiment..... »
Puis lentement il trempa de nouveau la plume et reprit :
-Apres avoir quitter Poudlard, es tu retourner chez toi ?
-Le manoir de mes ancêtres m'était refuser, car si je daignais y montrer ma sombre apparence, cela m'aurait valu un allé simple à Askaban. Que veux tu, je ne suis pas le petit protéger de mon père....
Ton père t'a renié ?
A ces mots, Lupin se senti aspiré par le livre. Sous la pression il ferma les yeux.
« Comment oses tu te dresser contre moi, ton père ! ! »
Gronda une voix formidable aux oreilles de Rémus, qui à cet instant reprenait conscience de ce qui l'entourait.
Un homme d'une quarantaine d'année, le teint pâle, les cheveux aussi noir que la nuit la plus lugubre, et les yeux du bleu le plus pur, était à terre, et sa baguette lui semblait hors d'atteinte. Il paraissait à la merci d'un jeune être tout aussi semblable en apparence, hormis le regard qu'il devait tenir de sa mère. Nul doute ne fut possible Rémus Lupin se tenait à quelques mètres seulement, du non moins redoutable Justinien Snape et de Severus du même nom.
« Oui j'ose, vous n'êtes qu'un misérable lâche et vous aller payer pour tout ce que vous m'avez fait et....pour ma MERE ! ! Vous aller mourir ! ! ! ! »
« Sombre crétin, ma mort ne te servira à rien. Bien au contraire. »
-Ma haine s'éteindra avec vous père.
-Ohh que non, tu mens très mal mon fils, elle ne sera que plus forte. Mais je suis heureux car ma mission est enfin achevée. Tu es près pour rentré au service.......
-ASSEZ ! ! Avadakadavra !
L'homme au regard d'acier devint vitreux, mais ses lèvres continuèrent à se mouvoir et dans un ultime murmure :
-.....du Maître.
Lupin ne pouvait détacher son regard de la victime. Tandis que Severus se précipitait vers son père et rangea sa baguette dans sa manche.
-Vous aviez raison père, je mens très mal. Mais puisque vous vouliez que je sois un Mangemort, je serais le plus impitoyable de tous. Je le jure par votre mort.
Soudain il s'écroula sur le corps de son père et lui souleva la tête, pour la poser sur ses genoux. Rémus s'approcha doucement de Severus, mais il se retint cependant à lui déposer une main rassurante sur l'épaule. Sachant pertinemment que cela ne servirait à rien puisqu'il ne s'agit que d'un souvenir retranscrit.
Des larmes glissant sur les joues du jeune homme, terminèrent leur chute sur le visage émacier de son père.
« Oui, je serais, l'être le plus dure et le plus froid que la terre n'ai jamais porté. Je te maudit je vous abhorre TOUS ! ! ! »
.......Puis de nouveau Rémus se senti aspiré hors du mémoire.
Encore sous le choc de cette révélation, il se tint raidit sur son séant. Puis pousser par une vive impulsion, il attrapa la plume et la trempa vivement dans l'encrier et écrivit :
-Où as tu vécu par la suite.
-Je me suis réfugier dans l'allée des Embrumes. Là, un maître des potions aussi vil que vénal m'a pris comme assistant. Je n'ai su que plus tard qu'il l'avait fait sous la pression exercer par mon Maître. Mais l'argent que je gagnais ne suffisait guère pour ma survie. Je n'ais pu que louer une pitoyable mansarde qui donnait sur un bordel. Lieu damné où bon nombre d'hommes de biens convolaient tandis que des miséreux mourraient à leurs pieds. Au file des jours, mon corps s'amaigrissait et la pâleur de mes traits me rendaient méconnaissable. J'ai ainsi vécut trois années de ma vie.
« ....trois années durant ?.....mais une minute.... »
-Comment ce mémoire t'es revenu, car si je me souvient bien tu l'as abandonner sur le quai le jour de ton dépars ?
Comment sais tu cela ?
-Peut importe, répond.
Denouveau il fut pris dans un immense tourbillon et se retrouva dans une sorte masure, où une puanteur sans nom y régnait. Seul la clarté de la lune permit à Lupin de constater un visage creuser par la faim et le froid, recouvert de sueur.
« ...Severus !.... »
Ce dernier reposait sur sa couche, à moitié couvert par une couverture en guenilles. Soudain un grincement provenant de la porte fit sursauter notre observateur, tandis que le jeune Snape dormait toujours en grelottant.
Intriguer Rémus se concentra sur l'intrus des lieux. Quel ne fut pas sa surprise en voyant Albus Dumbledore, s'opprocher du malade avec un ouvrage semble t-il sous son bras. Le directeur déposa son fardeau sur la modeste table de chevet, puis leva sa baguette vers Severus et proféra doucement une formule que ne pu comprendre Lupin. Le jeune Severus cessa de tremblé comme si une chaleur bienfaitrice c'était emparer de lui.
« A ce que je constate il feignait de dormir. Il est rare de me tromper ainsi, vous ne croyez pas ? »
Stupéfait Rémus se tourna vers cette voix si connu de lui.
-Professeur Dumbledore, que faite vous là!
-Oh, éh bien je me suis permis de lire par-dessus votre épaule et me voici. Mais regarder plutôt.
Toujours aussi interloquer Lupin reporta son attention sur la scène. Snape après le départ d'Albus, avait ouvert les yeux et d'une main frissonnante il caressa le livre et sourit en soufflant faiblement :
« Merci »
Puis tout s'évanoui, et nos deux compères se retrouvèrent dans les appartements du Maître des potions.
Albus le regard grave s'exprima en ces mots :
- Pourquoi ais-je eu ce geste ? Tout simplement parce qu'il fallait qu'il est un espoir. Aucun homme ne peut survivre sans espoir. En ayant cette œuvre en main, il en possédait un.
-Mais comment saviez vous où il se réfugiait ?
Malicieusement l'affable sorcier lui sourit :
- Cela est et restera mon petit secret, même Severus ne le connaît pas.
Lupin poussa un soupir de lassitude, et s'avachi sur la chaise.
- Mais comment savoir où il est allé ?
Dumbledore lui posa paternellement la main sur l'épaule et lui révéla :
- Vous ne posez pas la bonne question. Essayez celle-ci.
Il lui chuchota cette dernière dans le creux de son oreille puis quitta la pièce, laissant Rémus souriant devant cette aide au combien salutaire.
Pendant ce temps, un homme vêtu de noir, se glissait dans la peine ombre hostile de l'Allée des embrumes. Ses cheveux obscurs que la nuit, lui voilaient un peu le visage. Snape s'engagea soudain dans une ruelle et bifurqua rapidement dans un bâtiment aux murs délabrés, en face d'une maison de perdition. Il gravis prudemment les marches de l'escalier vermoulu par les ans. Il poussa la porte et découvrit un autre homme à la chevelure platine.
« Te voici donc mon ami » résonna une voix traînante.
