A voir le texte sur fanfiction, je me suis aperçu que le chapitre était plus court que les réponses aux reviews : franchement j'ai honte. Alors voilà le chapitre suivant de suite parce que franchement, là, j'ai abusé.
J'en profite pour vous proposer la lecture de la fic "Vannes et autres débilités" (j'arrive pas à mettre le lien)que j'ai trouvé excellente mais ne faites pas comme moi, ne la lisez pas au boulot sinon vous aurez des crampes au ventre à force de vous retenir d'éclater de rire devant vos collègues et croyez moi, c'est douloureux !
Allez, la suite…
Chapitre 6 La révélation
- « Drago, s'il te plait, laisse moi entrer, je voudrais te parler » supplia Harry derrière la porte.
Personne ne lui répondit. Il prit alors le risque et ouvrit doucement la porte, trouvant sur son lit un Drago au visage défait, si parfaitement immobile qu'il en était presque effrayant.
- Pardonnes moi, je ne voulais pas t'effrayer mais voilà tant de nuits que tu viens me regarder que je me disais que cette fois…nous pourrions en parler ?
- Tu… tu veux dire qu'à chaque fois tu savais que j'étais l ?
- Drago, je croyais que tu avais compris que j'avais le sommeil léger. Même endormi, je reste conscient des mouvements autour de moi, surtout quand ils veulent être discrets, c'est un réflexe de survie. J'ai senti soir après soir ton regard sur moi, j'en ai joué un peu je l'avoue, mais maintenant j'ai envie de voir ce regard sur moi, de savoir si je suis juste une source d'inspiration ou si… je suis plus que ça.
- Une source d'inspiration ? Mon pauvre Harry je crois que tu délires, j'ai fait ça par curiosité, une curiosité mal placée, certes mais…
- Drago, moi aussi je n'ai pas respecté ton intimité
- Tu… tu es venu dans ma chambre ?
- « Non ! non, Drago, si j'avais fait une telle chose je ne serais jamais parvenu à en ressortir » dit-il en souriant. « Je suis entré dans ton atelier, j'ai vu tes toiles, je n'ai pas tout compris mais il m'a semblé reconnaître… »
- « Harry arrêtes, tu te fais des idées ! Passe pour que tu sois rentré dans mon atelier, après ce que j'ai fait c'est de bonne guerre mais ne t'imagines pas des choses, tu ne m'inspire pas, j'étais juste curieux de savoir ce qu'était ce tatouage, il est très bien fait d'ailleurs, qui te l'a fait ? » dit il en cherchant de nouveau maladroitement à dévier la conversation.
- Drago, s'il te plait tant, alors pourquoi ne le regardes-tu plus maintenant que mes yeux sont ouverts ?
Harry se rapprochait dangereusement de Drago qui cherchait désespérément un moyen de l'éloigner mais les mots lui manquaient et quand deux lèvres chaudes et satinées se posèrent sur les siennes il oublia tous ses dénis, toutes ses incertitudes.
Il savait très bien pourquoi il avait fait ça, pourquoi il en avait voulu à Harry d'avoir si vite remonté la pente, pourquoi il s'était senti à ce point rejeté quand il avait annoncé son prochain départ, pourquoi ses tableaux étaient de plus en plus emplis de teintes vertes et d'étranges zébrures.
Le baiser de Harry se fit plus pressant et quand il y répondit il entendit un soupir qui semblait vouloir dire « enfin ! »s'échapper du futur Auror. Drago ne s'était jamais senti aussi lucide et dans le même temps son corps ne lui avait jamais parut aussi faible, il se sentait fondre littéralement. Sa bouche se referma sur la lèvre inférieure de Harry qui esquissait un sourire chaleureux, c'était bon, c'était incroyablement bon, jamais un simple baiser ne lui avait fait un tel effet. Il referma lentement ses bras sur les épaules nues, et comme pour répondre aux gémissements de l'autre qui enserrait sa taille, il poussa une langue mutine entre ses lèvres qu'Harry suçota avidement.
Drago, les yeux clos, savourait ce moment comme jamais. Il sentit le corps d'Harry se détacher du sien et frissonna d'anticipation avant d'ouvrir les yeux, se préparant à admirer un Harry conquit se déshabillant devant lui pour mieux le rejoindre. Il ouvrit lentement ses paupières, laissant filtrer un regard embué de désir… et vit le jeune homme debout devant lui, toujours vêtu de son pantalon, le visage étrangement triste, les bras croisés sur sa poitrine comme s'il cherchait à se protéger d'un froid inexistant.
