J'ai oublié ce que je disais aux chapitres précédents et j'ai la flemme d'aller voir alors les persos de furuba sont à Takaya, Natsuko est à moi, les locaux sont à moi, le scénar (dans lequel j'ai mis plein d'incohérences et c'est pour ca que je dois réécrire à partir du chapitre 8) à moi aussi...
Melusine, j'adore trop tes fics moi aussi j'espère que la suite te décevra pas
Roxanne Black: merci pour ta review, ca fait plaisir de savoir qu'on me lit un chtit peu quand même, voil
CHAPITRE 6 :
Rin et Natsuko se trouvaient dans une salle sombre et peu accueillante. Rin était encore sous le choc de ce qu'elle venait de voir.
RIN : Qu'est-ce que vous avez fait à Kyo ?!
NATSUKO : Moi ? Rien. La machine l'a électrocuté, pensant qu'il en voulait à la vie de Yuki...
RIN : Et c'est vous qui avez configuré cette machine, au même titre que toutes les saloperies qui sont ici. Natsuko, je vous hais. vous êtes un être abject.
NATSUKO : Mais, Rin, vous avez au mille fois l'occasion de me tuer...
RIN : Vous pouvez m'être utile...
Natsuko approcha dangereusement son visage de celui de Rin.
NATSUKO : Utile, hein ?
Rin était troublée. Elle avait toujours considéré Natsuko comme une fille, en raison de son physique et de son prénom. Et de sa liaison avec Shigure. Mais cette voix pouvait avoir une sonorité si masculine...
RIN : Ne jouez pas à ça avec moi...
NATSUKO : Jouer ?Je ne joue pas...
Natsuko eut un rire méprisant.
RIN : Natsuko, vous êtes... une femme ?Ou bien...
NATSUKO : Cela importe-t-il réellement ?
RIN : Mais...Oui !
NATSUKO : Et pourquoi ?L'amour est universel. Alors que je sois un homme ou une femme...Qu'est-ce que ça fait ?Si Hatsuharu-san était une fille, tu l'aimerai quand même ?Et si tu étais un garçon, il t'aimerai quand même ?
RIN :La question n'est pas là !
NATSUKO : Au contraire. Tu es choquée que Kyo aime Yuki en vérité. C'est un peu dur à accepter. Mais en fait, ça te gène vraiment ?Je ne pense pas... Alors que je sois un homme ou une femme, cela change-t-il quelque chose pour toi ?Ou est-ce juste de la curiosité mal placée ?
RIN : Non !Ne changez pas de sujet ainsi !Répondez-moi, Natsuko !
NATSUKO : Suis-je un homme ou une femme ?Qui sait...Dieu lui même l'ignore peut-être...
RIN : Shigure le sait, lui...
NATSUKO : Il ma paraît difficile qu'il l'ignore en effet... J'ai quand même couché avec lui, Rin. C'est ce qu' « avoir une liaison » signifie. Vous savez, cela devient difficile de cacher son sexe à quelqu'un après...
Sur ce, Natsuko sortit de la pièce, laissant Rin fulminante et médusée. Et perplexe également....
Jusque là, Fubuki avait résisté, elle avait réussi à garder possession de son corps. Avec l'abandon de son frère, elle avait souffert d'une pression encore intensifiée, mais pourtant elle avait tenu bon... C'en était un peu trop pour elle. Yuki...et Kyo maintenant. Qui donc suivrait ces deux cousins ? Serai-ce Hiro ?Serai-ce Haru, ou bien Kisa ? Ou encore...elle-même, mais d'une manière différente cependant... Non, elle allait aller voir son frère. Il tentait encore de résister vainement, et gardait contrôle sur son corps. Son esprit était presque anéantit, et quand cela arriverait vraiment...Le corps serait lui aussi hors de contrôle. Elle pénétra dans le jardin artificiel, cette fausse odeur de fleurs lui serrant le cœur.
FUBUKI : Onii-sama, tu me reconnais ?
AKITO : Ah... Hime-samaaaaaa...Où es je ne veux pas... Qui ?
FUBUKI : Tu... ne sais pas qui je suis ?Tu ne te souviens vraiment pas ?
N'ayant pas de réponse, Fubuki laissa couler ses larmes, lentement, le long de ses pommettes. Une larme toucha l'herbe trop verte du soi-disant jardin. Akito oscilla légèrement la tête dans sa direction.
AKITO : Hime...sama... Ah !Fubuki !
Akito avait parlé dans un éclair de lucidité. Il avança la main pour toucher le visage blanc de sa sœur, essuyant au passage les larmes qui avaient laissé de longues traînées humides sur ses joues.
AKITO : Fubuki... Je... Je t'aime encore
FUBUKI : Si tu savais combien je t'aime moi aussi...
AKITO : Eh...Fu...bu...ki ?
FUBUKI: Même si je dois résister pour nous deux, je le ferai, tu m'entends? Je le ferai.
AKITO : Je suis... désolé... Gomen nasai...Je voulais...te...protéger...
FUBUKI : Alors c'est moi qui te protégerai. Je Le chasserai de ton corps et nous serons à nouveau ensemble.
AKITO : ... HA...Je...partir...
FUBUKI : Je dois te laisser. Sois fort.
Elle s'apprêtait à quitter la pièce lorsque son frère la retint par un bras. Elle se pencha vers lui avec un douloureux sourire. Il l'attira à lui et la pressa contre sa poitrine. Leurs lèvres se rencontrèrent, jusqu'à ce que Fubuki se dégage en pleurant de cette étreinte qui l'avait ébranlée plus que jamais. Déjà elle sentait son courage se fissurer...
Kyo n'était nulle part et il était partout. Le néant. Le néant et Yuki avec lui. Yuki sur le point de mourir. Pourquoi ?Kyo le savait. Pour le protéger lui. Et il ne pouvait pas accepter cela.
YUKI : Kyo Neko, écoute-moi...sans m'interrompre...Je vais mourir, de toute façon. Chaque être vivant meurt un jour. Et j'aurai la mort que j'avais souhaité. Je suis heureux que ma mort serve à quelque chose...
KYO : Yuki, tu crois vraiment que je vais te laisser faire ?!
YUKI : Non, c'est pourquoi je te demande de me pardonner pour ce que je vais faire... Mais si je meurs, sache que j'aurai été heureux que ce soit pour la plus noble des raisons... Par amour... Et pour toi...
Et Yuki disparut. Il s'évapora dans l'abîme. Et là où il se tenait un instant plus tôt, Kyo referma la main sur du vide, des ténèbres sans fond et sans âme. Où était-il ? Et surtout, comment en sortir ?Yuki ne pouvait pas faire cela. Impossible. Il ne le laisserai pas...Plus...Non, cela n'aurait pas lieu. Si quelqu'un devait mourir, ce ne serait pas Yuki, car même si Kyo ne savait pas encore nommer ce qu'il ressentait, il était sûr d'une chose : il ne voulait pas que Yuki meure. De cela au moins il ne doutait pas. Et c'est ce but qui le rapprocha peu à peu de la réalité.
Ritsu sortit la tête du jet d'eau et se redressa, plaquant ses cheveux mouillés en arrière. Il jeta un œil à la pendule à côté de lui. Déjà neuf heures. Il devait rentrer... Cela faisait une semaine. Trop court... Mais s'il restait plus longtemps, il deviendrait fou. Tout dans cette station thermale lui rappelait sa mère. Il regarda ses longues mains blanches qui tremblaient, même sous le soleil éclatant qui brillait. Rentrer dans ce qu'il ne pourrait jamais considérer comme sa maison. Rentrer dans ce sinistre endroit plein de gens froids et distants, de gens qu'il croyait connaître... Ce sinistre endroit où tout était impeccable et si...impersonnel. Il récapitula la situation, mentalement. Il énuméra les membres du Juunishi, et examina une à une leurs situations...
Yuki était actuellement dans le coma, pour avoir sauvé la vie de Kyo alors que tout le monde pensait qu'ils se haïssaient.
Kyo ne semblait plus savoir où il en était et ne parlait à personne. Déjà ces deux là n'avaient pas conclu d'alliance avec d'autres.
Ensuite, Haru et Kisa. Ces deux-là s'étaient rapprochés, se confiant l'un à l'autre, Kisa pour ne pas inquiéter Hiro en qui, il faut l'admettre, elle n'avait pas toute confiance, et Haru parce que Rin semblait lui avoir tourné le dos et ne plus rien vouloir lui confier, justement.
Puis venaient Kagura, Hiro et Momiji. Les deux « gamins » aux yeux des autres, mais Ritsu savait que Momiji était beaucoup plus mature qu'il ne le laissait paraître, et que Kagura, malgré son tempérament disons...violent...était une jeune fille posée et sensible. Il faisait partie de ce « groupe » là. Ceux qui tentaient de partager leurs maigres savoirs sur ce qui se tramait réellement.
Hatori et Ayame. On ne savait pas vraiment ce qu'ils étaient devenus. Ils semblaient avoir fuit jusqu'à récemment, mais Hatori était apparemment présent au centre. Ayame, par contre... plus aucune trace de lui. Mais il allait probablement réapparaître si Yuki se réveillait...
Et enfin le trio dont il savait devoir se méfier. Shigure, Rin et Natsuko. Natsuko ne faisait pas partie du Juunishi. Natsuko restait à ses yeux la personne la plus énigmatique... Pour Rin et Shigure, leur complot semblait dater de bien avant « ce » jour, cependant personne ne s'en était inquiété avant...Ces trois-là savaient assurément quelque chose que les autres ignoraient. Il plaignait sincèrement Haru...
Ah. Et Fubuki et Akito, il avait failli les oublier. Les frères et sœurs amants au destin tragique. Ils ignorait la nature de la malédiction, néanmoins elle avait été assez forte pour faire sombrer Akito dans la folie la plus totale, d'après ce qu'il savait.
Sa situation n'était pas la pire. Pas la meilleure non plus. En une semaine, ils avait pu se passer bien des choses...Qui avait été blessé cette fois ?
Tohru continua de pleurer pendant un moment, dans les bras de Kisa. Sa petite Kisa aux grands yeux innocents et au sourire charmeur...Où était-elle passée ?Et Hiro...Elle comprenait maintenant l'angoisse contenue dans ce « as-tu vu Kisa ? ». Elle comprenait que Hiro ne comprenait pas. Qui devrait-elle questionner pour savoir ce qui s'était passé ?
« Je dérange peut-être ?
TOHRU : AH ! Momiji-kun !Entre...
Tohru renifla.
MOMIJI : Tohru !Je suis is heureux de te revoir !
Momiji lui sauta littéralement au cou. Tohru fut heureuse de voir que lui, au moins, n'avait pas changé. Enfin, c'est ce qu'elle croyait...Jusqu'à ce qu'elle se rende compte que Momiji ne s'était pas transformé...
MOMIJI : Ah, oui...Je sors du labo !C'est pour cela que...
TOHRU : La...labo?
MOMIJI : Oui...Je...euh, non, oublie ça.
TOHRU : Uh?Momiji, tu n'as pas changé...
Le sourire de Momiji se figea sur son visage. Kisa avait quitté le bureau furtivement et il entendait ses pas résonner. « Pas changé »...
MOMIJI : Hum.
TOHRU : Je...j'ai dit quelque chose de mal?
MOMIJI : Non, non. C'est moi.
TOHRU : Momiji...Quelque chose ne va pas ?
MOMIJI : Non. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...
Tohru fut surprise. Elle ne lui connaissait pas ce ton ironique et amer. La même amertume que celle qu'elle avait perçue dans la voix de Kisa...
TOHRU : Momiji-kun...
MOMIJI : Je ne peux pas rester longtemps. Haru voudra te voir, je pense.
TOHRU : Ah...Hatsuharu-san est ici lui aussi?
MOMIJI : Si tu cherches bien, tout le monde est ici...Mais personne n'est plus comme avant...Les choses changent, Tohru.
TOHRU : Momiji...Je ne te connaissais pas ce visage, avant. C'est vrai que tout le monde à changé. Je...J'étais bête de penser que tout pourrait être resté comme avant.
Tohru recommença à pleurer. Momiji s'avança vers elle et la prit doucement dans ses bras. Elle était secouée de sanglots, et au milieu de ces larmes, elle essayait vainement de dire quelque chose.
MOMIJI : Même si on a changé, personne ne t'a oubliée, tu sais. Chacun d'entre nous a pour toi une petite place dans son cœur, même si ce cœur est meurtri et brisé... Ritsu ne va pas tarder à revenir. De l'enterrement de sa mère. Je pense qu'il voudra te voir. Tu avais été vraiment gentille avec lui, Tohru...
Puis Momiji quitta la pièce lui aussi, laissant Tohru seule. Il était parti chercher Haru.
Le prochain chapitre sera là très vite, il est déjà écrit, plus qu'à me relire et c'est dans la poche.
