Pardoooon j'ai mis du temps mais je suis vraiment dé-so-lée c'est la faute de mon ordi stupide ce chapitre n'est pas tout à fait terminé mais j'ai été obligée de tout réécrire à partir d'ici heureusment que j'ai de la mémoire voilà!!
CHAPITRE 7
Fubuki courrait le long du couloir, sans regarder devant elle, sans s'arrêter. Soudain, elle percuta quelque chose, ou plutôt quelqu'un...
FUBUKI : Ah !Shigure-san! Je ne regardais pas où j'allais...
SHIGURE : Ah, pas grave, pas grave !Mais, et vous Fubuki-sama ?Cela n'a pas l'air d'aller...
Fubuki essuya ses larmes d'un revers de la main.
FUBUKI : Non, non, ça...ça va. Vous n'êtes pas avec Natsuko-san ?
SHIGURE : Vous avez peur qu'il fasse encore une bêtise ?Ne vous inquiétez donc pas, il est avec Rin-chan...
FUBUKI : Honda Tohru. Elle est là. Je l'ai emmenée avec moi. De toute façon, je pense qu'elle et Arisa auraient fini par remarquer mes absences trop fréquentes...
SHIGURE : Ah oui, bien sûr, la petite Tohru... Charmante, tout à fait charmante comme fille... Elle va bien ?Elle a revu les autres ?Je devrai aller la voir...
FUBUKI : Elle est dans mon bureau. Je ne pense pas qu'elle aille bien... Je pense qu'elle a revu Kisa. Elle entrait dans le bureau quand je suis sortie pour...
SHIGURE : Voir votre frère. La petite Kisa a bien changé, il est vrai. Elle a embelli. Je vais aller voir Tohru, alors...
Une fois qu'elle pensa Shigure parti, Fubuki laissa éclater à nouveau ses larmes. Mais Shigure s'était retourné et la fixait de loin.
Rin était pétrifiée sur place. Elle n'en revenait pas. Pourquoi ?Pourquoi Yuki et Kyo ?Ils n'avaient rien fait.
RIN : Natsuko-san... Pourquoi ?C'est de votre faute, vous ne vous sentez pas coupable, pas même un peu ?Vous n'avez donc pas de conscience ?
Natsuko ne répondit pas, arborant toujours son éternel sourire énigmatique. Rin ne supportait plus ce sourire. Elle allait craquer, mais... elle ne devait pas pleurer devant lui. Jamais...
-Natsuko-san... appela une voix de l'encadrement de la porte.
NATSUKO : Kaoru-san... Et Soma Momiji ?
KAORU : Je l'ai laissé partir il y a environ dix minutes...
NATSUKO : En quel honneur?
Le ton sec de Natsuko sembla dérouter un instant le jeune homme.
KAORU : Il... Il semble qu'il avait quelque chose à faire... Je...
NATSUKO : Kaoru-san... Vous n'avez pas oublié notre petite discussion de l'autre jour...
Le ton de Natsuko convenait parfaitement à son visage. Doux et tranchant. Il évoquait à Rin le fil acéré d'une lame. Un ton mielleux...
NATSUKO : Allons, Kaoru-san, ne faîtes pas cette tête-là... Suis-je donc si effrayant ?
KAORU : M...Mais je ne...
NATSUKO : Chut, plus un mot, je ne veux pas savoir. Je ferai comme si je ne savais rien. N'est-ce pas Kaoru. Je ferai comme si tu ne m'avais rien dit. L'honnêteté n'est pas toujours payante...
KAORU : Natsuko-san, je vous suis infiniment reconnaissant...
NATSUKO : Filez, maintenant, et que je ne vous y reprenne plus à agir sans me consulter...
KAORU : Oui, comptez sur moi... Mademoiselle, Natsuko-san...
Kaoru les salua d'un signe de tête, puis se retira encore tout tremblant.
RIN : Comment quelqu'un comme vous peut-il tenir tous ces gens suspendus au moindre de ses soupirs? Natsuko, votre pouvoir de persuasion est grand. Vous pouvez faire ce que vous voulez des gens, les mener là où vous voulez qu'ils aillent. C'est peut-être la plus grande des forces en ce monde. Moi aussi je m'y suis laissée prendre.
Rin sortit sans se retourner, ne laissant pas à Natsuko le temps de répondre. Si elle était retournée sur ses pas, elle aurait été surprise de voir que le sourire de Natsuko était plus perplexe que destiné à la narguer...
Arisa ne savait pas où aller. Perdue dans ces couloirs qui se ressemblaient tous et qui n'avaient rien d'accueillant. Tout le monde semblait brusque, pressé. Que ce soit Saki, ou Kureno... Ils partaient tous sans même prendre la peine de lui dire où aller. Et Tohru, où était-elle ? Décidément, tous semblaient l'avoir abandonnée...Elle croisait des gens, des visages anonymes. Tous semblaient affolés. Des murmures pressés se chevauchaient dans ces couloirs. De temps à autre, un regard agacé s'attardait sur elle. Puis elle heurta une fille, qui ne lui était pas totalement inconnue...Cependant, elle ne parvenait pas à mettre un nom sur ce visage...
« Ah, pardon, dit la fille. Elle se releva en hâte, et, au moment de reprendre sa course, s'interrompit. Vous... êtes une amie de Tohru, n'est-ce pas ?
ARISA : Tohru ?Vous connaissez Tohru ? Vous êtes une soma ?
KAGURA : Oui, Soma Kagura. Ne restez pas là. C'est un conseil. Mais je dois y aller...
Natsuko entra sans frapper. Dans la pièce se trouvait une jeune fille, les yeux rivés sur un écran d'ordinateur. Elle était fine, une petite brune au visage sévère. Le bâtiment où elle se trouvait était à l'autre bout de la ville. Cependant, les deux étaient reliés par un souterrain. Peu de gens le savaient...
NATSUKO : Chiyo-chan ?
La jeune fille s'effondra sur le bureau, faisant s'écrouler au passage une pile de feuilles.
SACHIYO : Non !
NATSUKO : Sachiyo, j'espère que tu reviendras à de meilleurs sentiments à mon égard...
SACHIYO : A de meilleurs sentiments ? Je devrais être sortie d'ici depuis longtemps !
NATSUKO : Sachiyo, comment se fait-il que tu sois en colère contre nous, qui t'avons sauvé d'une mort certaine...
SACHIYO : C'est votre boulot de formuler des hypothèses à propos de ma petite personne. Je n'en sais rien. Laissez-moi tranquille.
NATSUKO : J'ai besoin de ton aide, Sachiyo.
SACHIYO : Vous n'avez assurément pas besoin de votre ex-sujet d'étude. J'ai entendu dire que le projet s'était arrêté peu après moi.
NATSUKO : Exact.
SACHIYO : Que me voulez-vous alors ?
NATSUKO : Une famille entière. Deux garçons, en particulier. Pas n'importe quelle famille, La Famille.
Natsuko jeta un coup d'œil narquois au feuilles étalées par terre.
NATSUKO : Je sais que c'est l'un de vos sujet préférés... Et je la connais trop bien pour garder un œil vraiment extérieur ?
SACHIYO : Vous ? Faites-moi rire ? Vous êtes extérieur à tout pour la bonne et simple raison que vous ne ressentez rien. Rien !
Natsuko eut un sourire énigmatique. Rien ?Ce n'était pas ce qu'il lui semblait. Mais étant donné que tout le monde pensait la même chose, il/elle (bientôt, vous saurez :P) allait finir par y croire aussi.
Haru n'avait pas bougé depuis le départ de Kisa. Il était perdu dans ses pensées, une fois de plus, aussi sursauta-t-il lorsqu'on frappa à la porte, cinq petit coups secs.
HARU : Entre, Momiji...
MOMIJI, entrant dans la pièce : Comment tu as su ?
HARU : Tu es le seul à frapper cinq fois. Rin entre sans frapper, c'est aussi sa chambre. Kisa frappe trois petits coups timides, Kyo m'évite tant qu'il peut, Ritsu n'est pas revenu, Kagura manque de défoncer énergiquement la porte, et... Momiji, ça na va pas ?
MOMIJI : Kisa a vu Tohru. Tu devrais peut-être y aller, toi aussi...
HARU : Oui. Oui, probablement... Tu n'aurais pas croisé Rin, par hasard ?
Haru le demandait à tout hasard. Bien sûr que Momiji n'avait pas croisé Rin. Elle devait être chez Shigure. Encore. Et toujours. Et il en avait assez. Trop, cette vie, c'était trop. Son autre personnalité avait presque disparu, à cause de toutes ces expériences...Et il n'avait jamais été aussi près de la faire ressurgir...
Revenir ici après l'enterrement, c'était tomber de Charybde en Scylla. Ce qui attendait Ritsu ne le surprit pas. Il y avait eu une autre alerte. Natsuko avait encore fait des siennes. Kyo était dans le coma. Et cela ne lui faisait presque rien tant il était blasé. On se serait cru dans un cirque. Vivre parmi tous ces gens qui vous étudient et vous observent jour et nuit...
Yuki ouvrit les yeux. La lumière braquée sur lui l'aveugla. Kyo. Où était Kyo ? Cet imbécile de chat n'aurait jamais dû faire une chose pareille. Il devait le sauver. Mais il était conscient d'être lui-même au bord de la mort. Sauf qu'il ne s'en souciait pas vraiment. Il se leva précipitamment. Sa tête le lançait. Il courut vers la sortie, de peur qu'on ne le rattrape. Il ignorait où il était exactement, bien qu'il en ait une vague idée... Ce qu'ils redoutaient tous était arrivé. Et ce que lui redoutait arriverait bientôt s'il ne faisait pas quelque chose...
