Coucou tout le monde ! Je vous avais manqué ? Et bien me revoilà ! Avec (pour changer.. p) une histoire d'amour ! Après lecture, vous la trouverez peut-être très banale. J'en ai moi-même lu des similaires. Seule la présentation et le déroulement changent. Et j'espère que ça vous plaira. C'est une nouvelle. Il n'y a donc qu'un seul chapitre ! Mais je garderai peut-être cette section pour d'autres histoires du même genre avec d'autres personnages... Pour cette histoire, je ne prends pas la peine de vous préciser les personnages. Ce sera à vous de trouver. Mais ça ne sera pas bien compliqué à mon avis. Bonne lecture à tous et surtout n'oubliez pas de me mettre des reviews ! j'adore ça !!!

Il était là. Sous le tilleul le plus proche de la forêt. Il devait s'y sentir bien. Pour une fois, il n'était pas accompagné de ses acolytes. Lui, seul, lisait. Il semblait paisible mais passionné par sa lecture. Cela me donnait envie de lire, moi qui ne pouvait pas. Ses cheveux châtains brillaient de multiples reflets dorés. Je pouvais sentir son doux parfum se mêler aux senteurs du printemps. Le vent dessinait un peu plus sa silhouette, collant ses vêtements contre sa peau. Je l'observais en silence. Savourant chacun de ses détails. Guettant ses moindres gestes. Cherchant le moindre soupir qui pourrait calmer mes ardeurs. Les battements de mon coeur se répercutaient dans mes oreilles avec force. Mes pensées, jours et nuits, étaient tournées vers lui. Il avait mon coeur et mon âme...

La nuit s'annonçait. Inquiet, il regarda autour de lui. Personne en vue. Les autres étaient bien trop occupés pour se rendre compte de sa disparition. Et c'était préférable. C'était son affaire pas celle de ses amis. Pour une fois, il préférait être seul. De plus, il savait qu'il ne serait pas tout à fait seul. Maintenant il n'était plus seul. Il l'avait elle. Il sentait sa présence. Elle l'attendait déjà. S'arrêtant de temps à autre pour vérifier que personne ne rôdait, il avançait vers elle, guidé comme un aimant. Elle était son réconfort, son bien-être, son épanouissement. Elle était la source de son bonheur : sa moitié.

Un coup de vent violent lui abattit une bonne partie du tas de feuilles mortes que Hagrid avait ramassé le jour même. Il grimaça. Cela m'amusa. Même la pire des grimaces ne pouvait l'enlaidir. Je l'enviais même certaine fois. De pouvoir aller où bon lui semble. D'avoir de véritables amis sur qui compter. Seule sa malédiction ombrageait le tableau. Seuls ses meilleurs amis étaient au courant. Et moi. Il me l'avait confié lors de notre première vraie rencontre. Car je l'avais remarqué depuis bien longtemps. Lui, trop occupé par ses amis, ne m'avait même pas aperçu une seule fois. Quel malheur d'être inexistante auprès de son bien-aimé. Car je l'aimais. Oh oui ! Même sans lui avoir jamais parlé, j'apprenais à le connaître. J'observais comme aujourd'hui, ses gestes, son attitude, sa façon d'être lui. Cela me passionnait. Et lorsqu'il me remarquait pour la première fois...

Il sentit comme un frisson le parcourir. L'excitation. Il accéléra le pas. Ce maudit vent ne l'empêcherait pas de la retrouver. Il avait attendu déjà si longtemps pour la voir. Quel supplice ! Il la croisait de temps à autre bien sûr, mais ce n'était pas la même chose. Il voulait pouvoir lui parler, la toucher, s'endormir auprès d'elle et être réveillé par sa chaleur. Jamais il n'avait été plus heureux qu'en sa présence. Jamais il ne s'était senti aussi bien. Il s'approchait de plus en plus de leur lieu de rendez- vous. Tandis qu'il se rapprochait, il distingua une masse au pied de leur arbre...

Je tremblais. Involontairement. Il s'approchait de moi. Je voyais de l'inquiétude dans ses beaux yeux. Pourquoi tant d'inquiétude ? Avait-il peur de me faire du mal ce soir ? Le seul mal qu'il aurait pu me faire, aurait été de ne pas venir me voir. Mais il est venu. Je l'ai tout de suite vu à son regard quand il s'est penché vers moi : il n'était pas indifférent. Je crois même qu'il m'aimait lui aussi, sans même m'avoir connu. C'était le coup de foudre. Le destin peut-être même...

Je m'inquiétais. Pourquoi était-elle étendue par terre ? La peur me noua le ventre. Et si il lui était arrivé quelque chose ? Je courus jusqu'à l'arbre. Elle m'attendait. Je m'agenouillai. Elle me regardait avec ses magnifiques yeux azurs. Elle n'était pas blessée. Heureusement. Mais des tremblements la prenaient. Mes mains devenues moites, se mirent elles aussi à trembler...

Après cette rencontre, je pouvais mourir paisible. J'avais enfin rencontré la personne assez pure qui me posséderait et m'aimerait telle que je suis...

Des tremblements convulsifs me prirent. Elle me regardait avec calme et sérénité. J'essayai de me remettre debout mais c'était peine perdue. Je me déplaçai tant bien que mal derrière l'imposant tronc de notre arbre, à l'abri des regards. Je lui souris une dernière fois. Elle me rejoint et s'allongea auprès de moi. Qui aurait cru qu'elle m'aimerait tel que j'étais...

Une louve.

Un loup-garou.

Il releva les yeux de son livre, qu'il referma, et me sourit. Comme je l'aimais

Je finis ma transformation à ses cotés. Son calme et sa sérénité avaient eu raison de mon inquiétude. Je l'aimais en tant que loup-garou et en tant qu'homme.