Raincoat ! Draco (PARTIE I)
Auteur : Rhysenn
Traduit de l'anglais par : Lyrinn (moi même!)
Disclaimer : Les personnages appartiennent à JK Rowlings. En fait, tout appartient à JK Rowlings, sauf l'histoire, qui elle appartient à la fabuleuse-et-talentueuse Rhysenn. Moi, j'ai toujours rien . (ouais, ben en fait, écrire des disclaimers, c'est pas classe du tout, c'est déprimant )
Warning : PG-13. Ceci est un slash, alors si vous commencez déjà à faire la grimace, cliquez sur « précédent » ! ;-)
Pairing : Harry/Draco
Le BLA-BLA très-long-et-très-inutile :Alors... me voici de retour au bout de même pas une petite semaine avec la seconde partie ! Comme je m'y attendais, la fin était un peu... sadique.(pour reprendre vos mots ! lol) Alors pour me faire pardonner, je me suis dêpéchée et la suite est vite arrivée! Cette partie a été beaucoup plus longue et beaucoup plus dure à traduire que la première, et j'avais beau changer la tournure des phrases, rechercher des synonymes désespérément, le résultat était le même : ma traduction était bien fade par rapport à le version originale !
Et c'est pour ça que je vous remercie ENORMEMENT pour toutes vos reviews qui m'ont fait archi-super-plaisir ! sans vous, je me serai certainement découragée ... et oui, c'est triste :'-( euh... d'accord, d'accord, j'arrête de me lamenter...) ;-)
GRANDE révélation :
Je ne fais PAS de publicité pour Harrap's, et je ne suis pas non plus sponsorisée par cette marque ! (si si, c'est vrai je vous assure... )
Raincoat ! Draco ........................... PARTIE II
Avec cela, Draco s'inclina et pressa ses lèvres contre celles d'Harry, coupant tout ce qu'il aurait peut-être voulu dire, que ce soit protestations ou assentiment, et les mains de Draco se déplacèrent pour prendre délicatement le visage de Harry pendant qu'il l'embrassait avec tendresse et fermeté.
Harry resta figé et ne répondit pas pendant les premiers temps, comme s'il était trop choqué pour réagir. Draco prit le contrôle de la situation, encourageant doucement Harry à répondre, et il sentit Harry frissonner sous lui lorsqu'il laissa lentement glisser sa langue sur sa lèvre inférieure.
L'esprit de Harry nageait dans un tourbillon de sensations confuses, et il était tout à fait incapable d'avoir une seule pensée cohérente – la seule chose qu'il voyait à travers ses lunettes était une tache floue de peau claire et de cheveux blonds, parce que Draco était tellement près de lui – et tout ce qu'il savait était que Draco était en train de l'embrasser, et que la langue de Draco faisait quelque-chose de merveilleusement délicieux contre ses lèvres. Mais – mais c'était Malfoy ! Harry ferma les yeux, et les mots jaillirent de ses lèvres avant qu'il ne puisse les retenir –
« Ne... »
Draco sentit les lèvres de Harry bouger plutôt qu'il n'entendit le mot, et il s'arrêta un moment, sa bouche frôlant toujours celle de Harry dans un contact de la légèreté d'une plume, comme un baiser délicat.
« ...t'arrêtes... »
Arrête. Ce mot était clair, et ne laissait donc aucun doute. Draco hésita alors que les pensées logiques revenaient brusquement dans sa conscience, remplaçant douloureusement le plaisir immense qu'il avait éprouvé à embrasser Harry Potter, car cela avait été l'aboutissement de ce qui occupait constamment ses pensées depuis tellement de temps.
Draco posa ses mains sur le matelas et s'écarta de Harry, un horrible sentiment de défaillance se contractant dans le creux de son estomac.
Les yeux de Harry s'ouvrirent dans un battement de paupières lorsqu'il sentit Draco se retirer, et ses cils sombres se séparèrent pour révéler deux yeux verts brillant de confusion et de... désir.
« Ne t'arrêtes pas » murmura Harry d'une voix haletante.
Le cœur de Draco manqua quelques battements et il hésita, incrédule. Puis il se pencha à nouveau en avant et embrassa Harry une nouvelle fois, savourant le désir mutuel qui fleurissait entre eux, pur et intense et plus que tout ce qu'il avait imaginé que ce serait. La bouche de Harry était chaude contre ses lèvres qui avaient été rafraîchies par l'eau qu'il avait bue, et ce baiser résumait l'essence même du moment qu'ils étaient en train de partager – frémissement de chaleur contre froid en fusion, parfaitement faux et pourtant, étrangement vrai.
Harry avait fermé les yeux lorsqu'il avait sentit les lèvres de Draco descendre à nouveau vers les siennes, et cette fois toute appréhension s'envola alors qu'il répondait instantanément, embrassant Draco en retour. Et Harry découvrit que ce n'était pas tellement de la passion qu'il ressentait, brûlant comme un feu inconnu à l'intérieur de lui, c'était la réalisation. Il sentait les mains de Draco courir le long de son corps, et il prit Draco par les épaules, le rapprochant encore plus près de lui...
Quand Draco finit par s'écarter, Harry pensa qu'il était trop abasourdi pour pouvoir se tenir droit. Il s'assit avec difficulté pendant que les pensées cohérentes reprenaient lentement place dans son esprit. Et quand il put enfin saisir mentalement ce qu'il voulait dire à Draco, Harry ne parvint simplement pas à trouver les mots pour exprimer ce qu'il ressentait.
Et donc, il ne dit rien.
Draco s'éloigna doucement de Harry pour s'asseoir à son tour et il retint sa respiration, surveillant attentivement la réaction du jeune sorcier avec une lueur inquiète dans ses yeux gris. Draco mordilla sa lèvre inférieure, encore vibrante de leur baiser si intense, et attendit.
Le silence grandit, presque douloureux, avant que Draco ne finisse par se lever et se détourner, défroissant à nouveau les plis de son tee-shirt et de son jean délavé.
« Je ferais mieux de partir bientôt, il faut que je sois à la maison avant que Père ne revienne. » Le ton était dénué de tout sentiment, même si l'émotion que Draco tentait de réprimer se retrouvait dans le tremblement de sa voix.
Harry acquiesça, presque glacé. « Oui, tu devrais partir. »
« Je devrais ? Draco se retourna brusquement, son regard interrogateur fixé sur Harry, ses yeux scrutant la confusion pleinement évidente sur le visage du jeune homme. « Donc tu veux que je parte ?
La lèvre inférieure de Harry trembla, et sa voix se brisa légèrement. « Tu dois y aller maintenant, Draco. »
Draco ne savait pas que faire des mots de Harry, qui pouvaient vraiment être compris dans les deux sens. Draco savait lequel il voulait croire – que Harry était conscient qu'il devait retourner chez lui, mais qu'il ne voulait pas vraiment qu'il s'en aille – mais en même temps, il avait peur que l'autre possibilité soit la vérité, que Harry ne voulait simplement plus le voir ici ne serait-ce qu'une minute de plus, que Harry ne voulait pas faire face à ce qu'il venait de se passer entre eux.
Et ceci ne pouvait vraiment pas être ignoré, ni oublié. Pas éternellement, en tout cas.
« Je m'en vais, alors. » Draco se força à parler d'un ton dur, sans émotion ; il se retourna, marcha vers la porte fermée et posa sa main sur la poignée. « Je te renverrai tes vêtements par hibou quand je serai arrivé à la maison. »
« Ne fait pas ça, Draco » dit Harry d'une voix suppliante.
Draco se retourna brusquement, fronçant les sourcils. « Ne pas te rendre tes vêtements ? Honnêtement, je n'en ai pas besoin. »
« Ce n'est pas de ça que je parle », dit Harry, l'air exaspéré et peiné. « Tu sais ce que je veux dire. »
« Non, vraiment pas. » Les yeux de Draco flamboyèrent de frustration. « Pourquoi ne me le dis-tu pas, Harry ? Parce que tu ne sais même pas à quoi tu penses. Tu as l'air déterminé à ne pas me dire plus de cinq mots à la fois, donc c'est vrai, je ne sais vraiment pas de quoi tu es en train de parler. »
« Qu'est-ce que tu veux que je dise ? » répondit Harry d'une voix faible et irritée. « D'abord tu m'embrasses, et le moment d'après tu te lèves et tu dis que tu t'en vas. »
Il respira profondément. « Pendant une minute j'ai cru que tu étais peut-être différent de la personne que je pensais, et la minute d'après, tu es à nouveau celui que tu as toujours été avant. Comme si rien n'avait changé. »
Après avoir partagé un baiser comme ça, pensa amèrement Draco, il serait impossible que rien n'ait changé. Draco vit le voile de douleur mêlée au chagrin dans les yeux d'Harry, mais il ne parvint pas à lui dire ce qu'il ressentait, pas plus que Harry semblait en être capable, lui non plus.
Alors Draco se contenta de regarder ailleurs et dit : « De toute façon, je m'en vais, maintenant. »
« Comment ? » demanda Harry de manière totalement inattendue, d'une voix basse et étonnamment calme.
Draco posa à nouveau son regard sur lui, et Harry continua : « Comment comptes-tu partir d'ici ? Tu n'as pas ta baguette sur toi, donc tu n'as aucun moyen pour appeler le Magicobus – et de toute façon, tu n'as pas le droit de pratiquer la magie en dehors de Poudlard. Donc comment tu comptes rentrer chez toi ? »
Draco hésita, et réfléchit pendant un moment. En réalité, il n'avait pas du tout pensé à ça – et il avait complètement oublié qu'ils n'étaient pas supposés faire de la Magie pendant les vacances, car les sorts d'Incartabilité et de Bouclier sur Malfoy Manor lui permettaient de pratiquer autant de magie qu'il le voulait sans être détecté par les autorités. Donc, c'était en effet une bonne question – Comment diable était-t-il censé rentrer chez lui ?
Finalement, Draco haussa les épaules. « Je crois que je vais faire du stop jusqu'à Kings Cross Station, et puis j'irai à la plate forme six et demie – ce train là passe devant chez moi. »
Il eut soudainement un sourire ironique. « Puisque je fascine tellement ton oncle, peut-être que je pourrais lui demander de m'emmener à Kings Cross en voiture. Chouette idée. »
Draco ouvrit la porte et était sur le point de sortir quand –
« Attends »
Draco se retourna à demi, levant un sourcil interrogateur.
« Prends mon Eclair de feu » proposa Harry. « Tu pourras me le renvoyer lorsque que tu seras arrivé chez toi. »
Draco cligna des yeux, ne parvenant pas à croire ce qu'il venait d'entendre. « Tu veux que je prenne ton Eclair de feu ? »
Harry soupira, puis acquiesça. « Tu le prends juste pour ton retour. Renvoie-le-moi par hibou à la minute où tu seras rentré chez toi, et si tu abîmes mon balai je te jure que je te tuerai dès le premier jour de la rentrée. Ah, tant que j'y pense, les brindilles sont magiquement attachées au manche, donc ce n'est pas la peine de t'acharner à essayer de les arracher. »
« Et pourquoi je voudrais faire ça ? » demanda Draco d'un ton doux et ... sincère. Il était complètement tourné vers Harry à présent, sa main droite posée sur le chambranle de la porte.
Harry haussa les épaules, et ne répondit pas. Il détourna son regard, se posta devant son placard et commença à lancer en l'air les vieux vêtements chiffonnés qu'il avait utilisé pour camoufler son Eclair de feu (Il ne pouvait pas supporter l'idée de voir Tante Pétunia le balancer dans le placard sous l'escalier parmi les autres balais)
Il sortit enfin le mince balai de course, époussetant soigneusement le manche et l'inspectant avec attention pour être sûr qu'il était en bon état, avant de retourner vers l'endroit où Draco l'attendait. Harry leva les yeux pour rencontrer aussitôt ceux de Draco, et tendit l'Eclair de feu afin que le jeune sorcier puisse le lui prendre.
Draco resta un moment immobile, puis il s'avança et prit le balai des mains de Harry. Il ne dit pas un mot, se contentant de contempler l'Eclair de feu d'un regard sans expression, puis leva à nouveau les yeux vers Harry.
« Est-ce que tu pourrais m'accompagner ? »
Harry soupira. Il retourna vers son armoire toujours ouverte, fouillant parmi l'amas de vêtements et de chiffons répandus sur le sol, cherchant sa cape d'invisibilité qui se révéla être cachée sous une pile de vieux jeans de Dudley. (Harry s'était vaguement demandé s'ils pouvaient aller à Hagrid – peut-être à peine une taille en dessous.)
Il retira la cape argentée et chatoyante, et fit signe à Draco de venir vers lui.
Draco quitta la porte entrebâillée et marcha vers Harry, et Harry tendit sa cape pour le draper par-dessus eux dans un mouvement fluide, les dissimulant de tout regard. Harry pouvait sentir le manche de son Eclair de Feu taper contre son épaule gauche alors qu'ils commençaient à marcher.
Cela aurait été beaucoup plus confortable pour tous les deux si Harry avait simplement posé son bras gauche autour de Draco pour le rapprocher de lui, de façon à ce qu'ils puissent mieux se serrer sous la cape – mais pour diverses raisons, Harry ne le fit pas.
Il vérifia que le champ était libre avant qu'ils ne sortent de la chambre – Dieu merci, les Dursley semblaient hors de vue. Ils étaient sûrement en train de nettoyer le salon à fond, attendant impatiemment que Draco (le modèle d' « Armanny ») veuille bien redescendre.
Se déplaçant plutôt maladroitement, Harry et Draco parvinrent à descendre les escaliers et atteindre le rez-de-chaussée sans manquer une marche ou se cogner contre les piliers, et Harry poussa Draco du coude pour le diriger vers la petite porte de service. Ils parvinrent tous les deux dans le jardin, franchirent le portillon et marchèrent sur le trottoir sans incident. Harry conduisit Draco en bas de la rue, dans un endroit désert et ombragé par d'immenses chênes feuillus, et il enlevèrent enfin la cape d'Invisibilité.
Harry respira profondément et se retourna vers Draco. « Voilà, tu peux tout quitter ici »
Draco haussa les sourcils, amusé. « Mes vêtements, tu veux dire ? »
« Non » ! Harry rougit légèrement. « Ton balai. Mon balai », se corrigea t-il. « Il y a beaucoup d'arbres ici, tu devrais pouvoir voler sans qu'aucun Moldu ne te voie. Et voler n'enfreint pas la loi, puisque le Ministère ne peut nous détecter que si on utilise notre baguette. »
Il y eut court silence, et ils restèrent là, debout, plutôt embarrassés, sans trop savoir quoi dire. Ou plutôt, avec trop de choses à se dire mais ne sachant pas comment les exprimer sous forme de mots. N'osant pas les mettre sous forme de mots.
Harry reprit finalement la parole. « Bon, on se revoit le 1er septembre, alors »
Il fit une pose, et jeta à Draco un regard sévère. « N'oublie pas de me renvoyer mon balai, et ce n'est pas la peine d'essayer de faire quoi-que ce soit de marrant avec, parce-qu'il y a un sort d'Incassabilité, de toute façon. »
Draco hocha la tête. Il sourit soudainement, d'un sourire très mignon et très craquant et Harry manqua un nouveau battement de cœur, pour changer. Draco fit alors un pas en avant et il embrassa encore Harry sur les lèvres, une main tenant toujours l'Eclair de Feu et l'autre tournant le visage de Harry vers lui.
Draco sentit Harry se raidir imperceptiblement avant de se détendre contre sa bouche, et ce fut un baiser mutuel, complètement réciproque pendant le plus doux et le plus vertigineux des moments avant que Draco ne se force à s'écarter ; pas parce-qu'il ne voulait plus embrasser Harry (loin de là), mais parce qu'il avait peur de ce qu'il pourrait arriver s'il continuait.
Les yeux d'Harry étaient voilés de tristesse et de compréhension lorsqu'ils s'ouvrirent, et ses lèvres étaient encore rougies du baiser, qui avait été intense malgré sa brièveté. Il fixait Draco avec insistance, et Draco se força à regarder ailleurs.
« Tu auras ton balai dans la soirée, si tout va bien » dit Draco, faisant semblant d'ajuster l'Eclair de feu afin d'éviter de regarder Harry. « Je te renverrai tes vêtements, aussi. Lavés, bien sûr. »
Harry contempla Draco pendant que l'autre garçon enfourchait l'Eclair de feu, refusant toujours de lever les yeux. Un horrible sentiment se tordait dans ses entrailles, comme si des couteaux nageaient à l'intérieur même de son estomac.
Il n'avait pas besoin de savoir quand ses vêtements lui seraient retournés, et il n'avait pas besoin non plus d'avoir son Eclair de Feu avant la nuit – ce n'était pas comme s'il pouvait voler avec, de toute façon. Ce qu'il voulait, c'était que Draco le regarde, que Draco dise quelque-chose. N'importe quoi. Mais Draco ne dit rien.
« Bye, alors » dit doucement Harry.
Draco se retourna enfin vers lui. « Au-revoir, Harry. »
La voix de Draco était douce, et ses yeux brillaient d'émotion. Harry mordit sa lèvre inférieure, encore vibrante du dernier baiser de Draco, et acquiesça de la tête avec difficulté. Draco lui sourit une nouvelle fois, puis donna un coup de pied sur le sol et s'envola, manœuvrant l'Eclair de Feu avec une précision et une grâce admirables alors qu'il se faufilait entre les branches épaisses et perçait finalement à travers le ciel.
Puis il était parti.
Harry attendit quelques instants, contemplant le fragment de ciel vide, à peine visible à travers les branches entre lesquelles Draco venait de s'envoler.
Il se sentait étrangement triste, pas seulement parce que Draco était parti mais plutôt parce-qu'il n'avait pas eu le courage de lui dire ce qu'il voulait. Et il savait que ces mots allaient mourir sans avoir été dits, parce-que quand il reverrait Draco dans le Poudlard Express, les choses seraient revenues au statu quo entre eux, et la tendresse de cet après-midi ensoleillé, qui paraissait encore si réelle, serait complètement abandonnée.
Harry drapa la cape d'Invisibilité par-dessus sa tête et commença à marcher lentement vers la maison du 4, Privet Drive. Le chemin semblait beaucoup plus long qu'à l'aller, quand il était avec Draco, même s'ils avaient dû se serrer l'un contre l'autre sous la cape, comme un couple partageant un parapluie trop petit.
Mais ça avait été bien, de sentir la chaleur du corps de Draco à travers le mince tee-shirt qu'il portait, ça avait été bien, de sentir Draco si près de lui, les mèches soyeuses de ses cheveux blonds frôlant sa poitrine.
Ça avait été tellement bien.
Et c'était fini.
Il était presque minuit, et le ciel était exceptionnellement sombre, prometteur d'un gros orage approchant du nord. Harry était étendu sur son lit, ne parvenant pas à s'endormir même s'il se sentait très fatigué. Il avait passé la soirée à expliquer aux Dursleys affolés comme « ce garçon angélique Draco » avait bien pu partir de la maison sans les prévenir.
Oncle Vernon était bouleversé de ne pas avoir le numéro de portable du père de Draco, Tante Pétunia se lamentait car elle n'avait pas eu la chance de demander des échantillons gratuits de parfum Armanny, et Dudley gémissait désespérément parce qu'il avait eu le véritable coup de foudre pour Draco – « Je ne peux pas vivre sans le revoir au moins une fois ! »
La famille Dursley était à présent occupée à organiser le voyage à Brighton pour le (non existant) défilé de mode.
Harry, bien sûr, avait reçu une bonne remontrance pour ne pas avoir empêché Draco de partir, et même, avait accusé Oncle Vernon, pour avoir été complice de son départ si discret. Il n'était pas tellement loin de la réalité cette fois, et Harry n'avait même pas cherché à se défendre.
Il était juste resté assis sur sa chaise, pensant au souvenir des lèvres de Draco chaudes contre les siennes, pendant qu'Oncle Vernon déclamait avec extravagance à quel point il était absurde que quelqu'un d'aussi prestigieux que Draco accepte de s'afficher avec un rebus de la société comme Harry, et à quel point Dudley pourrait être un meilleur ami pour quelqu'un comme lui.
Les pensées de Harry furent interrompues par des coups vifs et bruyants contre sa fenêtre, il se redressa aussitôt et attrapa ses lunettes posées sur la table de chevet. Il vit alors, voletant gracieusement devant sa fenêtre, des ombres chinoises se détachant de la lumière de la lune : deux hiboux grand-duc étaient en train de taper impatiemment contre la vitre avec leurs becs. Ils transportaient un paquet soigneusement enveloppé, de la forme bien caractéristique d'un balai de course.
Les deux oiseaux prenaient admirablement soin de leur chargement, et ne le cognèrent même pas contre le rebord de la fenêtre alors qu'ils planaient silencieusement vers l'intérieur de la chambre. Ils lâchèrent le balai soigneusement empaqueté sur le lit de Harry puis foncèrent vers la fenêtre sans même s'être arrêtés. Tous les membres et domestiques de la famille Malfoy étaient apparemment sujets d'un code très strict de comportement – hiboux inclus.
Draco avait certainement fait très attention à ce que l'Eclair de feu de Harry lui soit retourné en parfait état – il était très méticuleusement emballé dans une mince enveloppe de cuir, de façon à ce que les serres des hiboux n'abîment pas le manche du balai. Et c'est seulement quand Harry retourna vers son lit pour s'asseoir qu'il remarqua un autre petit paquet accroché au manche de son Eclair de feu – certainement ses vêtements. Harry déballa le petit baluchon – et effectivement, son tee-shirt blanc et son jean délavé étaient là, soigneusement pliés, et sentaient encore plus le propre qu'avant.
Mais ce fut quelque-chose d'autre qui retint son regard.
Niché dans le tissu des vêtements propres, un morceau de parchemin était soigneusement plié à côté d'une enveloppe crème et lisse, vierge de toute écriture. Harry prit le parchemin et l'ouvrit – son cœur battit à toute vitesse lorsqu'il réalisa que c'était une lettre de Draco.
Elle était écrite à la main, et Harry se rappela qu'il n'avait jamais vu comment était l'écriture de Draco, avant. Elle était assez agréable à lire, légèrement inclinée, avec des boucles élégantes au bout des y et des g.
Harry s'assit sur le bord de son lit, et commença lire.
Harry,
J'espère que l'Eclair de feu est arrivé en une seule pièce – je t'ai aussi renvoyé tes vêtements. Peut-être que tu pourrais donner l'imperméable rouge à ton charmant cousin, en souvenir.
Harry regarda le coin sombre de sa chambre, où Draco s'était tenu nu moins de dix heures plus tôt, et où l'imperméable rouge gisait en tas sur le sol, abandonné. Il sourit malgré lui, puis retourna à sa lecture.
Avec cette lettre tu trouveras une enveloppe. Dedans, il y a une pièce d'argent, sculptée en forme de bougie. C'est un Portoloin. Il t'emmènera directement dans ma chambre, à Malfoy Manor.
Harry battit des paupières, n'en croyant pas ses yeux. Un Portoloin ? Il avait plus que le droit de se méfier des Portoloins. Et pourquoi – pourquoi diable Draco lui donnait-il un Portoloin, de toute façon ? Et pour aller dans sa chambre ? Harry respira profondément, et continua :
Je suis sûr que tu es en train de te demander pourquoi je te donne ça, et pourquoi tu devrais croire que ce Portoloin t'emmènera bien dans ma chambre, et pas dans un endroit où tu ne voudrais pas te retrouver. Honnêtement, je pense que tu as d'excellentes raisons pour penser cela. Mais tu m'as assez fait confiance pour me prêter ton balai. Alors peut-être que tu me feras confiance, encore une fois.
Harry arrêta de lire, et il se sentait plus léger aux mots de Draco. Mais d'un autre côté, ils étaient d'une justesse tellement déchirante qu'il était presque douloureux de le lire, et Harry savait que c'était parce-qu'ils reflétaient une partie de son âme à lui. C'était ses mots, aussi.
Le Portoloin restera ensorcelé pendant vingt quatre heures, après quoi il perdra sa magie. Je suppose qu'ensuite tu pourras le garder en mémoire de quelque-chose qui ne se passera plus jamais, comme une bougie d'argent, qui ne brûlera jamais.
Je t'attendrai, mais pas éternellement.
D.
Avant que Harry ne puisse relire la lettre, celle-ci se consuma brusquement dans des flammes froides, sans douleur, réduisant le parchemin craquelé en cendres grises, puis le feu s'éteignit tout seul dans un dernier sifflement sourd.
Harry secoua les cendres des paumes de ses mains et prit l'enveloppe avec précaution. Il la retourna ; un magnifique dragon doré scellait l'enveloppe. Il souleva soigneusement le seau et scruta l'intérieur sombre de l'enveloppe – un mince bâton d'argent scintillait d'une manière attrayante, et l'objet était d'une beauté liquide et pure, et il avait l'air si finement sculpté... Harry ferma les yeux, à peine capable de penser normalement, pas encore sûr de ce qu'il voulait vraiment.
Il déglutit avec difficulté lorsque les mots de Draco retentirent dans son esprit : Je t'attendrai, mais pas éternellement.
Harry renversa alors complètement l'enveloppe et laissa la bougie d'argent tomber dans la paume de sa main.
Soudain, sa vue se troubla et toutes les couleurs s'emballèrent dans un tourbillon d'espace et de temps, et Harry sentit la secousse familière au niveau de son nombril alors qu'il était irrésistiblement tiré vers l'arrière. Il avait l'impression de filer à travers un tunnel obscur et interminable, et tout devint lisse et satiné, jusqu'à ce que le tourbillon noir s'arrête brusquement – il était tiré vers l'avant à présent, et—
Harry se retrouva étendu sur quelque-chose de doux et confortable, émanant tellement de chaleur qu'il compris immédiatement que c'était sur quelqu'un qu'il avait atterri. Il ouvrit les yeux, étourdi, et les images tourbillonnantes se fixèrent enfin autour d'un point bien précis— et Harry réalisa qu'il était en train de regarder Draco Malfoy.
Plus précisément, il était allongé sur Draco Malfoy, dans la chambre de Draco, sur le lit de Draco. Ce qui, d'ailleurs, était une amélioration certaine par rapport à la minute précédente, où Harry était seul dans une chambre effritée de Privet Drive. Un violent orage se déchaînait à l'extérieur – Malfoy Manor était apparemment situé plus au nord que Privet Drive.
Draco avait l'air assez effrayé, mais son expression changea radicalement lorsqu'il reconnut Harry. Bonheur ? Soulagement ? Harry ne pouvait pas le dire, et n'eut pas vraiment le temps de s'y attarder car la seule chose que lui ordonnait son esprit était d'embrasser Draco maintenant, et pour la première fois, son désir fusionna avec ce que son cœur lui réclamait sans cesse depuis qu'ils s'étaient quittés.
Harry se pencha en avant et embrassa Draco avec violence, rejetant toute prudence, toute contrainte, oubliant tout excepté la perfection du moment qu'ils partageaient, pendant que les mains de Draco s'emmêlaient dans ses cheveux, les rapprochant encore plus l'un de l'autre.
Harry pouvait sentir les lèvres sourire sous les siennes, et il entendit Draco murmurer : « Je pensais que tu ne viendrais pas. »
Harry, essoufflé par le baiser, s'écarta juste assez pour demander : « Pourquoi tu pensais ça ? »
Draco sourit encore, cette fois presque tristement. « Parce-que tu ne m'aimes pas. »
« Est-ce que je serais là si je ne t'aimais pas ? » rétorqua Harry, se déplaçant légèrement pour mieux couvrir le corps de Draco, et jamais il ne s'était senti aussi à l'aise.
Draco haussa les épaules machinalement, mais un éclair de malice scintillait dans ses yeux gris. « Je pensais que tu étais seulement intéressé par l'imperméable rouge que je portais »
Harry éclata de rire, et ses doigts commencèrent à jouer avec les boutons de la chemise de Draco.
« Oh, ça, c'est la raison pour laquelle j'ai accepté de te laisser rentrer. Pour tout ce qui s'est passé après, tu as été le seul responsable, et ce n'est pas peu dire. »
Harry se redressa soudainement, une lueur inquiète dans ses yeux verts alors qu'il examinait attentivement la chambre autour de lui. « Mais – mais si quelqu'un entre... ton père... »
« Ne t'inquiètes pas » Draco secoua la tête, et il referma inconsciemment ses mains sur les poignets de Harry dans un geste rassurant.
Harry se détendit, mais une expression pensive masquait les traits de son visage. « C'est complètement fou, Draco, tu le sais »
« Oui, je sais » répliqua doucement Draco.
Il y eut un silence.
« Et ? » demanda Harry avec impatience.
« Je sais que c'est complètement fou », dit simplement Draco.
« Et cela t'est égal ?? » demanda Harry d'une voix troublée.
La courte réponse de Draco ne risquait pas de les amener à une conversation décente, et puis le fait que Draco reconnaisse si facilement que la présence de Harry dans sa chambre était complètement insensée n'aidait vraiment pas.
« Et pourquoi tu m'as donné un Portoloin conduisant à ta chambre, pour commencer ?
« Pour la même raison que celle pour laquelle tu es venu » répondit Draco, une lueur argentée flamboyant dans ses yeux gris, pure, violente et sincère. Il détourna légèrement la tête. « Tu penses que c'est dément, Harry ? Je vais te dire ce qui est dément, selon moi. Je pense que marcher dans Privet Drive jusque chez toi, en ne portant rien d'autre qu'un imperméable et des bottes en caoutchouc était dément. Je pense que le simple fait de te demander de m'aider était dément – même si je priais pour que tu ne me claque pas violemment la porte au nez. Mais tu ne l'as pas fait.
Draco fit une pause, et reprit sa respiration. « Et puis – pourquoi tu as utilisé le Portoloin, au fait ? »
« Je ne sais pas », répondit sincèrement Harry, avec un léger soupir, et tous les mots qu'il avait voulu dire depuis le début franchirent alors ses lèvres, comme une pluie bienfaitrice brisant la sècheresse. « Parce-que tu avais constamment l'air de vouloir me dire quelque-chose, mais même après m'avoir embrassé avant de partir, tu n'avais toujours pas dit un seul mot, et –
Un effleurement de vive émotion traversa le visage de Draco, et ses mains glissèrent pour tenir Harry par la mâchoire, coupant le jeune sorcier à mi-phrase.
« Merci », dit doucement Draco, mordillant sa lèvre inférieure d'une manière tout à fait ravissante. « C'est ce que j'étais sur le point de te dire. Je voulais te remercier, pour... »
Un coup de tonnerre retentissant noya le reste de la phrase de Draco, et une pluie cinglante fouetta les fenêtres de sa chambre. Les éclairs illuminèrent le ciel, se reflétant en de douces traînées argentées sur le visage de Draco, éclairant ses traits délicats pendant qu'Harry le regardait.
Harry s'inclina légèrement. « Non, Draco », murmura t-il, laissant ses lèvres frôler celles du jeune blond. « Merci à toi. Pour m'avoir demandé de te faire confiance. Pour me donner une chance d'y croire. »
Et Harry ferma les yeux et embrassa Draco une nouvelle fois, sentant le corps de Draco se cambrer pour se presser contre le sien, la bouche de Draco fraîche et passionnée sous ses lèvres – et même au milieu de la pluie battante, Harry se sentait réchauffé, et en sécurité, pendant que les mains de Draco l'attrapaient par la taille pour le tirer encore plus bas, lui, son seul et véritable imperméable dans la tempête.
Fin.
BLA-BLA NUMERO 2 :
Alors ?? Qu'est-ce que vous en avez pensé ? (oh là là, je sens que vous allez me dire que vous êtes déçus...snif) Enfin, en tout cas, cette traduction est terminée, et j'espère sincèrement qu'elle vous a plue ! J'attends vos commentaires avec impatience ! Ah oui, une dernière petite chose : le lien vers le super fanart d'Impishie d'un Draco boudeur en imperméable rouge est dans ma bio ! (après tout, c'est lui qui est à l'origine de tout ça ! )
REPONSES AUX REVIEWS :
Alooors... hem hem... les réponses aux reviews risquent d'être je ne m'en sortirai pas toute seule, j'ai eu l'idée de demander de l'aide à quelqu'un de m'aider et...
DRACO : /d'un ton très sec/ Bon, on va s'épargner les présentations bidon. Vous savez qui je suis, moi je ne vous connais pas, et honnêtement, je m'en fous. Donc tout va bien. On commence ?
LYRINN : 0o euh... hyper gênée euh... voilà, Draco vient directement chez Mme Rowling, avec tout ce que ça entraîne... le sale caractère et tout ça... ah oui, dernière précision, il est bien sûr totalement ignorant de sa relation avec Harry... /toussote/
DRACO : Bon, je vais commencer, parce-que c'est pas que ça me gonfle mais... Aloooors... ¨/pioche une review au hasard et fait un sourire ravi / .On va commencer par sœur de quiproquo qui te décerne la palme...
LYRINN : /super contente/ une palme ?? whaa la claasse... -
DRACO : ...de l'auteur le plus sadique. Apparemment, elle a pas beaucoup apprécié la fin du premier chapitre... /sourire méga-ironique/
LYRINN : (après lui avoir poliment arraché la review des mains) Ahh, mais y'a des compliments aussi ! sœur de quiproquo, j'avoue que même si cette fin n'était pas pleinement voulue, j'ai en effet eut un petit sourire diabolique devant mon ordi... bien deviné !
Bon, tant qu'on y est... onarluca, merci beaucoup pour cette gentille review, et j'espère que tu trouveras l'idée toujours aussi excellente après cette deuxième partie ! Pour miss nymphadora, je suis contente que tu trouves ce one-shot génial ! Et bonne chance pour ta traduction, tu verras, les lourds dicos ont au moins le mérite de te muscler les bras... lol crazysnape, le fait que tu trouves la première partie bien traduite me fait bien sûr super plaisir ! Mais j'ai l'impression d'avoir laissé pas mal de phrases bancales dans la deuxième...sniff. J'espère que tu n'es (seras ?) pas trop déçue ! momo13, pitié, arrête de pleureeeer !!! Je pourrai jamais te rembourser les dommages causés par cette fic ! (clavier inondé ;-)), je suis trop fauchée pour ça ! lol
Ensuite –
DRACO : Ensuite, c'est à moi ! tes réponses sont tellement chiantes que les lecteurs ont déjà du s'endormir, alors on va remédier à ça... sourire sadique Alors, Hermy-moon, je pense moi aussi que le terme « grandiose » est tout à fait approprié, puisque je suis apparemment l'un des personnages principaux de cette fic. Hedwidgelol, tu n'as vraiment rien à envier à la traductrice. Elle a besoin d'ouvrir son dico tous les deux mots et vu comme elle a du massacrer la version originale... enfin, félicitations, le regard larmoyant a porté ses fruits, la suite est arrivée rapidement.
LYRINN : /je ne suis pas responsable de ce massacre je ne suis pas responsable de ce massacre je ne suis pas.../
DRACO : Bon, ensuite, Tenebra (ton pseudo est pas mal, au passage) – euh... Lyrinn, c'est quoi exactement un slash HarryDraco ??
LYRINN (qui réfléchit à toute vitesse) : euh... c'est une histoire où toi et Harry vous êtes ensembles et où... où vous vous battez en duel. (soupir de soulagement face à l'air ravi du pauvre sorcier trop crédule) En tout cas, Tenebra, si tu n'as pas l'habitude de lire des slash, j'espère que ça ne t'a pas trop dérangée dans la seconde partie, parce-que Harry et Draco sont plus... actifs ! ;-)
DRACO : ouais, ça s'applique à un public averti, parce-que je suppose que c'est vachement violent, non ?
LYRINN : /rigole pas, rigole pas, rigole pas.../ Zed Oras, je suis ravie que tu aie lu la version originale ! C'est bien vrai, ce one-shot est une véritable perle, mais tu verras que la seconde partie a beaucoup perdu en profondeur après traduction ! :'-( Draya Felton, j'espère que tu es toujours aussi enthousiaste après cette seconde partie ! (pitié... dis moi que tu siffles toujours d'admiration devant ton ordi...lol) Ensuite, Siria Black 666 , voili voilou, même si tu es restée sur ta faim, la suite est là! (t'auras pas trop trop eu à attendre! lol)
DRACO : eh ! on a aurait pas zappé mon tour là ? è-é
LYRINN : ouais, ben on peut pas vraiment dire que t'es super efficace, hein !
DRACO : Tu veux de l'efficacité ? Cyrano, merci pour ta review. Sélène et la rodeuse, merci – ( il a soudainement pitié de la traductrice qui affiche un air désespéré) sérieusement, Cyrano, le texte de base est peut-être bien, mais la traduction... je me permets de ne pas être du même avis toussotement trèèès ironique La rodeuse, la traductrice est une grosse méchante, je suis tout à fait d'accord avec toi, et je t'autorise d'ailleurs à l'insulter abondamment pour cette deuxième partie. Sélène, tu as raison, ce n'est pas bien de couper un chapitre comme ça. tu devrais taper la traductrice.
LYRINN : je m'excuse d'avance pour ceux qui auront la malchance de tomber sur ce malade. Pitié, partez pas, reveneeeeeez....
DRACO : Au fait, la moldue débile, pourquoi ils sont tous scandalisés par la fin du premier chapitre ? lève un regard super interessé
LYRINN : (qui, accessoirement, est dans la m) euh, c'est pile le moment où tu révèles à Harry ce que tu as toujours rêvé de lui faire...et...
DRACO : Ah, d'accord... et donc notre duel super violent commence juste après, c'est ça ?
LYRINN : voilà, c'est ça. (elle se précipite vers le tas de reviews pour éviter que l'autre prétentieux ne pose une nouvelle question gênante. ) New-sha, j'ai peut-être un don de télépathie, qui sait ?! En tout cas, je dois reconnaître que ta sœur avait raison : ça a été plutôt long à traduire ! shigurepower, (y'a t-il un rapport avec fruits basket ??), on ne se rend pas compte que c'est une traduction ? tu ne pouvais pas me faire de plus beau compliment ! lol zaz, j'ai peut-être assez de méchanceté pour te laisser sur ta faim pendant une longue semaine, mais je ne suis pas sadique au point de laisser Draco répondre à ta review ! lol) En tout cas, la suite était prometteuse, en effet... bave aussi
DRACO (qui profite LACHEMENT du petit instant de faiblesse de la traductrice) Freddie, rassure-toi, tu es toujours moins folle que la traductrice.(il jette un regard compatissant vers la traductrice qui fantasme toujours.) Elle a toujours craqué face aux yeux de chiens battus, donc la suite est arrivée rapidement. Et sincèrement, je ne pense pas que lire ta review l'ait saoulé, vu comme elle a pitoyablement sauté de joie quand elle l'a lue. Ensuite... (il fouille frénétiquement dans les bouts de papier) Ah. Mifibou : moi, je pencherai pour la qualité du dictionnaire plutôt que celle de la traduction. Quant aux références, il est malheureusement impossible de trouver cette poubelle sur le marché depuis à peu près 20 ans. Et elle voudra même pas te donner son dico, elle est trop radine pour ça.
LYRINN : air perplexe parce-qu'elle ne comprend pas trop le rapport
DRACO : Ben ouais, ça doit valoir une petite fortune une antiquité comme ça, de nos jours ! (éclate de rire face à l'air profondément vexé de Lyrinn) Bon, soyons sérieux... Loutrina, je suppose que ton compliment à fait très plaisir à la traductrice (elle est d'un sentimentalisme écoeurant), mais pitié, ne l'incite surtout pas à encore nous parler de son dictionnaire Harraps...déjà qu'elle saoule tout le monde avec ! Alyssa Potter Malfoy...Alyssa Potter Malfoy ?? C'est quoi ce pseudo ? Et qu'est-ce que mon nom fait à coté de celui de Potter ? Et en seconde position en plus ?? /tellement scandalisé qu'il en perd ses mots/
LYRINN : alors, Alyssa, la fin du premier chapitre était en effet très sadique, mais au moins tu n'as pas attendu deux mois cette fois ! lol (coup d'œil vers Draco toujours sous le choc) Annagrammes, je suis heureuse que l'a première partie t'ait fait rire, même si la deuxième est beaucoup moins drôle et beaucoup plus... romantique ! -
DRACO : (qui heureusement n'a pas entendu le dernier commentaire) Bon, Yue-kero, comme tu le vois, la suite est arrivée rapidement, et... kawai ? Hein ??
LYRINN : (d'un ton docte ) « Kawaï » est un mot japonais qui signifie « violent » (ouais, et ben on a le droit de mentir si on veut, hein ! )
DRACO : Bon ben Yue-kero, j'espère que toute cette violence t'as pas trop traumatisée. Michat : alors... question 1) non, je ne blague pas (moi ? blaguer ?) , question deux... (pousse un cri d'horreur) passer mes vacances avec Potter en me faisant draguer par DUDLEY ?C'est quoi cette question ???
LYRINN : hem hem... Michat, la suite du one-shot a répondu à ta seconde question ! (elle en profite pour parler le plus vite possible et sauver les meubles tant qu'elle le peut. ) Kotori Shiro, j'ai continué courageusement, et j'espère que la suite est à la hauteur de tes espérances ! LexyKun (ooohhh, j'aime les longues reviews ! lol) dis, ça va pas de lire des slash à 3h du mat ?? - En tout cas merci pour tout ces bo compliments ! et puis non, je ne suis ni sadique, ni méchante, ni tortueuse. (enfin... si, en fait -) et non, comme tu le vois, je n'ai pas lâché mon dico Harrap's (vu que je tiens très moyennement à souffrir dans d'atroces souffrances !) lol. Et pour finir, non, je n'ai rien contre les lecteurs yaoistes ! (vu que j'en suis une... ;-))
DRACO : euh... Lyrinn, c'est quoi un lecteur yaoiste ?
LYRINN : ah, c'est un terme japonais qui désigne les lecteurs fans de duels TRES violents entre sorciers... /toussote discrètement/ ensuite... Lily, merci beaucoup pour ta review, et j'ai accédé à tes supplications, la suite est là ! Clem, j'ai obéit à ton ordre très autoritaire, et j'espère que la deuxième partie t'a plue ! (moi ? immorale ?? nooooon... lol)
DRACO : Hey, t'as encore zappé mon tour !( Il prend une des reviews d'un air scandalisé.)Alors... Enishi-Haru, je suis bien d'accord, la fin justifie les moyens, et... « me retrouver volontairement dans cette situation avec Potter ? » (Très sérieux) Bien sûr, je ne perdrai jamais une occasion de me battre contre lui !
LYRINN : Euh... Enishi-Haru, si t'as pas lu le dialogue depuis le début, c'est normal si tu comprends rien !(et merci beaucoup pour tes encouragements ! ) Bon, ensuite, Yumi4, merci beaucoup pour ta review, et j'espère que la suite t'a plu ! Lemon Ice, /sourire sadique / Le fait que je te connaisse depuis la sixième ne change rien... tu as du attendre la suite comme les autres !! mwahahaha j'ai toujours été contre le favoritisme sous toutes ses formes, tu le sais bien... ;-) Ensuite, lulune, je suis sincèrement désolée de savoir que tu avais déjà traduit ce one-shot sur caramail (je l'ai cherché de partout sur internet et je l'ai pas trouvé ! snif.. ) enfin, puisque je parle à une connaisseuse je vais me défendre : j'ai coupé à ce moment pour plusieurs raisons : d'abord, il était à peu près au milieu du one-shot, ensuite, il permettait de créer un certain suspense, et surtout, je pense que c'est cette phrase qui bouleverse complètement la narration, mais aussi le comportement des personnages. Euh... ça fait un peu intello ce que je viens de dire non ?lol )
DRACO : Bon ben il reste plus que celle de Yellow Submarine... comme tu le vois, la traduction a quand même du bon, la narratrice aura au moins dépoussiéré UNE chose dans sa chambre... Trop chou ?? Comment un duel entre moi et Potter peut être chou ?? (ll est largué, là)
LYRINN : pète définitivement un cable heu... « chou » est un dérivé tu terme japonais « choukata, qui signifie... euh... « extrême violence » Voilà !
DRACO : /Trèèèès perplexe.../
LYRINN : bon ben voilà, on va finir avant que ça ne dégénère, j'espère que je n'ai oublié personne ! Je vous remercie encore une fois pour vos supers messages et bizouxx à tous ! On se revoit à mon prochain coup de cœur ! ;-)
