Disclaimer et rating : si vous avez lu les 5 tomes d'Harry Potter déjà parus, vous savez quels personnages appartiennent à JK Rowling et lesquels j'ai inventé. Si vous n'avez pas lu les 5 tomes d'Harry Potter déjà parus, vous risquez de ne pas comprendre grand chose à cette histoire.
Le rating n'a pas changé.
Chimgrid : ce n'est pas que je n'aime pas Rogue, je suis juste sadique ! Mais tu sauras dans ce chapitre ce qui lui est arrivé. Par contre j'ai déjà parlé de Mountjoy dans le chapitre 6, c'est un des Aurors qui fait la perquisitionTss, un peu plus d'attention (d'accord, j'ai posté le 6, il y a au moins trois semaines mais bon). Enfin, ce chapitre est plus long que les autres, heureuse ?
Severafan : chapitre un peu en avance, vu que j'aurais à installer un nouvel ordi jeudi et que j'aurais peut-être pas le temps de poster !
Ante : merci pour ta review, voilà la suite !
Nelja : je suis contente que tu trouves que les pensées de Rogue correspondent au personnage, je n'aime pas trop quand ils sont trop différents du livre. Je veux dire, j'aime bien certaines fics où Rogue et Drago sont très gentils, mais pour moi, ce sont d'autres personnages Dans le prochain chapitre, on arrive à des événements dont il est question dans les livres, alors disons que le chemin sera un peu plus balisé !
Chapitre 10
Visites à répétition
Lorsque Rogue se fut calmé, il se mit à réflechir sérieusement à la situation : à l'évidence, Londubat comptait le garder chez lui le temps qu'il récupère. De cela, il n'était pas question. Il avait un travail, et si demain il ne se présentait pas à l'heure, Tertius Park se ferait une joie de le virer. De toute manière, malgré des élancements au flan, il était tout à fait en état de rentrer chez lui et de s'occuper de lui-même, comme il l'avait toujours fait. Merlin sait qu'il avait vécu bien pire.
Rogue se leva et immédiatement, une douleur fulgurante se répandit dans tout son corps, sa vue se brouilla et ses jambes tremblèrent. Le jeune homme se laissa retomber sur son lit et se prit la tête dans les mains. Il était beaucoup plus faible qu'il ne l'avait cru. Il fallait donc se rendre à la raison et rester chez l'Auror encore un moment.
Le lendemain matin, Londubat entra dans sa chambre, suivi d'un Dumbledore dont l'air bienveillant masquait mal l'inquiétude.
" Comment allez-vous Severus ? demanda-t-il, Franck m'a dit que vous aviez beaucoup de fièvre hier soir. "
Rogue fut secrètement reconnaissant à l'Auror de lui fournir ainsi une excuse à son comportement ridicule de la veille, bien qu'il ne l'eût avoué pour rien au monde.
" Euh, oui, marmonna-il, mais je me sens un peu mieux à présent "
Le vieux sorcier hocha la tête et s'assit au chevet du blessé.
" Peut-être pourriez-vous nous raconter ce qu'il vous est arrivé ? "
Rogue prit une grande inspiration, puis se lança :
" J'imagine que je peux vous le raconter, en effet. Mardi soir, j'ai été convoqué, de manière innattendue par le Seigneur des Ténèbres, qui m'a fait part de ses projets, concernant un poison qu'il veut que je réalise
- Pourquoi te le demander à toi ? " l'interrompit Franck, étonné.
Rogue le foudroya du regard et ouvrit la bouche pour lui lancer une remarque assassine, mais Dumbledore jugea prudent d'intervenir avant que les choses ne dégénèrent.
" Severus est sans doute le préparateur de potions le plus doué de sa génération, et peut-être même de ce siècle, Franck, expliqua-il gentiment. Severus ?
- Oui, je disais donc Il m'a donc expliqué que le poison qu'il désirait devait être capable de tuer les Sangs-de les enfants de Moldus sans affecter un sorcier de sang pur
- Comment est-ce possible ? demanda Franck avec inquiétude
- Je ne suis même pas sûr que ce soit possible, répondit Rogue, agacé d'être de nouveau interrompu. Bon, enfinil m'a laissé dans son laboratoire pour que je commence mes expérimentations. J'ai dû manipuler le sang de manticore liophylisé dont je vous avais déjà parlé, Albus, et les émanations toxiques ont fini par me rendre malade. J'ai réussi à convaincre le Seigneur des Ténèbres que je n'arriverais à rien de plus ce soir-là, et il m'a laissé repartir. Je ne me sentais pas très bien et en transplanant, je n'ai pas atteri chez moi comme prévu mais à Covent Garden. Je suis tombé sur Mountjoy et "
Rogue s'interrompit un moment et se prit la tête dans les mains. Dumbledore essaya de passer son bras autour de ses épaules d'un geste réconfortant, mais le jeune homme se dégagea et parvint à continuer :
" Il s'est attaqué à moi sans prévenir Et j'ai senti que j'étais blessé alors j'ai eu peur et j'ai jeté le premier sort qui me passait par la tête
- Pas Avada Kedavra, quand même ? fit Franck, horrifié
- Non ! protesta Rogue avec véhémence. Je voulais juste le stupéfixer mais sa tête a heurté un banc en pierre quand il est tombé "
Rogue s'interrompit, et releva la tête pour fixer sur Dumbledore un regard implorant.
" C'était un accident ! Je ne voulais pas le tuer ! Vous me croyez, n'est-ce pas ? "
Dumbledore hocha gravement la tête.
" Bien sûr Severus. C'est un accident regrettable. Je pense que vous feriez mieux de vous reposer, à présent. Je repasserais tantôt, voir comment vous vous remettez. "
Le directeur sortit de la pièce et Franck s'approcha de Rogue.
" Je vais te donner une potion de sommeil sans rêve, dit-il simplement
- Vous, vous ne me croyez pas, hein ? marmonna l'espion.
- Si. " répondit doucement Franck, mais Rogue était certain qu'il mentait.
Il avala néanmoins la potion sans protester et plongea dans un sommeil réparateur.
Lorsqu'il se réveilla le lendemain, ses bandages avaient été changés, et Alice Londubat entra bientôt, un plateau couvert de toasts sur les bras.
" Bonjour, Severus, fit-elle gentiment. Comment vous sentez vous ce matin ?
- C'est vous qui avez changé mes bandages ? ", rétorqua Rogue d'un ton aggressif.
Il ne manquait plus qu'elle l'ait vu à poil pour que sa honte soit complète.
" Non, c'est Franck, juste avant de partir travailler ", répondit-elle sans se départir de sa bonne humeur.
Elle déposa le plateau sur la table de nuit et Rogue se servit.
- Au fait, vous risquez de pas mal vous ennuyer. Voulez-vous que je vous choisisse des livres ? " ajouta Alice en désignant la bibliothèque à l'autre bout de la pièce.
Rogue, la bouche pleine, grogna quelque chose qui ressemblait à un oui. Alice entreprit aussitôt de sélectionner quelques livres qu'elle déposa au chevet de Rogue. Celui-ci saisit le premier et lut le titre :Heurs et malheurs d'Aelius Grindel.
" Je l'ai déjà lu " fit-il en le laissant tomber sur la table de nuit.
Alice ne sembla pas contrariée par ses manières. Elle reprit simplement le livre et en choisit soigneusement un autre.
" Celui-là, je suis certaine que vous ne l'avez pas lu. "
Les Hauts de Hurlevent.
" Mais c'est untruc de Moldu ! protesta Rogue.
- Et c'est aussi un très bon bouquin. " ajouta Alice avec un sourire aimable, mais quelque chose dans sa voix avertit Rogue que ce coup-ci, elle n'irait pas lui en chercher un autre.
Trois jours plus tard, Rogue avait fini Les Hauts de Hurlevent, et bien qu'il ait soutenu à Alice qu'il avait détesté, elle n'avait pas été dupe de son mensonge. Il n'avait pas revu Frnack depuis la visite de Dumbledore, et ne s'en plaignait pas. Il était persuadé qu'en dépit de son affirmation, Londubat le considérait comme un meurtrier. Non qu'il ait tort, bien sûr, mais jamais il n'aurait tué Mountjoy s'il n'y avait pas eu une autre solution. Rogue supposait également que l'Auror n'avait rapporté toute l'histoire à son épouse, ou celle-ci n'aurait pas continué à lui démontrer toujours autant de gentillesse, malgré ses récriminations et son manque de reconnaissance caractérisée.
À présent, Rogue était plongé dans le dernier livre de la pile qu'Alice lui avait sélectionné, Les Enquêtes de l'Auror Tiger, et il avait rarement lu quelque chose d'aussi mauvais. L'Auror Tiger était sensé s'être infiltré dans un gang de mages noirs de l'Allée des Embrumes, afin de noyauter le système de l'intérieur. Tous les habitants de la rue étaient présentés comme des individus affreux, sales et méchants, ce qui ne présentait pas vraiment un problème pour Rogue : après tout, il était bien placépour savoir que les habitants de l'Allée des Embrumes, lui compris, étaient pour la plupart affreux, sales et méchants. L'ennui, c'était que Tiger se fondait parfaitement dans la masse, sans se départir de ses bonnes manières, de son élégance et de sa grandeur d'âme. Il ne lachait que quelques mots d'argot (abandonnés depuis belle lurette), histoire de faire couleur locale, et aucun de ses soi-disant complices ne se doutait de rien.
Excédé par autant de bétises, Rogue décida d'aller reposer le chef-d'uvre dans la bibliothèque et d'en prendre un autre, plus adapté à ses exigences en matière de littérature. Il se sentait assez robuste pour marcher sur une courte distance.
Le blessé se leva, puis hésita. Franck et Alice étaient tous les deux sortis, mais ils pouvaient très bien revenir à l'improviste, et il n'avait toujours pas de vêtements. Rogue tira donc le drap et s'emmaillota dedans du mieux qu'il pouvait, puis fit quelques pas hésitants dans la pièce. Alors qu'il était à mi-chemin de la bibliothèque, la porte d'entrée claqua et une voix énergique retentit dans toute la maison :
" Fraaanck ! Où es-tuuu ? "
Rogue, paralysé d'horreur, resta planté où il se trouvait, n'arrivant pas à repérer un endroit où il pourrait se cacher. Bientôt, la porte de la chambre s'ouvrit, laissant passer une petite vieille dame vêtue d'une robe verte, un sac à main rouge à la main et coiffée du chapeau le plus ridicule qui soit, sur lequel tronait un vautour empaillé.
" Par Merlin, qui êtes-vous et que faites-vous ici ? " s'exclama la femme en sortant sa baguette de son sac à une vitesse stupéfiante.
Mais Rogue n'était pas d'humeur à se laisser menacer par qui que ce soit.
" Je ne pense pas que cela vous regarde, répliqua-t-il sèchement. Et je pourrais vous poser la même question.
- Ne me parlez pas sur ce ton, jeune freluquet. De mon temps, on savait parler correctement à ses aînés. Je ne peux croire que Franck puisse fréquenter des gens de votre sorte.
- Et qu'entendez-vous par gens de ma sorte, s'il vous plait ? " rétorqua Rogue avec hauteur.
La vieille dame n'eut pas le temps de répondre, car Franck transplana dans la chambre juste à ce moment-là, et regarda autour de lui, stupéfait de voir sa mère pointer sa baguette magique sur Rogue, enveloppé dans son drap tel un sénateur romain.
" Mais enfin, Maman, que se passe-t-il ?
- Il se passe que j'ai surpris ce jeune goujat dans ta maison, et qu'il refuse de me dire son nom et ses intentions.
- Maman
- Et d'abord, qu'est-ce que c'est que cette tenue qu'il porte ?
- Dites-donc, vous avez vu comment vous êtes habillée, vous ? protesta Rogue dont la patience atteignait vite ses limites.
- Jeune homme, ne me parlez pas sur ce ton !
- C'est un drap, Maman, s'il te plait, si je pouvais te parler
- Un drap ! Et pourquoi se balade-t-il dans un drap ?
- Parce que je n'ai pas de vêtements ! rugit Rogue.
- Par Merlin ! Franck, que fait un homme nu chez toi ? Est-ce qu'Alice est au courant qu'il y a un homme nu chez toi ?
- Bon, Maman, est-ce que je peux te parler dans le couloir ? trancha enfin Franck, essayant de ramener un peu de raison dans cette situation grotesque. Et toi, Severus, tu ne devrais pas être debout. "
L'Auror entraîna sa mère vers la sortie et ferma la porte derrière lui.
" Vas-tu enfin m'expliquer, Franck ? protesta Mrs Londubat.
- Sans doute, si tu me laisses parler. Bon. Je te fais confiance pour ne rien répeter de ce que je vais dire. "
Sa mère hocha gravement la tête.
" Bien. Ce jeune homme espionne les Mangemorts pour le compte de Dumbledore. Il a été récemment blessé au cours d'une mission et pour des raisons de sécurités, il restera ici le temps de sa convalescence. Il a rendu de grands services à l'Ordre par le passé, et m'a égalemment sauvé la vie, ainsi que celle d'Alice, alors même si ses manières ne t'ont pas paru des plus agréables, sache que j'ai le plus grand respect pour lui et ne le juge pas mal. "
Mrs Londubat écouta attentivement son fils puis hocha à nouveau la tête.
" Tu ne t'es jamais trompé sur le compte de qui que ce soit, Franck, et sans doute dois-je des excuses à ce garçon
- Je les lui transmettrais.Et maintenant, qu'est-ce qui t'amène ?
- Oh, je t'apportais des pots de confitures "
Rogue décolla l'oreille de la porte et retourna vers son lit. Londubat venait de dire qu'il avait pour lui le plus grand respectÉtait-il possible qu'il ne le méprise pas malgré tout ce qu'il savait de lui ? Cela semblait impossible et pourtant, pourquoi l'Auror aurait-il mentit à sa mère ?
L'espion remit son drap en place et se glissa dessous.Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi bien.
Deux jours plus tard, Rogue était plongé dans Victorian Bayley,ou le Poufsouffle insurgé,flottant dans un pyjama que lui avait prêté Franck, lorsqu'on frappa à la porte. Alice passa la tête en souriant :
" Vous avez de la visite ! "
Elle ouvrit plus grand la porte, laissant passer Lily Evans. Lorsqu'elles se croisèrent, les deux femmes échangèrent un sourire complice en posant la main sur leur ventre. Rogue fronça les sourcils : que pouvaient-elles bien mijoter ?
" Bonjour, Severus, fit gentiment Lily en s'asseyant à son chevet tandis qu'Alice s'eclipsait discrètement.
- Qu'est-ce que tu fais là, Evans ? grogna Rogue.
- Je vais très bien, merci. Et pour ton information, ça fait environ deux ans que je m'appelle Potter et pas Evans. " répliqua Lily d'une voix ferme.
Rogue se mordit les lèvres. Chaque fois qu'il se trouvait en présence de la jeune femme, il ne pouvait s'empêcher se montrer agressif, sans arriver à s'expliquer sa conduite. Et pourtant, même s'il s'agissait encore de quelque chose qu'il n'aurait avouée que sous la torture, il n'avait rien contre elle.
" Très bien, Potter. Alors, qui t'as dit que j'étais là ?
- Dumbledore. Il pensait que ma visite te ferait plaisir. "
Rogue pensa qu'il avait raison, mais il se garda bien de l'exprimer à haute voix.
" Et pourquoi as-tu accepté ? Ce n'est pas comme si on était amis.
- Eh bien d'abord, parce que moi, je pense qu'on pourrait se considerer comme des amis. Ensuite, je voulais te remercier, et enfin je voulais savoir ce que tu devenais. "
Rogue ricana :
" Ce que je deviens ! Comme tu le vois ! Je rame pour m'en sortir pendant qu'une bande de médiocres bien nés récupère tous les bons boulots. "
Lily lui posa une main sur l'épaule et pour une fois, il ne chercha pas à se dégager.
" Ne te décourage pas ! Avec ton intelligence, tu arriveras forcément à t'en sortir. Tu as toute la vie devant toi ! "
Rogue la repoussa brusquement.
" Tu crois vraiment ça, petite idiote ? Même en admettant que je survive à ma carrière d'espion, je n'aurais pas toute la vie devant moi, comme tu dis ! Quand je suis né, à Ste-Mangouste, ils ont calculé mon espérance de vie, et elle n'était que de quarante ans. Même pour un Moldu, ce n'est pas terrible ! Alors qu'est-ce que tu crois que je peux faire d'extraordinaire, en si peu de temps ? "
Lily le regarda avec de grands yeux, sans savoir que répondre. Un silence désagréable s'installa.
" Pourquoi voulais-tu me remercier, au fait ? " demanda enfin Rogue.
Lily parut heureuse du changement de sujet.
" Dumbledore m'a raconté comment tu avais volé à un Mangemort cette liste avec les adresses de leurs futures victimes. Grâce à toi, on a pu déménager à temps. "
Rogue se redressa.
" Alors tous les membres de l'Ordre savent que je suis leur espion
- Non, seulement Dumbledore, les Londubats et moi. Même James et ses amis ne sont pas au courant.
- Et pourquoi ? "
Lily poussa un profond soupir.
" Seuls Peter, Sirius et Remus savaient où nous habitions. Aussi douloureux que ce soit pour nous d'y penser, l'un d'eux a dû fournir des renseignements aux Mangemorts.
- Et les soupçons se portent sur
- On n'en a pas la moindre idée. Mais notre adresse n'est pas la seule information qui a filtré. Si on ne découvre pas bientôt qui est le traître, tout l'Ordre sera en grande difficulté.
- En effet. "
Il y eut un nouveau long silence, puis Lily se leva.
" Eh bien, je suis ravie de t'avoir revu. Au fait, tu veux des nouvelles de moi ?
- Je sais déjà que tu t'es mariée. Qu'est-ce que tu pourrais m'apprendre d'autre ?
- J'attends un enfant. On va l'appeler Harry si c'est un garçon et
- Quelle horreur. Et c'est pour quand ?
- Fin juillet. Tout comme pour Alice.
- Quoi, elle aussi ? Qu'est-ce qui vous prend toutes ? "
Lily sourit et se leva.
" Allez, repose-toi bien. J'ai été ravie de te revoir.
- Tu l'as déjà dit. Alors du balai, et pas la peine de me demander d'être le parrain de votre affreux gniard. "
Lily eut un nouveau sourire, un peu plus triste, alors qu'elle posait la main sur la poignée de la porte.
" Franchement, Severus, pourquoi faut-il toujours que tu fasses semblant ? "
Elle sortit de la pièce sans s'expliquer davantage.
Ouf ! Eh ben il a été dur à écrire celui-là alors j'espère que vous allez aimer. Que se soit le cas ou pas reviews, svp !
