THERAPIE

Après la victoire sur Oz, le professeur J décide d'obliger les G boys et Rélèna à faire une thérapie de groupe, il ne supporte plus les cris, les assiettes qui volent ou les tentatives d'assassinat de tout ce petit monde.

Cabinet du thérapeute :

Wu Fei est dans un coin, les bras croisés, une jambe repliée sur l'autre, il ne dit rien. Quatre et Trowa sont assis à côté l'un de l'autre, Quatre a l'air tout innocent comme d'habitude, Trowa à l'air de ruminer des plans et de jauger le médecin. Duo a réussi à coincer sa chaise entre celle de Rélèna qui fulmine et d'Heero toujours impassible.

Le docteur prend des notes et se met un nota bene mental d'installer un détecteur de métal à l'entrée du cabinet. En effet, quand il a demandé à ses patients de « déposer les armes » en entrant dans la salle, il parlait au figuré. Maintenant, un tas impressionnant des couteaux, de grenades (gloups !!), de shuriken et autres armes de poings se dressait à côté de sa porte. Même la jeune femme du groupe avait sorti des armes de sa robe à froufrou (attention Bonbon devient dangereuse).

« Bien, bien, bien, nous allons commencer. Chacun de vous va me dire ce qu'il reproche à ses camarades. N'hésitez pas, n'ayez pas peur. Parler va vous soulager. » Il se tourna vers Wu Fei, le plus silencieux, s'attendant à ce qu'il faille lui tirer les vers du nez.

« Monsieur Wu Fei, allez-y, dites nous ce que vous ressentez !! ».

Sans bouger d'un pouce et d'une voix monocorde, Wu Fei lâcha : « Je suis entourée d'une bande de pervers, obsédés sexuels qui se courent tous après ».

Le thérapeute resta bouche bée, il se tourna vers le reste du groupe qui se composait de 4 garçons et d'une fille. « Comment ça, il se court tous après ? ». Il lui sembla remarquer que le petit blond s'était rapproché de son camarade. Quand au plus turbulent du groupe, il donnait des coups de nattes à l'impassible tout en repoussant l'hystérique (pour ceux qui n'ont pas compris : Duo chatouillait Heero avec ses cheveux ce qui faisait criser Rélèna).

« OK, je vois, on est pas sorti de l'auberge » pensa alors le docteur.

« Bon, vous jeune homme, demanda-t-il en se tournant vers Quatre, qu'avez vous à reprocher à vos camarades ? ». Le petit blondinet sourit de toutes ces dents : « Moi ?! Rien du tout ? ».

Le thérapeute fut estomaqué devant tant de sincérité : « Quoi, rien !! vous êtes sûr ? ».

« Ca vous dérange ? » lâcha le jeune homme à la longue mèche à coté de Quatre. C'était le genre d'intonation avec laquelle il aurait pu demander « vous voulez mourir ? ».

Le docteur déglutit et se tourna vers le trio qui lui semblait le plus prometteur : « Et vous Miss que pouvez vous me dire ? ». La jeune femme, enfin ravie qu'on s'intéresse à elle, ouvrit la bouche mais à peine commença-t-elle à parler que Duo se réveilla :

« Je vais vous dire, doc, ce qu'elle a comme problème la miss Rélèna, elle a pas les neurones en face des synapses. Elle vous cause une fois que vous n'êtes plus en face d'elle. Vous ajoutez une tête à claque et un sens inné pour se mettre dans les ennuis et Tada, vous avez miss Rélèna. »

La jeune femme était rouge de rage, elle hurla « Comment oses tu me parler comme ça, je suis Rélèna Peacecraft !! Je suis toute à fait normale. Et ne t'approche pas de mon Heero !! ».

D : « Comment ça ton Heero ?! J'ai pas vu ton nom marqué dessus, crois moi j'ai regardé et partout (O.o) ».

Heero s'empourpra.

R : « Quoi !! Comment ça tu as regardé partout !!! Heero pourquoi il dit ça le natté ? Qu'est ce qu'il veut dire, réponds !!!! ».

Duo sauta sur Heero et lui passa les bras autour du cou « oui, vas-y, dis-lui tout, soldat parfait smack ». Heero ne répondit rien et se contenta de lancer un regard à Rélèna. Elle s'évanouit. Duo s'étrangla de rire. Quatre s'était encore rapproché de Trowa. Wu Fei dans son coin ne cessait de répéter « pervers, obsédés, j'ai rien fait pour mériter ça ».

FIN