Ainsi va la vie…

Note de l'auteur : Me voici de retour avec une nouvelle fic. Lecteurs de "Harry Potter et les pouvoirs de la destinée" ne vous inquiétez surtout pas, je ne compte pas abandonner l'écriture de cette fic. Seulement, il y a des jours où l'on suit ses envies et aujourd'hui, j'ai cette envie d'écrire cette fic ou plutôt de la commencer. J'espère que vous aurez le temps de la lire et de me reviewer par la suite. Car quoique l'on puisse dire les reviews réchauffent le cœur et la plume.
Dans l'espoir que cela vous plaise, Caldys

Chapitre 1: Un jour si sombre

Hermione était en train de courir dans son jardin. Elle habitait une maison dans un quartier cossu de la banlieue ouest de Londres. Elle ne comprenait plus rien seul son instinct la guidait. Et comme l'expression le disait, la peur donne des ailes. Hermione venait juste de pénétrer chez elle de retour de quelques courses que sa mère lui avait demandé de faire quand elle avait remarqué que la porte était ouverte. Sa mère de nature maniaque ne supportait pas que l'on laisse les portes ouvertes. En effet, une fois de plus, l'été était très chaud cette année. En accord avec sa mère, Hermione concevait que des portes fermées permettaient de garder une certaine fraîcheur dans les pièces de la maison. Cette maison, Hermione la connaissait depuis sa plus tendre enfance. Elle en connaissait tous les recoins, toutes les cachettes et tous les bruits. Mais quand elle était rentrée dans la maison, quelque chose l'avait dérangé : il n'y avait pas de bruit. Ce silence était pesant. Avec précaution, elle avait posé ses courses dans la cuisine puis s'était dirigée dans le salon où elle avait laissé quelques heures plutôt sa mère en train de faire une broderie.
En entrant dans le salon, elle vit que ses craintes avaient été justifiées. Elle avait trouvé ses parents gisant sur le sol comme mort d'une douce mort, sans grimaces, plaies ou souffrances. Avada Kedavra, avait-t-elle pensée. Puis alors que le chagrin la submergeait, l'autre Hermione, celle claire est lucide, lui lança le cri d'alarme. Les sorciers qui avaient fait cela étaient peut-être encore dans la maison. C'est alors qu'elle avait entendu des voix dans l'escalier. Pétrifiée un instant, elle avait rapidement repris conscience et s'était enfuie sans prêter gare aux bruits qu'elle pouvait faire. Elle entendait que les sorciers qui étaient dans la maison se lançaient à sa poursuite. Elle savait que toute seule, elle ne pourrait lutter contre tout ces mangemorts. Oui, se dit-elle, ce ne pouvait être que des mangemorts. Hermione était donc en train de courir dans son jardin. Se dirigeant à toute vitesse vers le bois que contenait la propriété familiale. Les larmes commençaient à rouler le long de ses jours alors que son chagrin la submergeait. Elle se demandait comment elle avait pu exposer ses parents ainsi, comment ils avaient pu mourir. Elle était seule. Seule. Puis alors qu'elle sombrait dans la peine, une voix s'éleva dans sa tête, la petite voix du courage. Non, elle n'était pas seule, elle avait ses amis, puis il y avait l'Ordre. Une fois entrée dans le bois, les ombres familières la rassérénèrent. Mais les voix de ses poursuivants se rapprochaient. L'instinct de survie prit alors le pied sur elle et elle s'enquit d'une cachette. Mais où donc aller ? Son esprit réfléchissait à une vitesse ahurissante, elle connaissait ce bois, sa taille. Mais quel recoin la sauverait ?
Dépassant le ruisseau, elle se souvint qu'une semaine plutôt, elle était venue y tremper les pieds avec ses parents. Cette propriété, ces souvenirs, ils avaient détruits tout espoir. La rage la submergea oubliant un instant la tristesse. Puis la réponse lui apparut : le vieux chêne. Cet arbre était plus que centenaire. Un de ces arbres dont les ramures s'étendent à n'en plus finir. Un de ces arbres qui montrent la puissance de la nature. Un de ces arbres où elle se blottissait quand elle était petite. Sa taille lui permettrait de se caler tout en haut au milieu des branches, hors d'atteinte, espérait-elle. Arrivant dans la clairière où ce trouvait l'arbre, elle n'hésita pas, prit son élan et l'escalada. Elle retrouva en hauteur ses joies d'enfant, sa cachette, même quelques jouets érodés par le temps siégeaient encore au milieu de la mousse. Lovée, comme protégée, la peur s'évanouit. Elle entendit alors les voix des mangemorts beaucoup plus clairement. Une voix de femme attira son attention, elle la connaissait. Bellatrix Lestrange. Cette femme qui avait failli tuer Sirius Black, le parrain de Harry. En effet, à la fin de cette cinquième année à Poudlard, et déjà en cherchant à sauver Sirius, l'Armée de Dumbledore s'était rendue au ministère de la magie pour tomber dans un traquenard créé par Voldemort. Hermione n'avait que de très vague souvenir de ce qui s'était passé. Elles se rappellent qu'ils avaient longuement cherché ledit couloir où Sirius devait se trouver selon Harry. Puis ils avaient été attaqués par des mangemorts, ils avaient couru puis elle se rappelait d'un jet de lumière violette et puis… rien. Rien jusqu'à ce qu'elle se réveille dans l'infirmerie de Poudlard. Ses amis lui avaient appris par la suite que Sirius avait failli être tuer par Bellatrix Lestrange. Il avait failli tomber dans un étrange miroir. Ce miroir était un mystère pour les sorciers eux-mêmes. Sirius aurait été perdu à tout jamais. Heureusement, Lupin avait déplacé le miroir juste à temps et Sirius n'était tombé qu'inconscient sur le sol, stupéfixé. Bellatrix Lestrange se trouvait maintenant au pied du chêne avec une dizaine de mangemorts. Hermione se remerciait intérieurement d'avoir eu cette idée, les mangemorts ne pensaient pas à regarder au-dessus de leur tête.
"Bon, la gamine ne peut pas nous échapper. La propriété est grande mais les murs, elle ne peut les franchir. J'en veux deux qui partent garder l'entrée et posent les sorts pour qu'elle ne puisse pas sortir. Le maître nous a donné un boulot, on le finit correctement. Je veux que les autres se dispatchent pour fouiller chaque centimètre, elle va sûrement essayé de contacter ses amis alors trouvez la."
Il s'ensuivit une mise en mouvement et les mangemorts se dispersèrent. Il fallait qu'elle prévienne l'Ordre, pour que quelqu'un l'aide. Mais avec le recul, elle se dit que c'était exactement ce que les mangemorts voulaient qu'elle fasse. Puis Harry était surveillé alors elle supposait que elle aussi. Dumbledore ne pouvait la laisser sans surveillance alors qu'elle était la meilleure amie de Harry et donc une cible potentielle. Pour se rassurer, elle se dit que les secours envoyés par l'Ordre allaient bientôt arriver. L'espoir revint une fraction de secondes, alors que la fatigue provoquée par ces dix dernières minutes l'assaillit. Ses parents étaient… morts. Elle allait peut-être elle aussi mourir si personne ne venait la sauver. Puis pour éloigner ces idées noires et son chagrin, elle attrapa la vieille poupée Barbie qu'elle venait de repérer à ses côtés. Ca lui rappela ce temps où elle ne se doutait même pas de l'existence du monde sorcier. Ce temps où les seuls sorciers qu'elle connaissait étaient ceux de séries télévisées telles que Ma sorcière bien aimée. Mais elle ne regrettait rien les cinq dernières années à Poudlard avaient été les meilleures de sa vie. Tant de choses à apprendre et à découvrir, tant de nouveaux amis, sans compter Harry et Ron. Harry et Ron, les reverrait-elle jamais ?
La fatigue pour de bon. Elle sombra dans un sommeil sans rêve, sans joie. Pendant qu'elle dormait, autour la forêt se referma, devenant plus sombre au fur et à mesure que les heures passaient. Les heures passaient le jour avait décliné lorsqu'elle se réveilla en sursaut. Un bruit venait de la réveiller. Elle ne voulait pas ouvrir les yeux, elle ne voulait pas croire que ce qui lui était arrivé était vrai. Non, elle ne rêvait pas, elle sentait l'odeur du bois autour d'elle. Elle était toujours dans le vieux chêne. Ouvrant les yeux, elle s'aperçut alors de la pénombre environnante. Regardant sa montre elle vit qu'elle avait dormi plus de trois heures, il était maintenant huit heure du soir. Se reconcentrant sur son environnement, elle tentait de comprendre ce qui était en train de se passer. Le bruit s'intensifiait mais elle n'arrivait pas à savoir ce que c'était. Secours ou piège ? Elle décida de ne pas bouger de son arbre.
Après un laps de temps qui lui sembla durer une éternité, le bruit cessa. Puis plus rien.