Chapitre 2

Hermione Granger était assise dans une salle très petite, dans un sous sol du manoir des Malefoy. Le collier lui avait été enlevé, et elle était maintenant enchaînée au mur. Ses poignés étaient rouges et enflés. Elle commençait à se demander s'ils ne l'avaient oublié. Cela faisait un moment que son propriétaire, Draco, l'avait laissée dans ce cachot.

Enfin, les portes du cachot s'ouvrirent provoquant un grincement assourdissant qui la réveilla. Draco entra suivi de deux domestiques féminins. Probablement des mi-sang pur, puisqu'elle n'étaient apparemment pas mal traitées. Il leur fit signe d'aller la chercher, et chacune pris un bras. « Assurez vous qu'elle soit bien lav », leur dit-il, « frottez la jusqu'à ce que sa peau commence à peler, et frotter encore un peu plus. Je ne veux aucune germes de sang de bourbe autour de moi ».

Les deux femmes la soulevèrent et l'emmenèrent en bas du hall pendant que Draco se dirigeait vers l'escalier. Elles l'emportèrent dans une autre petite chambre où il y avait une plaque de tuile qui prenait la moitié de l'espace de la pièce. Les deux femmes lui enlevèrent ses chiffons bruns et commencèrent à la nettoyer avec de grosses et rugueuses éponges qu'elles tenait à l'aide de canne. Elles frottèrent également sa robe. Elles devaient probablement avoir reçues l'ordre de ne pas avoir de contacte physique avec elle jusqu'à ce qu'elle soit complètement lavée. Elles travaillèrent en silence, leur visage ne montrait aucune émotion. Cela devrait être un travail comme les autres pour les domestiques. Lorsque le douloureux nettoyage fut terminé, elles tirèrent d'étranges tuyaux et appuyèrent sur un levier dans le mur. L'eau commença à jaillir et sa force brûla la peau de la jeune fille. Par réflexe, elle se recula le plus loin possible pour se retrouver enfin contre le mur froid n'ayant aucun moyen de s'échapper. Elle s'accroupi puis se roula en boule à fin de se protéger mes les domestiques mirent fin à son calvaire en coupant l'eau.

Les domestiques lui tendirent deux grandes serviettes et des vêtements avant de partir en claquant la porte derrière elles. Hermione savait qu'elles attendaient qu'elle s'habille. Elle se sécha lentement, elle n'était pas presser de retourner dans cette chambre minuscule et sale au fond du couloir, où les chaînes l'attendaient.

Elle regarda de plus prés les vêtements. Il y avait une culotte blanche, un soutien-gorge très démodé et une robe marron en cotton. Elle les enfila, remarquant qu'ils étaient étonnamment neufs et en excellent état. Durant toutes ces années, elle n'avait jamais eu de vêtement neuf. Tout ce qu'elle avait eu était des bouts de chiffons et des robes trouées que le marchand lui donnait. Ses cheveux, déjà sales et emmêlés au départ, formaient à présent des paquets de nœuds, mais il n'y avait aucun peigne, et ce depuis plusieurs jours. Elle aurait aimé avoir de beaux cheveux peignés et tombant le long de sa nouvelle robe. Elle finit d'ajuster sa robe et toqua à la porte pour signaler qu'elle été prête.

Les deux femmes lui remirent les chaînes autour de ses poignés et l'accompagnèrent en bas du hall. Elle laissa échapper un léger soupir de soulagement lorsqu'elles passèrent devant la porte de son cachot. Elles l'emmenèrent dans une salle au fond du couloir. Là, elles la déposèrent sur une chaise en bois et commencèrent à démêler ses cheveux à l'aide d'un objet en bois qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Il était rond, avec des pics poisseux qui dépassait de tous les cotés ! Pourtant cet objet insolite fonctionnait comme par magie, car en un rien de temps, ses cheveux sont devenus impeccables même s'ils étaient toujours aussi crépus. Les deux femmes restèrent interdits devant elle à observe ses cheveux. Pendant un moment, comme si elles essayaient de trouver un moyen de les rendre plus lisse. Ne trouvant apparemment aucune solution, elles les tirèrent en un magnifique chignon qu'elles attachèrent avec de petites cordes noires. Ce n'était pas un travail de professionnel, mais elles semblaient satisfaites.

Enfin, l'une d'elles parla : « vous êtes prêtes maintenant, nous pouvons vous conduire au prés de Mr Malefoy ».

Elle les suivit sans protester vers le haut des escaliers. Elles passèrent devant de nombreuses portes et Hermione commençait à se demander pourquoi une famille qui ne comportait que trois personnes avait elle besoin d'autant de pièces. Elle imaginait Draco comme un gosse pourri, gâté qui avait des pièces pleine à craquer de jouets et de cadeaux.

Par la suite, elles s'arrêtent devant une porte d'un bois plus beau que les autres. La porte s'ouvrit et Draco les emmena à l'intérieur. Il était sans manteau, mais avait gardé sa lourde robe longue. Il ferma la porte derrières elles et alla s'installer dans un fauteuil très élégant. Il leur donna un signe de la main signalant qu'elles pouvaient parler.

« Elle es prête, Mr Malefoy » dit la même qui avait parlait plus tôt.

«Êtes vous sure que vous avez frotter partout avec le désinfectant ? »

Toutes les deux inclinèrent la tête. Hermione fronça les sourcils : elle n'était pas aussi sales que ça ! Elles la poussèrent légèrement et elle avança d'un pas. Draco leur indiquèrent de sortir et se leva. Il tourna autour d'elle comme il l'avait fait ce matin dans la rue commerçante.

« Tu ressembles presque à une humaine maintenant » dit-il avec une fausse surprise.

Elle eue une très forte envie de répliquer mais c'est abstenue. Elle savait ce qu'il faisait : il voulait la provoquer. Elle regarda le plancher affichant un regard indifférent sur son visage. Il se pencha vers elle et inspira fortement.

« Même la puanteur est parti. Rappelle moi de donner à ces domestiques une augmentation parce que le travail qu'elles ont accompli sur toi est un véritable miracle ! ».

Le cœur d'Hermione commença à battre fort dans sa poitrine. Elle voulait le saisir par son petit cou de sale gosse de riche et l'étrangler pour lui enlever toute cette arrogance qui émanait de lui. Mais là encore, elle resta silencieuse. Elle continua juste à se rappeler qu'il lui faudrait seulement quelques jours pour apprendre comment se composaient les lieux et pour formuler un plan d'évasion.

« Je suppose que tu es curieuse de savoir ce que j'attend de toi. » commença t-il, retournant à sa chaise. « C'est vraiment très simple. Tu es mon cobaye. Chaque fois que j'apprendrais un nouveau sort, ou que je créerai une nouvelle malédiction, je le testerais d'abord sur toi. Tu ne refuseras pas. Tu n'essayeras pas de les éviter. C'est la raison pour laquelle tu te trouve ici ».

Hermione le regarda droit dans les yeux. « Et après, j'aurais des contre sort en retour ? »

Draco fut surpris. « Oui, éventuellement. Après tout, je ne pourrais plus lancer de sort sur toi, si tu es déjà maudite. Cela affecterait le résultat final et c'est exactement ce que j'envisageais. Il n'y aurait aucun moyen d'arrêter le processus à moins que je n'imagine un nouveau sort ». Il avait dit la dernière phrase avec un large sourire.

« Et, c'est tout ce qui est prévue pour moi ? » demanda Hermione ironiquement.

Draco était perplexe. N'était il pas assez mauvais ? Il la regarda de bas en haut avec un rictus sur son visage. « Bien, je sûr que les domestiques mâles vont adorer s'amuser avec toi ». Hermione essaya de cacher son dégoût mais son visage trahissait son émotion.

Draco éclata de rire. « Nous pouvons essayer d'éviter ça, du moins, tant que tu te comporte bien. Mais la première fois que tu fait n'importe quelle sorte de protestions, je t'envoie en bas dans leur chambre et je les laisse décider de ta punition. » Draco était ravi. Il étai fier de provoquer ce regard meurtrier qu'elle lui lançait. Cela l'amusait beaucoup.

Il se leva de nouveau de sa chaise et se dirigea vers la porte. « Tu vas pouvoir sortir maintenant. Je t'appellerais lorsque j'aurais besoin de toi. » Dit-il en s'approchant de la porte pour appeler les domestiques. Mais il s'arrêta et se retourna. « Attend, comment tu t'appelles ?

« Qu'est ce que ça peut vous faire ! » demanda t-elle, se tenant devant la porte fermée, désireuse de partir le plus loin de lui. « Pourquoi m'appeler par mon prénom alors que sang de bourbe me va si bien ? » il y avait de l'amertume dans sa voie.

« Dis le moi ! »

« Hermione Granger. »

« Oh !quel étrange nom moldu ! »

Elle fronça les sourcils et fit un pas vers la porte. « Si vous avez fini avec moi, je retournerais heureuse dans ma cellule. »

Draco sourit. « Ma compagnie te déplais sang de bourbe ? »

« Honnêtement, oui. »

« Une sang de bourbe honnête, impressionnant j'étais sûr de faire une affaire en t'achetant. » lui dit-il, en frappant à la porte.

Les deux domestiques apparurent devant elle et l'emmenèrent au bas des escaliers. Draco les rappelèrent du bas de la porte. « Assurez vous qu'elle soit prête pour demain. Je vais peut-être essayer d'arranger ses horribles cheveux à l'aide d'un sort. »

Hermione commençait à être furieuse. Elle sentait sa colère bouillir à l'intérieur d'elle mais elle continua de marcher. Elle ne pouvait se permettre de le remettre en place. Tout ce qu'elle avait à faire, c'était de ne pas se retourner et lui répliquer quelques choses jusqu'à ce qu'elle soit de retour dans sa cellule.

Elle sourit légèrement lorsqu'elle entendue le déclic de la clef dans le serrure. Ainsi, elle était retournée dans cette minuscule salle, dans ce sous-sol miteux, qui ne comportait qu'un banc et un toilette. Sur le banc était posé un petit plateau en bois avec le dîner. Elle fut agréablement surprise qu'il soit généreusement rempli. C'était délicieux, probablement la meilleur nourriture qu'elle ait mangé de toute sa vie.

Après qu'elle eu terminé, elle déposa le plateau prés de la porte et s'assit sur le banc. Elle regarda sa nouvelle robe brune, si chaude et si propre. Peut-être qu'une vie d'esclave n'était pas si horrible qu'elle le pensait. Elle pourrait supporter quelques malédictions. Elle savait que les effets ne serait pas permanents et l'idée de s'évader lui trotter toujours autant dans la tête.

Elle espérait toujours la liberté plus qu'autre chose. Elle préférait encore de vieilles robes sales et apprendre réellement la magie que d'avoir de nouveau vêtement et être traité comme une expérience vivante. Ce qui la blessait le plus était qu'elle pouvait sentir le potentiel magique en elle. Elle avait pris connaissance de la magie simplement en observant et en écoutant les gens dans la rue, mais elle n'avait jamais eu de baguette magique ni d'enseignement conventionnel. Comme elle aimerait apprendre correctement, et pouvoir employer sa magie pour libérer le reste des moldus de l'esclavage.

Elle est revenue à la dure réalité. Mais, à quoi pensait-elle ? Elle était juste une autre sang de bourbe juste une esclave de plus. Elle serait déjà chanceuse si elle pouvait se libérer, elle, sans morts ni blessés...Oui, ce serait merveilleux. Malheureusement, elle appartenait à Draco Malefoy. C'est avec ces sombres pensées qu'elle s'endormit facilement sur le banc en bois dur.