COMMENT RENDRE CINGLE SNIVELLUS
Disclaimer : Pas à moi. Tout à J. K. Rowling.
Je dédie cette fiction à Arcadiane que j'aime et que j'adore et à qui je fais d'énormes poutouxes bien baveux.
Gaëlle Griffondor, Alinemcb54, Nfertiti, Mimie, Jo Lupin, Lemoncurd, Benane, Marijuane, Onarluca, Arcadiane, Minerve, Sirianne, Melindra, Apocalypse-Nox, Noa Black, Margarita6, Laika la Louve, Miya, Aurélia, Orlina, Sumerlupin, Galouz, WendyMalfoy, Deirdre Acaena, Ariane Maxwell-Shinigami, Nardy, Lilyep, Melantha-Mond, Luwelin, Snape Black Rose, Zick, Crackos, Vif d'or, Lulu-Cyfair, Dawn, Merawen, Emeline : Désolée de ne pas vous avoir répondu personnellement pour vos reviews (là, j'ai privilégié les questions). Il y a certaines choses que je voulais cependant vous dire à tous donc ça tombe bien : Déza, grande nouvelle (pour ceux qui ne le savent pas encore) : Ze suis en vacances !!! Lol. Pas encore pour très longtemps mais je vais faire en sorte de m'avancer le plus possible dans mes fics. Je peux déjà aussi vous dire que le chap 11 de L'amant venu du passé est écrit, qu'il fait 7 pages mais non, je ne le posterai pas maintenant (j'ai dit 'Faire de l'avance'. Lol. Mais il ne tardera pas quand même, promis ;) ) Aussi, ze vous avais dit de ne pas vous casser la tête à propos d'en quoi Harry avait bien pu métamorphoser les chaussettes (je le répète, ça n'a pas une grande importance)… mais j'ai adoré vos réponses quand même… Aaaahh, fouet et menottes… :) mais ce n'est pas ça. Vous le verrez dans ce chap ;) J'espère d'ailleurs qu'il vous plaira. Ze vous fais de très, très ros poutouxes à tous :D
Lola Reeds : Que dit La pensine a propos des chaussettes ? Je suis curieuse de le savoir… ;)
Shiny-MisS : Severus regarde Harry avec mépris, même après qu'ils aient fait l'amour parce qu'il le ''déteste'' encore. Il croit que Harry se fout de lui tout le temps et Severus se déteste lui-même pour avoir succomber à son ennemi qui est aussi un de ses élèves !!! J'approfondie plus le sujet dans ce chapitre ;)
Kitty-luv-Snape : Un cliffie c'est un cliffhanger soit une fin à suspens, en Français… chose dont il paraît que je suis friande et qui me vaut le qualificatif de 'sadique' mais en toute honnêteté, je ne vois pas pourquoi. Lol ;)
Vega264 : Pour dire la vérité, je ne sais pas quand je pourrais écrire la suite de mes autres fics et surtout quelles fics (hormis L'amant qui vient du passé) mais j'espère pouvoir écrire le prochain chap de 'Sorciers aux enchères' avant la fin de mes vacances et vous le poster juste après. Il faut aussi absolument que je traduise un minimum en Anglais parce que c'est eux que j'ai fait attendre le plus et je ne veux pas être ''injuste'' envers eux. Normalement, je devrais avoir fini cette fic au chapitre prochain. Ca me fera déjà une fic en moins… même si j'en ai d'autres en préparation. Lol :)
Cybèle Adam : Le diplôme que je prépare peut m'amener à un métier de bibliothécaire-documentaliste, libraire ou dans le milieu éditorial. Pour l'instant, c'est plutôt le dernier qui m'intéresse mais je suis encore indécise. Pour ce qui est du temps, c'est affreux parce que j'ai l'impression d'être dans mes cours tout le temps. Pour l'instant, je n'ai que 20h/semaine (Je devrais en avoir plus à partir de décembre) mais les profs nous donnent des tonnes de devoirs et j'ai 3h de transport aller et retour donc ça prend énormément de temps. Tu vois après pourquoi je culpabilise de ne pas updater ;)
LouiseHime : Théoriquement, il ne reste qu'un chapitre ;)
Oxaline : Non, je n'avais pas encore écrit de lemon avec du monde à côté mais j'y avais déjà plusieurs fois pensé. Et pour ''L'amant venu du pass'', je ne pensais pas updater le dernier chap mais je l'ai écrit parce que j'en avais envie et parce que vous étiez plusieurs à me l'avoir demandé (je n'attends pas qu'on me le demande, je te rassure mais je voulais aussi faire plaisir à mes lecteurs :) ) Comme tu l'as peut-être lu dans un de mes messages précédents, j'ai terminé d'écrire le chap 11 et c'est l'un des plus longs. Je le posterai bientôt ;)
Alizarin Crimson : Merci de rajouter du chocolat sur l'autel à mon effigie, s'il est au lait-noisettes, je ferais tout ce que tu voudras. Lol. Moi aussi, j'aime ce que tu écris et d'ailleurs, à quand la suite de ta fic ? (bah oui, je profite pour te demander ;) )
Comment rendre cinglé Snivellus
Chapitre 9 : Confession d'une douce convoitise
La paire de chaussettes se métamorphosa sous les doigts de Harry en un morceau de parchemin vierge et une plume à encre intégrée et, immédiatement, il commença à écrire sous la faible luminosité de la baguette qui n'était perceptible que pour eux seuls.
Harry sentait bien les yeux de son professeur peser sur lui et il griffonna à la va vite un message qu'il lui tendit.
L'homme regarda le morceau de papier sans le prendre pendant un long moment et son élève commençait à désespérer lorsque les doigts pâles se saisirent du parchemin tâché d'encre bleue.
Le jeune Gryffondor vit les yeux noirs courir sur les lignes finement tracées puis s'interrompre au point final. Une boule se forma dans sa gorge. Qu'allait-il lui répondre ?
Severus prit la plume que lui tendait son étudiant, fit un geste rapide du revers de la main pour en effacer les premiers écrits et répondit.
Pendant ce temps, Harry le dévorait des yeux. Savoir que l'homme de ses rêves était en cet instant-même avec lui, nu dans son lit lui faisait battre le cœur comme aucune course de vitesse n'aurait pu le faire. Son maître des potions n'avait même pas prit la peine de se couvrir. A l'exception de son sexe qui était caché par un pan du drap qui avait dû glisser sur lui, il faisait fi de sa nudité et écrivait sur le bout de papier avec fébrilité.
Lorsqu'il rendit son message au fils de son ancienne Nemesis, celui-ci s'en empara d'une main tremblante et lut :
« Non, nous ne venons pas de faire l'amour Monsieur Potter, nous venons de coucher ensemble, ce qui était une terrible erreur. Pas entièrement de votre faute, je vous l'accorde. Et pour votre gouverne, si je vous fusille du regard, comme vous dîtes, c'est parce que je déteste être dans votre lit, à ce moment-même ou à un autre ! Que je déteste l'idée que j'ai pu avoir un quelconque rapport sexuel avec vous et que je vous déteste tout simplement. Ai-je répondu assez clairement à votre interrogation ? »
La gorge de Harry se serra davantage et il réprima une brusque envie de pleurer.
Il lui fallut quelques secondes pour reprendre un semblant de contenance et il cacha son instant de faiblesse en faisant croire qu'il avait lu avec plus de lenteur, la tête baissée et les yeux fixés sur ces mots terribles.
D'une main toujours aussi peu certaine, il reprit la plume et écrivit sur le feuillet de nouveau vierge :
« Vous vous trompez ! Peut-être pensez-vous ne pas m'avoir fait l'amour mais moi, c'est bien cela que j'ai fait avec vous. J'ai beau vous dire que je vous aime, mettre mon cœur à nu devant vous – et croyez-moi, ce n'est pas facile – vous ne me croyez toujours pas. Je vous ai dit tout à l'heure que j'étais gay et vous n'en avez pas cru non plus un mot… ne vous demandez-vous pas si vous ne vous fourvoyez pas encore maintenant ? Et non, je ne me fous pas de vous. Ou si pour vous l'amour et la moquerie sont des synonymes, alors, face à vous, je suis le plus grand plaisantin du monde! »
Harry tentait d'apprivoiser sa cage thoracique devenue de plus en plus sauvage et il tendit le mot sans jeter un coup d'œil au regard sombre qui l'avait déjà condamné.
Il ne regarda pas non plus l'homme lorsque ses gestes se pétrifièrent à la fin de sa lecture. Il ne voyait plus la main diaphane glisser sur l'irrégularité du papier épais. Il n'entendait plus les murmures et rires légers de ses camarades qui lui semblaient lointains. Il ne voyait plus que la tâche rouge du rideau sombre qui avait l'air de l'engloutir comme si c'était son propre sang qu'il voyait le souiller de sa viscosité écarlate. Il n'entendait plus que le crissement de la plume sous la page blanchâtre et ne ressentait plus qu'une douleur tranchante au fond de sa gorge à cause de trop de larmes contenues.
Le feuillet lui fut bientôt rendu et Harry posa ses prunelles troublées sur les lignes imparfaites. Il fronça les sourcils.
Discrètement, son regard dériva vers les paumes fines et élégantes et il les vit trembler. Ses paupières s'écartèrent de stupéfaction et il retourna son attention sur les tracés couleur d'océan.
« A votre âge, que pouvez-vous savoir de l'amour ? »
Le jeune homme n'hésita pas une seconde.
« Aucun âge n'est requis pour connaître l'amour. Certaines personnes ne le rencontreront jamais de leur vie. Qui peut énoncer qu'il y a un âge minimum pour aimer ? Je n'ai rien à prouver. J'aime, voilà tout. Et je ne peux pas vous expliquer ce qu'est ce sentiment. Il n'y a pas de mot. Je le ressens. Et si vous voulez absolument de belles paroles, je vous en prononcerais que deux : Severus Snape. »
Après avoir écrit le dernier mot et d'y avoir apposé le point, Harry garda la feuille dans sa main en ne cessant pas de fixer ce nom chéri. Si Severus lui posait cette question, c'était qu'il n'avait rien compris à l'amour… ou qu'il ne l'avait jamais ressenti… Et cette pensée le fit affreusement souffrir. Leur nuit n'avait rien signifié de plus pour lui qu'un soulagement sexuel temporaire.
Il sursauta lorsqu'il sentit le papier lui être doucement enlevé d'entre ses doigts et il ne fit rien pour le retenir.
Peu après, il entendit un soupir puis un grattement familier. De nouveaux mots.
« Il y a de cela quelques temps, à un meeting de l'Ordre chez vous, vous n'arrêtiez pas de me tendre vos fesses pour m'humilier devant tout le monde ! Me direz-vous peut-être que c'était une preuve d'amour ? »
Ce fut au tour de Harry de soupirer avant de répliquer par écrit.
« Je voulais attirer votre attention - d'une manière un peu maladroite je l'admets - sur mes fesses. Dans le carnet des maraudeurs que vous avez vu… » Harry rougit en écrivant cela mais il continua pourtant. Il devait tout lui dire. « J'avais lu que vous aimiez le derrière des joueurs de Quidditch… Je n'ai pas pensé que mon attitude pouvait être ambiguë. »
Il lui tendit le message, le rouge toujours aux joues mais ne s'interdit pas pour autant de détailler les courbes musculeuses du corps de son professeur qu'il entendit rire discrètement, d'un air amusé.
Ses yeux rencontrèrent les siens avant de voir l'homme les poser sur la feuille qu'il s'empressa de couvrir de lignes d'encre.
'Foutu drap !' se dit Harry en essayant d'apercevoir la totalité du corps de son fantasme incarné. Comme il n'y arrivait pas – même en tirant atrocement sur son cou et en se redressant d'une manière peu naturelle, il commença, l'air de rien à tirer sur la literie.
Il cessa son entreprise pourtant lorsque le parchemin lui fut rendu, ainsi que la plume et il se lança à la découverte des nouveaux mots
« Je ne veux même pas savoir ce qu'ont écrit les maraudeurs sur mes préférences en matière de physique masculin… même si je me demande vaguement ce qui pouvait bien les intéresser là-dedans… mais je suppose que ce n'était pas pour autre chose que m'apporter des ennuis !… Et ainsi, vous allez aussi me dire que c'était pour me séduire que vous avez mangé tous mes gâteaux au chocolat lors de cette même réunion ?! Un conseil Potter, ne me volez jamais plus mes chocolats ! Jamais !… Maintenant, je serai curieux de savoir ce que vous avez fait d'autre pour me séduire. Racontez-moi tout Potter ! »
L'étudiant rougit encore plus si c'était possible en se remémorant toutes ses bourdes en matière de séduction puis commença à écrire.
« J'ai essayé de vos tenter justement avec les chocolats mais Remus m'a confirmé que j'avais lamentablement échoué en me disant que j'en avais partout autour de la bouche… Même Dumbledore m'a envoyé un bouquin : 'L'art de la séduction en 50 leçons' ! J'étais si nul que je vous ai même demandé comment vous trouviez mes fesses et ce n'était pas pour me moquer de vous ! Je voulais vraiment savoir si elles vous plaisaient ! J'ai même fait des abdominaux et autres exercices de musculation tous les jours pour avoir un torse comme vous les aimez, selon les maraudeurs… » se lâcha à confesser le jeune sorcier. Après tout, il avait atteint le comble de l'humiliation alors pourquoi ne pas l'avouer au principal intéressé quand d'autres le savaient également ! Quelle importance à présent ? Il devait tenter le tout pour le tout. « Je ne m'attendais pas, par contre, à ce que vous soyez excité par le Fourchelang. Je ne l'ai su qu'en parlant avec Slissis, le jour où vous étiez là. J'en ai presque joui devant tout le monde ! »
Harry repoussa la feuille vers son professeur qui la prit. Et, tandis que l'homme commençait à lire, il crispa son poing sur le drap et recommença à tirer dessus discrètement sans détacher ses prunelles vertes de son amant.
Il vit ce dernier sourire d'un air amusé puis prendre un air effaré et rougir légèrement.
Il devait en être au passage avec Dumbledore, se dit le jeune homme en continuant de tirer sur la cotonnade, révélant le nacre du bas ventre et la partie haute de la toison noire.
Severus continua sa lecture et son expression se fit intéressée. Il jeta alors un bref regard vers la croupe de son élève mais celle-ci était cachée. Ses traits se froissèrent donc en un signe de déception. Ensuite, le sourire amusé réapparu et une lueur tendre traversa ses yeux noirs. Il lança un nouveau regard sur Harry et détailla son torse du haut en bas avec une lenteur agonisante… Tout au moins, pour la verge du Survivant. Enfin, Severus reprit la plume et se mit une nouvelle fois à rédiger un message.
« Oh oui, j'étais tenté par le chocolat Potter et je dois bien avouer que vous étiez très mignon avec plein de ce délicieux sucre noir sur vos lèvres… Une confiserie qu'il me faudra encore goûter. Pour Dumbledore, je ne veux rien savoir de plus ! Quant à vos fesses, il faudrait que vous me les remontriez. Votre torse est digne de celui d'un dieu Grec et ma virilité en est en émoi. De plus, pour votre gouverne, c'est votre voix associée au Fourchelang à qui je ne résiste pas. Lorsque vous avez parlé à Slissis, moi, je n'ai pas presque failli jouir devant tout le monde ! Et j'en ai bandé toute la nuit suivante. Et pour finir, au lieu de vouloir faire dans la discrétion qui ne l'est absolument pas, vous feriez mieux de carrément arracher mon drap ! »
En lisant cette tirade, Harry ne put se contenir davantage et il mouilla de sa semence son drap blanc.
Légèrement honteux, il tourna ses prunelles émeraudes vers son professeur qui le remercia d'un regard appréciateur et lubrique. En ne le lâchant pas des yeux, Severus se rallongea sur le lit et déplaça le drap de son corps de nouveau révélé.
Harry déglutit et son membre se remit à gonfler et à durcir.
Severus l'incita de son corps à venir chevaucher ses cuisses et à se pencher sur son torse. Lorsque leur visage furent l'un en face de l'autre, l'homme détourna doucement le sien pour murmurer à l'oreille de son élève :
« Et maintenant, tu n'auras plus besoin de bouquin pour apprendre à me séduire ! »
A suivre…