Disclaimer : y a que Anna comme personnage qui m'appartient, le reste, à savoir.

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Chapitre 4 : Profond désespoir.

En ce jour du 31 août, Ron et Hermione attendaient Mr Weasley, parti depuis maintenant plus de 5 heures. Ils se tenaient assis devant leurs malles de l'école, leurs affaires çà et là dans la chambre. Le départ pour le collège avait lieu le lendemain, et le désespoir de revoir Harry persistait, et finissait par s'effacer. Depuis maintenant un long mois, Harry était projeté dans le temps, et il manquait énormément à son époque. Par un moyen inconnu, la Gazette du Sorcier avait appris la disparition de leur ami et ne faisait que publier des hypothèses insensées, comme un enlèvement ou une mort. Voldemort était au courant de cette soudaine nouvelle et les morts se multipliaient au cœur de Londres, autant de moldus que de sorciers. Ron savait que son père allait ramener des nouvelles du ministère, car depuis sa mutation au service du ministre, les textes de la Gazette passait entre ses mains et ils les ramenaient à l'Ordre du Phénix. Tous deux l'attendaient dans la chambre de Ron, avec une lueur d'espoir pour que l'année où Harry a été envoyé fût découverte. Leurs malles étant finies, ils descendirent les escaliers jusqu'au minuscule salon de la maison. A ce moment même, un énorme bruit retentit de la cheminée, et Mr Weasley apparut couvert de cendres dans l'âtre.

Ron : Alors ? Il y a des nouvelles ?

Mr Weasley : Oui, j'en ai bien peur, répondit-il d'une voix triste.

Sur la réponse de son père, Ron frissonna. Hermione fit de même, les lèvres tremblantes. Le silence prit place, un silence tendu et triste. Les deux adolescents voulaient connaître cette nouvelle si grave, bien qu'ils ne pouvaient s'empêcher de la maudire.

Ron : Que, que se passe-t-il ?

Mr Weasley : Nous connaissons la nature de la sphère qui a emporté Harry.

Ron : et alors ? C'est une bonne nouvelle !

Mr Weasley : Non, pas du tout. Dumbledore a examiné les astres sur l'origine de cette sphère de lumière. Elle vient du 41e siècle.

Ron : Mais nous connaissons le siècle, maintenant il faut le faire revenir.

Mr Weasley : Laisses moi finir veux-tu. Oui on connaît le siècle, mais la sphère nous empêche d'intervenir. C'est une sphère d'Elio.

Ron : Je vois pas le problème.

Hermione : Oh non ! « La sphère d'Elio permet de passer d'une époque à une autre, et le seul moyen de retourner dans son époque est de se transformer en Eliandur, mais ce moyen est révolu car cet animal a disparu il y a mille ans, à l'époque des Fondateurs. Même si cet animal existait encore de nos jours, seul deux personnes au monde peuvent prendre sa forme. ».

Sur ce, elle fondit en larmes. Harry, pour elle, ne pouvait revenir. Ron essaya tant bien que mal de la réconforter, même si lui-même n'en menait pas large. Les larmes devinrent des sanglots, puis un désespoir total s'empara des deux jeunes gens. Mr Weasley n'osa bouger, car cet acte pouvait devenir dangereux dans l'espoir de le venger leur ami. Les deux sorciers, dans un accès de colère, attaquèrent Mr Weasley et allèrent s'enfermer dans la chambre de Ron. Le père de Ron avait prémédité cette action, et partit en transplanant au quartier général de l'Ordre. Il arriva dans le salon, devant sa femme, Dumbledore et Remus. Devant son air triste, Dumbledore se leva.

Dumbledore : Allons, Arthur. Qu'avez-vous fait ?

Arthur : Je les ais prévenus.

Mrs Weasley : Tu es irresponsable ! Leur dire la veille de leur dernière année à Poudlard ! Ils ont réagi, je suppose ?

Arthur : Oui. Ils ont fondu en larmes tout deux et m'ont attaqué.

Mrs Weasley : Pourquoi ont-ils fait ça ?

Dumbledore : Dans un profond désespoir. Maintenant, ils savent que Harry ne peut plus revenir. C'est assez troublant. Mais le pire reste à venir : une attaque de Voldemort sur le collège.

Arthur Weasley : Que devons nous faire pour les enfants ?

Dumbledore : Les conduire comme d'habitude au train et qu'ils fassent leur dernière année. On ne peut rien faire d'autre. Maintenant, continuons la vie là où nous l'avions laissée après sa disparition. Il n'y a rien d'autre à faire.

Chacun dans la pièce fut étonné de sa réponse, cachant quelque chose au font de ses pensées. Ils reprirent leurs activités et Mr et Mrs Weasley partirent chez eux retrouver Ron et Hermione. Ils les virent en pleurs, dans les bras l'un l'autre. Arthur leur demanda de prendre leurs affaires, car ils partaient pour le square Grimmaurd. Ils le firent sans un mot aux adultes, et dès leur arrivée au QG, ils montèrent comme des flèches dans leur chambre d'il y a deux ans. Ils y reprirent leur désespoir, sans pouvoir s'arrêter. Ils ne descendirent point pour dîner et s'endormirent rapidement, le visage humide et une boule dans la gorge.

Le lendemain, à 10h30, ils partirent pour la gare, traversèrent le mur donnant sur la voie 9 ¾ et montèrent toujours sans paroles dans le train à la locomotive rouge sang. Ils tirèrent leurs malles jusqu'au dernier wagon, avec Pattenrond dans son panier et Coquecigrue dans sa cage. Le train démarra et ils restèrent silencieux dans leur compartiment. De temps en temps, un ou deux élèves pénétraient dans leur compartiment et leur disait bonne chance pour réussir à surmonter cette lourde passe. Mais il fallait s'y attendre, lorsqu'ils partirent vers le wagon des préfets, Malefoy et ses deux acolytes leur barrèrent le passage.

Drago : Alors, Granger, toujours en retard pour donner le mot de passe ? Pas la peine de venir alors, je viens de les donner aux petits préfets.

Hermione : Tu peux nous laisser passer, ou je dois te lancer un sort.

Drago : Où j'ai vraiment très peur !

Hermione : Tu devrais pourtant !

Drago : Je n'en vois pas la raison, saint Potty n'est plus là, sûrement mort tellement il est maladroit. Je suis sûr que Serpentard pourra de nouveau prendre la place en tête des quatre maisons : voyons, vous avez plus de capitaine en Quidditch, plus d'attrapeur, et encore moins de quelqu'un qui puisse nous battre.

Grosse erreur de sa part. A cet instant, de nombreux sorts fusèrent des compartiments à côté et il se retrouva au sol avec ses deux acolytes, de multiples horreurs poussant sur son visage. Nombre des jeteurs de sorts étaient de l'armée de Dumbledore, mais aussi des personnes dont leurs familles avaient été déchirées récemment. Hermione, en tant que préfète en chef, entra et donna les mots de passe, car elle savait que Drago avait menti quand il disait qu'il les avait donnés. Ils repartirent dans leur compartiment, et quelques minutes plus tard, ils arrivèrent à la gare de Pré-au-Lard. Ils y laissèrent leurs malles et descendirent. Ils y virent Hagrid, le visage rouge et les yeux gonflés par l'absence d'Harry. Ils prirent avec Neville une diligence, alors qu'elles empruntaient le chemin tortueux qui menait au château. De loin, Hermione vit les hautes tours et Ron la porte de chêne. Ils y entrèrent et s'assirent à leur table une fois dans la Grande Salle. Tous les élèves s'y installèrent, y compris Drago le visage déformé par les sorts. Les premières années arrivèrent peu après, sur le regard sévère du professeur McGonagall. Hermione s'en fichait, et jeta un coup d'œil à la table des professeurs : Hagrid s'y trouvait, ainsi que Rogue, le professeur Vector, Sinistra, Flitwick et un nouveau prof, celui de DFCM. Il ne lui disait rien qui vaille.

Hermione : Eh ! Ron ! Regarde le prof de DFCM !

Ron : Qui c'est ?

Hermione : Che pas.

Le professeur, bien que d'expression impassible, laissait échapper par son regard une profonde haine envers les élèves qu'il fixait. Ses cheveux, de couleur brune, tombaient en grosses boucles sur son crâne. Son visage était bien ciselé, aux traits durs et froids, qui imposaient le respect des gens, apparemment. Sans s'en rendre compte, la répartition était terminée et le directeur se leva.

Dumbledore : Chers élèves, voici une année qui commence. Cependant, un élève manque. Donc je demande une minute pour que tout le monde pense à Harry Potter, disparu il y a un mois. Je ne dirais point pourquoi il n'est pas présent, mais je ne voudrais pas que vous croyiez les mensonges écrits par la Gazette. Sinon, notre nouveau professeur de DFCM, est ici présent Mr Nasty. Voila, nous pouvons commencer ce repas. Bon...

Mais il fut interrompu en pleine phrase par une forte détonation.

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NDA : pour les réactions, je me suis servie d'un modèle dans les fic. A l'auteur de pouvoir se reconnaître comme brillant.