Mesdames et Messieurs j'ai la terrible nouvelle de vous apprendre que vous autant que moi n'aurons pas l'infime joie de lire le message d'avant chapitre de ma merveilleuse beta-readers/ conseillèr. tous le monde en deuil Elle semble avoir oublier. Si vous vouler faire des sugestion de comment on pourais la punir(pour rire bien sur ) je serais ravie de lire vos sugestion ...loll... Enfin voilà le chapitre six. J'espère que vous aller aimer.
Bisous
Calladan
Cinquième nuit :
Mon royaume pour un chandail
- Aendre, comment ça s'est passé hier soir ?
- À part le cognard sur la tête, ça va bien, Marie. Je vais le tuer, cet imbécile de Serdaigle !
- Bon, avant de nous parler de ton futur plan de meurtre, tu pourrais au moins nous raconter le reste de ta soirée ?
- Je me suis faite entraîner par les deux imbéciles de service, j'ai couru tout le château avec Lily pour leur échapper et pour finir en beauté, je me suis faite assommer, dit-elle sur un ton légèrement agressif.
Elle se retourna et commença à ranger ses vêtements dans sa malle pour faire comprendre aux filles que la conversation ne tournerait définitivement pas sur Sirius et autres.
- Donc, tu as eu un soirée comme tu les aime ! disait Rachel, assise sur son lit, le visage totalement neutre.
Seuls ses yeux semblaient poser des millions de questions. À cette remarque, Aendre ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire.
- Pas grave si elle ne veut rien raconter, dit Marie à Rachel, on n'a qu'à demander à Lily quand elle reviendra, pour les détails croquants.
Cette remarque fut comme un poing dans le ventre d'Aendre. "Détail croquant". Quel détail croquant pouvait-il y avoir eu dans cette soirée ? Elle parle peut-être de ceux comme ta "sympathie" avec Sirius. À ce souvenir, elle sentit ses joues devenir rouges.
- Pendant que vous égorgez votre pauvre victime pour des "détails croquants", moi je vais prendre une douche.
Elle s'avança donc vers la salle de bain tandis que Marie parlait gaiement et que Rachel, fidèle à elle-même, restait neutre. Dire qu'hier, à la même heure, elle était avec Sirius et James...
Quand elle ressortit, une vingtaine de minutes plus tard, elle trouva son dortoir totalement vide. Elle prit sa brosse à cheveux sur la table et retourna dans la salle de bain. Elle brossa ses cheveux rebelles et en fit une longue tresse, puis elle alla s'asseoir sur son lit pour lire un peu. Au bout de quelques minutes, elle eut froid et fouilla dans sa valise pour en sortir un gros chandail de laine. Elle l'enfila. Beaucoup trop grand pour elle, le chandail était dans les tons de gris. Elle l'aimait beaucoup parce qu'il était tout doux et tout chaud. Décidant de sortir du dortoir, elle prit son livre et se dirigea vers la salle commune. Arrivée à destination, elle se choisit un fauteuil et recommença sa lecture. Étonnamment, il n'y avait pas grand monde dans la salle, seulement quelques première et deuxième année. Claquant son livre, elle partit pour savoir où étaient Marie et Rachel, et peut-être aussi Lily. Elle alla voir à la bibliothèque, à la grande salle et même à l'infirmerie (on ne sait jamais), aucune trace d'eux. C'est là qu'elle vit un groupe de troisième année de Serdaigle passer en parlant avec enthousiasme.
- Tu as vu à quel point Black a frappé ! Il avait l'air en colère, tu ne trouves pas ?
- Oui c'est vrai ! Mais on devrait se dépêcher d'aller prévenir les autres si on ne veut pas manquer le reste.
Intriguée, la rouquine se dirigea vers le groupe et demanda de quoi ils parlaient.
- Du match Gryffondor-Serdaigle, il y a eu une erreur dans les horaires des entraînements alors ils ont décidé de faire une petite partie amicale.
Voilà où tout le monde était ! Elle remercia vite le jeune homme et partit en vitesse vers le terrain de Quidditch. À mi-chemin, elle entendit des cris de joie. Elle courut le reste du trajet pour se retrouver devant une foule rassemblée et portant fièrement les vainqueurs qui étaient, bien sûr, les Griffons. Déçue d'avoir raté le match, elle s'avança tout de même souriante vers ses camarades. Elle trouva Marie et Rachel qui la regardaient, toutes souriantes elles aussi.
- Aendre, tu aurais dû voir, je te jure, c'était magique, ils étaient vraiment super !
- Oui et Black était en feu ! Il a presque assommé un des Serdaigle, finalement tu n'auras pas à tuer celui qui t'a frappée, Sirius l'a plutôt amoché...
Aendre regarda Rachel pendant un instant avant d'éclater de rire.
- Il faudra que je me venge sur lui alors !
Elle regarda autour.
- Si je le trouve bien sur...
- Pendant que tu cherches, nous on va aller féliciter les autres. On se retrouve plus tard !
- Ok, à plus tard.
Et sur ce, le trio se sépara en deux.
Ne cherchant pas vraiment très fort, Aendre traversa la foule d'excités et s'assit au pied d'une estrade. Elle n'était pas là depuis cinq minutes qu'elle fut brutalement tirée vers l'arrière et cachée sous les estrades. Une main était posée sur sa bouche. Accotée contre une des poutres, il faisait trop sombre pour voir qui était là. Elle laissa ses yeux s'habituer à la noirceur pendant que la main se retira de sur sa bouche avec une certaine hésitation. Définitivement, il faisait beaucoup trop noir ; elle ne voyait qu'une forme humaine en fasse d'elle. Elle était plutôt grande, les épaules carrées : ce ne pouvait être qu'un garçon. Quand elle sentit son souffle sur son oreille, elle sursauta.
- Alors, comment tu as trouvé le match ?
Il ne lui en fallut pas plus pour savoir qui c'était. Par réflexe, elle donna un grand coup et, surpris, Sirius tomba à terre.
- BLACK !!! Tu vas me le payer, tu sais la frousse que tu m'as donnée ?
Elle crut voir ses yeux s'agrandir dans le noir.
- Mais ... je ... je ... ne ... bafouilla-t-il.
Voyant son malaise, elle ne put qu'éclater de rire. C'était bien la première fois qu'il perdait son aisance. Il profita du fait qu'elle riait pour lui agripper le bras et la tirer vers lui. Surprise, elle tomba et atterrit à moitié sur ce qui semblait être lui. Elle tenta de se relever mais il la tenait serrée. Aendre était très mal à l'aise, ils étaient beaucoup, mais beaucoup trop proches.
- Je suis désolée, je ne voulais pas te faire peur, juste ne pas être de la fête ce soir. C'est pour ça que je me suis caché ici et quand j'ai vu que tu étais près...
- Ça va, j'ai juste été un peu choquée.
- Alors pour me faire pardonner je t'invite dans mon royaume !
Sans qu'elle ait pu dire quoi que ce soit, il la prit par la main, la releva et sortit en courant de sous l'estrade, la faisant courir derrière comme une folle. Le stade était vide à présent, mais ils n'arrêtaient pas de courir. Ce n'est que lorsqu'ils furent près du lac que Sirius ralentit l'allure. Quand ils passèrent devant un rocher, Sirius monta dessus et dit d'un ton solennel :
- Dame Aendre, bienvenue dans mon royaume.
- Euh... une roche ?
Sirius prit un faux air offusqué et lui prit les bras pour la faire monter. Mais s'il y avait de la place pour lui, il n'y en avait pas pour eux deux.
- Sirius ! Il n'y a pas assez de place, on va t...
Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase, étouffée par l'eau qui entrait dans sa bouche. Elle sortit la tête à la surface, tentant de reprendre son souffle. Elle toussa plusieurs fois avant de réussir. Elle regarda autour pour voir où était Sirius. Elle le trouva facilement : l'imbécile semblait s'amuser comme un fou. Il se mit à tourner autour d'elle comme un requin en s'accompagnant lui-même avec des effets sonores sensés être effrayants.
- Tu n'es pas drôle ! Arrête tout de suite.
- Sinon quoi ? demanda-t-il sur un ton de défi.
- Je te noie.
- Pas si je réussis à t'attraper en premier !
Et sur ce il sauta sur elle. Il la poursuivit pendant quelques minutes avant que, par une feinte, Aendre ne réussisse à s'agripper au dos du Maraudeur et le pousser sous l'eau.
- J'ai gagné ! dit-elle, un grand sourire qui éclairait son visage.
Sirius, lui, était occupé à cracher de l'eau et à repousser ses cheveux mouillés qui collaient sur son visage. Quand il la regarda à nouveau, quelque chose dans son regard semblait différent. Il la regardait, toute souriante, qui célébrait sa victoire en chantant et en tournant sur elle-même, les bras en l'air. Quand elle croisa son regard, elle stoppa net. Son sourire s'effaça, tellement cette expression sérieuse et ce regard étaient étranges. Il n'était pas en colère à ce qu'elle voyait, juste trop sérieux pour être lui. Pour passer son malaise elle dit :
- On devrait peut-être sortir.
Elle se dirigea vers le bord du lac. À présent, elle avait froid. Bien vite, elle trouva le sol et marcha, se battant contre ses vêtements qui semblaient peser une tonne. Elle entendait Sirius derrière elle, il marchait vite. Elle se coucha sur l'herbe dès qu'elle eut franchi les derniers pas qui l'en séparaient. Il s'assit à côté d'elle mais bien vite il se coucha lui aussi, elle sur le ventre et lui sur le dos. Ils restèrent ainsi pendant quelques minutes, jusqu'à ce qu'Aendre se mette à trembler de froid. Sirius s'en aperçut.
- Viens, faut que tu rentres, tu vas mourir gelée sinon.
Il l'aida à se relever mais elle n'avait pas du tout envie de rentrer, elle.
- Je veux pas rentrer, il doivent encore être en train de faire un de ces vacarmes et je ne suis pas d'humeur à ça. On n'a qu'à se trouver un endroit où on peut se réchauffer.
- J'ai une idée.
Il partit, suivi par Aendre qui tremblait toujours. Arrivés près d'un arbre, il sortit sa baguette et murmura quelque chose et une petite flamme bleutée apparut au sol.
- J'ai toujours su que cette formule était utile, dit-il fièrement, un petit sourire au coin des lèvres.
Sans répondre, Aendre se mit à genoux, le plus près du feu possible. Il fit de même et les deux ne parlèrent pas pendant un bon moment. Sirius ne semblait même pas avoir froid, il fixait les flammes. Les genoux serrés contre elle, elle le regardait subtilement. Aendre se surprit à trouver qu'il était mignon comme ça. Même, qu'il était beau. Il sentit son regard et la regarda. Elle fit semblant d'avoir un frisson pour détourner les yeux.
- Pourquoi moi je suis en train de mourir de froid et toi tu ne sembles même pas affecté par notre baignade improvisée de tout à l'heure ?
- Sais pas, j'ai toujours été comme ça.
Il dit cela en se rapprochant un peu plus d'elle.
- Tu ferais mieux de rentrer. Ton chandail est trop gros, il ne séchera jamais sur toi.
- Je sais, je suis mieux de l'enlever. Mais je te jure que si à cause de toi il est brisé je t'étrangle avec.
Elle se leva et retira son chandail, se retrouvant en camisole. À présent, elle avait vraiment très froid mais comme ça elle pourrait se réchauffer plus vite. Elle alla accrocher son gilet sur une branche basse pour qu'il sèche et revint s'asseoir. Sirius était presque entièrement sec. Et si tu lui demandais de t'aider à te réchauffer ? Non, il n'en était pas question ! Comment avait-elle pu penser ça, jamais elle ne pourrait lui demander ça et même si elle le faisait, il se moquerait sûrement d'elle et c...
- Je suis presque sec, tu veux que je t'aide à te réchauffer ?
Il était rouge comme une tomate. Elle se sentit elle aussi rougir en murmurant un vague "ok". Il enroula un bras autour de sa taille et l'autre autour de ses épaules tandis qu'elle posait sa tête sur son torse. Quand la gêne fut passée un peu, elle commença à se réchauffer en se collant le plus possible à Sirius. Elle savait que ça finirait mal s'ils continuaient comme ça mais elle était si bien, là, présentement, dans les bras de Sirius. Elle ferma les yeux et se lova contre son torse, tandis que lui la serrait plus fort. Après un certain temps - elle ne pouvait pas dire si c'étaient des secondes, des minutes ou des heures - Sirius posa ses lèvres sur sa tête et y déposa un petit baiser comme ceux qu'on donne aux enfants. Ses lèvres ne faisaient qu'effleurer ses cheveux. Puis, il en donna un autre sur sa tempe, cette fois touchant sa peau, et il en donna un autre sur son sourcil, sur sa pommette, sur son nez. Ce n'est que lorsqu'il n'eut plus rien à embrasser de plus haut que ses lèvres qu'il s'arrêta. Elle le regardait. Il semblait sûr de lui mais elle sentait ses mains moites et cette peur au fond de ses yeux. Il lui posa une question muette avec ces mêmes yeux. Elle était trop bien pour lui dire non. Elle leva un peu le menton tandis que lui descendait doucement vers elle. Il hésita encore un peu, puis continua sa descente vers elle. Quand leurs lèvres se touchèrent, elle ferma les yeux, guidée plus par son instinct qu'autre chose. Elle pensa que Sirius devait avoir de l'expérience ; après tout, il était un Maraudeur et il était très connu qu'il était sorti avec beaucoup de filles.
Soudain Aendre réalisa ce qu'elle était vraiment en train de faire. Elle était loin du château, complètement mouillée et en train d'embrasser où de se faire embrasser par Sirius Black. Elle sentit une sorte de panique l'envahir : elle voulait s'enfuir le plus loin possible et ne plus jamais le voir ni lui parler. Au moment ou elle allait se sauver, Sirius mit une main sur sa nuque et remonta doucement tandis que son autre main était plaquée sur son dos et la rapprochait le plus possible de lui. Cela fit oublier tout ce qu'elle pensait à Aendre et au lieu de s'enfuir, elle enroula ses bras autour de son cou.
Ils continuèrent à s'embrasser, ne s'arrêtant que pour respirer, pendant encore un moment, jusqu'à ce qu'Aendre entende un bruit, comme un couinement. Elle se redressa et regarda Sirius dans les yeux : il semblait complètement perdu. Elle se leva tranquillement et s'approchant d'un buisson elle attrapa la chose qui faisait ce bruit, la serrant dans ses deux mains.
- Qu'est-ce que c'est ? demanda Sirius, toujours à terre.
- Un rat ! lui répondit-elle, tenant le rat par la queue.
L'expression de Sirius changea ; il devint blanc comme un mort. Il se releva, attrapa le rat, le regarda un instant, puis il devint horriblement en colère. Il se retourna vers elle.
- Attends-moi ici, je reviens !
Effrayée par ce changement, elle ne put que faire un petit signe de tête tandis qu'il partait, le rat toujours serré dans sa main.
Aendre retourna auprès du feu. Qu'est-ce qui avait pu arriver à Sirius pour qu'il se fâche comme ça à la vue d'un simple rat ? Elle attendit longtemps mais finit par s'endormir.
Si elle avait écouté, elle aurait certainement pu entendre des cris de colère de quatre amis et le bruit d'une bataille entre animaux.
Elle fut réveillée par Sirius qui l'embrassait sur le visage. Ils rentrèrent en silence. Aendre remarqua qu'il semblait encore en colère et qu'il avait des bleus naissants sur les bras. Ce n'est que quand elle regagna son lit qu'elle se rappela son chandail toujours accroché à la branche.
