Ce chapitre était sensé ne pas être publier mais remercier mam'chose elle ma convaincu qu'il était bon et donc pour lui faire plaisir je partage avec tous. Je m'excuse d'avance si l'histoire est un peu en dehors du ton mais comme je l'ai dit ce chapitre est une idée qui mais venue et que normalement vous n'auriezjamais lu. J'espère que vous aller aimer.
Bisous
Calladan
Ps : Merci a tout ceux qui mon reviewer j'apprécie vraiment.
Bonjour mes petits, ça fait longtemps hein ? Voici, sous les roulements de tambours, les trompettes et les sifflets qui déroulent, LA SUITE ! Bon, ma super sympathique petite Calladan n'était pas sûre de si c'était bien comme suite mais moi je l'aime beaucoup (le chapitre... ben Calladan aussi bien sûr!.. Bah les deux bon!), le chapitre est plus court que les autres mais adorable ! Alors voilà je vous laisse, bonne lecture et... ben, bonne vie ! Salut ! Mam'Chose
Chapitre 7
Sixième nuit
Tranche de vie
Le mois de novembre était passé et décembre s'annonçait très froid. Aendre était dans son lit et malgré la tonne de couvertures et une bouillotte, elle grelottait. Elle dormait à moitié. Le cadran indiquait 4h52 minutes. Heureusement que le lendemain, c'était samedi : elle pourrait dormir ou flâner sur un des divans. Elle regardait par la fenêtre depuis déjà un bout de temps. La neige tombait doucement, mais si elle continuait à s'intéresser à la température, elle ne dormirait jamais. Rageant contre elle-même, elle se tourna, s'enfonça la tête dans l'oreiller et ferma les yeux pour s'obliger à dormir. Elle compta tous les moutons de l'univers entier, tenta de ne plus penser à rien, en recompta encore une centaine avant de commencer à sommeiller. Elle dormait passablement profondément quand un bruit lui vint de la fenêtre : on l'avait ouverte. Elle entendit quelque chose rentrer, se promener dans la pièce et faire le tour des lits, un à un, en commençant par celui de Lily qui était à côté du sien ; la fenêtre était entre leurs deux lits. Elle entendit un murmure, mais pas assez fort pour savoir qui était là et ce qu'il avait dit. Doucement, sans savoir vraiment pourquoi, elle déplia son bras, alla chercher un des livres qui traînaient sous son lit et le ramena vers elle. L'autre se rapprochait ; il devait être au bout de son lit. Elle serra le livre et se redressa, prête à assommer cet intrus avec le livre. Mais elle ne fut pas assez rapide. Il attrapa son poignet, lui faisant lâcher le livre, et sans qu'elle eut le temps de réagir, il attrapa l'autre fermement, la tourna sur elle-même et lui maintint les deux poignets dans le dos. Complètement sans défense, elle ne pouvait pas voir qui c'était. Il la relâcha et la poussa sur son lit. Elle se retourna pour voir, encore une fois, que c'était Sirius. Elle aurait voulu le frapper ou lui demander ce qu'il faisait là en pleine nuit mais son corps était comme pétrifié.
Elle resta là, assise sur son lit, tandis que Sirius, lui, faisait comme chez lui. Il enleva sa cape, la mit sur la chaise, enleva sa tuque et se secoua les cheveux pour en enlever la neige. Après, il retira son chandail, couvert de neige lui aussi. Il mit tout sur la chaise pour les faire sécher. Aendre le regardait attentivement mettre tout en équilibre. Dans un sens, elle était très contente qui soit là : ils ne s'étaient pas vraiment parlés depuis la dernière fois. Il semblait en colère tout le temps et elle ne savait pas pourquoi. Quand ils se parlaient, Sirius était toujours distant et quand elle se retrouvait seule avec lui, il regardait partout, comme pour s'assurer qu'ils n'étaient pas épiés.
Mais là, il était le Sirius qu'elle connaissait. Il avait enfreint au moins trois règlements de l'école et toujours agissait comme si rien n'était, prenant le temps de tout bien placer. Elle eut un petit sourire. Elle aurait dû être très en colère et pas seulement parce qu'il était là cette nuit, mais elle ne pouvait pas. Aendre, ça ne te ressemble pas de sourire comme ça, tu ne serais pas en train de perdre le contrôle de tes sentiments pour Sirius ? Pourquoi sa tête devait toujours cacher tout, surtout avec Sirius ? Elle arrêta de sourire et commença à répéter dans sa tête les phrases qui prouveraient à cette foutue raison qu'elle était avec Sirius comme avec tout le monde, mais c'est à ce moment qu'il tourna la tête et la regarda avec un petit sourire. Elle ne put s'en empêcher : elle se leva d'un bond et lui sauta au cou, le serrant le plus fort qu'elle pouvait. Étonné, Sirius ne réagit pas tout de suite ; elle qui était d'habitude si froide avec lui, lui avait littéralement sauté au cou.
Aendre sentit qu'il hésitait. Elle releva la tête et le regarda dans les yeux. Il la regardait aussi surpris et un peu confus. Elle lui sourit pour le réconforter et l'encourager. Il se pencha et lui murmura à l'oreille :
- C'est la première fois que je te vois sourire comme ça ! Tu es encore plus belle !
Elle eut un choc, doublement même : c'était vrai qu'elle ne souriait pas souvent mais elle ne s'était jamais dit qu'il ne l'avait jamais vue sourire... Faut dire qu'elle avait toujours été bête avec lui et il venait de dire qu'elle était encore plus belle, donc le « encore » signifiait qu'il la trouvait belle au départ et qu'il aimait quand elle souriait. Elle se sentit gênée, tout d'un coup. Sirius la trouvait belle, elle était présentement dans ses bras et il la regardait encore avec son expression sérieuse. Elle recula légèrement et se retrouva de nouveau à côté de son lit. Elle regardait le plancher, pour la première fois gênée d'affronter le regard de Sirius. Elle sentait ses mains dans son dos. Il lui releva doucement le visage, se pencha vers elle et l'embrassa doucement.
Elle se sentit bien et si elle avait eu froid tout à l'heure, il y avait maintenant une grande vague de chaleur en elle. Elle mit ses mains sur ses épaules. Sirius la serra un peu plus contre lui et la souleva un peu pour qu'elle soit plus près de lui.
Ils s'écartèrent l'un de l'autre quand un ronflement sonore se fit entendre. Ils se regardèrent, inquiets de s'être faits découvrir. Le bruit s'estompa : dans la salle, toutes les filles dormaient. Le cœur d'Aendre cognait contre sa poitrine, elle avait eu peur, déjà que l'école en entier était au courant on ne sait comment qu'ils avaient été vus ensemble, le soir après la pratique de Quidditch. Si une des filles s'était réveillée présentement les rumeurs aurait fait le tour de l'école en moins de temps qu'il en fallait pour crier «poisson bleu pâle à rayures fuchsia».
- Euh... Sirius ?
- Présent ! Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je peux te demander ce que tu fais ici ?
- Je voulais venir te voir ! J'ai essayé la porte...
- Lily la verrouille toujours la nuit, avec trois ou quatre sorts, pour pas que Potter vienne comme il l'a fait en quatrième année.
- Alors c'est pour ça que j'ai forcé pendant 40 minutes sans réussir... Enfin, comme la porte ne fonctionnait pas, j'ai décidé de passer par la fenêtre. Alors j'ai pris mon balai et je suis sorti. Le plus dur a été de trouver la bonne fenêtre. Et au fait, tu diras à Lily que c'est pas une porte barrée qui peut arrêter James, si moi j'ai pu trouver un moyen de rentrer, lui aussi le peut.
- Je sais, il est souvent venu... Je lui ai parlé deux ou trois fois...
- Ça ne te dérange pas ?
- Non ! Il fait ce qu'il veut, mais si Lily s'en rend compte, je lui ai dit de ne pas compter sur moi pour sa défense.
- Alors si moi je viens, tu n'auras pas d'objection ?
- Fais ce que tu veux ! Mais si tu me déranges tu vas le regretter ! dit-elle avec un ton neutre, quoique avec un grand sourire.
Sirius rit.
- Ah ouais ! Et qu'est-ce que tu vas faire si je n'obéis pas ?
- T'as deux choix ! Soit je te tue tranquillement par suffocation ou bien je te renvoie à ton ami le Saule Cogneur ! Alors lequel tu choisis ?
- Mmm, choix difficile ! Il fit semblant de réfléchir. La suffocation, sans doute !
- Très bien ! Je dois dormir et tu m'en empêches !
Elle prit les affaires de Sirius sur la chaise et le poussa vers la fenêtre.
- Hey ! Mais...
- Non, pas de mais qui tienne ! Tu pars, le soleil se lève dans pas longtemps.
Elle ouvrit le fenêtre.
- Allez, vas-y j'ai froid ! Vite que je ferme la fenêtre.
- Si tu veux, je peux t'aider à te réchauffer !
Il s'approcha d'elle et la prit par la taille. Elle se recula avant d'être complètement dans ses bras.
- Plus tard ! Mais en attendant, je garde ton chandail.
- Tu vas m'envoyer dans le froid juste avec un t-shirt, tu es cruelle.
- Oui, cruelle et sans cœur.
Elle le poussa encore vers la fenêtre.
- On se demande pourquoi je t'aime.
Aendre sentit ses joues rougir. Elle savait qu'elle et Sirius étaient plus que des amis mais l'entendre dire qu'il l'aimait était très étrange. Dans un sens, ça lui faisait très mal, parce que si un jour il apprenait ce qu'elle avait fait il y a très longtemps, il ne voudrait jamais plus être avec elle, c'était certain. Mais d'un autre côté, si elle ne lui disait rien, elle lui mentait et comment pourrait-il aimer quelqu'un qui lui mentait ?...
Sirius lui embrassa la joue, la sortant de ses pensées. Elle le regarda sauter de la fenêtre et s'envoler. Elle retourna se coucher, le cœur gros.
