Journal d'une survivante
Coucou tout le monde,
Je vais commencer par remercier une personne qui a été très gentille avec moi, et qui m'a inspiré pour écrire cette fic, avec «abandonnée, orpheline et détestée », qui est géniale. Je fais donc de gros bisous à Louna.
Ensuite, je voulais remercier également tous ce qui on lu ma fic jusque là, et je leur demande juste un chtit commentaire (pasque moa, j'adore savoir l'avis des gens), en me laissant une review, toute pitite.
Sinon, ben, j'espère que vous allez aimer la suite, et j'espère aussi ne pas trop vous décevoir.
Auteur : Aaricia (c'est moa)
Résum : C'est une fille, Julie, qui est très gentille, et qui veut toujours tout savoir sur le passé des gens. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que ce n'est plus la vie des autres qui est en jeu, mais la sienne.
Voilouuuuuuu !
Bisous à tous et bonne lecture.
Chapitre 2 : Les plus mauvais souvenirs viennent souvent de la famille…
Julie n'avait pas trouvé le sommeil, elle n'en revenait toujours pas. Est-ce vrai, que la mort est si bien, si douce. Pourtant, ce n'est pas du ce qu'en pensent les fantômes qu'elle a rencontrés, d'après eux, la mort est un moment de souffrance horrible. Julie n'en savait rien, et de toute façon, que la mort soit douce ou pas, elle n'avait pas envie de la rejoindre, pas tout de suite, pas avant d'avoir finit sa mission en la confiant à quelqu'un, un héritier.
« Aujourd'hui, je n'ai pas vu le loup-garou, peut-être qu'il a été dégoûté par ma voix, mon regard ou par moi tout simplement.
Tient, c'est bizarre, des bruits de pas, personne ne vient me voir ici à cette heure là sous la neige. »
Le texte s'arrêtait là pour la page, et Julie, malgré sa curiosité, s'endormit.
Elle avait la certitude que la mort de Mme Potter était en rapport avec sa famille, son passé, un peu comme avec la fille qu'elle avait vu la veille.
Julie était la seule à remarquer sa disparition. Elle ne devait pas être très populaire, elle ne devait donc pas être très heureuse, et si ça lui a permis de s'évader ou de revoir sa mère, sûrement morte, Julie était heureuse pour elle. Elle connaîtra au moins cette joie…
Julie c'était lancée dans trois passés différents. Des passés oubliés, des passés de trois filles, torturé ou tué par eux.
- Camille ? Je peux te parler, s'il te plaît ?
- Ca dépend de quoi, si c'est de ma mère ou de ma famille, non.
- Non, je vais te parler de quelque chose que j'aie vu, hier, mais ne le raconte à personne, je t'en pris, pas avant qu'ils l'aient découvert.
- Mais de quoi tu parle, qui ils ?
- Tout le monde, écoute, hier, j'ai vu une première année mourir.
- Si c'est une blague, Julie, elle n'est pas drôle.
- Non, je te jure, j'étais allée dehors et je l'ai vu, viens, je vais t'expliquer.
Julie avait maintenant gagné la confiance de Camille, après, ce serait plus facile. Elle pourra lui dire des renseignements sur sa mère, et sur son passé.
- Mais il faut faire quelque chose, Julie, c'est grave, tu as assisté à un meurtre.
- Je sais Camille, mais ne dis rien, ils vont s'en rendre compte un jour ou l'autre, et là, ils comprendront leurs erreurs.
- Julie, je sais que c'est très important pour toi qu'ils comprennent, mais si on ne les informe pas au plus vite, l'assassin va recommencer.
- C'est toi qui n'as pas compris ce que je voulais te dire, mais bon, comme tu veux, si tu désires aller le crier sur tous les toits, je t'en pris ! Ce n'est plus mon problème. Mais à mon avis, «l'assassin » comme tu dis, s'il y en avait eu un, est déjà parti depuis longtemps, mais de toute façon, il n'y en a pas, alors, ça ne sert à rien.
« C'était lui ! C'était le loup-garou ! En fait, il s'appelle Lupin, Remus Lupin. Il est venu me voir, pour me parler. C'est la première fois je crois que je parlais vraiment à quelqu'un, ça fait du bien. J'ai pu lâcher tous ce qui était depuis si longtemps, enfermé dans mon cœur, qui commencé à peser lourd, sous tout ce poids. Il est très gentil, très beau, et il a vraiment toute les qualités que je cherche chez un être humain : être humain ! Ca paraît bête, mais j'ai remarqué que c'est rare ! Je lui ai raconté toute ma vie, en une soirée, mais à toi, je n'en ai pas dis le quart ! Je lui ai dit tout ce que je pensais, toutes mes idées, ma famille, mes malheurs, et lui, il m'écoutait, très attentif, en me conseillant, et surtout en me regardant, avec ses grands yeux de bébé. J'étais vraiment en confiance avec lui, avec quelqu'un, pour la première fois de ma vie. »
Julie était heureuse pour elle. Elle avait trouvé quelqu'un à qui se confier, quelqu'un d'autre qu'un vieux journal, quelqu'un de vivant, quelqu'un de gentil.
Demain, Julie allait aller voir Camille pour avoir des renseignements. Elle allait aussi rendre visite à Dumbledore : Visite personnelle. En fait, elle connaissait trop de personnes mortes à cause de leurs familles qu'elle n'avait pour rien au monde envie que ça lui arrive. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Oui, elle ne croyait pas au retour de l'héritier de Voldemort : « encore des contes pour faire peur aux enfants », disait-elle. Elle avait un jour lu dans un livre une citation qui l'avait frappé, elle disait : Les hommes inventent des dieux pour ce rassurés, mais aussi des légendes pour ce faire peur. C'était juste, elle se dit que les hommes sont finalement assez stupides. Au cours d'histoire des moldus, on lui avait parlé de la révolution, au 18eme siècle. C'est là, qu'elle s'en est rendu compte. On dit que les hommes sont les êtres les plus intelligents car ils créent, ils inventent, mais en ce temps là, ils inventaient quoi ? Des machines à pouvoir se tuer soi-même, plus facilement ? Non, Julie ne comprenait pas et ne voulait pas comprendre. La seule chose qu'elle comprenait, c'était ce qu'avait dit la fille-au-journal, en parlant d'être humain, et ça la fît réfléchir.
« La mort, voilà un autre mot sur lequel j'ai médité toute la journée. Tu dois sûrement te demander pourquoi je parle de ça, moi qui ne connais rien, qui ne suis jamais morte. Pourtant, j'ai déjà entendu des fantômes parler de leurs morts : inintéressant ! Car leurs âmes vivent toujours, ce sont juste leurs corps qui sont morts. Moi, je parle de la mort complète, l'évasion, la libération totale. Celle où tu n'as plus rien en rapport avec le monde réel, où tous tes soucis, tes peurs, tes angoisses, tes haines, tes douleurs, tes pensées disparaissent. Celle où tu te sens libre. Mais en même temps, libre de quoi ? Tu n'existe plus, tu n'es plus libre de rien. Tu n'as plus rien à faire, tu ne peux plus servir à rien.
Certains parlent du paradis ou de l'enfer. Chacun imagine sa mort comme il veut, pour certains autres, ce serait une souffrance terrible, certains sorciers cherchent même l'immortalité. Ca, je ne comprends pas. C'est s'enfermer tout seul, il faut être fou, pour faire ça. Moi, personnellement, je l'attends, cette fameuse mort. Je ne suis pas suicidaire, car ce n'est pas moi qui ira à elle, mais elle qui viendra à moi. »
- Salut Camille.
- Salut, ça va ?
- Bof, je n'ai pas dormis de la nuit.
Il lui fallait des renseignements, et vite, si elle voulait aboutir quelque part.
- Dis-moi, j'aurais quelques questions à te poser, tu peux m'aider s'il te plaît ?
- Je suppose que je n'ai pas le choix.
- Camille, écoute-moi, ma mère aussi est morte, alors je comprends un peu ce que tu ressens. Mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi tu ne veux pas qu'on t'aide. Moi, dès qu'elle est morte, j'ai voulu savoir ce qu'il s'était passé.
- J'ai…J'ai peur de la vérité. J'ai peur qu'il m'arrive la même chose, j'ai très peur, Julie.
- On est tous là pour t'aider à comprendre et à te préparer si c'est vraiment à votre famille qu'il en veut. Mais à mon avis, ta mère veille sur toi, et dès quel en jugera être le bon moment, elle viendra te chercher, comme l'a fait ta grand-mère pour ta mère. Elle pensait sûrement que c'était le bon moment pour ta mère de venir la rejoindre.
- Peut-être. La petite 1ere année devait vraiment être malheureuse pour que sa mère vienne la chercher si tôt.
Julie mit un certain temps à comprendre ce que voulait dire Camille. C'est vrai, elle devait vraiment vouloir partir, et elle était bien décidée à savoir pourquoi.
« Aujourd'hui, jour de la pleine lune, Remus m'a demandé de ne pas l'accompagner cette nuit, pourtant, toutes les nuits on va dehors ensemble, pour regarder les étoiles. Mais là, c'est différent, qu'il m'a dit, là, je vais devenir méchant, très méchant, je pourrais même en venir à te tuer. Je l'ai compris, il avait raison, il a toujours raison. Il ne m'a jamais parlé de ses parents, je viens de m'en rendre compte…
Peut-être ne veut-il pas. Moi non plus, je ne lui en ai pas tout à fait parlé, juste un peu, mais c'est parce qu'il ne m'a rien demandé, alors je n'ai rien dit, pourtant, dieu sait que je lui en ai dit, des choses. »
Ca y est, j'ai fini le deuxième chapitre.
Il n'est pas très long non plus, mais je n'arrive pas vraiment à écrire de longs chapitre.
Je vous demande juste un tit commentaire (siouuuuuuuuuuuplaît !)
A bientôt, Aaricia.
