Journal d'une survivante
Aaricia est heureuse de vous présenter…le 4eme chapitre de sa fic ! ! ! ! !
Je sais, j'ai mis beaucoup de temps pour ce que c'est, mais bon…
Heu…sinon, Louna et moi tenions à vous dire que j'ai pris de mon propre gré, un des personnage de sa fic (voleuse, voleuse ! ! ! ) (je vais ignorer cette remarque sortit de mon cerveau un peu détraqué). Bien que «pris » est un grand mot, je l'ai juste inséré dans ma fic, avec sa permission. Mais elle ne fait qu'une toute petite apparition de rien du tout ! ! ! Voilà, le personnage «Louna » appartient à…ben…Louna, justement, de la fic «abandonnée, orpheline et détestée ».
Et voici les réponses aux reviews :
Louna: Et non !!!! Tu t'es trompé, mais je me demande si se n'aurait pas était mieux ! ! Par contre, pour AOD, tu as complètement raison ! ! D'ailleurs, t'as intérêt à vite écrire la suite, lol ! Merci d'avoir accepté que je fasse rentré Louna. J'espère que cette suite va te plaire aussi.
Lili : Oui, c'est vrai, je m'y perds un peu, moi aussi, c'est peut-être un peu compliqu ! ! ! Je referais les premiers chapitres, si j'ai le temps. Merci beaucoup pour ta review, elle m'a fait très plaisir, j'espère que t'aimera aussi la suite, bisous.
Arhini fille d' Arathorn: heu…ben, en fait, je m'adressais à tout ce qui laisse trop de suspense…et oui, tu en fait partit aussi, désolé, lol! ! ! Mais je ne visais pas en particulier. Je suis contente que ma fic t'intéresse. Moi, j'ai des problèmes avec ff.net, j'arrive pas a accéder à ta fic, j'espère que ca va vite remarcher.
Voilà, alors bonne lecture à tous.
Chapitre 4 : Jamais deux sans trois.
Julie avait déjà planifié ses vacances, et elle n'allait pas s'ennuyer. Elle irait dans un orphelinat avec une copine qui vit là-bas. Mais pas n'importe lequel, c'est celui où Nilna avait passé deux ans, elle allait pouvoir se renseigner.
Ensuite, Camille l'avait invité à passer une semaine chez elle. Elle allait encore pouvoir se rendre utile.
Mais quelque chose l'inquiétait. C'était ce mot, écrit avec du sang…humain. Elle en avait parlé qu'à Camille car ça lui faisait peur.
Il disait :
« Chacun son destin, personne ne pourra changer ça, même pas toi. Malheureusement, c'est ce que tu es en train de faire. Je te conseille donc d'arrêter tes petites enquêtes car bientôt, c'est ton père que tu vas retrouver comme eux. »
Son père. Son père, son père, son père, son père. Lui non plus, personne n'avait remarqué qu'il avait disparu, même pas elle.
Son père, son père, son père…Papa.
Non, sa mère, ça passe, mais pas son père, non, pas lui.
- PAPA ! ! ! !
- Eh, Camille, ça ne va pas de crier comme ça, tu m'as réveillé.
- Désolé…J'ai du faire un cauchemar, Sandy.
- Tu es sûr que ça va ? Tu te sens bien, tu veux que j'appelle quelqu'un ?
- Non, non, ça va, merci, tu peux te rendormir.
« Je suis en vacances, enfin, si on peut appeler ça des vacances. Je suis encore à l'orphelinat, et on m'a encore battu parce que je ne voulais pas parler. Ils sont fous, tous fous ! Mais quand je serais grande, je m'enfuirais loin, très loin, loin de tous ces hommes. Au fait, juste avant de partir, j'ai fait la connaissance d'une fille qui m'intrigue, mais que j'aime bien. Elle s'appelle Linda, je crois. Elle est très bizarre, en tout cas. »
Papa, papa, papa, papa, papa…Ce nom hantait le cerveau de Julie comme un fantôme et le réduisait à néant. Elle était désemparée, et elle était bien contente d'en parler à quelqu'un. Oui, Camille était vraiment devenue une bonne amie.
Sandy…par contre, c'était autre chose. Elles ne se parlaient depuis qu'elle était aller voir Camille, et qu'elle l'avait insulté parce qu'elle ne voulait rien lui dire sur sa mère.
Par contre Camille se passionnait à lui raconter sa vie, et Julie était passionnée de l'entendre. Elle se souvient encore des ses paroles :
- Ma mère était tout pour moi, et maintenant qu'elle est partie, c'est un vide dans la famille, enfin, surtout pour moi, parce que ses parents, c'est à dire mes grands-parents, sont morts, eux aussi. Sa mère est morte tard, assassinée par son mari et son père est mort de vieillesse un peu après. Mon père la pleure, mais ne la regrette pas, sinon, il ne serait pas déjà avec une autre fille…
- Quoi, déj ? ! Mais enfin, elle vient juste de mourir.
- Oui…je sais.
Julie n'en savait pas long sur ses grands-parents, en fait, elle ne savait rien du tout sur eux. Mais ça aussi, elle allait le découvrir.
« Linda est une fille bien, je lui ai parlé. C'est rare quand je parle à une fille aussi vite. Elle m'a tout de suite mis en confiance. Mais elle, elle parle beaucoup. Moi qui suis habituée à n'entendre que le silence, je suis servie ! Mais ce n'est pas grave, je l'aime beaucoup.
Malheureusement, j'ai un problème, la potion de Remus est ratée. Résultat, il entend encore mes pensées. J'en ai marre, depuis qu'il les entend, il ne me parle plus. Il faut dire que je n'arrive pas très bien à les contrôler, même pas du tout. Ni mes sentiments, d'ailleurs, et je crois qu'il les ressent aussi.
Je me rappelle, quand papa et maman sont morts, les gens disaient ressentir ce que je ressentais, mais ils se trompaient, personne ne peut ressentir ce que j'ai ressenti, personne. A l'époque, j'écoutais beaucoup aux portes, et j'entendais les personnes de l'orphelinat se moquer de moi : « non, mais regardez-la, cette petite bourgeoise, elle dit qu'elle est triste, mais à cet âge, on n'a pas de sentiment. »
Et là, ils éclataient tous de rire. Ils me faisaient pitié. »
Julie se disait que toutes les grandes personnes étaient comme ça, leurs pensées sont les seuls justes. Tout le reste est faux. Tout le reste est sans importance. Elle se rendait compte peu à peu de l'injustice. Par exemple, on croirait plus un adulte qui ment que deux enfants qui disent la vérité. C'est comme ça, ça ne changera pas…
- Moi, j'aimerais bien avoir un parent en moins, dit Sandy alors que toutes ses amies éclatèrent de rire autour d'elle.
- Non ! Tu peux tout dire…mais pas ça. Tu n'as pas le droit de le dire.
- Et puis-je savoir qui va m'en empêcher…toi, peut-être ?
- Non, je ne vais pas chercher à t'en empêcher, mais je te parle pour le respect des autres.
- Mais qui te dit que j'ai envie de respecter les autres ? Les aider, c'est une chose, mais les respecter, c'en est une autre.
Sandy partie en poussant violemment la jeune fille qui venait de parler et qui, de toute évidence, ne savait pas du tout à qui elle avait affaire.
Julie aida la petite fille, sûrement de première année, à se relever. Elle éprouva tout de suite de la sympathie pour cette fille, et de l'admiration, aussi.
- C'est très courageux, ce que tu viens de faire, tu t'appelles comment ?
- Laura.
- Je suppose que toi aussi, tu as perdu un de tes proches, pour parler comme ça ?
- Non. J'ai mon papa et…ma maman. Mais c'est un peu plus compliqué que ça.
- D'accord, si tu veux me le raconter, je serais ravi de t'écouter, mais là, j'ai un cours de métamorphose. On se voit à midi ?
- Bien sûr, si tu veux, je suis une Serdaigle.
« L'histoire des pensée est terminée, et Remus rougit à chaque fois qu'il me voit, c'est fou comme ça me met mal à l'aise.
Les profs sont en train de me rendre complètement folle. J'ai eu droit à une semaine entière de retenu, parce que je ne parle pas. Mais ça m'est égal. Je ne parle plus aux adultes, et ce n'est pas avec un vieux prof gâteux que je vais commencer.
Sinon, cette année se passe quand même assez bien. Je me fais un peu plus d'amis que l'année dernière. Pour l'instant, j'en ai deux. Remus et Linda. Les deux seules personnes à qui je parle dans cette école pourrie. Il y a aussi une autre fille qui est bizarre, elle ne sort jamais sans son espèce de chien. Mais je crois que c'est un loup, en fait. Cette fille doit vraiment être folle. En tout cas, elle n'a pas l'air d'avoir beaucoup d'amis, elle non plus.
Je me suis renseignée, et elle s'appelle Louna. Une vraie tigresse, apparemment, d'après ce que disent toutes les personnes que je croise. D'ailleurs, j'ai remarqué que personne n'ose vraiment en parler, on dirait presque qu'ils ont peur de cette fille. Mais je ne chercherais pas à lui parler, d'ailleurs, je ne cherche pas à parler aux autres. Mais j'aime bien les écouter. »
Julie connaissait maintenant très bien Laura, et elle l'aimait beaucoup. C'était devenu une vraie amie, un peu comme avec Camille, mais le seul problème, c'est que Laura détestait Camille, et vice-versa.
- Les gens t'aident, et tout ce que tu trouve à faire, c'est de ne pas leurs répondre et de les engueuler ? Wouaouh, quelle bonne idée, franchement, tu es trop gentille.
- Oh ! Ca va, toi. Tu n'as jamais perdu personne dans ta famille, alors pourquoi tu me parles ?
- Je suis mieux placée que toi pour parler, vu ce que je dis et vu ce que tu dis.
- CA SUFFIT, OUI ! ! ! ! J'en ai plus qu'assez de vous entendre toutes les deux. Ecoutez, j'ai fait des recherches, aux archives, et en tout cinq personnes sont mortes disparues, dans les deux dernières années. A chaque fois, c'était des enfants que personne ne connaissait, très peu populaires et qui avaient perdu un membre de leur famille. Dis-moi, Camille, ta mère avait ses deux parents ?
- Oui, même ses grands-parents étaient encore vivants.
- Mais ils le sont toujours, donc ?
- Oui, j'espère.
Julie avait sentit un peu d'humour dans sa voix, mais en regardant sa tête, cette idée lui était vite sortit de l'esprit !
« Aujourd'hui, ils sont aller au prè-au-lard. Moi, je suis restée à Poudlard car je n'ai personne pour signer mon autorisation, mais c'est pas grave, j'adore me balader quand il n'y a personne. Mais là, à ma grande surprise, il y avait Remus…seul. Il m'a parlé, et je ne lui ai pas répondu, mais je pense qu'il se doutait, que j'allais pas lui répondre après ce qui c'est passé. C'est pas grave.
Non, ce qui est grave, c'est que Dumbledore m'a convoqué dans son bureau pour me dire que j'avais une sœur. »
Mon quatrième chapitre est fini, et j'espère franchement qu'il vous a plu. J'aimerais juste une petite review, pour me dire ce que vous en pensez, sioupl ! ! !
Merci encore à Louna et à Elava pour publier ma fic.
Biss, Aaricia
