Journal d'une survivante

Chapitre 8 : ...On ne peut pas le voler.

C'était maintenant l'heure pour Julie d'aller voir Dumbledore. Elle avait pris rendez-vous, trop heureuse de savoir enfin où se cachait Madame Mcwell.

Malheureusement, sur sa route, elle croisa Peter Malefoy.

Le père de Camille l'avait croisé une fois et avait dit que c'était le portait de son père tout cracher. Draco Malefoy...Elle avait entendu tellement de mal de lui que ça lui faisait presque de la peine.

- Salut Madame l'aphone.

- Pardon ?

- Ohhhhhhhhhhhhhhh ! Mais tu parles ! ! ! ! Ca alors, en voilà une première !

- C'est quoi au juste ton problème ?

- Et bien, pour l'instant, c'est toi, mais ça peu peut-être s'arranger.

- C'est possible, mais tu vois, là je suis pressée.

- Tu es pressée, voyez-vous ça ! ! Dit-il en lui attrapant le bras. Ca tombe mal parce qu'il fallait que je te parle, tu vois.

Il la ramena vers lui malgré ses protestations. Quand elle fut en face de lui, il lui pris les poignets. Il avait les cheveux blonds comme les blés et il était plutôt sexy. Mais Julie s'en foutait pour le moment, tout ce qu'elle voulait, c'était se libérer et aller parler à Dumbledore.

- Lâche-moi, Malefoy. Au cas ou tu ne l'aurais pas encore remarqué, tu me fais mal.

- Tu sais, Sandy (ma petite amie) m'a dit que tu faisais ta petite enquête de ton côté et ça la dérange un peu que tu ne la fasses pas participer.

- Ca ne la regarde pas et toi non plus d'ailleurs, maintenant, lâche-moi.

Au bout de quelques efforts pour se libérer, elle réussit à lui faire lâcher une main, et comme elle savait pertinemment qu'il ne servait à rien d'essayer de libérer l'autre, elle le gifla de toutes des forces et Peter lâcha prise. Elle partit en courant vers le bureau de Dumbledore sans même regarder derrière elle.

- Chocogrenouille, s'empressa-t-elle de réciter

« Ce soir, d'après ce que m'a dit Dumbledore, je devrais accoucher. C'est impressionnant, mais j'ai quand même un peu peur. Remus à beau essayer de me rassurer en me disant que Dumbledore est le plus grand sorcier de ce monde et qu'il est pratiquement impossible qu'il se trompe, moi, je tremble comme une feuille morte.

Je sens mon enfant bouger dans mon ventre, et je n'arrive toujours pas à croire qu'il existe une magie assez puissante pour former un être en trois jours. Dumbledore m'a dit que seul lui et Voldemort possédaient ce pouvoir et qu'il était strictement interdit de l'utiliser sauf dans les cas urgents. Mon cas étant super-urgent, il a accepté.

Mon dieu, mon bébé, il vient... »

Soudain, le tableau s'ouvrit et elle put rentrer. Elle se retourna en un éclair et s'aperçut pour son plus grand étonnement qu'il ne l'avait pas suivit.

« Tant mieux, pensa-t-elle »

Elle toqua quelque coup à la porte de Dumbledore et ce dernier le fit entrer.

- Tu voulais me voir, Julie ?

- Oui professeur, c'est au sujet d'une de vos anciennes élèves.

- Tu sais, des élèves, j'en ai vu passé, alors il n'y a pas beaucoup de chance pour que je me rappelle d'une en particulier.

- Attendez au moins son nom, car à mon avis, celle là, vous ne l'avez pas oublié : Sandra Mcwell.

- Comment la connais-tu ?

- C'est une longue, une trop longue histoire, professeur. Mais je suis venu ici dans un seul but : La rencontrer. Car on m'a annoncé, il y a peu de temps de cela qu'elle vivait encore et que vous étiez la seule personne à savoir où elle se trouve.

- Je vais répondre à ta question mais avant, j'aimerais savoir ce que tu sais sûr elle.

- Tout sauf le plus important : son secret. Vous le savez, vous aussi, son secret, mais je sais pertinemment que vous, plus que les autres, vous êtes un homme de parole et je doute donc que vous me le révéliez. C'est donc pour ça que je dois la voir.

- Encore une petite question : En quoi ça peu t'intéressai, ce petit secret ? Est-ce seulement de la grosse curiosité ou pour autre chose ?

- Professeur, c'est mon affaire si vous permettez, et je désire n'en parler à personne d'autre qu'à mes amies tant que je n'aurais pas tout réglé.

- Bien, dans ce cas, je vais maintenant te répondre : La personne qui t'a annoncé tout ça s'est trompé sur deux points : Le premier, c'est que je ne sais pas du tout où se trouve Sandra Mcwell.

- Quoi ? Mais ce n'est pas possible...

- Laisse-moi finir, la coupa-t-il, et le deuxième, c'est qu'il a une personne qui sait où elle se trouve.

- Qui ?

- Voldemort.

« Ca y est, mon enfant est né hier soir, grâce à Dumbledore. Je lui dois tout. C'est une fille, et je vais l'appeler Aurore. Après l'accouchement, Dumbledore a fait en sorte qu'il ne reste aucune trace de l'accouchement et je suis redevenu mince en un instant, c'était...magique !

Remus, lui, était très content. Il avait une fille, et malgré la menace qui pèse sur elle, il s'est promis de la protéger jusqu'à sa mort. Malheureusement, Dumbledore avait raison, je ne pensais pas que devoir me séparer de cet enfant serait si dur. Après tout, c'est mon enfant. La vie est vraiment injuste. »

- Voldemort ? Mais voyons, c'est absurde. Voldemort est mort.

- Malheureusement, Voldemort est bien trop puissant, si tu savais le nombre de fois qu'on l'a cru mort alors qu'il était toujours là. Car en fait, son corps meurt, mais son esprit vit encore. Et c'est l'esprit, le plus maléfique, alors tu sais, pour le tuer, il faudrait une force qui n'existe pas sur terre.

- Moi, je suis sûr que nous pouvons le détruire, si nous faisons de la force d'un homme comme Harry Potter, le double, ca fait la force que nous cherchons.

- Ton raisonnement n'est pas bête, Julie, mais malheureusement, seul Harry possède une telle force.

- Peut-être pas. Pour Harry, nous savons qu'il la possède puisque tout le monde le connaît, mais s'il y avait une personne que nous ne connaîtrions pas.

- C'est absurde, si Voldemort sentait une telle force autre part, il aurait déjà essayer de la détruire.

- Sauf s'il ne sait pas qu'elle existe...mais oui, c'est ça ! ! !

- Qu'est-ce que tu as trouver, comme idée, Julie ?

- Je sais peut-être où trouver votre force pour le détruire, professeur, mais pour cela, il faut que je voie Sandra.

- Bien, mais fait attention, car si une telle force tombe entre les mains de Voldemort, il sera tellement fort que la terre entière sera menacée par son pouvoir.

Julie ne savait plus trop où elle en était. Tout avait commencé par la mort de Mme Potter, mais comment avait-elle réussit à en arriver là. Elle en avait trouvé ce qu'il manquait à Voldemort pour mettre le monde à sa merci, et à Dumbledore, ce qu'il manquait pour l'anéantir.

Sauf que maintenant, le problème était là. Comment voir Sandra ? Cela était impossible, car la seule manière était de demander au seigneur des ténèbres en personne.

« Je dois normalement garder mon enfant deux semaines, non pas pour qu'il s'habitue à moi, mais plutôt pour le nourrir, après, pof ! Il part chez les Kingsley. Quand je vois la tête de Mélanie, l'amie de Remus qui va garder mon enfant, et que je la vois si heureuse, je me dis qu'il sera bien élevé et avec beaucoup d'amour. Et que si ça avait été moi la mère, sa vie aurait été un cauchemar, alors c'est mieux comme ça. Remus, quand il a appris que finalement, au lieu de le cacher, je le donnais à des amis, n'a pas très bien réagit. Il m'a demander pourquoi je n'ai pas avorté, car, maintenant, de toute façon, où qu'il soit, il est en danger. Lui, il avait accepté, car seul le fait de se savoir père lui plaisait. Malheureusement, non seulement il n'est pas père, mais en plus, il doit donner son enfant à une autre personne qui jouera son rôle. Je le comprends un peu. »