L'amour n'est guère un long fleuve tranquille
Auteur : astrakane
Genre :romance
Rating : R.. Pas pour le début mais après, ça tournera au nc-17, je vous préviens !
Disclaimer : tous les personnages appartiennent à J.k Rowling
Résumé : l'histoire d'amour qui unit James et Lily, dans une version non- censurée
Note : j'ai arrangé pas mal de chose à ma sauce, surtout les petits détails, parce que primo : j'avais pas envie de chercher dans les livres, et secundo : pour mettre ma petite touche perso... donc, pas la peine de me sauter sur le poil pour me dire que tel détail est faux ...
Mon petit bla-bla : salut à tous ! Ceci est ma première fic R, g donc choisit de la consacrer à mon couple HP préféré : Lily et James ! Je n'ai encore aucune idée de la suite de l'histoire ni du nombre de chapitre ou de l'évolution des persos ...mon seul but est que vous ayez autant de plaisir à lire cette fic que moi à l'écrire !
Chapitre 1 : par une douce soirée de juillet...
Dans la banlieue huppée de la ville huppée par excellence, Londres, une jeune fille huppée râlait intérieurement.
Pourquoi les adultes s'obstinent - ils à croire que deux ados vont bien s'entendre sous prétexte qu'ils ont presque le même âge et qu'ils ont partagés il y a dix siècles le même pot ? C'est cette grande énigme que Lily tentait vainement de résoudre tandis que sa luxueuse voiture se rapprochait inexorablement de la maison, pardon de la « demeure » - celons les termes de ses parents – des Potter.
Ses parents, Mark et Lisa Evans, avaient fait la connaissance de Hugh et Rebecca Potter lors d'une visite chez le pédiatre. Dès leur première rencontre, James avait soulevé sa jupe, profitant de son année de plus qui lui conférait alors une aura de mystère auprès de la petite rousse de deux ans.
Ils avaient partagé par la suite la même crèche pendant un an, jusqu'à ce que les Potter partent dans le Nord de l'Angleterre pendant cinq ans, puis à l'autre bout du monde, en Australie, en Californie et enfin à Hawaï (les Evans continuaient à recevoir des cartes postales des Potter) d'où ils étaient revenus environ un mois auparavant. Ils s'étaient alors empressés de recontacter les Evans. Depuis leur départ, Pétunia était née, au grand damn de sa sœur, celle- ci devenant avec les années belle et intelligente, et, grande première pour la famille, une très bonne élève de la prestigieuse école magique de Poudlard.
En entendant Pétunia, sa cadette de deux ans, s'émerveiller, Lily émergea de ses pensées.
C'est alors qu'elle compris pourquoi ses parents utilisaient le mot « demeure » pour la propriété qu'on pouvait apercevoir à travers les arbres. « Manoir » aurait été plus approprié ... La douceur de cette soirée du début de juillet avait permis à des serviteurs, sûrement très nombreux, de dresser la table sur une magnifique terrasse abritée par un péristyle recouvert d'une plante grimpante.
Malgré la beauté du lieu, il lui semblait que quelque chose n'était pas à sa place. Elle dût s'y prendre à deux fois avant de mettre le doigt dessus : Une tente foncée était plantée sur la pelouse, à l'orée d'un bosquet.
Mark gara la voiture et la petite famille en descendit pour rejoindre la terrasse.
Du coin de l'œil, Lily vit une silhouette sortir de la tente pour se diriger en courant vers elle :
- mais c'est ma p'tite tigresse préférée !!!!!!
Un grand et beau jeune homme, aux cheveux bruns mi-longs et aux yeux bleus pétillants de malice serra Lily contre sa poitrine, à presque l'écrabouiller, tout en la faisant tournoyer sous les regards surpris de ses parents et un peu envieux de sa petite sœur.
-Sirius ! ? ! Ch'uis trop contente de te voir !! Mais qu'est ce que tu fais là ! ??
-Ben, tu vois bien je campe ! Tu connais un meilleur endroit ?
-Là ; comme ça, non, je vois pas ...
Sentant le regard insistant de sa famille posée sur elle, Lily s'excusa et leur présenta Sirius comme son protecteur et ami à Poudlard. En effet il l'avait pris sous son aile alors qu'elle était en première année, et qu'elle était fréquemment embêtée par les Serpentards.. Il avait suffit qu'il s'interpose pour qu'elle ait la paix.
Sirius se montra charmant, serrant la main de M. Evans et embrassant affectueusement Mme Evans et Pétunia.
C'est à ce moment que les Potter sortirent de la maison.
M. Potter avait un physique très agréable avec ses cheveux blond cendré longs jusqu'au oreilles, estima Lily, coiffés en arrière, ses yeux noisette cerclés de lunettes et son corps qu'on pouvait deviner musclé. Il formait un beau couple avec sa femme qui attirait tout de suite la sympathie grâce à un visage doux encadré par de magnifiques cheveux bouclés d'un noir corbeau ; ses yeux bleu étaient pétillants. Elle leur fit un grand sourire tout en faisant claquer joyeusement des bises sur leurs joues.
-Quel plaisir de vous revoir ! Dieu, Lily, que tu es belle ! Et toi, Pétunia, c'est cela ? Comme tu es jolie ! Ne restez pas plantés là ! Asseyez – vous ! Sirius, peux- tu avoir la gentillesse d'aller chercher James dans sa tanière ? il n'a pas dû nous entendre avec sa musique...
-Tout de suite, m'dame ! répondit-il en effectuant un salut militaire
alors qu'il s'éloignait en courant, elle s'écria :
-Je t'ai déjà dit de m'appeler Rebecca ! Je suis pas une vieille bonne femme !
de l'intérieur parvient une réponse guillerette :
-Ouais, ouais, c'est ça ! Vous trompez plus personne, depuis le temps ! Il serait temps de l'accepter !
-Attends de revenir par ici ! Tu va voir comment une vieille comme moi peut te botter les fesses !
Dans la maison, Sirius éclata de rire, comme toutes les personnes autour de la table... l'air faussement fâché, Rebecca se tourna vers ses invités :
-J'ai beau lui dire et lui répéter, cette tête de mule ne veut rien entendre ! Je compte sur vous pour lui montrer l'exemple ! pas de « madame » avec moi !
-et toi, Lily, tu te plais à Poudlard ?
-Oh, oui, M. Potter, il me tarde de faire mon entrée en quatrième année !
-Je compte sur toi pour bien t'occuper de notre Jamesie ! il entre en cinquième année mais il risque d'être un peu perdu, les écoles australiennes et américaines ne sont pas autant huppée et luxurieuses...
-Papa ! J'ai plus deux ans !
James, indigné, se tenait sur le perron, un Sirius goguenard à ses côtés. Celui – ci lui glissa, tout en lui pinçant la joue, comme une vieille tante gâteuse :
-Jamesie, hein ? Que c'est choupi- trognon ! rooo mais il rougit ! Faut pas, mon mignon ! Fait donc un grooooos poutou à ta tatie chouchou !
Vexé comme un pou, James lui envoya une bourrade dans l'épaule.
Ce n'est que lorsque le garçon eût finit de mettre une raclée à Sirius et qu'il s'assit en face de Lily, un grand sourire satisfait aux lèvres , que cette dernière se rendit compte à quel point il était mignon. Elle fondit instantanément pour ses yeux noisettes piquetés de vert, ses cheveux châtains bruns en bataille éclaircis par des mèches blondes à causes des années passée sous les tropiques, sa peau délicieusement caramélisée par le soleil, son corps musclé et son sourire – le même que sa mère - qui éclairait son visage...Son style de mauvais garçon n'était pas pour déplaire à Lily qui adora son baggy noir, son T-shirt rouge près du corps barré d'un « The Clash power !! ( they're the best ) » blanc , de ses colliers de surfeur et de ses bracelets en cuir noir à pointes.
Sirius, assis à côté de son meilleur ami, ne put s'empêcher de sourire en remarquant l'électricité qui passait entre ses deux là...
Lily jouait les indifférentes, faisant mine d' admirer le cadre, promenant autour d'elle son regard, qui, immanquablement, se posait sur le jeune Potter. Dès qu'il levait les yeux sur elle, la rousse se passionnait pour ses chaussures, les joues joliment rosies...
James, quant à lui, rouge comme une tomate, tirait sur le col de son T-shirt, déglutissant difficilement.
Un sourire d'une oreille à l'autre, Sirius déclara :
-James, t'es sur que ça va ? Tu veux un éventail ? T'as l'air de mourir de chaud !
James balança un coup de pied bien sentit à son voisin, se promettant de lui faire payer.
- Oui, effectivement, j'ai chaud... si on allait faire un petit tour ?
Le garçon se tourna vers ses parents, les interrogeant du regard. Ceux-ci hochèrent la tête.
James, Lily et Sirius se levèrent donc. Ils choisirent de faire le tour de la propriété.
Tandis qu'ils se dirigeaient vers les écuries, deux magnifiques golden retriever en surgirent, aboyant et remuant la queue à qui mieux -mieux , pour finalement se jeter sur les adolescents.
- Samba ! Leuk ! Calmez – vous !
James agrippa les colliers des chiens qui s'étaient ligués pour faire profiter Lily d'un lavage de la figure 100% naturel afin de les éloigner de la « pauvre » jeune fille qui riait aux éclats . Sirius ramassa une balle qui traînait là , l'agita sous le nez des deux golden et la lança au loin. Pendant ce temps, James, hypnotisé, bavait [ au sens figuré] sur les cuisses laiteuses et la petite culotte rose que révélait maintenant la robe noire à fine bretelle de la jeune fille encore secouée par le fou rire. James décida que les chiens auraient droit à une double ration de croquettes .
Le jeune Potter, se ressaisissant, aida Lily à se relever, le feu aux joues.
- kreum... si... si on allait voir les chevaux ? je dois leur donner à boire...
Ils pénétrèrent dans les écuries. Lily fut impressionnée par la propreté et la beauté du bâtiment. Tout y était à sa place et les chevaux vraiment magnifiques. James lui expliqua que l'équitation était une passion familiale et qu'ils montaient le plus souvent possible.
La jeune fille, rêveuse, caressait un cheval alezan. Elle soupira :
-j'adorerais me remettre à l'équitation... ma mère ne veut plus que j'en fasse depuis que je me suis cassée le poignet...
- J'ai une excellente idée, James ! S'exclama Sirius pourquoi Lily ne dormirait- elle pas ici ce soir ? Cela nous permettrait de faire une balade demain matin aux aurores , ce qui vaut vraiment le détour !
- Si tes parents sont d'accord, ce serait avec plaisir ! Par contre , tu n'auras pas tes affaires, il faudra que je t'en prête ... Ca te va ?
Lily, aux anges, s'empressa d'accepter la proposition. Ils décidèrent donc de finir de s'occuper des chevaux et d'aller ensuite demander la permission des parents.
James, perdu dans ses pensées, ne vit pas le seau qu'il était en train de remplir déborder ni n'entendit Sirius, seau d'eau glacée en main, s'approcher de lui par derrière , pour finalement le lui déverser avec un plaisir non dissimulé sur la tête.
- Aaaaaarrrggh !!! 'spèce de salaud ! Attends que je te chope !
Sirius , talonné par James, passa en trombe devant Lily médusée en s'exclamant innocemment :
-Mais ! Quelle mouche te pique ? C'était pour ton bien ! Tu l'as dit toi-même, tu as chaud ! Je te rends service et voilà comment tu me remercie ! Quelle ingratitude !
-Je t'en ficherais, moi, de l'ingratitude !
Riant aux éclats, James se saisit du tuyau d'arrosage, ouvrit à fond le robinet et couru vers la graineterie où Sirius s'était engouffré. Il le trouva planqué derrière un ballot de foin. Il le trempa complètement, puis jeta derrière lui son arme et fondit sur son ami, le bourrant de coups et le chatouillant . Sirius, qui y était très sensible, demanda vite grâce :
-Arrête, je t'en supplie !
-Je t'en supplie qui ?
-Je t'en supplie mon petit Jamesie ! nooon, arrête ! D'accord ! Je t'en supplie maître suprême de l'univers !
-Mais qui me parle ?
- Le plus petit et insignifiant vermisseau de la création !
-Bon, bon... ça va , j'arrête !
-Merci, merci beaucoup ! Tu sais que je t'aime, toi ? Au fait, je viens d'avoir une idée du tonnerre ! Elle va vachement te plaire ! tu vois, on va...
Lily, ne se doutant pas que les garçons complotaient dans leur coin, jouait avec les chiens quand ceux-ci, inexplicablement, se carapatèrent, la queue entre les pattes.
-Ben? ! Samba! Leuk! Revenez!
Lily ne comprenait plus rien, quand elle entendit un craquement aussitôt suivit par un ricanement. Saisit d'un horrible pressentiment, elle se tourna lentement et ...
SPLAAAAAATCHHH !!!
Avant qu'elle n'ai eu le temps de réagir, James et Sirius s'étaient enfuit, la laissant trempée et tremblante de rage au milieu de la pelouse.
-Dedîôû !!! Ils vont me le payer !
Plus que déterminée, Lily s'accroupit, ramassa le seau abandonné là par les deux traîtres et le remplit de la boue formée par la petite flaque qui l'entourait. Complètement submergé par sa folie vengeresse, elle trempa même ses doigts dedans pour se faire des peintures guerrières.
Caché dans un arbre, James sentit une érection durcir son pénis lorsque Lily apparu, plus sexy que jamais, sa robe trempée moulant sa poitrine, laissant que peu de place à l'imagination quant à ses sous-vêtements, les cheveux mouillés, deux traits horizontaux sur les joues et un air farouche et déterminé sur le visage. Le surnom de « tigresse » prenait ici tout son sens pour James. Il se demanda, avec tout l'espoir qu'un adolescent pubère et lubrique pouvait y mettre, si elle montrait autant d'ardeur dans les autres types d'activité physique.
Les deux compères, en gigotant dans leur perchoir, firent tomber quelques pétales de fleur, ce qui n'échappa pas à l'œil aguerri de l'attrapeuse de Serdaigle.
Elle continua son chemin et tourna à l'angle du bâtiment. Elle attendit patiemment que les garçons de décident à descendre. Lorsqu'ils furent tous les deux en bas, elle chargea en poussant des cris de démentielle. Sirius et James n'eurent même pas le temps d'esquisser un geste qu'ils furent bombardés de boue.
Ils se mirent à courir comme des dératés, morts de rire, mais Lily ne les laissa tranquilles que lorsque qu'ils lui demandèrent pardon à genoux.
Elle s'adossa alors à un arbre, haletante.
-je crois que c'est bon, on est quittes maintenant
Soulagés, les deux adolescent s'assirent à coté d'elle, riant aux éclats.
Une fois de plus, James ne put empêcher ses pensées de dériver en voyant Lily essoufflée et transpirante. Il ferma les yeux et reposa sa tête contre le tronc, laissant les images de la jeune fille, criant son nom, envahir son esprit. Il la vit étendue sur un lit, nue, lui adressant des œillades coquines ; sous la douche ; déguisée en infirmière ; penchée, lui offrant une vue imprenable sur son décolleté ...
-James ! Ohé ! James, émerge !
IL ouvrit un œil, pestant intérieurement contre celui ou celle qui le dérangeait dans un moment si agréable et s'empressa d'ouvrir le second quand il se rendit compte que son fantasme devenait réalité. En effet, la rousse était penchée en avant, une main sur les genoux, agitant l'autre devant son visage en le regardant d'un air inquiet.
-Eh, James ! Grouille, tout le monde t'attend pour manger ! Ça fait dix minutes que ta mère nous appelle ! Sirius est déjà là- bas ! Il m'a chargé de m'occuper de toi ... allez, viens !
Elle lui tendit une main que James saisit avec plaisir. Elle était fraîche et douce. Lily n'émit pas d'objection quand le garçon garda sa main dans la sienne, elle partagea même le sourire niais qui s'étirait sur les lèvres du brun. Le cœur de James manqua un battement quand la rousse entrelaça leurs doigts. Ils ne parlèrent pas en se dirigeant vers la maison, regrettant tous les deux que le trajet soit si court.
-Aaaah ! Les voilà !
D'un même mouvement, ils se lâchèrent la main, se grattant la tête et regardant tous les deux le ciel, dans des directions opposées, l'air coupable, ce qui n'échappa à personne.
-Mon bon ,Jam' ! Quel cochon tu fais ! (1)
-Ah !ah !ah... très drôle p'pa !
-rooo tu n'as pas hérité de mon sens de l'humour légendaire, mon pauvre ! Allez, filez vous débarbouiller !
Lily suivit James à l'intérieur et éclata de rire devant la tête que tirait le jeune homme en voyant son reflet dans la glace. Elle lui ébouriffa les cheveux en rigolant.
-Remets –toi ! Un peu d'eau, tu frottes et ya plus rien !
Joignant le geste à la parole, elle l'éclaboussa, puis parti en courant vers l'extérieur.
Lorsqu'ils déboulèrent sur la terrasse, un silence s'établit autour de la table.
-C'est bon, les enfants ! S'exclama M. Evans, Sirius nous a demandé notre avis, et c'est d'accord : Lily passera la nuit ici
Voilà, le premier chapitre est terminé ! Je pense que vous en aurez encore pour longtemps, parce que j'ai des dizaines d'idées à la minute !
J'ai déjà un idée assez précise du chapitre 2 qui ne sortira que quand vous m'aurez laissé au moins 5 rewiews !
(1) « mon bon Jam' ! Quel cochon tu fais ! » Une p'tite blagounette de mon cru ...essayez de trouver, je donnerais la réponse à la fin du deuxième chapitre. J'vous rassure c'est vraiment pas dur ! limite débile ! ( en fait c'est assez nul, comme blague, mas on se contente de ce qu'on a.. )