Saison 1

Chapitre 8

Le petit secret de Kéro...

Lorsque Nadine, Tiffany, Sandrine et Sakura entrèrent dans la salle en question, un spectacle désolant s'offrit à leurs yeux. Une élégante dame aux yeux rougis semblait vidée. Elle était affalée dans un siège. M. Terada avait l'air inquiet, prostré, il se tenait devant la porte.

Sandrine leva les yeux vers son ancien professeur et lui demanda à mi- voix :

-Heu...M. Terada... Comment va Sonia?

Le professeur détacha son regard de la porte et le posa sur le visage accablé de la jeune fille.

-Je ne sais pas... depuis que les médecins l'ont emmenée, nous n'en avons eu aucune nouvelle, fit-il en désignant Sylvie.

Sandrine se dirigea vers la femme à l'air si triste.

-Bonjour... vous êtes la mère de Sonia? Madame Sasaki? Moi je me présente; Sandrine Mihara. Je suis une amie de Sonia.

Sakura s'approcha.

-Je suis Sakura Gautier, une autre amie de votre fille, dit-elle respectueusement en s'inclinant.

Nadine arriva à son tour et dit de sa petite voix candide :

-Mon nom est Nadine Yanagizawa. J'espère que votre fille va bien...

Tiffany compléta le lot :

-Tiffany Daidoji madame, enchantée de rencontrer la mère de mon amie Sonia.

La dame émit un faible sourire.

-Vous êtes toutes bien polies et attentionnées mesdemoiselles, je suis contente que ma fille ait des amies comme vous...

-C'est moi qui l'aie trouvée, Madame, dit Tiffany en s'avançant, je ne suis pas sûre, poursuivit-elle, mais dans l'état où je l'ai trouvée, et au pied de cet arbre... je crois qu'elle est tombée en tentant d'y grimper.

-C'est exact Tiffany... coupa une voix derrière elles.

Les yeux de Sakura s'écarquillèrent et s'animèrent pour un trop court instant.

-Ho... Will, fit-elle, mais comment sais-tu?

-Je...je l'ai vu.

-QUOI! Éclata Nadine qui commençait vraiment à ne pas aimer ce garçon qui rendait Sakura triste, qui lui criait après et qui semblait si antipathique, Tu l'as vu se blesser et tu n'es pas intervenu? Tu n'es pas allé à son secours? Mais... qu'es-tu?

-Why... why does everybody think that I am a killer... why...¹ murmura-t-il en baissant les yeux.

-Psssst... du calme Nadine, lu chuchota Sakura en la retenant à deux mains pour ne pas qu'elle saute sur le nouveau venu.

Elle se calma.

-Je parie qu'il ne croit pas aux aliens, ronchonna-t-elle pour se convaincre qu'il ne valait pas la peine qu'elle s'énerve pour lui.

Sylvie prit alors la parole en se levant.

-Je te comprends, jeune Nadine, d'en vouloir à ce jeune homme, mais s'il est venu jusqu'ici c'est qu'il a de bonnes intentions, n'est-ce pas?

-Oui, madame, Will Morgan, fit-il en inclinant sa tête respectueusement, j'étais non loin de l'arbre d'où Sonia est tombée. Elle n'a pas crié. Elle a simplement perdu pied et... paf... Ensuite j'ai vu cet homme, qui se trouvait à l'autre bout de la cour du lycée Seijo courir vers elle, dit-il en pintant Terada, ensuite Tiffany est arrivée, elle a crié alors les autres sont aussi arrivées. Le professeur a alors sauté la clôture et l'a emmenée à l'infirmerie.

-D'accord... je vois...

-Mais... Will... Tu aurais quand même pu venir la voir à la récréation, intervint Tiffany.

-Si j'étais malade, je ne voudrais pas voir des tas de gens massés autours de moi... en fait, je préfère ne jamais voir des tas de gens se masser autours de moi... surtout si je suis blessé... ou... malade... dit-il, un peu perdu dans ses propres explications.

-Tu as quand même eu le cœur d'aller à l'infirmerie après les cours pour avoir de ses nouvelles, dit Sakura.

-Oui, elle n'avait pas l'air bien... lorsqu'elle courait vers cet arbre... déclara Will avant de dire à tout le monde qu'il avait à faire et qu'il devait partir.

-Ho non! S'écria Sylvie en se levant rapidement.

Elle consultât sa montre et sa mine s'assombrit encore.

-Vous m'excusez une seconde?

Devant l'acquiescement de chacun, elle se dirigea vers un téléphone public. Elle y glissa une pièce et composa un numéro. S'en suivit alors une conversation très animée. Madame Sasaki semblait en colère.

Lorsqu'elle revint, elle avait l'air plus triste encore que lorsqu'elle était partie.

-Je dois travailler, fit-elle, si je n'y vais pas, je perds ce job de soir... ça m'écœure de devoir partir...

Elle salua tout le monde et partit en couvrant son visage.

-Vous feriez bien de partir aussi les filles, vos parents vont s'inquiéter, dit Terada.

-Vous avez probablement raison monsieur, glissa Sandrine, elle-même très inquiète pour son amie.

Il s'agenouilla pour se mettre à la hauteur du petit visage tourmenté de sandrine.

-Allez, ne t'inquiète pas, je vais rester ici. Si tu veux demain je m'arrangerai pour passer au collège Tomoéda vers l'heure de la récréation, je t'informerai alors s'il y a du nouveau.

Sandrine lui répondit :

-Merci monsieur.

Il lui adressa un sourire et les quatre jeunes filles quittèrent l'hôpital d'un pas lent et condamné.

Sakura arriva chez elle, enleva ses chaussures e se dirigea vers sa chambre.

-Kéro! Je suis rentrée! Dit-elle en franchissant la porte. Kéro?

Aucune petite créature ailée n'écoutait de quiz à la télévision, ne jouait aux jeux vidéo ou dormait dans la chambre.

-Kéro, où es-tu?

Voyant que seul le silence répondait à son appel, elle se jeta sur son lit.

-Argh...

Sakura se redressa. Qui avait étouffé ce cri?

-Qui est là? Fit-elle, soudais très effrayée, Thomas, ce n'est pas drôle!

Elle se pencha pour regarder sous son lit.

-Aaaaaaaaaaaaaaaaah! Hurla-t-elle en reculant.

-Chut!

-Lionel?

Will soupira...

-Non... Ce n'est que moi...

-Ah... Pardon...

-Mais non, c'est à moi de m'excuser, je t'ai fait peur...

-Que fais-tu sous mon lit? Mais c'est Kéro! Que lui as-tu fait? S'écria-t- elle en saisissant le petit corps inanimé d'entre les mains de Will, Tu es un monstre! s'horrifia-t-elle.

-How many times will I have to repeat that I'm not a damn killer...² dit-il plus fort qu'il ne l'aurait voulu sur un ton glacial. Non, écoute, ce n'est pas ce que tu penses,

-Ce que je pense? Moi je pense que tu as fait du mal à mon ami!

-Non, ce n'est pas ton ami, laisse-moi t'expliquer. Je rentrais chez moi quand j'ai senti une drôle de sensation. J'ai cherché d'où ça venait et je suis aboutit ici. Je suis entré par la fenêtre de ta chambre et il était sur ton lit. Je me suis rendu compte que c'est de lui que venait la sensation étrange.

-C'est normal! Képi a une grande puissance magique. Alors ta perception commence à s'aiguiser...

-Peut-être... Mais ce n'était pas ça! Je t'ai vu arriver par la fenêtre alors je l'ai assommé et me suis planqué sous le lit...Je n'attends plus que l'instant où il se réveillera. Ce que je sens avec toi et ce que je sens avec lui, c'est différent.

-Regarde, il remue!

Will prit Kéro dans ses mains. Le gardien ouvrait les yeux puis se leva.

-Tu... bredouilla-t-il en regardant Will.

-Oui, c'est bien moi, répondit-il à une question jamais posée.

Will sortit la pochette grossière lui servait à ranger sa clef avant d'en extraire le contenu.

-Partie clef de la clef magnifique des trois élus, cette entité devant moi ne t'est pas étrangère... Aide-moi! S'écria Will.

La clef tourbillonna un peu avant de se fixer devant Kéro.

-Aide-moi! Répéta Will.

Kéro se convulsa et quelque chose sembla émerger de lui; une brume étrange et irréelle. . lorsque la brume eut totalement quitté le corps de la petite créature magique, elle se gonfla et forma une silhouette humaine.

-Chikara! S'écria Will en se levant, les sourcils froncés.

Un homme vêtu d'une toge noire ornée de symboles et de vieux écrits indéchiffrables se tenait dans la pièce, un sourire bon illuminait sons visage.

-Chikara, que faites-vous ici? Pourquoi avoir possédé cette créature6 demanda le jeune homme en regardant le corps de Kéro qui était retombé au sol.

Will, sans s'en rendre compte, s'était placé devant Sakura dans un geste protecteur.

-Jeune élu, laisse moi voir celle que j'ai offensée...

-Je n'en sais pas assez à votre sujet pour vous faire confiance! S'exclama- t-il, véhément.

-Laisse, Will, dit Sakura, Son sourire m'inspire confiance.

Presque à contre cœur, il se déplaça et se rassit par terre.

-Pardonne-moi, s'inclina Chikara légèrement, je ne voulais pas faire de mal à ton protecteur... mais je devais m'infiltrer dans ta vie... tester celle choisie par Clow. Oui la magie de Clow était supérieure à la mienne, mais...

Il baissa la tête.

-Mais je n'ai pas su la maîtriser, alors voilà que mes pouvoirs errent depuis des années et des années en attendant que les élus se pointe le bout du nez.

-Pourquoi Kéro? Demanda Sakura.

-Parce qu'il était suffisamment proche de toi... et aussi à cause de sa force solaire... Mais pour la lune c'est autre chose... Voilà pourquoi j'ai tenté d'éloigné Yué lorsque ta poupée t'a attaqué. Pour savoir si tu pouvais y arriver seule... tu es certes plus puissante que Yué, mais sa force est uniquement lunaire...

-D'accord... alors je vous pardonne Chikara, le mot japonais pour puissance.

-Tandis que toi, fit Chikara en se retournant vers Will.

-Qu'y a-t-il?

-Je vois que tu parles le japonais d'une manière peu assurée, mais je vois aussi une force immense à ne pas sous-estimer en toi... je vous fais entièrement confiance à tous les deux... sourit-il, Il ne reste plus que le troisième élu et vous allez pouvoir chasser les pouvoirs...au revoir les enfants... prenez soin de vous.

Le corps vaporeux de Chikara reprit une apparence de brume avant de se désintégrer.

-Alors voilà pourquoi mon petit Kéro ne jouait et ne mangeait plus, fit Sakura.

Elle disposa Kéro dans son tiroir et retourna auprès de Will.

-Tu avais raison, Will, alors que moi, je n'avais senti, toi tu savais! Ta perception s'aiguise vraiment!

Deux coups à la porte interrompirent la discussion.

C'était Thomas.

-Sakura, le repas est bientôt prêt.

Son regard s'arrêta à la vue de Will.

-Qu'est-ce qu'il fiche là lui? Je ne l'ai pas vu entrer!

-Disons que c'est une longue histoire, dit nerveusement Sakura.

-Quoi qu'il en soit, ce matin tu as reçu une lettre, une lettre de la Chine, tu étais si pressée que tu ne l'as pas vue...

-La chine! Où est cette lettre? Donne-la moi!

-Mais si... pas besoin de s'énerver...dit-il en tendant une enveloppe, Pourvu que le morveux se soit cassé le cou!

-Fiche le camp Thomas!

Il sortit en souriant, refermant la porte derrière lui.

-Enfin... souffla Sakura en toisant d'un regard heureux la lettre.

-A letter from China³... dit durement Will.

-Tu permets? Demanda-t-elle en pointant la lettre.

-Oui, bien sûr, dit-il en regardant ailleurs.

« Très chère Sakura,

Les Li ont fini leur discussion. Quelques uns sont même rentrés chez eux. La mère de Lionel nous a informé que... Nous pourrions quitter Hong Kong dès la semaine prochaine! Deux beaux billets d'avion pour Tokyo! Tu te rends compte?On va très bientôt se revoir. Lionel semblait si heureux... je n'avais jamais vu cette expression mêlée de joie et de soulagement jouer sur son visage. Je crois même qu'il a versé quelques larmes de joie. Sa mère trouve qu'il pleure trop et que le Japon l'a énormément affaiblie. Quoi qu'il en soit, nous arrivons dimanche, à la porte de débarquement numéro dix-neuf vers dix-huit heure.

À bientôt, Sakura, très bientôt, Stéphanie. »

-Wahou! Cria Sakura en se levant comme une flèche.

-Sakura? Demanda Will.

-Will! Je suis si heureuse!

Elle se jeta dans ses bras et il en fut terriblement surpris.

-Will! Il va revenir! Dit-elle en versant quelques larmes de joie.

Will la repoussa délicatement en fixant le plancher.

-Let me guess, you're talking about that Li brat... That Li brat who makes you sad every time you see me...¹¹

-Dimanche! vers dix-huit heure! Je vais enfin revoir Lionel et Stéphanie!

-Will semblait encore perdu mais Sakura ne le vit pas car elle était trop excitée.

Elle se jeta sur le joli téléphone rose que Tiffany lui avait offert pour appeler celle-ci.

-Tiffany! pu entendre Will. Tiffany, ils reviennent... Oui... dimanche... vers dix-huit heure... porte de débarquement dix-neuf... je suis si contente... oui... je vais enfin le revoir Tiffany... Bon, d'accord! À demain!

Sakura déposa le téléphone.

-Dis Will, tu...

Sakura s'interrompit, la chambre était vide...

Le lendemain, jeudi, notre héroïne arborait une mine radieuse. Toujours sous l'effet de la lettre de Stéphanie, elle se leva sans peine en chantonnant, se vêtit et décida de jeter un coup d'œil à la chambre de son « locataire » , Kéro.

Il dormait.

Elle descendit pour prendre le petit-déjeuner.

-Hé! On dirait que le petit monstre est tombé du lit ce matin! Dit Thomas.

Mais les railleries de son frère n'atteignirent même pas Sakura; elle avait le cœur trop léger.

Dominic entra dans la cuisine.

-Hé bien Sakura! Tu es de bonne humeur ce matin, constata-t-il devant la mine réjouie de sa fille.

Sakura offrit un grand sourire à son père.

Après avoir déjeuné. Sakura enfila ses patins et partit.

La route était si belle, la température si douce, la vie redevenue si belle et Lionel si près... Elle ferma les yeux et serra contre elle un être invisible.

-Lionel... murmura-t-elle en glissant doucement.

Elle était si heureuse que si elle n'avait pas été en roller, elle aurait gambadé!

Une brise légère remua ses fins cheveux et amena à elle l'odeur des fleurs. Quel bonheur!

-Sakura!

Elle sortit de sa rêverie et vie Mathieu.

-Bonjour Mathieu!

-Tu sembles heureuse Sakura!

-Ho! Oui!

-Et je peux savoir ce qui te réjouie comme ça? Dit-il, souriant.

-Tu te souviens de Lionel?

-Évidemment!

-Hé bien, il va revenir au Japon... Ici, à Tomoéda! Il va revenir!

-C'est pour ça que tu es si matinale?

-Il y a peut-être un peu de ça! Rie doucement Sakura. On fait le chemin en semble?

-Merci, mais je vais attendre Thomas...

-À plus tard alors!

Sakura reprit le chemin. Dans sa tête, des images de Lionel se succédaient...

Lionel et son éternel visage dur...

Lionel et ses si rares mais si doux et si précieux sourires...

Lionel...

-Je t'aime tant... murmura-t-elle.

Puis boum! Elle avait percuté quelqu'un. Elle se retourna.

-Lionel?

Devant le silence froid, elle vit qu'elle s'était encore une fois trompée.

-Pardon, Will...On fait le chemin ensemble?

-Si tu veux...

-Will, tu te rappelle la dernière nuit au parc?

-Oui... Je m'étais endormie.

-Oui, c'est ça! Un pouvoir a attaqué.

-Et je n'ai rien vu?

-Comment aurais-tu pu... il s'était emparé de toi.

-Non, répliqua-t-il simplement.

-Oui, je te le jure.

-C'est impossible, dit-il encore sur un ton simple qui ne reflétait pas le sentiment de peur qui commençait à l'envahir.

-Mais puisque je te le dis! As-tu déjà eu confiance en quelqu'un?

Il soupira.

« Non... » répondit-il mentalement.

-Je t'ai fais mal? Si oui je m'excuse. Tu ne le méritais aucunement, fit-il sur un ton calme et droit.

Il avait toujours eu une habilité certaine pour cacher ce qu'il éprouvait réellement.

-Absolument pas! Mentit-elle en touchant sa joue où il l'avait cruellement giflée, j'ai rapidement maîtrisé la situation, tu sais avec mes cartes.

Il ne répondit pas. Sa haine pour la magie et tout ce qui s'y rapportait avait encore augmentée.

-Nous y sommes! Dit Sakura lorsqu'ils arrivèrent au grillage du collège Tomoéda.

-Mouais.

Il entra dans la propriété scolaire en laissant Sakura derrière lui.

Elle le regarda s'éloigner en remarquant qu'il était retourné à son attitude initiale.

Elle rejoint ses amies en classe, retrouvant son sourire heureux.

Yvan se joignit au groupe de jeune fille.

-Alors, les filles, quoi de neuf?

-Sonia est à l 'hôpital... lâcha Nadine.

-Q'est-ce qu'elle a?

-Elle est tombée d'un arbre sous les yeux de cet abrutit! Expliqua-t-elle en levant un index accusateur vers Will qui était assis seul à sa place.

-Le professeur Terada l'a emmenée à l'infirmerie et à la récré il va nous donner des nouvelles d'elle, ajouta Sandrine.

-Et Will l'a vu tomber?Demanda Yvan.

-Oui... Et il n'a rien fait! Dit Nadine en détachant chacune de ses syllabes.

-Allez... regarde-le... Comme il a l'air seul...et malheureux... perdu même. L'expression sur son visage ne reflète rien de joyeux, dit Tiffany, vu sous ton point de vu, Nadine, nous sommes toutes coupable de l'avoir laissé partir. Personne n'est responsable, personne que nous pouvons accuser.

Yvan aurait voulu sortir une de ses histoires... Elles étaient toujours parfaites pour changer de sujet ou pour divertir, mais cette fois, même si le silence était oppressant, il était à court de mots et d'histoires. Ce n'était pas le moment. Peut-être avait-il aussi un tut petit peu mûrit... Un tout petit peu...

-Par contre Sakura, toi tu sembles radieuse, remarqua Sandrine.

-Je m'en sens un peu honteuse alors que la pauvre Sonia est à l'hôpital... Mais je n'y peux rien... rougit-elle.

-Des nouvelles de Lionel? Demanda Nadine, coquine.

-Mieux que ça...

-Mais qu'est-ce qui peut être mieux à tes yeux que des nouvelles de Lionel? Demanda Sandrine.

-Il revient! Il revient ici! Avec Stéphanie!

-Tu rigoles6 s'exclama Yvan, Lionel de retour? Ce que je suis content!

-Mais pourquoi Yvan? Demanda Nadine.

-Ne sois pas bête Nadine! On sait tous que seul Lionel croit aux bêtises de ce cher Yvan... répondit Sandrine.

Tout le monde se retourna vers Sakura qui eut un petit rire nerveux.

Tout le groupe pouffa.

Le professeur entra et tout le monde reprit sa place. La journée se déroula sans embrouilles ni altercation avec Will pour Sakura. Will qui d'ailleurs se faisait invisible...

À la récréation, Sandrine, Tiffany, Nadine, Yvan et Sakura se rendirent voir M. Terada qui était assis calmement, songeant tristement à ce qui c'était passé après que les jeunes filles aient quittées le centre hospitalier la veille.

-Bonjour M. Terada, dirent-ils en arrivant près de l'homme.

-Heu... bonjour...

-Alors?

-Elle s'est réveillée.

-Super! S'écria Nadine.

-Oui, mais elle s'est violemment percuté la tête et... elle a des troubles de mémoire...

-Des troubles de mémoire?

-Oui... je n'en sais pas vraiment plus...

Sur ce les jeunes se retirèrent en se promettant de passer à l'hôpital après les cours.

M. Terada les regardait partir en songeant à l'instant où Sonia avait ouvert ses délicates paupières...

« Mais qui êtes-vous monsieur? »

Allez, voilà le chapitre 8 Voici les traductions de notre anglais...

¹Pourquoi... pourquoi tout le monde croit que je suis un tueur... pourquoi...

²Combien de fois devrais-je répéter que je ne suis pas un foutu tueur...

³Une lettre de la Chine...

¹¹ Laisse-moi deviner... Tu parle de ce Li... Ce Li qui te rend triste chaque fois que tu me vois.