Chapitre 2 : Un précepteur pour Andy Potter
-Non, il... Hermione coupa sa phrase et dit à Andy de monter dans sa chambre.
-Il est trop gâté, reprit-elle lorsqu'il fut parti.
-Tu exagères Hermione, Andy est un enfant adorable... murmura Harry
-Comment peux-tu le savoir ? Tu n'es jamais là pour ta famille rien que ce matin il a failli nous faire mourir de peur Molly et moi...
Harry tourna le dos, comme s'il se refusait à cette idée. Il semblait réfléchir, il ne trouva rien d'autre à dire que :
-Alors que me proposes-tu ?
-Que tu sois plus présent... Il lui faut un modèle... (beau modèle en vérité...lol)
-Je ne peux pas, mon travail...
-Ton travail, ton travail, tu n'as que ce mot-là à la bouche !
-Je vais engager un précepteur pour Andrew... dit Harry sans se soucier de cette remarque.
-Très bien ! répliqua Hermione mais ne vient pas te plaindre lorsque ton fils aura fait sauter la moitié de cette maison !
Et sur ce elle partit en courant dans sa chambre (elle fait déjà chambre à part avec Harry).
Il ne vint pas à l'esprit de Potter d'aller lui parler, il alla dans le fumoir et se servi un scotch. Depuis quelque temps, l'alcool était sa seule consolation.
Assise sur son lit Hermione se demandait, ce qui avait cloché dans ce mariage... Peut-être, qu'elle ne l'aimait pas vraiment, qu'elle l'avait épousé pour échapper à la monotonie, d'une routine, c'était pourtant dans quoi, elle sombrait maintenant...
Elle se leva et se regarda dans sa psyché (miroir), elle était encore belle malgré le fait qu'elle menait une vie morne, pourtant elle n'avait plus rien à voir avec la jeune fille fraîche et pétillante qu'on voyait sur d'anciennes photos de mariage. Elle était devenu une beauté mature, bien habillée, bien maquillée, conditionnée pour la haute société que fréquentait son mari. De ses cheveux si touffus autrefois, ne subsistait qu'un chignon serré dont aucune mèche ne dépassait.
A 25 ans, c'était déjà, une femme blasée.
-Madame Potter !
-Oui ?
Un domestique appelait Hermione depuis le bas de l'escalier. Elle se rinça les yeux qui paraissaient gonflés, arrangea sa robe et descendit.
-Qui y a-t-il, Bernard ?
-Monsieur fait savoir à madame, qu'elle doit se tenir prête à recevoir les candidats au poste de précepteur du jeune monsieur...
Le maître d'hôtel avait dit cela très vite car il connaissait le tempérament fougueux d'Hermione. Celle-ci devint légèrement rouge (mauvais signe).
-Faites savoir à monsieur QUE...
Elle se ravisa et murmura : - Ce n'est pas la peine je lui dirai moi-même.
Elle partit lui plus vite qu'elle pu vers le bureau de son mari. Arrivée devant la porte elle renonça à frapper et entra en trombe.
-Harry, James Potter !
Le concerné était en train d'écrire et sursauta :
-Hermione ! Ne refais jamais ça et si j'avais été avec un diplomate important...
-Ne recommence pas ! POUR QUI ME PRENDS TU HARRY POTTER ?
-Euh, pour ma femme ?
-Oui je suis ta femme et tu aurais pu m'avertir avant d'organiser ce casting de précepteurs !
-Ah, je vois dit-il en enlevant ses lunettes comme à chaque fois qu'il essayait de faire avaler quelque chose à sa femme.
-Je ne suis pas une esclave à tes ordres, mon fils n'a pas besoin d'un précepteur mais d'un père...
-Parce que c'est ton fils maintenant, écoute Hermione, l'Angleterre a besoin de moi !
-Ah oui ton fichu emploi d'ambassadeur, c'est pour lui que nous avons perdu presque tout contact avec le monde de la magie, c'est pour lui que Molly Weasley sert de nurse à notre fils, parce que qu'elle ne te verrai plus autrement, c'est pour lui que tu interdit à Andy d'utiliser ta cape d'invisibilité !
-Je ne veux pas qu'il soit un sorcier, le monde de la magie a fait assez de mal à ma famille !
-Quelle famille ? Tu en vois une ici ? Ce n'est qu'un décor, mais je te le dis Andy a un potentiel magique...
-Il ne le découvrira jamais, je ferai en sorte que son précepteur lui apprenne le dur labeur (pov petit chou !)
-D'accord je recevrai ces candidats mais ne compte pas sur moi pour cacher à Andy que j'ai des pouvoirs et qu'il en a aussi !
-Nous en reparlerons Hermione, mais Andy aura un précepteur.
Sur ce Harry congédia poliment son épouse, elle partit en claquant la porte.
« Abruti ! » songea-t-elle.
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