The reason.

Note de l'auteur: Merci à Rafael pour sa review... ça m'a fait chaud au coue!r :o)

Chapitre 4.

Dis le moi enfin.

- Je... je crois que oui.

Noooooooooooooon. Je retire tout ce que j'ai pu dire ! Ken n'a rien dans le cerveau ! Max aime réellement Tess. Ça me dégoûte. Je le hais. Je le hais. Non, je ne suis pas amoureuse. J'avais dit que je craquerais sur un garçon qui n'était pas d'ici, et... oh, oh...

- Enfin, j'en sais rien.

Là tu m'intéresses.

- On a mis plusieurs mois avant de sortir ensemble et ça s'est fait naturellement. Comme si c'était...

- Ta destinée.

- Exact.

Je lis en lui comme il lit en moi. Oh c'est super ! Suis-je sarcastique ou suis-je réellement heureuse de ce fait ?

- Je crois que c'est ainsi que ça doit être. Même si nous ne le souhaitons pas. Nous devons nous mettre par paire et accomplir cette destinée, pour pouvoir retourner...

Il lève le doigt vers le ciel. Il baisse le regard. Mon Dieu, qu'il a l'air heureux d'être destinée à repartir... Là c'est sarcastique. Je secoue encore une fois la tête.

- Max !

Non, ce n'est pas moi. Je le jure. Je ne l'aurais jamais appelé de cette manière là. Michael ? Je ne me souvenais pas qu'il avait une voix aussi haut perchée.

- Michael avait raison. Ça devient trop sérieux !

Isabel Evans ? Ça aussi je devrai le raconter. Maria et Alex vont être verts de jalousie. À propos, n'était-elle pas censée être avec eux. Apparemment Max se pose la même question.

- Qu'est ce que tu fais ici ? Comment as-tu pu quitté ton campement ?

- Ils étaient tellement passionnés par leur discution qu'ils n'ont même pas vu Michael arriver.

- Et qu'est ce que Michael faisait près de ton campement.

- Il est venu me prévenir ! Et il avait bien raison. Tu es devenu complètement fou ou quoi ? Tu viens de briser le seul pacte que nous ayons jamais eu.

J'adore constater comme je suis aimée parfois. Elle est vraiment en colère. Ses longs cheveux blonds n'arrêtent pas de voler dans tous les sens. Si ses amies pom-pom girls voyaient ça.

- Liz est une amie.

Il peut le répéter ? Je suis... Je suis une amie ? Service pour jeunes filles invisibles, je raccroche. Max Evans vient de dire que j'étais son amie. Enfin, une amie.

- Ou bien tu arranges tout ça...

Tout ça ? Quelle considération envers ma petite personne. Trop aimable, vraiment.

- Ou bien quoi, enchaîne Max. C'est trop tard, c'est fait. Et si c'était à recommencer je le referais.

- Maxwell, tout a changé. On ne peut plus agir librement.

- Il a raison. Tu sais les risques que nous courons. Et tu oublies Kyle...

Pourquoi ces dernier temps, associe-t-on toujours Kyle à moi ? Ce n'est ni mon frère, ni mon petit ami, ni même vraiment un ami tout court. Alors que diable vient-il faire là-dedans !

- Je me charge de tout. Ne vous inquiétez pas.

Ça a l'air de suffire à Isabel qui reprend tout d'un coup la direction de son campement. Elle a l'air drôlement énervée. Je ne suis pas sure que ça s'arrangera si facilement... Michael, quant à lui, préfère s'isoler dans la tente...

- Je suis désolé, murmure alors Max. Désolé qu'il te traite ainsi.

Pourquoi faut-il que tout d'un coup je le trouve si craquant. S'il était moche et repoussant, ma vie serait certainement plus simple.

- Ce n'est rien. Vous n'avez jamais vraiment prêté attention à moi. Je ne suis pas dépaysée.

N'oublie Max. Tu me détestais. Je te détestais. On ne se parlait pas ! Tout allait bien. Alors si on reprenais nos vies normal. Tu veux ? Rien n'a changé ! Tu n'es pas attirant ! Non. Tu as une petite amie ! Résiste. Résiste.

- Je sais que toi, Maria et Alex, vous êtes plutôt à part.

« À part »... quelle douce manière de dire « rejetés ».

- Vous ne nous aimiez pas non plus beaucoup, me sourit-il.

- Ce que vous laissiez transparaître ne nous a jamais vraiment convaincu que vous étiez des gens bien.

Ça nous a même convaincu de contraire. Je ne suis même pas sure que je parle avec ce même Max –popularité- Evans.

- Nous devons être des murs de pierres. Nous avons essayé d'être le plus discret possible.

- Ça n'a pas l'air d'avoir marché. Vous êtes le groupe le plus populaire du lycée.

Sans doute à cause de ton physique de dieu Grec ô Maxapolon. Serais-je, par un hasard quelconque, en train de tomber amoureuse de Max Evans, celui que trois semaines plus tôt –que dis-je trois semaines, trois heures plus tôt- je détestais encore ?

- Pourquoi est-ce que tu prends tout cela si bien ? Je veux dire, tu ne paniques pas. Tu n'as aucune envie de le dire au shérif ou même à Maria. Je ne sais pas quoi penser.

- Continue à penser comme avant. Je suis une fille bizarre. Attention, pas autant que Maria.

Il sourit encore. Je crois que même avec Tess, je ne l'avais jamais vu sourire autant. C'est flatteur tout ça. S'il continue, mon ego va dépasser le quota limite.

- Tu peux avoir confiance en moi, dis-je.

- Je sais.

Il sourit encore... Ben dit donc. Une fois qu'il commence, il ne peut plus s'arrêter. Tiens, tiens, la vie me parait bien moins noire maintenant. On se demande pourquoi ?

Le reste de la soirée fut tout aussi calme que le début. Max et moi avons discuté encore un bon moment. Nous avons enfin allumé ce feu. Et nous nous sommes réchauffés... Non ! Pas l'un contre l'autre. Il ne faut rien rêvé. Max est avec Tess et je l'accepte... Où est passé mon guide du parfait petit meurtrier... Ça va, ça va, j'admets qu'elle me gêne ; mais après tout, c'est compréhensible qu'ils soient ensemble. Elle l'aime. Il l'aime. Non ! Il croit qu'il l'aime. Il n'en est pas sur ! C'est juste leur destinée et c'est quoi une destinée ? Max n'a pas l'air de vouloir rentrer chez lui, alors...

J'ai peut-être mes chances...Qui aurait cru que je penserais ça un jour ? Quoiqu'il en soit, je peux me maîtriser. Je ne suis pas comme Maria, à faire des crises de jalousie bruyantes...

Dring... Dring... C'est ma tête qui fait ce bruit là ?... Ha moins que ma tête par un hasard des plus improbables ressemble au sac de Max... ce n'est définitivement pas moi qui sonne. Les professeurs n'avaient-ils pas spécifiés « pas de portable ». J'oubliais que quand on est un alien on peut tout faire.

- Allo. Ha. C'est toi.

A moins que la personne au bout du fil soit schizophrène, il me semble bien qu'il s'agisse d'elle.

- Ça va plutôt bi... comment ? Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi.

En ce moment, deux affirmations me traversent l'esprit. Un : C'est Tess ! Deux : Je crois qu'elle sait que je sais... Ce qu'elle ne sait pas, c'est que je sais qu'elle sait que je sais... divertissent n'est ce pas ? Il faudrait que je commence à écrire de sitcoms...

- Je n'ai pas envie d'en parler maintenant !... On n'est pas toujours obligé d'être rien qu'entre nous... C'est pas ce que je voulais dire... ouais, on se voit dimanche... Non pas avant. Ne m'appelle plus s'il te plait.

Problème à Barbie land... encore... Pourquoi ça me réjouit tant ?... Attention, maîtrise. Ne surtout pas sourire. Il raccroche.

- Il y a quelque chose de drôle ?

Je n'ai pourtant pas souris !

- C'est juste que tes amis ne semblent pas prêts à accepter le fait que je sache...

- Ils s'y feront. C'est comme ça et pas autrement.

C'est comme ça et pas autrement... Max aurait-il regardé « Matilda » ces derniers temps ? Non, probablement pas. Je suis la seule à adorer ce genre film... Tiens, tiens, je commence à aimer certaine chose. Mon esprit noir s'en va. Hey ! Lui aussi je l'aimais bien.

- Tu aurais pu me laisser mourir, j'ajoute.

- Kyle Valenti n'aurait pas aimé ça.

Nombre de Personnes présente à mon enterrement : six. Attendez, STOP ! QUOI ?

- Kyle Valenti ?

- Oui. Je crois que ton petit ami n'aurait pas apprécié de te savoir six pieds sous terre.

Pause. Rewind. Petit Ami ??? Il la sort d'où cette blague ? Moi et Kyle Valenti ? Si j'étais en train de manger quelque chose, je serais probablement morte étouffée.

- Kyle n'est pas mon petit ami !

La tache sur mon nez à du réapparaître parce que les yeux de Max sortent presque de leurs orbites. On se croirait dans un cartoon.

- Tu ne sors pas avec lui ? demande-t-il toujours aussi étonné.

- Non ! J'affirme.

- Ce n'est pas ce qui ce dit après les cours.

Étant donné que j'ignore tout de ce qui se dit après les cours, pourrait-il éclairé ma lanterne ? Je vous avais déjà dit que j'étais asociale ? Non ? Et bien maintenant c'est fait ! Et je comprends de mieux en mieux pourquoi. Quel monde menteur et hypocrite.

- Il parait que vous sortez ensemble depuis plus d'une semaine déjà. Que vous avez été au cinéma ensemble et que tu t'es pratiquement jetée sur lui.

Jetée sur lui... JETEE SUR LUI !!! Eurk ! Je vais tuer le responsable de cette horrible et dégoûtante rumeur. Je ne me suis jamais –je dis bien jamais !- jetée sur personne même pas en rêve. Peut-être bien une fois en rêve mais c'était M... je veux dire quelqu'un d'autre, pas Kyle. Je sens que je vais faire un malheur.

- Ce doit être une rumeur, dis-je le plus calmement possible. Je ne vois vraiment rien d'attirant en Kyle Valenti.

Max baisse les yeux. Se sent-il rassuré ? Ou au contraire a-t-il deviné que je développais pour lui des sentiments tout saufs réprimés... Bien je crois qu'une bonne nuit de sommeil s'impose...

« Je t'aime Liz ». Je ne me lasserai jamais d'entendre cette magnifique voix me susurrer des mots doux à l'oreille. Des grandes mains m'agrippent, me soulèvent et me déposent sur le comptoir du crashdown. C'est sensuel, presque indécent. Je suis sure que mon uniforme de serveuse ne va pas tenir longtemps... ouh, mes antennes vacillent au rythme de ses baisers...

- Liz...

Non pas maintenant ! Je rêve.

- Liz...

Je vais enfin découvrir le visage de mon tendre amant.

- Liz...

Max ??? C'est Max !!!

- Max ?

Je me réveille en sursaut. Qui est-ce que je découvre penché au dessus de moi ? Le pape ! Hum... A votre avis... vous voyez le pape penché au dessus de ma tête après avoir fait un trajet de je ne sais combien de bornes pour venir me voir, moi, en plein cœur de Frazier Wood, Nouveau Mexique ? Non il s'agit juste de Max. Entre nous, je préfère.

- Il est l'heure de se lever. Bien que je sois désolée de t'avoir déranger en plein rêve... qui semblait très intéressant.

- Oh... heu... oui...

Je recommence à bégayer !

- Où est Michael ?

Tiens ! Prends ça. Moi aussi je suis capable de parler...

- Il est aller se laver, enfin se baigner. Je comptais aller l'y rejoindre. Tu viens avec nous ?

- Je doute que Michael soit du genre à « accepter la terrienne ».

- Il ne devrait plus en avoir pour longtemps. Tu me tiendras compagnie. Je n'aime pas être seul un samedi matin en pleine forêt.

Ne serait-ce pas une tactique pour m'amener à l'accompagner ? Je ne vais pas m'en plaindre en plus. Et ainsi nous nous dirigeons vers le point d'eau. En effet, dès que Michael m'aperçoit, il doit – pour on ne sait quelle raison- filer.

Après avoir gentiment pataugé une demi heure environs, nous sommes sortis de l'eau. Et non. Bande de petits vicieux. Vous vous imaginiez déjà que nous avions fait plein de cochonneries dans l'eau... Raté ! Nous avons pris notre petit déjeuner et nous sommes mis au travail...

Pour ceux qu'il l'aurait oublié, nous avons un rapport à rédiger. Ce n'est pas dans mon habitude de partir en camping avec Max Evans et son meilleur ami...

De la terre, encore de la terre, un champignon, de la terre... Qui est le crétin qui a décidé de s'installer ici ?

- Maxwell, tu nous avais dit qu'il y avait tout ce qu'on avait besoin pour travailler ici. Mais je ne vois que de la terre et des arbres qui ne ressemblent en rien à ce qu'on doit chercher.

- Il a raison. Il n'y a rien ici.

- Je vous certifie que si ! Je suis certain qu'il y a tout ce qu'il faut pour remplir tout le dossier.

Je serais curieuse de savoir où ? Il ne pourrait pas, je ne sais pas moi, passer la main sur la terre et faire apparaître toute les espèce de fleurs nécessaire à la confection de ce dossier.

- Regardez ici, nous appela soudain Max.

Soit ce type a du génie, soit il passe sa main sur les problèmes pour les faire disparaître. Je dirais réponse B. Oui Jean Pierre, c'est mon dernier mot. Et là, devant nos yeux ébahis, s'étend un panel de fleurs extraordinaire. Ce type est magique... Oui, cette fois j'affirme. C'est bien moi qui ai pensé ça.

- Il ne nous reste plus qu'à travailler, sourit-il.

Avec tout ce que nous avons là, nous aurons certainement fini dans quelques heures... ce qui signifie qu'après cette échéance, il va falloir faire la conversation avec Michael...

Qu'est ce que je disais... Il est quatre heure de l'après midi. Nous sommes samedi. Nous avons fini. Nous avons rendez-vous avec les autres groupes dans vingt quatre heures, vingt neuf minutes et quelques secondes. Qu'allons nous faire ? Oh j'ai une idée, et si nous parlions des aliens...

- Hum, peut-être devrions nous parler du fait que...

Non, vu la tête qu'ils font ce n'est pas une bonne idée.

- Du fait que ce devoir peut sûrement être amélioré...

Quoi ? Mauvaise option. Ne me regardez pas comme ça. C'est vous les extra-terrestre. D'accord, il y a mieux comme réplique. Mais de quoi voulez-vous qu'on parle ?

- Je sais que ça ne vous fait pas plaisir de passer ces trois jours avec moi. Mais je n'y suis pour rien.

- Détrompe toi. Il y en a parmis nous qui adore passer ces trois jours avec toi, me lance Michael.

Je ne suis peut-être pas d'une intelligence extraordinaire, mais j'ai tout de suite deviné qu'il ne s'agissait pas de lui. Ce qui veut dire que... Non. Je l'arrête tout de suite. Ce n'est pas possible. Pourquoi je sens mes jambes trembler à l'idée que Max Evans ait pu avoir eu envie d'être avec moi. Ce n'est qu'un garçon comme les autres. D'accord, techniquement, il ne l'est pas. Il reste Max Evans, le garçon insupportablement beau qui... là je m'éloigne du sujet.

- Ça ne me plait pas non plus d'être mêlée à vos querelles. Là non plus, je n'ai pas demandé à savoir. Mais je sais. Et tu vas devoir t'y habituer. Je n'ai pas l'intention de vous laisser me traiter comme une dégénérée.

Waow. Je tiens tête à Michael Guérin. À raconter. À raconter. Maria, si tu savais ce que tu manques. Voilà, il a l'air d'avoir compris... Néanmoins, nous nous retrouvons à nouveau dans un silence gênant. Que diriez-vous d'une sieste... J'aimerais retourner sur mon comptoir. Mmmm.

- Liz ? Ça va ?

- Oui, pourquoi ?

- Tu as comme... gémit.

Oh.

- Oh. Non c'est rien. J'ai un peu mal... au... à... au ventre.

Bien rattrapé ça. Je me souviendrai de cette scène jusqu'à ma mort. Mes derniers mots seront : gémissements !

à suivre...

La prochaine partie est la meilleure (Enfin selon moi... Va y avoir de l'action!!) Alors...

Please... Revieuwez!! :p Ca fait quand même toujours plaisir!! :o)