Chapitre 10.
Ça y est. C'est le jour fatidique. Nous sommes vendredi. C'est aujourd'hui que j'ai rendez-vous avec Max... pour travailler sur le texte de la pièce...
Bien, résumons la situation, voulez-vous ? Où en suis-je avec Max ? Où en est-il avec moi ? Reprenons élément par élément.
Numéro un : Alors que je croyais le détester, je me surprends à rêver de lui. Entrevoyant ce rêve, il m'embrasse. Il a fait le premier pas. Bon pour moi.
Numéro deux : Depuis, lorsqu'il arrive le matin en cours, il ne manque jamais de me saluer. Il me parle, se confie à moi et me sourit. Bon pour moi.
Numéro trois : Il ne tient pas compte de mon passé de renifleuse de charbon... Il n'en a d'ailleurs jamais fait allusion. Plutôt bon ça...
Numéro quatre : Il n'a toujours pas rompu avec Tess. Pas très bon ça.
Numéro cinq : Il plaisante avec moi et ne manifeste plus aucune jalousie à l'égard de Kyle même quand celui m'invite à sortir. Mauvais... mauvais...
Il faudrait sérieusement que j'aille voir un psy. Maria se serait étouffée de rire si elle avait entendu ce récapitulatif. Déjà huit heure. Je suis en retard. Huit heure vingt neuf, arrivée tardive en classe.
- Où est-ce que tu étais, murmure Maria. Tu as manqué le meilleur.
Qu'est ce que j'ai bien pu avoir manqué dans ce lycée ô combien intéressant...
- La nouvelle a déjà fait le tour du lycée.
- Tu vas me dire ce que c'est oui ou non ?
- Une seconde. Moi-même je n'en reviens pas.
Maria a un don pour tourner autour du pot pendant des heures. Ha, vous avez remarquez aussi ?
- Max et Tess se sont disputés !
- Non ! C'est vrai ? Pourquoi ? C'était quand ?
- Ce matin. Ils sont arrivés à l'école avec une distance de trois mètres entre eux ! C'est le scoop de l'année.
Quand sommes nous devenues des pom-pom girls qui colportent les ragots. Sans doute le jour où nous avons déjeuner avec Max et sa clique. La popularité amène toujours à devenir un même stéréotype. Je me hais en ce moment !... Revenons en au principal... Max et Tess ?
- Est-ce qu'ils ont rompu ? je demande.
- Je n'en sais rien. Mais ça ne va pas très bien entre eux. C'est plutôt houleux. C'est bon pour toi, ça ! sourit Maria.
Oui, en effet. C'est à peine ce que j'attends depuis bientôt une semaine.
- Tu le vois toujours ce soir ?
- Oui. Je dois le retrouver chez lui.
- Il pourra tout te raconter. Il se confie à toi maintenant.
Ouais. On peut dire ça comme ça. Il s'est confié à moi une fois et uniquement parce que j'ai appris ma vérité sur eux. Je me suis plusieurs fois demandé si je n'aurais pas du en parler à Maria. Mais après réflexions... Il ne valait mieux pas.
Ça y est ! J'y suis. Il est cinq heure de l'après midi et je me tiens devant chez Max. Peut-être serait-il intéressant de se rapprocher de l'entrée... Un pas, un autre, puis encore un autre. Je suis devant sa porte. Je lève la main pour frapper lorsqu'elle s'ouvre avec violence. Isabel apparaît.
- Qu'est ce que tu fais ici ? Me lance-t-elle.
La confiance règne. Ce n'est pas la gentillesse qui l'étouffe. J'adore voir que les gens m'apprécient. Je ne suis pourtant pas si méchante que ça ?
- Je viens travailler avec Max.
- Tu viens juste pour travailler ?
Habituellement, c'est le rôle de la mère de faire l'interrogatoire. Qu'est ce qu'elle veut qu'on fasse ? A moins qu'il n'y ait un lac dans sa maison...
- Oui. Nous avons un texte à apprendre je te rappelle.
- Alors tu aimes cette pièce... toi aussi ?
- C'est ma préférée.
- Je t'ai juste demandé si tu l'aimais bien !
Hey. On se calme. Je n'ai rien fait. Elle devrait penser à remercier la vie pour le soleil plus souvent. Elle m'a l'air tendue.
- Qui est-ce ? demande Max en passant la tête.
- C'est ta grande copine, sourit faussement Isabel. J'y vais. Je serai chez Tess. Je ne rentrerai pas tard.
Quelque chose me dit qu'elle ne m'aime pas...
- Je suis navré.
- Elle ne m'accepte toujours pas ?
- C'est plus compliqué.
Oula, après les problèmes à Barbie Land, il a des problèmes chez lui. Il ne doit vraiment pas avoir la vie facile, entouré par toutes ses blondes sans cervelle... Non je n'ai pas insulté sa sœur. C'est une illusion d'optique.
- Tu vas peut-être me laisser entrer ?
À moins qu'il ne veuille que l'on travaille sur le pas de la porte. Il baisse la tête et me laisse passer. Il passe ensuite devant moi, murmure un « suis moi » qui me donne envie de lui sauter dessus et m'entraîne jusqu'à sa chambre.
- On y sera mieux. Tu veux quelque chose à boire, à manger peut-être. Pour une fois que c'est moi qui te sers.
Je souris. Il en fait de même. J'aime cette complicité qui nous lie en ce moment. Je me sens proche de lui, au sens figuré du terme... Malheureusement.
- Je veux bien un verre d'eau.
- Tu ne préfèrerais pas un cherry coke ?
Mes yeux s'écarquillent ! Je croyais que ça ne se vendait pas, ni en cannete ni en bouteille, que c'était une spécialité spécial crashdown. J'en ai parfois des phrases intelligentes... « Spécialité spéciale ».
- Tu en as ?
- Je peux en faire... Je suis un extra-terrestre. N'oublie pas.
Je souris. J'acquiesce. Ce garçon est un ange. Dommage que Barbie veille au grain. J'espère vraiment qu'ils ont rompus. Il n'avait vraiment pas l'air heureux avec elle. Je suis même sure qu'il a plus rit avec moi en quelques jours qu'avec elle en six mois de relation. Jusqu'où est-elle donc allée cette relation...
- Tu vas bien ?
- Très bien. Pourquoi ?
- Hum... tu...tu chiffonnes ta feuille.
- Oh.
Ça commence à bien faire ! J'en ai assez de faire passer toutes mes émotions en geste comme ça !
- Voilà ton cherry coke fait maison.
- Merci.
- Bien. Si on s'y mettait.
Je sors de mon sac la pièce de Shakespeare et m'assied sur son lit. Il tend la main vers son étagère et en sort le même exemplaire. Il s'assied à la chaise de son bureau. Nous discutons un temps de l'idylle des deux héros. Nous finissons par nous focaliser sur le texte en commençant par la scène où Juliette et Roméo se rencontre pour la première fois. Vous savez... La scène devant l'aquarium...
- Les saintes n'ont-elles pas des lèvres, et les pèlerins aussi ?
- Oui, pèlerin, des lèvres vouées à la prière.
- Oh ! alors, chère sainte, que les lèvres fassent ce que font les mains. Elles te prient; exauce-les, de peur que leur foi ne se change en désespoir.
- Les saintes restent immobiles, tout en exauçant les prières
Je me sens tout d'un coup projetée dans la pièce... Sauf que dans ma tête, mes rôles sont inversés ! Je suis Roméo. Max est Juliette. Et Tess tient le charmant rôle de Paris. Sauf que Juliette, elle a tout fait pour être avec Roméo... Quant à Max... J'adore répéter avec lui... Aucun rapport, je sais. Je me sens juste si bien près de lui. Il est là, à quelques mètres de moi, et on voudrait que je me concentre.
- Restez donc immobile, tandis que je recueillerai l'effet de ma prière... Là je dois t'embrasser, me dit Max confus.
Quelque chose me dit que je ne suis plus du tout dans « Roméo et Juliette ». J'ai une monstrueuse envie de lui sauter dessus. Mais qu'est ce qu'il me prend ! Je n'ai jamais les hormones qui se déchaînent comme ça moi !
- Liz. Tu m'écoutes.
- Très peu, en fait.
- Déçue de manquer un aussi beau rencard...
Gné ? De qui ? De Quoi ? De où ? De quand ? Quel rencard ?
- Je suis persuadé que la compagnie de Kyle te manque. Même si tu refuses de l'admettre.
QUOI ??? Je l'aime d'accord (Je parle de Max). Mais là, il devient cinglé !
- Oh non ! Kyle ne me manque pas du tout ! D'ailleurs tout est clair entre nous.
- C'est-à-dire...
- Comme il croit que j'ai dit à tout le monde qu'il était gay et que c'était un mauvais coup...
- C'est pourtant bien toi qui as fait circuler cette rumeur...
Je n'ai jamais dit qu'il était gay Maxi ! Je lui en ai parlé pourtant ! On n'écoute jamais ce que je raconte !
- J'aurais avoir pensé au « gay ». Mais malheureusement, je ne suis pas le génie qui a inventé ça...
- Le génie ? Vraiment ?
Il me cache quelque chose... Attendez voir... ne serait-ce pas... NOOOOON !!!
- C'est toi le génie ? Je dis.
- Si tu parles de l'auteur de la rumeur... oui.
Max Evans, aussi vicieux ! Qui l'aurait cru ! Alors il n'est pas aussi innocent qu'on ne le pense.
- Je savais. Je veux dire, que c'était lui qui faisait circuler ces rumeurs sur toi. Alors j'ai décidé d'en faire autant avec lui.
Numéro six : Max prend ma défense contre le méchant Bouddha. Bon... Très bon même.
- Merci.
- C'était normal.
Silence gênant. J'ai l'impression d'être retournée à Frazier Wood. Le lac en moins...
- Max, j'ai entendu certaine chose, à propos de toi et... Tess.
- Oh. Les nouvelles vont vite.
Je rougis. Ça le gêne peut-être de m'en parler. C'est bizarre. À ses cotés, je me sens toute gentille.
- Nous nous sommes disputés. Et j'ai décidé qu'il ne fallait plus que l'on se voie, pour un moment en tout cas...
Un moment seulement ? Pourquoi prend-il tant de soin pour me briser le cœur !
- Pourquoi vous êtes vous disputés ?
Barbie n'était pas contente que son Ken adoré ait des nouveaux amis ? Sa manucure était mal faite ? Ses cheveux ont déteints ?
- Je... et bien... à cause de toi, il murmure.
Quoi ?
- Pardon ?
- À cause de toi.
À cause moi ? Je suis sure que Barbie est jalouse que je travaille avec son jouet !
- Je lui ai dit que je t'avais embrassé lors de notre randonnée.
Il lui a dit ? IL LUI A DIT ? C'est sur qu'elle n'a pas du apprécier. À sa place je l'aurais eu mauvaise !
- Ce n'est pas dans mon habitude d'agir comme ça. Je veux dire, d'être aussi malhonnête envers quelqu'un comme je l'ai été envers Tess.
Bien. On n'a pas tout perdu. Il a au moins réaliser que ce qu'il avait fait, c'était très bien pour moi. Mais qu'il avait agis en goujat !
- Je ne pouvais pas lui mentir plus longtemps. Alors je lui ai dit. Et j'ai rompu.
- Elle était prête à te pardonner ?
- Elle ? Bien sur. Elle m'aime. Mais moi...
Mais toi... Mais toi... MAIS TOI...
- Je ne vois vraiment pas terminer ma vie avec elle.
OUI !!! Alléluia !!! Que dieu bénisse les dieux grecs –ou les Ken aussi- qui viennent d'acquérir un cerveau !
- Si je t'ai embrassé cette nuit là, ce n'était pas un hasard. Je devais comprendre que je n'étais pas amoureux de Tess. J'étais comme Juliette.
Comme Juliette ? C'est pas ce que je viens de penser ça ?
- Obligé de suivre une destinée qui n'était pas celle que je voulais accomplir.
- Vous mettre par couple pour pouvoir retourner chez vous.
- C'est ridicule ! Michael et Isabel ne sont pas ensemble. Pourquoi est-ce que moi je devrais me mettre avec Tess juste parce que sur notre planète j'étais roi.
Roi ? Waow ? Je parle à un roi extra-terrestre. Il n'avait jamais été aussi loin en confession. Je me sens tout d'un coup rassurée qu'il n'aime pas Tess. Je ne devrais pas penser ça dans un moment pareil. Mais c'est plus fort que moi. Je ne peux m'empêcher de fixer ses lèvres. Je pose une main sur son épaule en signe de compassion.
- Ce qui s'est passé entre nous cette nuit, est arrivé pour une seule et unique raison...
- Ha oui, je fais.
- Je n'en avais pas simplement envie à ce moment là. J'en ai eu envie bien avant ce week-end là.
Il se lève de sa chaise te se rapproche de moi. Il se place à mes cotés sur son lit. Il tend la main et la pose sur ma joue. Il me la caresse doucement de son pouce. Je ferme les yeux.
- Ce que je ressens pour toi, Liz Parker, ne se limite pas à une simple attirance. J'éprouve pour toi, ce sentiment magique, qui nous donne des papillons dans le ventre. Et j'ai envie de crier au monde entier que c'est toi, toi que j'aime.
Il approche ses lèvres et m'embrasse tout comme ce soir-là. Ses lèvres chaudes sont toutes contre les miennes. Ma langue se met à chercher la sienne. Je m'allonge sur son lit et son corps tombe sur le mien. Ses mains se promènent le long de mes hanches. Et je réponds ardemment à chacun des baisers qu'il me donne. Je sens mon débardeur se soulever doucement pour finir au sol. De mes mains, je lui retire son t-shirt. Quel torse musclé. Un vrai dieu grec. Nous continuons ainsi à nous embrasser. Lorsque soudain, la porte d'entrée claque dans un fracas tonitruant !
- Qu'est ce que c'est ? je demande en me relevant.
- Ce doit être mes parents.
Ou Isabel... et si c'était Isabel ? Et si elle nous trouvait allongé dans cette position qui n'a rien d'une posture de travail. Max continue de m'embrasser dans le cou.
- Et si c'était ta sœur...
- Ça te poserait un problème d'affirmer notre toute nouvelle relation devant ma sœur.
De cette manière là ? Je doute qu'Isabel ait très envie de voir les ébats amoureux de son frère, en particulier avec moi. Mais ce n'est qu'une supposition bien sur...
- Alors, on a une relation ?
Max cesse soudain de m'embrasser et me regarde dans le blanc des yeux. Je crois que ça veut dire oui. Mais la parole accompagne bientôt le regard.
- Je crois, en effet, que nous pouvons appelé ça une relation. À moins que tu ne préfères sortir avec Kyle Valenti.
- Nous avons définitivement une relation.
Je souris et lui à nouveau. Il a l'air bien. Je pense qu'il est bien. J'espère qu'il l'est. Je le connais très peu au fond. Nous allons très vite remédier à ça.
- Max, appelle Isabel.
- Je l'avais dit. C'est ta sœur.
Où est mon débardeur ? Mais où est-il bon sang ? Max remet son t-shirt et je ne trouve toujours pas mon débardeur. On entend les pas d'Isabel dans les escaliers.
- J'adore ta sœur...
Hum, hum...
- Mais je n'ai pas trop envie qu'elle me trouve dans cette tenue. Tu n'aurais pas vu mon débardeur ?
Max se met à cherche mais le résultat est vain. Il ouvre alors la porte de sa garde-robe... Waow. Quelle garde robe. Que des vêtements chers et de marque !
- Met ça.
Il me lance un pull à lui. Et il va dire quoi à sa charmante sœur ! « Nous nous embrassions passionnément, son t-shirt a disparu. Alors je lui ai prêté un des miens. » Je suis sure qu'elle va tout gober.
- Max. Est-ce que l'autre est toujours là ?
L'autre ? On ne me l'avait jamais faite celle-là. Elle ouvre assez violemment la porte.
- Oui. Je suis toujours là.
- C'est un t-shirt à mon frère.
Et maintenant Maxi, le génie ?
- Oui. Hum... Liz a renversé du cherry coke sur son débardeur. Alors je lui ai prêté quelque chose à mettre.
- Ha oui...
Max baisse la tête. Apparemment Isabel n'y croit pas. C'est vrai que c'est dur à avaler. Mais elle ne dit rien. Je suis là. Elle ne veut sans doute pas crier devant ma petite personne.
- Max. Quand tu auras fini de... travailler... avec Liz. Est-ce que tu pourrais passer chez Tess ? Elle voudrait que vous discutiez.
- Je n'ai plus rien à lui dire. On s'est parlé ce matin.
Isabel lance des regards noirs à Max. Ça ne lui plait vraiment pas qu'ils aient rompus. Mais si Max est heureux comme ça, pourquoi ne le laisse-t-on pas vivre sa vie ?
- Je suis sure que vous ne vous êtes pas tout dit ! Tu sais très bien de quoi je parle. Ça ne se peut pas. Ça ne doit pas se passer comme ça. Alors tu me feras le plaisir d'aller la voir et d'arranger ça !
- J'irai la voir.
Pincement au cœur ! Ken est censé avoir vraiment déménagé cette fois. J'ai peur qu'il ne me fasse la même chose qu'à Tess.
- Mais je n'ai pas l'intention d'arranger quoique ce soit.
- Tu as plutôt intérêt, Maxwell !!!
Isabel qui appelle son frère Maxwell. Là, pour être fâchée, elle est vraiment désappointée. Elle quitte alors la chambre avec cette grâce qui la caractérise. Max se retourne vers moi.
- C'est ma faute, je soupire.
Bien sur que c'est à cause de moi. Si je n'étais pas apparue dans sa vie, s'il ne m'avait pas sauvé la vie, si on ne s'était pas embrassé à Frazier Wood, si on n'avait pas recommencé il y a à peine quelques minutes, tout aurait été différent. Maligne que je suis !
- Tu n'as pas à t'en vouloir. Ça aurait fini par arriver un jour ou l'autre. Je suis heureux que tu sois là, dans ma vie. Je te l'ai déjà dit, je crois mais... Tu as ta place dans nos vies, et dans la mienne plus particulièrement.
Je crois que cette fois-ci, c'est le plus beau jour de ma vie. Plus de sarcasmes en tête. Je ne pense qu'à Max.
- Tu comptes vraiment aller la voir.
- Tu as peur. N'est ce pas ? Tu as peur que je fasse la même chose qu'à elle... Ne t'inquiète pas. Tu es différente.
Ouais. Ils disent tous ça. Mais Max, lui est différent. Nous sommes comme Roméo et Juliette. Attirés par cette différence qui nous sépare.
- Je ferais mieux d'y aller.
Je me dirige vers la porte de sa chambre quand Max m'interpelle.
- Liz ! Là. Ton débardeur.
En boule en dessous du lit. On ne voit qu'une bretelle qui dépasse. Je le ramasse, le ré enfile sous le regard attentif de Max, mon petit ami... J'ai vraiment le droit de dire ça ?
- Je t'appelle.
Je souris. Il me raccompagne à la porte et me dépose un léger baiser sur les lèvres.
- Liz Parker, vous avez capturé mon cœur.
- Je vous ai puni d'avoir capturé le mien.
Quand avons-nous commencé à tourner les « feux de l'amour » ici ? Il sourit à nouveau et m'embrasse rapidement. Je rentre chez moi, du bonheur plein la tête... N'est-il pas qu'éphémère ?
