Chapitre 12.

C'est parti. Allons nous faire des amis. Sur le temps de midi, nous ne pouvons faire autre chose que de déjeuner tous ensemble maintenant que deux d'entre nous sont liés à deux d'entre eux. D'ailleurs je suis sur qu'Alex se porterait volontiers volontaire pour être le troisième sur la liste. Il bave devant Isabel...

- Alors tu fais des... Listes ? C'est quoi exactement des listes ?

- Et bien, je choisis un thème, n'importe lequel. Et ensuite je fais un classement de ce qui se fait de meilleur dans cette catégorie...

Regardez comme il est content qu'elle lui parle. Un vrai petit chien. Est-ce qu'elle est vraiment intéressée ? Bien. Isabel est occupée avec Alex. Maria, Michael et Max ont une conversation passionnante à propos de l'incident « Stévia ». Il est temps de se rendre à Barbie Land.

- Au fait, Tess, je commence.

Mauvais... très mauvais le départ. Vu le regard qu'elle me lance, elle n'est pas prête à devenir mon amie. Bien que je n'en demande pas tant...

- Alors, qu'est ce que tu aimes dans la vie ? je demande.

- Max !

Ha ouais d'accord... Mais pourquoi faut-il toujours que je me mette dans ce genre de situation ?

- Je croyais que tu sortais avec Kyle, elle reprend. Tu ne pouvais pas rester avec lui et laisser Max tranquille.

- Je n'y suis pour rien. Max est un grand garçon. Il prend ses décisions tout seul !

- Tu aimerais être pulvérisée par l'un de mes pouvoirs.

- Ce n'est pas Michael qui pulvérise les choses ?

Touché ! Où j'en étais déjà dans les points... Ha oui. Liz : 4 Barbie : toujours 0.

J'adore la tête qu'elle fait en ce moment. J'adore d'ailleurs la tête que font tous les perdus de cette école. Ils ne se remettent toujours pas du fait que nous déjeunions avec Max et sa clique. Certains n'ont pas encore appris qu'il est avec moi...

Vous n'imaginez pas le nombre de filles évanouies que l'on retrouve dans les toilettes de Roswell High lorsque l'on apprend que le mec le plus populaire du lycée –que toutes les filles avaient cru libre une journée- se retrouve dans les bras d'une autre. Et mille et un rêves de jeunesse s'écroulent encore...

- C'est elle.

- Mais quelle potiche.

C'est l'insulte la plus gentille qu'il m'ait été donnée d'entendre. Me voilà détestée par toutes les filles du lycée. Il y a celles qui me détestent et qui l'affirment, comme Tess et Isabel. Et il y a les plus sournoises qui me détestent mais font sembler de m'apprécier en espérant que ça leur apportera de la popularité en plus... ou peut-être espèrent-elles approcher Max. PAS TOUCHE ! ON NE TOUCHE PAS ! Je ne suis pas jalouse...

- On peut se voir ce soir, me demande Max.

- Je doute que mes parents soient d'accord mais tu peux toujours essayer.

Et vous vouliez que je m'intègre ? Avec des parents qui m'empêchent d'approcher un quelconque être humain autre que Maria ou Alex...

- Je ne suis pas obligé de passer par la porte, sourit-il. Et puis, on a un texte à apprendre, tu te souviens...

Il me le murmure tellement proche de mon oreille que je frissonne. Je fonds toujours quand il fait ça. Tiens, une Barbie qui nous observe du bout du couloir. Elle a perdu son joujou sexuel ? Une seconde... Je ne sais toujours pas si ils l'ont fait. Pincement au cœur ! Max m'a dit lors de notre week-end que rien ne s'était jamais passé entre eux. Ce qui voudrait dire que si leur relation est « sérieuse »... était, était !!! « Sérieuse » elle avait du évoluer au cours de la semaine dernière... après que Max m'ait embrassé !

- Alors, je viens te voir ce soir ?

- D'accord.

Je me force sourire. Cette pensée va me pourrir ma journée ! Max m'embrasse et se dirige vers sa classe. Il a cours d'économie. Moi je file en espagnol. C'est le dernier cours de la journée et également le seul que nous n'ayons pas ensemble lui et moi. Il y a quelques temps, je me serais réjouie de passer quatre heures de cours par semaine loin de Max – popularité- Evans. J'ai l'impression qu'il me cache encore des choses. Il reste très discret sur certain point. Est-ce que je n'ai pas toujours le second rôle sans le savoir. Ma tête tourne encore et encore. Je souhaiterais pouvoir m'ôter cette idée de la tête. Mais je ne peux pas. Bizarrement, c'est les choses qui nous font souffrir le plus que l'on retient le plus facilement. Asociale numéro un, je côtoie du monde. J'ai essayé d'être quelqu'un, et j'en ai oublié qui j'étais...

Ne me regarde pas comme ça espèce de poupée gonflable. Je n'ai pas de tache sur le nez. Je ne suis que Liz Parker, la supposée petite amie de Max Evans ! Ce n'est pas un crime d'être amoureuse. Alors que cette fille cesse de me fixer comme ça. Je déteste soudain l'espagnol...

- Mademoiselle Parker ?

Quoi encore ?

- Oui ?

- Pourriez vous répondre à ma question ?

- Bien sur Madame Panis. Je... en fait...

- Voyons Liz. Nous avons étudié cette leçon il y deux semaines déjà. Que veut dire « no más, tres dias yo te amé »

Tres dias yo te amé... quelle phrase magnifique. Bien sur que je sais ce que ça veut dire...

- Pas plus de trois jours que je t'aimais ?

- Bien. En gros c'est le sens. Passons à la phrase suivante : « Y en tu mirar me perdi ».

Pourquoi est-ce que je me sens bizarre... La revoilà l'autre qui me fixe comme si cette tache ne partait plus... Trois jours, je l'ai gardé cette tache sur le nez !

Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi j'avais peur d'avoir une tache sur le nez ? Surtout en présence de Max... cela remonte à il y a quelque mois déjà. Pour tout comprendre il faut revenir au premier jour de cette dernière année de Lycée...

Nous sommes le vendredi quatre septembre. Les masses se réunissent dans le gymnase. C'est là, qu'en début d'année on annonce qui sera dans quelle classe.

- Nous passons à la classe suivante : Anderson, Becker, Baldini, Creed, Conrad, De Luca, Evans Isabel, Evans Max,... Guérin, Harding,... Parker, Potter,... Whitman et enfin Witter. Tous ces élèves sont priés de suivre madame Hardy.

Dans le silence le plus total, Maria, Alex et moi-même avons suivis notre professeur.

- Tu es Liz, c'est ça, me demande soudain une fille.

- Oui c'est moi.

Elle a l'air sympathique, je pense... devinez qui c'est ?

- Je m'appelle Tess Harding. Et... oh oups. Excuse moi.

Elle s'affale sur moi. Me dominant de quelques centimètres –Grâce à ses chaussures compensées !-, toutes ses affaires me tombent sur la figure. Je me suis prise son livre en plein sur le nez. J'ai déjà une belle marque... Mais ça ne suffit pas à Tess. Elle veut se faire bien voir par le club de pom-pom girl alors elle fait son possible pour ridiculiser les moins populaire. À cette époque, on avait encore notre dignité.

- Oh. Je suis désolée. Tu as... Tu as une trace sur le nez. Attends je vais te l'enlever.

Pensant réellement qu'elle va m'aider –quelle naïve j'étais- je la laisse faire. Elle frotte mon nez avec un mouchoir.

- Voilà, c'est fait, s'esclaffe-t-elle.

Je me tourne vers Maria qui ouvre des yeux grands comme des soucoupes. Alex place alors sa main sur sa bouche.

- Quoi ? je demande sans se douter de ce que Tess avait fait.

- Ton... Ton nez. Me dit Maria. Il est tout noir.

Je me retourne et vois alors tous ses yeux méprisants braqués sur moi. Et les rires qui résonnent tout comme cette horrible musique dans la tête. Tout tourne. Je veux fuir loin, loin de ce monde hypocrite.

- Regardez, lança alors Tess. Tu t'es maquillé plus que d'habitude, ajoute-t-elle à mon égard.

- On devrait l'appeler « la renifleuse de charbon », lance Pam Troy. Ça lui irait bien vous ne trouvez pas ?

Les rires qui retentissent dans votre tête. Les sourires sur les visages de toutes mes personnes qui vous entourent, exceptés vos deux meilleurs amis. Plus qu'une seule envie : Fuir !

C'est ce que j'ai fais. Je me suis enfermée dans les toilettes toute la journée, ai écopé d'une retenue pour avoir séché les cours et ai été contrainte de me balader trois jours avec le nez aussi noir que du charbon. Ce genre d'expérience marque. Mais quand on est une petite Liz Parker innocente, on ne pense pas que quiconque soit capable d'autant de mesquinerie ! J'avais décidé de voir en chacun quelque chose de positif. Mais après cela, le sarcasme a été ma seule arme...

- Mademoiselle Parker, fit Madame Panis me sortant de mes pensées.

Quoi ? Qu'est ce que tout le monde me veut encore. Je vous avais dit que personne n'avait jamais oublié cet incident. Les profs en rigolent encore parfois. Mon nez est devenu un sujet de plaisanteries les plus vaseuses les unes que les autres. Je vous parie qu'elle va me sortir une vanne du genre « étiez vous en train de nettoyer votre nez ?

- Je suis sur que vous pourrez me donner la signification de la phrase suivante. Vous avez du nez pour ce genre de chose...

Qu'est ce que je disais... Allez y ! Riez un bon coup. Ça ne me fait plus rien du tout ! Vous comprenez présent pourquoi Liz Parker n'est qu'une barrière de sarcasmes et pourquoi j'ai toujours eu si peur de me mettre à nue.

- ¿Dónde estás y qué estás haciendo?

- Où es-tu et qu'es-tu en train de faire.

- Bien mademoiselle Parker.

Je ne suis quand même pas si nulle que ça.

Il est cinq heure, je prends mon service au crashdown. Maria me raconte comment se déroule sa fraîche relation avec Michael.

- Si tu savais comme il est intrépide.

Intrépide ? Maria connaît ce mot ? Sait-elle seulement ce que ça veut dire ?

- Je ne sais pas exactement ce que ça signifie mais je suis sure que ça lui correspond.

Je me disais aussi. Ce n'est vraiment pas pour critiquer Maria. Je l'adore. Mais question vocabulaire, vous l'avez sans doute déjà remarqué, Maria est souvent à cours d'idées...

- Et toi ? Avec Maxi le génie, ça se passe comment ?

- Oh. Ça se passe bien. Mais j'ai l'impression qu'il me cache des choses.

- Je me suis toujours demandée ce qu'ils cachaient comme secret à eux quatre. Michael aussi ne me dit pas tout. J'ai l'impression qu'il a vraiment peur d'être découvert...

Oups... J'avais presque oublié... Elle ignore tout de la petite différence de son petit ami. Ouh envie monstrueuse de lui dire...

- Maria. Il faut que je te parle.

- Quoi ? Qu'est ce que ?

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et l'embarque jusque dans ma chambre. Hey, c'est toujours moi qui fais les règles... Et puis il vaut mieux qu'elle crie dans ma chambre que devant tous les clients du crashdown, non ?

- Liz ? Qu'est ce qui te prend ?

- Tu veux savoir le petit secret de Michael

- Parce que tu le connais ? Mais depuis quand toi et Michael vous parlez ? Et puis c'est quoi cette...

- Chut !

Je place un doigt sur sa bouche et l'empêche de parler. Je fouille dans sa poche et en sors un flacon d'huile de cèdre. On va en avoir besoin, croyez moi !

- Mais qu'est ce que tu comptes faire av... ?

- Tu vas m'écouter oui !

Elle acquiesce. Brave bête.

- Bien. Alors, avant tout, sache que le secret de Michael, je ne le connais pas grâce à lui mais grâce à Max qui partage cette même particularité... Tut, on ne dit rien !

Je lui place à nouveau la main devant la bouche. Ça doit être un vrai supplice pour elle de se taire aussi longtemps.

- Bien. Tout d'abord, tu dois me promettre que tu ne vas pas crier !

Pourquoi je lui demande encore moi. On sait très bien qu'elle va crier. Elle acquiesce encore. Ma main n'a pas bougé de sa bouche.

- Bon. Écoute attentivement ce qui va suivre. Max, Michael mais aussi Isabel et Tess sont des extra-terrestres !

Aucune réaction de la part de Maria. Elle cligne simplement des yeux. Il manque quelque chose... Où est son cri ?

- Tu as entendu ce que je viens de dire ?

Je retire ma main de devant sa bouche mais rien n'y fait. Elle reste muette. Bon ben si elle le prend si bien... Tu vas crier oui !!!

- Le flacon, commence-t-elle soudain à réclamer. Donne moi ce flacon.

Soulagée qu'elle manifeste enfin un semblant de réaction normal, je lui tends fièrement.

- Bien, dit-elle. Inhale ça. Tu en as besoin.

Quoi ? Maintenant elle croit que je suis folle ? Non mais ça ne va pas la tête. Je suis bizarre et beaucoup de chose mais pas folle, ça non !

- Maria. Je te dis la vérité.

- Oui, oui je te crois.

Non, non. Elle ne me croit pas !

- Non ! Je t'interdis de me traiter de folle ! Je te dis que ce sont des extra-terrestres et que c'est ça que Michael te cache.

- Tu es vraiment sérieuse quand tu dis ça ?

À son avis ? Est-ce que j'ai l'air de plaisanter ?

- Je vais me sentir mal...

Enfin ! Ce n'est pas trop tôt... Je déteste passer pour une imbécile surtout devant ma meilleure amie ! La voilà qui s'assied sur mon lit. Elle est prise d'un rire nerveux et bafouille des paroles que même mi j'ai du mal à comprendre. Entre alors Alex.

- Salut les filles qu'est ce que vous... Qu'est ce qu'elle a ?

Merci Maria de rire autant. On ne peut pas lui dire la vérité, quand même ! Un à la fois. Vous vous imaginez si Alex devait se mettre à rire comme Maria.

- Je ris à propos de la blague que Liz nous a racontée tout à l'heure.

J'ai fait ça moi ?

- Oh, fait Alex en souriant. Oui je m'en souviens.

Ha vraiment ?

- Elle était très drôle oui en effet.

Trèèèèès. J'en ai encore mal au ventre dis donc ! Quoique je ne suis pas sur qu'Alex l'ait trouvée amusante.

- Liz, je voulais te dire que... Je prends tout ça plutôt bien.

Maria ? C'est Maria qui prend ça plutôt bien ? Je l'aurais imaginée en train de courir dans la rue tout en criant « AU SECOURS » ! Pas Vous ?

TOC, TOC.

Non, ce n'est pas ma porte ça. C'est ma fenêtre. Depuis quand on frappe à la fenêtre ? Je me dirige et à travers la vitre et j'aperçois Max.

- Salut, il dit.

- Hey.

- Tu as de la compagnie je vois. Je vais te laisser avec eux.

HA NON ! Maxwell Evans vous n'allez plus vous en sortir comme ça. Je vous ai, je vous garde ! Et l'interrogatoire, vous en tâterez.

- Tu peux entrer. Ça ne nous dérange pas.

- De tout façon, j'ai mon service à terminer, lance Maria. Et Alex voulait justement m'aider.

- Je voulais ? Ouiiiiiii.... Je voulais. Maria lâche moi l'oreille maintenant !

Pauvre Alex. Maria est vraiment dure avec lui. Un vrai petit chien. Attendez... Ne serait-ce pas une façon de dire « On ne va pas vous déranger plus longtemps » ? Il faudrait que je songe à les remercier plus souvent. Ils sortent de la chambre. Est-il prudent de laisser Maria partir comme ça ? Bon... si elle « le prend bien »...

- Enfin seul tout les deux, me sourit Max.

- Max, il faut que je te parle.

Ça fait très solennel tout ça.

- De quoi ? Il y a un problème ? Tu as parlé à Tess ? C'est à propos de nous ?

Wow oh, oh !!! En arrière ! Pourquoi j'aurais du parler à Tess ?

- Qu'est ce que Tess vient faire là dedans ?

- Rien du tout !

Ben pour quelqu'un qui cache sa vraie nature à longueur de journée, il ment vraiment comme un pied !

- Qu'est ce que tu me caches ?

- Rien. Je... Non. Rien du tout !

Ben voyons. Ça commence à bien faire...

- ça suffit !

Waow c'est moi qui crie comme ça ? Ouh, qu'est ce que j'aime mon autorité.

- Je sais qu'il y a des choses que tu ne m'as pas dites ! Je me pose juste des questions et je trouve que tu te dois d'y répondre. Tu m'as dit tout à l'heure que tu e diras tout ce que je voulais savoir. Je ne base pas une relation sur un mensonge ou sur des cachotteries !

Il a l'air choqué... Il est devenu tout blanc. Où est donc le Max Evans entreprenant... Et c'est là que je découvre que Max Evans a un frère jumeaux qui prend sa place et... quoi ? C'est souvent comme ça dans les films...

- Bien. Je te dirai tout ce que tu veux savoir.

Bien ! Gentil. Je n'en attendais pas moins de toi. J'ai l'air dur à supporter comme ça mais ce n'est qu'une façade... souvenez vous... Nez... Sarcasmes...

- Max, j'aimerais savoir si tu as établi des connections avec moi alors que je l'ignorais.

Il me regarde... oui comme si j'avais cette tache. Est-ce qu'il a compris ce que j'ai dit ou alors il a récupérer son cerveau de Ken !

- Non. Je n'ai jamais fait ça pourquoi ?

- Parce qu'à plusieurs reprises, tu as dit des choses que moi-même j'avais pensée...

- Tu les avais pensé ces choses ?

Max Evans réfléchit et vous n'imaginez pas comme il est sexy quand il réfléchit...

- Max qu'est ce qui se passe ?

- Est-ce que tu parles du moment où je t'ai appelé Liz –popularité- Parker ? Et la fois et je me suis comparé à Juliette ?

- C'est ça.

Il réfléchit encore. S'il n'arrête pas très vite je lui saute dessus et... La suite sera réservée au plus de seize ans... dix huit...

- Ces choses, si je les ai dite, ce n'était pas un hasard. Je les ai entendue dans ma tête...

Oui c'et généralement ce qui arrive juste avant de parler. On entend sa propre voix dans sa tête.

- Non, ce n'était pas ma voix.

- Qu'est ce que tu me fais là ?

- Quoi ?

- C'est comme si tu avais lu dans mes pensées...

Depuis quand il a ce genre de pouvoir lui ?

- Je l'ignore. Il dit.

Ok. Là, ça devient flippant.

- Je sais ! Ça a été comme ça depuis que l'on s'est embrassé dans le lac. Au début c'était très léger et j'ai cru que c'était mon imagination. Mais maintenant que tu m'en parles, je n'ai plus aucun doute... Je crois que peux lire dans tes pensées...

OH MON DIEU !...

à suivre...