Chapitre 13.

- Je crois que... Je peux lire dans tes pensées.

OH MON DIEU !

- Ça te fait si peur que ça.

Je n'ai pas trop l'habitude d'exposer mes sarcasmes, non...

- Ha, Ken c'était du sarcasme...

Oh, oh...

- Je sais que ça ne doit pas être facile à vivre.

- C'est même pire que ça ! Et tu peux lire dans les pensées de tout le monde comme ça ?

- Non. Uniquement dans les tiennes.

Super ! Il ne manquait plus que ça. Et il fait ça en permanence ? C'est un don non stop ?

- Non stop oui.

- Ce n'est pas vrai !

Voilà où j'en suis. Je sui assise sur mon lit à coté de Max, mon petit ami et lui, arrive à lire dans mes pensées les plus secrètes. C'est aussi indiscret que sa sœur qui se promène dans les rêves !

- Je suis désolé.

Le voilà qui se lève et se dirige vers la fenêtre. Mon Dieux qu'est ce qu'il est musclé... Oh ! Je n'ai pas pensé ça.

- J'ai l'impression que je ne t'attire que des ennuis...

Attendez. Il n'entend pas ce que je pense là ?

- Depuis que je t'ai sauvé la vie, tout va de travers pour toi.

Ouais, tu aurais pu me laisser crever. Comme c'est charmant ! Minute. Il n'entend toujours pas ce que je pense.

- Max ! Tu n'entends pas ce que je pense !

- Tu pensais ?

Il se rapproche de moi... Non triple idiot je jouais au carte...

- Triple Idiot ?

Oups...

- Je ne le pensais pas. Enfin si, mais oh tu vois ce que je veux dire.

- Ce qui signifie que si je reste suffisamment éloignée de toi, je n'entendrai plus rien.

Elle va être jolie notre relation de couple si on doit se balader à deux mètre l'un de l'autre...

- Hey, il me sourit. On va trouver un moyen. Ça ne durera peut-être pas. Et si c'est en effet, un nouveau pouvoir. Il me suffit d'apprendre à le maîtriser.

Tu en as des bonnes Max. Comment je vais tenir éloignée de toi plus de trente seconde alors que mon seul désir depuis que tu es entré dans ma chambre est de te prendre dans mes bras et de t'embrasser...

- Il suffisait de le demander, m'enlace-t-il.

Ça aussi ça va être pratique. Il va entendre tout ce que je pense à chaque fois qu'on s'embrassera. Il a intérêt à être bon... Hey ça marche.

- Max, je le repousse un cours instant. J'ai quand même une dernière chose qui me traverse l'esprit.

- Pense et je comprendrai...

Ha oui... Maxi chéri est-ce que tu as couché avec Tess ? Tu apprécies la question ? Tiens il s'éloigne.

- Alors ?

- Tu veux savoir ?

- S'il te plait.

Tu m'as dit non à Frazier Wood. Je t'en prie redis le moi. PLEASE !

- Je... Non. Moi non. Je n'ai rien fait mais elle...

Je n'ai pas couché avec elle mais elle a couché avec moi. C'est ce qu'il est en train me dire là ? Me prendrait-il pour une pigeonne ?

- Pourrais-tu être plus clair, s'il te plait.

- C'est difficile à dire.

Oui ou non. Ce n'est pas extrêmement compliqué excepté si la réponse est positive ! OH MON DIEU ! Quel ...

- Je ne me souviens pas l'avoir fait mais elle prétend le contraire.

Gné ? Je n'appelle pas ça être plus clair ! Comment peut-on oublier ce genre de chose ?

- Max, je ne comprends toujours pas.

- Tu te souviens du soir où on a commencé sortir ensemble ?

Oh oui ! Je m'en souviens plus que bien. J'y retournerais bien...

J'acquiesce.

- Tu te souviens aussi qu'Isabel m'a demandé d'aller voir Tess après que tu sois partie.

Ouais ! Ça aussi je m'en souviens ! Grrrr. Envie... De... Tuer... Attendez... C'est bon, il est trop loin pour entendre.

- Et bien j'ai été la voir. J'ai mis les points sur les i. Je lui ai dis que je ne voulais plus qu'on sorte ensemble, elle et moi. Ensuite je suis rentré chez moi pour expliquer à Isabel que les choses ne s'arrangeraient pas comme elle le souhait.

Et tu ne m'as pas appelé comme tu avais dit que tu le ferais. Je suis sure que j'ai l'air de la petite amie insupportable comme ça. Il a les choses que l'ont pense et celles que l'on dit. Je pense beaucoup sans jamais rien dire...

- Dimanche matin, j'ai eu la visite de Tess, sourire aux lèvres. Elle était heureuse que l'on se soit réconcilié.

- Tu m'as dit que tu avais mis les choses au clair ?

- C'est ce que je croyais. Mais Tess soutient que ce soir là, les choses entre nous ont évoluées...

Quoi ? Mais c'est encore pire ! Il était déjà avec moi là ! Comment peut-il ne pas s'en souvenir ? C'est incroyable ça quand même. C'est quelque chose qui ne s'oublie pas... Quoique, Tess est-elle un si mauvais coup que ça ? Note pour moi-même : caser Tess avec Kyle !

- Mais toi, tu ne t'en souviens pas, je dis.

- Absolument pas ! Pour moi les choses étaient claires. J'étais avec toi et je t'aimais. Je n'aurais jamais pu te tromper.

Ouais... On dit ça.

- Quand je lui ai dit que je n'avais aucune intention de me remettre avec elle, elle est entrée dans une rage folle. Elle a dit qu'elle me le ferait payer et quoiqu'elle doive faire, elle me récupérerait tôt au tard.

Ça inspire confiance tout ça. Mais ça n'explique pas pourquoi tu as couché avec elle ! Il se rapproche de moi à nouveau. Veut-il savoir ce que je pense en ce moment.

- Je te jure, que jamais je n'ai trahi ta confiance. Je sais que tu avais peur que je te fasse la même chose qu'à Tess.

- Tu ne l'aurais jamais fait...

- Bien sur que non. Je t'aime comme je n'avais encore jamais aimé. Tu as réveillé en moi cette envie de vivre pleinement chaque moment. Chaque matin, depuis que l'on s'est embrassé, j'ai des papillons dans le ventre rien que de penser que je vais bientôt te voir.

Je crois que jamais personne ne m'avait dit une telle chose. Jamais personne ne m'avait jamais porté autant de considération, en dehors de Maria et Alex bien sur.

- Je n'ai pas fini de t'aimer, Liz Parker. Je vais découvrir pourquoi j'arrive soudain à lire dans tes pensée. Je vais découvrir ce que Tess manigance. Et tout redeviendra normal, je te le promets.

Il m'embrasse. Est-ce que les choses peuvent vraiment être normal avec un petit ami extra-terrestre...

Mardi matin, Max et moi avons décidé d'être dorénavant, totalement honnête l'un envers l'autre. Note que je n'ai pas trop le choix en ce qui me concerne.

- Liz. Tu as l'air étourdie. Ça ne va pas ?

Mon petit ami qui ne se souvient plus avoir couché avec son ex lit dans mes pensées ! Mais à part ça tout va très bien. Merci Maria de me le demander.

- Je suis juste fatiguée.

- Trop de galipettes avec Max...

J'aurais préféré ! Insomnies...

- Je n'arrive pas à dormir. Quelque chose m'obsède sans que je sache ce que c'est.

Est-ce qu'il a couché avec elle, oui ou non !

- Ne serait-ce pas un bel alien nommé Max...

- Possible, je souris.

Heureusement que Maria égaie mes matins moroses. Que ferais-je sans elle ? Tout le monde a besoin d'une meilleure amie. Je suis contente d'avoir trouvé la mienne.

- Salut les filles.

- Salut, Al... Michael ?

- Space Boy !!!

Et voilà qu'elle se jette dessus... Oui j'ai vraiment bien choisis ma meilleure amie.

- Alors Liz. Comment va ce cher Max ? On ne l'aperçoit plus dans le secteur depuis qu'il sort avec toi !

- Oh... il... hum... il... va bien.

Non ! Je ne vais pas recommencer à bafouiller dès qu'une phrase fait plus de trois mots ! J'ai dépassé ce stade il y a longtemps !

- Attention, voilà la cavalerie, me murmure Maria à l'oreille.

Ho non ! Isabel et Tess droit devant... Ca va être beau ! Les conversations ne dépassent que très rarement cinq répliques : « salut » « salut » « ça va ? » « Bien et toi » « bien ». Waow magique ces conversations.

- Salut Liz, sourit faussement Isabel.

- Salut.

- Michael, il faut qu'on parle. Tout de suite !

- Bien.

Oula... C'est encore plus court que je ne l'avais imaginé. Voilà qu'elle s'éloigne avec Tess et Michael.

- C'était bien Isabel Evans, bave Alex en arrivant.

- En personne, Répond Maria. Ne rêve pas Alex. Tu n'as aucune chance ! Tu n'es pas assez extra-terrestre pour elle. Aie !

Mais elle est folle ! Elle veut nous le tuer. Oserais-je lui rappeler qu'Alex ne sait toujours rien...

- Extra-terrestre, répète Alex. Je te l'accorde, Isabel est bizarre et elle ne vous apprécie pas beaucoup. Mais ce n'est pas une raison pour la faire passer pour une horrible créature rescapée du crash de 1947.

« Horrible créature rescapée du crash de 1947 » ça la résume bien.

- Tu penses à qui ?

- Max ?

Oh, oh... Problème. Il m'attire à lui nous éloignant de Maria et Alex.

- Pourquoi ? Tu pensais à Tess. Si c'est le cas, tu peux le dire, il chuchote à mon oreille.

- Ha vrai dire...

Non en fait je pensais à ta sœur. Oups...

- Quoi ?

- Non. Ce n'est pas ce que tu crois. Alex la décrivait comme ça pour plaisanter et...

- Et tu as dit que ça la résumait bien.

- Elle me déteste et sur le moment j'ai pensé quelque chose que je ne pensais pas réellement.

Je t'en prie dis moi que tu comprends ce que je veux dire. C'est comme le triple idiot. Je t'en prie dis le moi.

- Mais oui, je comprends. Évite juste de les penser quand je suis là.

- Ça va être dur. Tu veux peut-être que je ne pense plus du tout.

- Et bien, je crois que j'ai peut-être une explication...

Là tu m'intéresse, Maxi... Non ! Tu n'as rien entendu !!!

- Tu te mets à parler comme Tess maintenant...

- J'ai dit : Tu n'as rien entendu.

Il me sourit et m'attire à lui. Qu'est ce qu'il sent bon. Je me sens à l'abris, blottie aux creux de ses bras. Nous entrons en classe, fixés, comme toujours, par une horde de Max-maniac... Et bien évidemment par la Barbie Jalouse, modèle dépassé !

- Tout le monde s'assied. Allez on se dépêche. Nous n'avons déjà pas beaucoup de temps pour préparer cette pièce alors activons nous...

Vous l'aurez deviné, nous sommes en cours de littérature. Préparation de Roméo et Juliette oblige.

- Les deux rôles principaux, veuillez vous lever. Nous allons répéter un bout de votre texte. Tous les autres acteurs ici, je vous prie. Pendant ce temps, les costumiers et metteur en scène sont priés de continuer le travail.

Vivement la scène du baiser... Je suis sure que je vais l'adorer, et que quelques Barbies vont la détester...

Midi. Quel magnifique temps il fait. Oh, Maria porte un joli gilet. Elle et Michael ont l'air très amoureux. Isabel a vraiment l'air très sympathique et Tess... J'espère qu'elle et moi serons un jour amies.

- Ne te force pas à penser ce genre de chose, me lance Max. Je t'ai dit que j'avais une idée pour l'éviter.

- Oui mais tu ne m'a toujours pas dit ce que c'était.

Il m'embrasse et m'enlace devant la moitié du lycée. Il est fou ? On affirme notre relation peut-être. Mais là, c'est de l'obscénité en public.

- Si tout fonctionne comme prévu, Nous devrions nous disputer par ma faute dans pas longtemps.

Charmant ! C'est ce qu'il souhaite ? Qu'on se dispute ?

- Non. Mais j'ai juste besoin de vérifier quelque chose.

Je ne m'y fais toujours pas ! Je n'arrive pas à croire qu'il sait tout ce que je pense. J'avais raison, ce garçon est une madame Irma réincarné !

- Qui est Madame Irma ?

- C'est là qu'on se demande d'où tu viens, je souris. C'est une célèbre diseuse de bonne aventure.

- Ha.

Silence. S'il espère que je vais piquer une crise parce qu'il ne sort plus un mot, c'est loupé !

- Où sont les autres ? demande-t-il.

- Maria « révise » avec Michael. Isabel est avec Alex. Ne me demande pas pourquoi. Et Tess est à la table en train de nous faire signe.

- Oh. Tu m'excuseras mais je crois qu'elle et moi avons besoin d'une discution sur notre relation.

Quelle relation ? Max, laisse moi te rappeler que tu n'as plus de relation avec elle ! Mais Jute avec moi... MOI ! Cela n'a rien à voir avec de la jalousie !

- J'y vais. Je n'aurai peut-être pas le temps de te voir ce midi. Si notre conversation dure !

Minute mon bonhomme. Hey, il s'éloigne. Et mes pensées ! Il n'a pas lu mes pensées. Non, je ne vais pas le laisser partir comme ça ! Je cours à sa poursuite à travers la cours et le rattrape par le col de la chemise.

- Liz ? Qu'est ce que je fais là ?

Elle est bonne. Il se la joue monsieur mémoire courte !

- Je te jure que je ne sais plus ce que j'allais faire.

- Tu allais parler à Tess au sujet de votre « relation » !

- Je le savais.

Gné ? On m'explique à moi ?

- J'avais raison. Elle s'est laissée prendre. Je sais ce qu'il m'arrive.

Éclaire ma lanterne Maxapolon ! Parce que moi j'ai cessé de comprendre...

- Tess ! Tess est responsable de ce qui m'arrive...

a suivre...