Auteur : Sephy

Base : Gundam Wing

Genre : dramatique !!!! nan, je plaisante….

Note :

Italique : pensée des perso

Parenthèse : décodeur spécial perfect soldier que seul un Maxwell peut comprendre

Réponses aux reviews :

Yami-Rose1 : il est toujours vivant !!!!!!!!!!! Pour ce chapitre…. (je plaisante, range ton couteau '). Tu vas en apprendre un peu plus sur sa maladie (ou sur mon esprit tordu et farfelu… c'est la même chose) et Duo va encore faire des siennes '

ShinOyasumi : te rassures, ce chapitre un peu (tout est relatif) plus joyeux que les précédents et surtout, la fin n'est pas frustrante oooo

Jeri : ohh mais tu sais, elle est très « utile » elle colle tellement Heero que pour s'en débarrasser, il saute dans les bras de Duo sans que je lui demande regard mega angélique Néanmoins faudra pas compter sur moi pour la faire réapparaître de si tôt !!!

Miss Faust : ta review m'a fait très plaisir (comme toutes les autres d'ailleurs o). J'essaie de dégeler l'iceberg mais euh… c'est Heero et euh… bah…. soupir de résignation

Yohina : alors faisons une explication simple (mais arrêtez de dire que ce n'est pas possible pour moi TT). Heero n'est pas vraiment « l'antidote ». disons que son corps avait déjà été tellement modifié à l'époque qu'il a créé un espèce d'anticorps capable de combattre la maladie si cette dernière n'en était qu'à un stade très peu avancé… Par contre, pour faire agir ces anti-corps, on a du injecter le virus à Heero (logique, loi de la médecine). Manque de chance pour lui, le processus de destruction des cellules c'est enclenché. De ce faite, on ne peut que « retarder » la progression de sa maladie… (euh…. Woé pas si simple que ça l'explication '). Passe de bonne vacances

Zettai Aishitenai [[1]]

Chapitre 4

Quittant le bruit de la ville, le train commença son périple dans les zones boisées, allant de plus en plus vite, tant et si bien que l'on pouvait à peine distinguer les champs des plaines, les clairières des prairies.

Blottit tout contre la poitrine de son aîné, le shinigami regardait le paysage défiler devant ses yeux, savourant chaque seconde comme si cela devait être les dernières de sa vie. Il ne savait pas trop pourquoi mais depuis la veille, un étrange sentiment lui étreignait le cœur. Il était avec lui et pourtant si loin de lui.

Relevant légèrement la tête, il constata que le Japonais était toujours plongé dans la lecture de son livre sur les nouvelles technologies en matières d'informatique.

Finalement, rien n'avait changé entre-eux. Tout était semblable à ce qu'était leur relation huit mois auparavant, avant qu'il ne rencontre les autres et ne vivent ensemble.

Contrairement à ce que pensaient la plupart des gens, le perfect soldier était parfaitement abordable…. Du moins pour lui. Peut-être en raison de leur passé commun ? Il n'en savait rien. Pour l'instant, il se contentait de profiter pleinement de l'instant présent, sans trop pensée à l'avenir.

Duo : Hee-chan !!!

Heero : …..(....)

Duo : on va où ?

Heero : …. (….)

Duo : Hee-chan !!!!!!

Laissant de côté un instant sa lecture, l'intéressé jeta un regard à son protégé qui affichait une mine suppliante.

Duo : tu veux pas me le dire ?

Heero : hn… (trad. : non)

Duo : bon… tant pis…. J'attendrais…

Reposant sa tête contre le torse musclé de son camarade, l'Américain fixait la couverture du livre, sans dire un mot.

Le silence qui s'installa à cet instant fit presque regretter au hacker d'avoir fait une telle proposition. Mais sur le coup, c'était la seule chose qu'il avait trouvé pour éviter une discussion dangereuse avec le dieu de la mort.

Duo : dis-moi…. Les pertes de mémoires…

(silence)

Heero : … elles ne concernent que mon pass

Se relevant subitement à ces mots, le shinigami le dévisagea.

Duo : tu veux dire que tu ne te souviens plus de ton pass ?

Heero, en haussant les épaules : seulement tout ce qui s'est passé avant que je sois affecté au service du professeur J

L'Américain cligna des yeux tout en le regardant, l'obligeant ainsi à continuer

Heero : le virus se propage très vite au début de la maladie, bien que traité à temps, on ne peut empêcher une perte massive de certaines informations emmagasinées. Cela peut varier selon le sujet, la durée de l'exposition au virus et encore d'autres paramètres. Dans mon cas, le contact avec le virus s'est limité à toi. Les pertes sont donc insignifiantes. De toute façon, les personnes contaminées sont condamnées à perte totalement leur mémoire

Duo : oui, mais….

D'un geste de la main, le Japonais lui imposa le silence et reprit sa lecture à l'endroit où il s'était arrêté auparavant.

Heero : … de toute façon, j'étais déjà condamné à mourir avant de te rencontrer.

Il n'en dirait pas plus, le brun le sentait. Se résignant, il posa sa tête sur les genoux de son compagnon et se mit à fredonner un air à voix basse.

Le professeur J observait d'un œil inquiet les résultats des dernières analyses effectuées sur son poulain avant son départ. Le taux de globules rouges ne cessaient d'augmenter alors que les globules blancs se faisaient de plus en plus rare.

J : … à ce rythme, je ne suis pas sûr qu'il puisse tenir la semaine….

??? : … il a bien survécu jusqu'à présent, il tiendra bien le coup une semaine supplémentaire.

J : c'est vous ? !!!

??? : bonjour, professeur.

J : toi !!!

??? : quel accueil chaleureux…

J : tu ne m'apportes que des ennuis. Que veux-tu cette fois ?

??? : oh… rien de bien particulier… je suis juste venu prendre des nouvelles…

J : de ta bouche ça sonne faux

??? : voyons cher professeur, vous voyez le mal partout

J : ben voyons, on m'en dira tant.

L'inconnu joua quelques secondes avec des éprouvettes avant d'en venir au but de sa visite

??? : je suis venu voir Yuu… Il est ici, n'est-ce pas ?

Refermant son livre, le Japonais risqua un œil sur son compagnon. Ce dernier dormait à poing fermé sur ses genoux. Il l'aurait bien réveillé pour pouvoir bouger un peu mais sa conscience lui disait que tant qu'il était dans cet état, il ne lui causerait aucuns ennuies, et surtout, ne lui poserait plus de questions.

Car c'était cela qu'il redoutait le plus. Ses questions. Pertinentes et à la limite de l'indiscrétion, elles l'obligeaient à se souvenir, à revenir dans un passé qui ne voulait pas nécessairement se remémorer.

Son regard se posa sur son bras gauche. Celui-ci le faisait de plus en plus souffrir. Il devrait bientôt se refaire une injection. La troisième de la journée. Le perfect soldier ne put s'empêcher de sourire en se demandant ce qui le tuerait le premier : le virus ou sa mission. Dans les deux cas, la conséquence serait la même, il perdrait la vie. On a beau si attendre, cela fait toujours une drôle d'impression de se savoir si près de la mort et que rien, rien ne pourra empêcher le messager d'accomplir sa besogne.

« Mesdames et Monsieur, nous arrivons à Ethan… Ethan, une minute d'arrêt… »

Au son de la voix, l'Américain se réveilla et plongea ses yeux améthyste dans les prunelles cobalt de son vis-à-vis avec la plus grande innocence.

Duo : on est arriv ?

Il détestait quand il lui adressait ce regard d'enfant perdu. Cela lui rappelait trop l'enfance qu'il n'avait pas eue et n'aurait jamais. Ces journées à l'hôpital, les pleurs qui l'entouraient. C'est pour cela qu'il tentait de paraître froid et distant, pour ne plus voir ce sentiment de compassion et de pitié sur les visages.

Heero : …hn… (trad. : oui)

Prenant soin de ne rien oublier, les deux pilotes descendirent du train et se retrouvèrent dans la petite gare.

Duo : wouahhh !!! C'est magnifique ici !!! On est o ?

Heero : ….. Ethan…

Duo : que c'est beau !!!!

Ne l'écoutant que d'une oreille, le hacker alla s'adresser à un taxi

Heero : Duo…. (Trad. : tu comptes rester là toute la journée ?)

Duo : j'arrive !!!

Sourire aux lèvres, le shinigami se précipita à la suite de son compagnon dans la voiture.

??? : je suis venu voir Yuu… Il est ici, n'est-ce pas ?

Le professeur sursauta à l'annonce de ce nom. Jamais il n'aurait cru le réentendre un jour.

??? : alors ?

J : …

Attendant patiemment une réponse, son vis-à-vis s'amusait avec le couteau attacher à sa ceinture.

??? : j'attends, professeur… Ne m'obligez pas à réitérer ce qu'il s'est passé la dernière fois… cela serait regrettable…

Le responsable du Wing Zero ne put s'empêcher de frissonner en se rappelant cet événement. S'il y avait bien un jour qu'il maudissait dans son existence, c'était bien celui-là. Son sale caractère lui avait coûté un bras et il n'était pas près de l'oublier.

J : … tu partiras après ?

??? : je vous fais si peur que cela ?

J : disons que ça m'arrangerait beaucoup que personne ne soit au courant de ton existence…

??? : s'il n'y a que cela…. Dès que j'aurais eu ce que je voudrais, je partirais. Mais attention… si vous vous jouez de moi….

Le couteau vint se planter à un centimètre de la tête du professeur, manquant de lui faire faire une attaque. Il était vraiment dangereux.

Prenant un bout de papier, le vieillard y griffonna une adresse ainsi qu'un numéro de téléphone.

J : voilà, c'est tout ce que je peux faire.

L'inconnu regarda un instant ce qu'il y était inscrit avant de mettre le papier dans sa poche et de s'en aller comme il était venu, laissant le professeur tout à ses pensées.

La voiture emprunta un petit sentier sinueux avant de s'arrêter devant une bâtisse de taille moyenne, située un rien à l'écart du village proprement dit.

Sortant les bagages du coffre, le perfect soldier en profita pour échanger quelques mots avec le chauffeur pendant que l'Américain détaillait d'un air émerveillé tout ce qui l'entourait.

Duo : on peut rentrer, dis ?

Pour toute réponse, l'intéressé se contenta de lui jeter la clé de la porte principale.

Duo : yatta !!!!!

Une fois la clé en sa possession, le shinigami se précipita à l'intérieur pour inspecter les lieux.

Duo : wouahhh !!!!! Mais c'est super ici !!!! Hee-chan !!!!!!!! Viens voir….

Haussant les épaules en signe de désespoir, le jeune homme prit les bagages et entra à son tour. Il eut juste le temps de les déposer par terre avant de recevoir une boule brune dans les bras.

Duo : c'est un vrai p'tit nid douillet !!! On s'y sent chez soi

Heero : hn… (trad. : ah)

Duo, un rien boudeur : tu pourrais être un peu plus expressif…

Heero : hn.. (Trad. : pourquoi faire ?)

Duo : Hee-chan !!!!

Heero : … tu ne veux pas te bouger ?

Duo : nan… moi je suis bien comme ça

Heero : …(….)

Assis sur le Japonais qu'il avait plaqué au sol en se jetant sur lui, le dieu de la mort continuait de dévisager tout ce qui l'entourait.

La demeure, contrairement à ce que l'on pouvait penser aux premiers abords, était équipée de matériaux derniers cri : dernières générations d'ordinateurs, micro-ondes, téléphone à retransmission, satellites, accès Internet, salle de sport, alarme infra-rouge, abri anti-mobil et anti-nucléaire. Bref, une véritable forteresse pour quiconque n'était pas invité à pénétrer dans les lieux.

Duo : Hee-chan… on est où ici ? Je veux dire, à qui appartient cette maison ?

(silence)

Heero : … (trad. : tu n'as pas besoin de le savoir)

Duo : Hee-chan ?! (Trad. : si tu me le dis pas, tu risques de rester par terre un bon moment…)

Heero, en soupirant : à une connaissance…

Duo : c'est-à-dire ?

Le soulevant par la taille et le posant à côté de lui, le Japonais se releva et se dirigea vers la cuisine en marmonnant quelque chose du genre « on croirait entendre Wufei », ce qui était peu flatteur pour le shinigami.

Duo : dis-moi….

Heero : mais c'est pas vrai !!! Il ne sait vraiment pas s'arrêter de parler ? C'est un vrai moulin à parole…. Y a des fois où je me demande ce que je fais ici…. J'aurais mieux fait de le laisser avec Sally et partir seul… A l'avenir, ne jamais écouter Quatre. Je me retrouve toujours avec monsieur-je-ne-tiens-pas-en-place à la fin de chacune de nos discussions… enfin voyons le côté positif…. Après cette semaine, tout sera fini…

Duo : …. Heero ?

Heero : hn ?

Duo : tu ne m'as pas écouté, hein ?

Secouant la tête d'un air amusé, le dieu de la mort lui tendit une tasse de café avant de reprendre de façon abrégée son expos

Duo : je te demandais ce que tu voulais pour dîner

Heero : …hum ? (Trad. : tu sais cuisiner ?)

Duo : …ben je peux toujours essayer…

Heero : …. (….)

Duo : fais pas cette tête !! Tu sais, quand j'étais à l'orphelinat, c'est moi qui cuisinais pour tout le monde. Faut dire que j'avais pas trop le choix, Solo devait travailler et le père Maxwell avait ses sermons à donner….

Le perfect soldier regarda son cadet. Il avait tendance à oublier que, tout comme pour lui, les autres pilotes étaient sa seule famille. Quatre avait ses 29 sœurs, Trowa avait le cirque et Catherine, Wufei avait Sally…. Mais eux deux, ils n'avaient personne…

Enfin… ce n'était pas totalement juste… il y avait encore….

Duo : c'est prêt !!!!!

Sourire aux lèvres, le dieu de la mort débarqua au salon avec un plateau chargé de victuailles.

Heero : ….. ? (Trad. : c'est ?)

Duo : hum… hum… au menu ce midi : omelette Maxwell, Salade de tomate et Maïs. Je me suis dis qu'il valait mieux faire léger vu le voyage  qu'on a fait

L'Américain déposa le tout sur la table basse, alluma la tv, car pour lui, un repas sans cette merveilleuse invention, n'était pas un repas. Surtout qu'en il était seul avec Heero Iceberg Yui, le champion du dialogue.

Heero : Duo…

Duo, tout innocent : viiiiiii ?

Heero : tu es obligé de te coller à moi ?

Duo : vi, parce que t'es plus confortable que le canap

Heero : …. Je me retiens de le tuer ou pas….

A quelques milliers de kilomètres de là, les trois G-Boys faisaient le point sur leur mission. Le tout ne devait pas leur prendre plus de trois jours, au grand maximum. Il suffisait de placer deux-trois charges d'explosifs au centre de la base et le tour était joué.

Trowa : on fait comme ça ?

Wufei : … ça me semble parfait. Quatre ?

Quatre : hum ?

Trowa : on peut savoir ce qui te préoccupe ?

Quatre : c'est rien, c'est juste que je me demandais ce qui allait arriver si jamais Heero ….

Wufei : on s'était mis d'accord pour faire confiance à Duo sur ce coup.

Quatre : oui mais il ne connaît pas la situation…

Wufei : encore heureux !! Il ne le lâcherait plus d'une semelle !!!

(silence)

Trowa : écoutes, c'était la meilleure solution. De toute façon, dans trois jours, on sera de retour et on verra ce que l'on pourra faire. En attendant, nous avons une mission à remplir

Quatre, en soupirant : tu as raison….

Wufei : si tu t'inquiètes tant que ça, tu n'auras qu'à leur téléphoner demain quant on sera en ville…

Soulagé à cette perspective, le blond leur adressa son plus beau sourire avant de se remettre au travail. De tous les pilotes, c'était pour Heero qu'il s'inquiétait le plus car il était le seul pour lequel son empathie ne lui était d'aucun secours. Et ce n'était pas faute d'avoir essayer. A croire que le pilote de Wing Zero se refermait délibérément sur lui.

Chassant cette pensée de son esprit, il termina vite fait la stratégie du lendemain….

Il s'était à nouveau laissé bercer par les bras de Morphée. Quoi que de plus normal après un tel voyage et avec la grippe qu'il avait.

Remontant le drap sur la silhouette de l'Américain, le brun ne put retenir une esquisse de sourire en le regardant dormir. On avait du mal à croire qu'un tel ange puisse faire autant de dégâts sur un champ de bataille.

C'est donc sur la pointe des pieds qu'il quitta les lieux et se dirigea vers la salle de bain tant bien que mal. Il gagna l'évier juste à temps pour éviter de tomber. Sa vue commençait à défaillir. Mauvais signe.

De sa main droite, il se saisit du flacon posé une évidence sur l'étagère et prit deux capsules qu'il avala d'une seule fois. Au bout de cinq minutes, tout redevint normal.

Heero : encore un peu et

Et il y passait… cela avait été juste, il s'en rendait compte. Mais à vrai dire, il n'avait pas trop eu le choix s'il ne voulait pas éveiller les soupçons sur son état. Il se promit cependant d'écrire au professeur concernant l'accélération du processus de destruction des cellules.

« Dors mon ange, dors

Que la nuit efface tes blessures

Et te rende ton esprit pur

Dors mon ange, dors

Profites de ces quelques instants

Tant qu'il est encore temps » [[2]]

Duo se réveilla en sursaut. Encore cette mélodie. Pourtant, cette fois, elle lui paraissait plus clair que d'habitude. Bien sûr, il ne se souvenait pas des paroles mais par contre, la mélodie lui trottait encore dans la tête. Tristesse, fatalité, impuissance. Ces mots résumaient à eux seuls ce qu'il ressentait en ce moment. Il avait l'étrange impression que quelque chose allait arriver. Quelque chose contre lequel il ne pouvait rien faire, contre lequel il était impossible de lutter.

Une seule fois auparavant il avait ressenti cette souffrance. C'était à la mort de Solo… il y a de cela bien longtemps…

Soudain, un nom lui vint  l'esprit…

Duo : Heero …

Où pouvait-il bien être ? Se levant d'un bond, il constata que la nuit devait être tombée depuis un bon moment déjà.

Duo : arf…. Ai dormi si longtemps !!!

Pas étonnant qu'il soit soudainement en pleine forme. Ne prenant même pas la peine d'enfiler un peignoir, il se glissa dans le couloir et descendit une à une les marches.

Son intuition lui disait que le hacker ne se trouvait certainement pas dans sa chambre. Dès lors, une seule solution s'offrait à lui : le salon.

Avec précaution, il pencha la tête par l'entrebâillement de la porte. Tout était noir… enfin… presque… Dans un coin de la pièce, il put apercevoir une petite lampe allumée, signe d'une présence dans la pièce.

Prudence étant mère de sûreté, surtout si l'on veut approcher un expert en explosif, le shinigami entreprit son approche de manière féline. Arrivé près de la porte vitrée, il constata que celle-ci était grande ouverte.

Duo : nan mais il est pas un peu cingl !!! Il veut choper une pneumonie !!!

Tout en maugréant, l'Américain ferma cette dernière et tira les rideaux.

Duo : et près c'est moi qu'on traite d'inconscient… pff … il n'en…

(silence)

Duo : ??? Heero …. ?

(silence)

Duo : ….

N'observant aucune réaction dangereuse de la part de l'intéressé, le shinigami en déduisit qu'il devait dormir très profondément, chose rare.

Retournant à l'étage, il prit une couverture bien chaude et redescendit. La laissant sur le sol, il fit quelques peu le ménage, rangeant les papiers que le perfect soldier avait étalé sur le reste du canapé et de la petite table. Visiblement, Morphée était venu le cueillir en plein travail.

Duo : tu travailles de trop, tu sais ?

Il le savait certainement, mais quoi de plus têtu qu'un dieu de la mort si ce n'est qu'un perfect soldier ?

Sentant le sommeil l'attirer de nouveau, il prit la couverture et s'allongea auprès du japonais.

Duo :Oyasumi…. Hee-chan…


[[1]] Traduction : « I will never love you » (Je sais, c'est de l'anglais mais ça sonnait mieux quand français)

[[2]]  Extrait de « Dors mon Ange » copyright Sephy (eh vi, me suis cassé la tête à écrire les paroles moi-même)