Auteur : Sephy
Base : Gundam Wing
Genre : sentiment / angst …. A vous de choisir….
Couple : 12 (nan… sans blague…)
Note :
Italique : pensée des perso
Parenthèse : décodeur spécial perfect soldier que seul un Maxwell peut comprendre
Réponses aux reviews :
Miss Faust : bah pour l'instant, il est toujours vivant…. Faut dire aussi qu'un Heero c'est pas vraiment très optimiste… mais bon… il va devenir de plus en plus « bavard » (tout est relatif) en fur et à mesure des chapitres (shinigami oblige)
ShinOyasumi : ben c'est pas facile pour Duo d'avouer ses sentiments… surtout quand le type en question c'est Heero Iceberg Yui !!! D'abord réchauffer la glace et puis… on se jette à l'eau !! (quel jeu de mots pourri… le pire c'est que c'est pas fait exprès)
Yami-Rose1 : c'est qu'il est très résistant notre p'tit Heero !! Pis la mission n'a pas encore vraiment commencé… et il est toujours temps de créer un vaccin, tu ne penses pas ?
Zettai Aishitenai [[1]]
"I can't cry, because boys don't cry. I can't love, because I'm the death. But I can protect you"
Chapitre 5
Lorsque Heero se réveilla, il sentit tout de suite que quelque chose avait changé dans son environnement. Une sorte de huitième sens chez lui, les six et septième étant son intuition et sa « Maxwell protection », comme l'avait baptisée certains [[2]].
Il n'eut pas à chercher bien loin l'origine de cette impression. En effet, une tête brune, niché au creux de ses reins, dormait paisiblement à ses côtés. Il ne fallait pas être divin pour comprendre que le shinigami avait profité du fait qu'il se soit profondément endormi pour s'incruster sur son territoire… à croire qu'il ne se souciait guère de ce qu'il se serait passé s'il se serait réveillé à ce moment l
Un coup d'œil à la pendule… dix heures… il avait dormi longtemps… ça ne lui ressemblait pas… un effet secondaire des médicaments apparemment. C'était la première fois qu'il en ingurgitait autant sur une seule journée. Ça ne présageait rien de bon. Enfin, pour le moment, il allait bien. C'était déjà ça.
Le tacticien émit l'hypothèse de se lever afin de préparer le petit déjeuner. Hypothèse bien vite reléguée aux oubliettes car s'il bougeait, il réveillerait automatiquement le shinigami qui, judicieusement, s'était emparé de l'une de ses mains pendant son sommeil, histoire qu'il ne lui fausse pas compagnie…
Heero : … préparer ma mission avec lui dans les parages risque d'être plus dure que prévu…
Le défit était de taille mais ne lui faisait pas peur. Il trouverait bien le moyen d'empêcher le joyeux luron de lui tourner autour. Pour l'instant, la grippe et les blessures de ce dernier l'arrangeaient à merveille.
De sa main libre, il se saisit du paquet de feuilles qui était à sa portée et se mit à faire quelques corrections et à commencer une solution de secours.
Duo : je ne savais pas que tu portais des lunettes…
Heero : … hn (trad : ah)
(silence)
Heero : tu es réveillé depuis longtemps ?
Duo, en secouant la tête : …cinq minutes à peine..
Il mentait. Cela faisait près de trois-quarts d'heure qu'il l'observait sans bouger. Mais visiblement, le perfect soldier ne s'en était pas rendu compte. Ça l'inquiétait. D'habitude, il aurait détecté son réveil en moins de deux minutes. Mais là….
Son instinct lui disait que le Japonais lui cachait quelque chose. Mais quoi ? Il n'en savait rien pour le moment. Se promettant de mettre son nez partout pour avoir le fin mot de cette histoire, il arbora son plus beau sourire.
Heero ….
Duo : quelque chose ne va pas ?
Heero : c'est quoi ce sourire ?
Duo : bah….rien
Heero : Duo…..
Duo : oh !! Je crois qu'il est trop tard pour le petit déjeuner.... que dirais-tu d'aller dîner en ville ?
Se levant d'un bond, l'adolescent se plaça devant son aîné et lui retira le bloc de feuille qu'il tenait sur ses genoux
Heero : Duo…
Duo : all !!! On bouge !!!
Heero : je te rappelle que tu es convalescent...
Duo : et alors… ?
Heero : et alors dans ton état on reste sagement couché et voilà. Maintenant…
S'approchant à quelques millimètres de sa victime, le shinigami l'embrassa sur la joue avant de reculer bien vite et de gagner la porte mettant au couloir
Heero : ??? Duo !!!!
Mais il était déjà parti à l'étage se changer, le laissant en proie à des émotions contradictoires.
Heero : … finalement, c'est lui qui va me tuer….
Le professeur fronça les sourcils devant le mail qu'il venait de terminer. Les précédentes analyses l'avaient déjà troublé mais là, il devenait inquiet. Selon les dernières estimations prises quatre jours auparavant, le virus ne devait commencer à détruire les cellules que dans trois semaines, au plutôt. Ce qui lui aurait laissé largement le temps de porter à bien sa mission.
Hors, d'après ce qu'il venait de recevoir, la maladie se propageait déjà à travers tout le corps d'une manière des plus destructrice. Il ne lui avait fallu qu'une seule journée pour faire augmenter les doses de sélium et d'anti-douleur par six !!! A cette allure, nul doute que le virus le tuerait sous peu.
Son devoir, en tant que médecin et aussi par mémoire pour son ami était d'empêcher cela. Pas pour la sauvegarde de la mission, car celle-ci avait moins d'importance que la vie de son poulain. Même s'il l'avait toujours caché, il ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose… mais que faire face à un tel virus ?!!!
Tentant de réfléchir un tant soit peu à une solution, il prit le téléphone et composa le numéro qu'il n'utilisait qu'en extrême urgence.
Une seule fois auparavant, il avait eu recours à ses services.
J : espérons qu'il puisse faire quelque chose sinon…
Sinon ça allait encore se terminer dans un bain de sang….
Accroché au bras de son bienfaiteur, le pilote de Deathscythe chantonnait joyeusement un vieux refrain de blues au rythme lent et langoureux…
Heero : … on devrait rentrer…
Duo : hors de question !!! On est en vacances, nan ? C'est toi-même qui l'a dit
Heero : …. (….)
Duo : viens voir, ils ont une boutique de manga !!!
S'il y a une chose à laquelle le shinigami ne résistait pas, après embêter le brun, c'était bien tout ce qui avait rapport avec cette affreuse peluche jaune qu'un type avait baptisé Pikachu.
Le Japonais ne voyait qu'en cet espèce d'animal, qu'une grande compagne commerciale visant à sectiser le plus de monde possible. Visiblement, le cas du dieu de la mort était déjà réglé.
En effet, ce dernier s'avançait vers lui en lui plaçant dans les bras un model réduit du Pokemon.
Duo : il est pas mignon ?
Heero : …. (…)
Duo : tu as raison, il a pas l'air très en forme… vais en chercher un autre…
Les magasins avec Maxwell. Une corvée. Il fallait vraiment s'appeler Quatre Raberba Winner pour pouvoir supporter cela.
Mais bon… c'était lui qui avait proposé ses vacances à la campagne, maintenant il devait assumer…
Observant son compagnon de loin, l'Américain comprit vite que ce dernier n'agissait pas comme d'habitude. Certes c'était lui qui avait proposé ce séjour. Mais il était pas obligé de lui passer tous ses caprices comme c'était le cas depuis leur arrivé en ville.
Duo : …à croire qu'on m'a enlevé mon Hee-chan pour en mettre un autre à la place…
Non. Seul l'original pouvait être aussi peu expressif.
Replaçant la peluche à sa place, il alla le rejoindre.
Duo : on rentre ?
Rentrer ? Il y avait quelques minutes à peine, il le suppliait pour rester plus longtemps. Qu'est-ce qui avait pu le faire changer d'avis aussi vite ?
Le pilote du Wing Zero n'eut pas le temps de s'interroger davantage car il fut prit d'un soudain vertige. Seul les excellents réflexes de son compagnon lui permit de se maintenir sur ses deux jambes.
Duo, inquiet : Heero ?
Heero : ... hn... ça ira....
Ne l'entendant pas de cette oreille, l'adolescent le guida jusqu'au banc le plus proche et l'obligea à s'asseoir.
Duo : tu as mal quelque part ?
Heero : … (…)
Duo : Heero !!!
(silence)
Heero : ... un peu à la tête…
C'était donc pour cela qu'il avait mis des lunettes pour travailler ce matin. Il avait du mal à concentrer sa vue sur un point sans en ressentir une extrême fatigue.
De son côté, le Japonais avait de plus en plus de mal à rester connecter à la réalité, un voile flou lui couvrant la vue. Seule la voix de son compagnon le maintenait éveillé. En avait-il seulement conscience ?
Duo : …bon sang !!! Mais tu as de la fièvre !!!
Il n'y avait plus un instant à perdre. Il devait faire chuter la température au plus vite. Seulement le perfect soldier ne se laisserait pas examiner par un médecin, il le savait.
Dès lors, il n'avait pas le choix. Il devait impérativement retourner à la villa et lui administrer lui-même les soins nécessaires….
Duo : …dire qu'au départ c'était moi qui était censé être le grand malade…
Retrouvant ses réflexes de soldat près au combat, il obligea le hacker à prendre appuie sur lui et se dirigea vers la voiture.
Le poids plume de celui-ci le surpris fortement. Il était sûr, qu'à la base, le Japonais était trois à quatre kilo plus lourd que lui. Mais maintenant, cette proportion semblait inversée. Une question lui vint alors à l'esprit : quand avait-il perdu autant de poids ?
Nul doute que le virus devait en être la cause…
Duo : tiens bon, Hee-chan… je te ramène à la maison…
Avec un soupir désespéré, l'Arabe raccrocha le téléphone et alla rejoindre les deux G-Boys.
Wufei : alors ?
Quatre : aucune réponse
Wufei : ils doivent certainement être en balade, tu connais Maxwell, il ne sait pas tenir en place…
Quatre : … tu dois avoir raison…
Trowa : … ne t'en fais pas, Sally veille sur eux
Les paroles rassurantes de ses deux amis ne réussirent cependant pas à faire passer le mauvais pressentiment qui traversait la tête du blond. Son empathie ne s'était encore jamais trompé jusqu'à ce jour. Pourtant, aujourd'hui, il espérait que ce soit le cas.
Conduisant avec rapidité tout en restant prudent, l'Américain jetait des coups d'œil inquiet vers son passager. Bien qu'assis machinalement sur son siège, ses mains crispés ne trompait pas.
Duo : …restes calme Duo … ne paniques pas… voyons… qu'est-ce que je peux faire… ou plutôt qu'est-ce que je sais faire….
Heero : arrêtes de réfléchir, ça te va pas…
Duo : et le voilà qu'il fait de l'humour…. Il doit être sérieusement atteint…
Soudain, une idée de shinigami lui vint à l'esprit. Qu'est-ce qu'il adorait faire et que le perfect soldier ne supportait absolument pas ?
Munit de son sourire devenu légendaire, il entama l'air de la chanson que son compagnon détestait le plus en raison de ses paroles.
« Cette chanson-là, tu
ne l'entendras pas tout de suite
Mais soit certaine qu'elle te rattrapera
Quel que soit l'endroit de ta fuite, tu la prendras pour toi
Cette chanson, cette chanson, cette chanson-l
Cette chanson-là remontera
nos années passées
Ce temps hélas qu'on ne retrouve pas
Tu l'entendras en plein oubli, trois minutes dans ta vie
Cette chanson, cette chanson, cette chanson-l »[[3]]
Heero : Duo….
Mais c'était peine perdu, il le savait. Quand il commençait avec cette chanson, il ne s'arrêtait pas avant la fin.
Heero : … si je survie à ce voyage… je survivrais à tout…..
Voyant bien que, bien que peu ravie par l'initiative, le pilote commençait à se détendre, il réduisit d'un cran la vitesse et s'appliqua sur sa conduite.
Le téléphone…. Avec la rapidité qui lui était connu, le jeune homme décrocha et attendit que son interlocuteur veuille bien parler.
J : j'ai de mauvaises nouvelles…
??? : …
J : je viens de recevoir un mail et qui est total opposition avec les précédents examens
??? : c'est-à-dire ?
J : le virus a déjà commencé sa besogne…
Le silence à l'autre bout de l'appareil ne le rassurait pas. Cependant, le professeur n'osait dire mot.
??? : que dises les tests ?
J : deux jours environ..
??? : .. Très bien. Je m'en occupe
J : j'ai oublié de vous prévenir qu'il…
??? : je le sais déjà… je serais discret.
(Silence)
??? : au revoir, professeur
Raccrochant le combiné, l'inconnu resta un moment sceptique avant d'enfiler sa veste et de se diriger vers le parking où l'attendait un splendide coup
« Cette chanson-là, elle
fera naître une émotion
Bonheur que tu n'as jamais ressenti
Il y a une vie après ta vie, c'est tout ce qu'elle t'aura dit
Cette chanson, cette chanson, cette chanson-l
Cette chanson-là, tu ne la
comprendras pas tout de suite
Elle aura l'air de ne pas parler de toi
Une histoire d'amour non écrite, une fin qui n'en est pas
Cette chanson, cette chanson, cette chanson-l »
En même temps qu'il terminait les dernières paroles, la voiture s'arrêta devant la villa.
Avec précaution, il aida son précieux convoyeur à descendre, refermant la portière avec son pied.
Ils leur fallurent pas loin de dix minutes pour parcourir la distance entre la porte d'entrée et la chambre à couché.
Duo : bon, tu restes là et tu ne bouges surtout pas, compris ?
Le silence qui suivit la remarque lui fit comprendre que le perfect soldier se tiendrait à carreau.
Se précipitant dans la salle de bain, il chercha dans l'armoire à pharmacie de quoi faire tomber la fièvre lorsqu'il tomba sur la bouteille de Sélium…
Duo : mais qu'est-ce que…
Il était sous médicaments et ne lui avait rien dit. Ils devaient avoir une discussion sérieuse tout les deux. Mais pour le moment, il devait absolument faire baisser la température.
Le meilleur remède qu'il connaissait à ce jour était une bonne dose de sommeil. Seulement le Japonais refuserait certainement l'administration de calmants.
Prenant une pochette de glace avec lui, il regagna la chambre de son compagnon.
Duo : avale ça !!
Heero : …. ? (Trad. : c'est quoi ?)
Duo : camomille…
Lui tendant la tasse, il vit le pilote du Wing Zero hésiter avant de la lui prendre des mains et de boire son contenu d'un trait.
Heero : … je préfère les antibiotiques par injection, tu sais ?
Duo : tu….
Le brun lui adressa un sourire en coin avant de sombrer dans les bras de Morphée.
Duo : ainsi il savait et pourtant…
Il ne lui avait fait aucun reproche…
Duo : Heero no Baka….
L'embrassant sur le front, il remonta les draps et alla s'asseoir sur l'appuie de fenêtre.
Hors de question de le laisser seul. Surtout dans son état. Après tout, tout cela était un peu de sa faute… l'Américain était loin d'être dupe et le sélium venait de confirmer ses craintes. Le virus se propageait dans le corps du G-Boys. Il avait vu beaucoup trop de personnes mourir de la maladie pour ne pas savoir à quel point celle-ci était dévastatrice.
Les pertes de mémoire, les vertiges, … il connaissait que trop bien pour l'avoir vécu.
Duo : … je te laisserais pas mourir, Heero ….
Il se l'était promis lorsqu'il avait acquis Deathscythe. Plus personne ne mourrait de sa faute. Il mettrait un terme à la malédiction qui était sienne.
Posant son regard sur le mobilier qui l'entourait, il fut attiré par une photo se trouvant dans un coin de la pièce de sorte qu'on ne puisse la voir que de l'endroit où il se trouvait.
S'approchant de plus près, il poussa un cri d'exclamation.
Duo : cette photo….
Elle montrait deux enfants souriants qu'un adolescent tenait dans ses bras. Cela aurait pu lui sembler banal si les deux enfants en question ne le représentait pas avec Heero…
Duo : quand….
Il ne s'en souvenait pas. pourtant la complicité qu'il y avait entre les trois personnes présentes devant l'objectif était flagrante…
Faisait-elle partie de cette partie de sa mémoire qui avait été détruite ? Il ne le voulait pas. Il voulait savoir.
De quand datait cette photo ? Qui était ce garçon derrière eux ?
Peut-être que Heero connaissait les réponses à ses questions ?
Tout se chamboulait dans sa tête, tout se passait trop vite. Cette photo, ces vacances improvisées, la maladie de Heero…
Tous ses événements cumulés venaient de lui faire prendre conscience de ses sentiments envers le perfect soldier. Il l'aimait. C'était difficile à admettre, surtout que l'on ne pouvait pas trouver plus opposé qu'eux. Pourtant…
Pourtant, jamais auparavant, il n'avait fait autant de sacrifice pour une personne.
Jamais quelqu'un ne l'avait autant intrigué et inquiét
Jamais quelqu'un n'avait partagé de manière aussi intensif sa vie…
Jamais quelqu'un ne l'avait mieux compris…
Duo : ben me v'là dans de beaux draps….
(silence)
Duo : si seulement Quatre était l
Mais ce n'était pas le cas. Le blond était parti en mission. De plus, ils se trouvaient à plusieurs centaines de kilomètres du manoir. C'était donc peine perdue. Il allait devoir se débrouiller seul pour soigner la maladie du perfect soldier. Seul pour faire face à ses sentiments…
Passant outre la douleur qui lui tiraillait les côtes, il retourna s'asseoir sur l'appuie de fenêtre, jetant temps à autre un œil sur le sommeil de celui qu'il avait placé sous sa protection.
Berçant les deux enfants tendrement, il se pencha sur eux et les embrassa chacun à leur tour sur le front.
« Dors mon ange, dors
Laisses-toi guider dans le sommeil
Par les paroles qui sont miennes
Dors mon ange, dors
Partages les bras de Morphée,
N'aies crainte, je serais à tes côtés »[[4]]
« N'ayez crainte, Yuu, Duo, je veillerais toujours sur vous…. »
Sur ces belles paroles, les deux enfants s'endormirent paisiblement…
[[1]] Traduction : « I will never love you » (Je sais, c'est de l'anglais mais ça sonnait mieux quand français)
[[2]] Maxwell protection = capacité à repérer un Maxwell s'approchant dangereusement sur votre territoire et à le neutraliser de manière efficace dans les deux minutes qui suivent.
[[3]] Extrait de « Cette chanson-l » de Michel Sardou
[[4]] Extrait de « Dors mon Ange » copyright Sephy (eh vi, me suis cassée la tête à écrire les paroles moi-même)
