Auteur : Sephy

Base : Gundam Wing

Genre : révélations ….

Couples : 12, 34, AZ

Note :

Italique : pensée des perso

Parenthèse : décodeur spécial Yui que seul un Maxwell peut comprendre

Réponses aux reviews :

Miss Faust : bien vu o Zwey vient bien de Zwei qui signifie deux en allemande… (très recherché comme nom mais bon). Zwey est un peu comme Duo en…. Un peu beaucoup plus mure ? (normal, il a supporté un psychopathe plus longtemps)

Yami-Rose1 : ravie de l'entendre et voici donc la suite. Tu remarqueras qu'il devient d'ailleurs un peu plus ouvert ;)

Zettai Aishitenai [[1]]

Chapitre 7

Cela faisait à présent plus de trois heures que le dieu de la mort regardait le Japonais parcourir la distance entre la bibliothèque, le salon et le balcon. Vu le rythme à laquelle il réalisait ce parcours, nul doute qu'il était passablement énervé mais à savoir pourquoi….

Duo : Hee-chan….

Heero : hn ? (Trad. : quoi ?)

Lui saisissant un bras, l'Américain l'attira brusquement à lui, l'obligeant, par la même occasion, à se tenir tranquille sur le canapé.

Si on disait de lui qu'il avait la bougeotte, son aîné l'avait encore plus que lui depuis le déjeuner.

Posant sa tête sur les genoux de son compagnon, il fixa l'écran noir du téléviseur. Ce genre de silence, entre eux, était plus communicatif que n'importe quelle parole, il le savait.

Heero : … que dois-je faire ?

Ces mots résonnaient sans fin dans son esprit. Il aurait tant voulu que les choses soient plus simples, que le pilote ne se soit pas attaché autant à lui…

Machinalement, il joua avec une mèche de la longue chevelure brune du dieu de la mort. Celui-ci se mit alors à sangloter doucement.

Duo : que dois-je faire ?

A son tour, il se posait la question. Il avait l'impression d'être inutile, d'être totalement impuissant.

Combien de temps restèrent-ils ainsi ? Ils ne sauraient le dire. Ni l'un, ni l'autre ne voulait rompre le charme du moment, ayant trop peur de mettre un terme à cette fragile complicité qui les unissait en cet instant.

Et puis…

Heero : … si je n'avais pas le choix…. Si ma mort pouvait mettre fin à la guerre une fois pour toute….

(silence)

Heero : … si dans ma mort résidait le seul espoir…

Il lui raconta tout… le dernier rempart d'Oz… sa future mission… ses craintes… ses obligations… sa situation…

Il parla pendant plus d'une heure, sans que le shinigami ne l'interrompe. Une heure pendant laquelle, seule sa voix résonnait dans la villa, emprunt d'une fatalité que l'Américain ne lui connaissait pas.

Fatalité… car en l'entendant, c'était le seul mot qui venait à l'esprit. Echapper à une mort pour mourir d'une façon plus horrible encore.

Dilemme, savoir qui de la maladie ou de sa mission le tuerait le premier.

Si chacun avait le choix entre vivre ou mourir, ce n'était pas vraiment le cas pour lui.

Perfect soldier… il portait bien son surnom. Un soldat destiné au combat, un homme capable de tout, au mépris de sa propre vie. Un assassin sans conscience, capable de tuer en instant quiconque nuirait à sa mission….

Heero : tu as été ma seule et unique erreur…

Ce qui l'avait fait complètement craquer ce jour-là, l'Américain n'aurait pu le dire. Etait-ce le discours qu'avait réalisé le Japonais ou bien cette dernière phrase ?

Toujours est-il qu'il ne put contenir ses larmes. Celles-ci roulèrent le long de ses joues sans qu'il ne puisse faire quoique se soit pour les arrêter.

Heero : Boys don't cry

Duo : baka

Souriant, le pilote du Wing Zero l'embrassa sur le front avant d'allumer la télévision.

Il n'aurait peut-être pas dû lui dire tout cela car ça ne rendrait que plus difficile le moment de la séparation.

Cependant, il savait aussi que cela leur permettrait de ne pas avoir de regrets. Car ce qui devait être dit l'avait été.

Il ne lui restait plus maintenant que quatre jours… et il comptait bien en profiter…

Contemplant les passants qui allaient et venaient dans le parc, le brun caressait la longue chevelure ébène de son compagnon. Celui-ci dormait depuis à présent une bonne demi-heure d'un sommeil profond et il ne voulait surtout pas le réveiller.

Dans peu de temps, le destin allait de nouveau les séparer. De façon définitive, peut-être. Il n'en savait trop rien. Leur avenir reposait entre les mains d'un adolescent.

Pourquoi le jeune homme continuait son rôle de gardien alors que l'Organisation avait été dissoute il y a de cela sept ans ?

Des trois cents hommes qui formèrent le groupe, ils n'étaient plus que trois survivants. Tous avaient été massacré lors de missions, par rupture de contrat ou par OZ.

Eike, leur compagnon, avait pris sa retraite il y a de cela cinq ans. Son protégé étant capable de se débrouiller seul, il s'était discrètement éclipsé et avait même finit par se marier. Aux dernières nouvelles, il vivait sur L1 en compagnie de son épouse et de leurs deux enfants.

Lui aussi s'était retiré à la dissolution de l'Organisation. Mais il avait dû revoir sa position en apprenant que son remplaçant n'était autre que le protégé de celui qu'il chérissait le plus au monde.

As : je peux savoir à quoi tu penses ?

Il en avait plus qu'assez de toute cette guerre. Plus qu'assez de ne pas pouvoir vivre au grand jour comme les jeunes personnes de son âge. Mais avait-il le droit de lui en faire-part ?

Zwey : … pourquoi continues-tu ton rôle de gardien ? Tu n'y es pas obligé, tu le sais ?

As : …. C'est un choix que j'ai fait et que je compte respecter.

(silence)

Zwey : même si tu dois y laisser ta vie ?

(silence)

As : … même si je dois y laisser ma vie

(silence)

Zwey : pourquoi ?

La réponse tarda à venir mais elle vint tel une sentence, le laissant complètement abasourdi.

As : si tu veux que je te réponde, tu dois me promettre une chose

Zwey : …laquelle ?

As : de quitter ce métier et de mener une vie normale après

Comment pouvait-il lui imposer une telle décision ? Ce dilemme était à double tranchant : d'un côté il pouvait avoir réponse à toutes ses questions, de l'autre….

Le téléphone se mit à sonner. Se relevant, As s'éloigna un peu avant de répondre. Cinq minutes plus tard, son regard était devenu aussi dure que de l'acier.

Une musique mortuaire retentit à travers la pièce. Sans que quelqu'un eu le temps de bouger le moindre doigt, le Chinois se précipita sur son ordinateur et en revint deux minutes plus tard avec une feuille à la main.

Sally : c'était quoi cette musique ?

Wufei : mon alarme Maxwell

Quatre : tu aurais pu mettre quelque chose de plus joyeux ;;

Trowa : qu'est-ce ça raconte ?

Wufei : je vous le lis :

« Salut Wuffy !!!

Juste quelques mots pour dire que je suis encore vivant et même complètement guéri (si l'on excepte quelques bosses). Donc tu peux rassurer Q-Man. Je sais qu'il doit être en train de s'imaginer pleins de choses

J'ai pas encore trouvé une carte postale, on est dans un coin paumé. Ah vi, parce que si je dis on c'est parce que Hee-chan est avec moi et …. »

Trowa : …. Ils sont bien partis tous les deux…

Wufei : oui… et visiblement, Heero ne l'a pas achev

Sally : tu sais où ils sont ?

Wufei : non, il ne l'a pas indiqué. Il donne juste de ses nouvelles et encore, c'est de manière très vague

Trowa : …. Bien, nous savons qu'ils sont ensemble donc il n'y a rien à craindre. Restes plus qu'à attendre leur retour.

(silence)

Wufei : oh, Trowa !!

Trowa : hum ?

Wufei : il y a un message pour toi

Tout en disant cela, le Chinois lui tendit la feuille d'un air perplexe. En dessous de la signature, se trouvait un ps en français, langue maternelle du pilote de Heavy Arms.

« ….

Ps : fait attention à la petite chose blonde. C'est aussi fragile qu'un bébé tigre mais tout aussi possessif alors vas-y mollo pour le dressage»

Trowa : … je peux garder ?

Wufei : hein ? euh… oui, bien sûr

Se retenant à grand peine de rire à la comparaison, le brun sortit à grand pas de la pièce, les larmes aux yeux tellement il n'en pouvait plus. Ce n'est qu'une fois seules dans les jardins qu'il se laissa aller.

Le Japonais raccrocha le téléphone d'un air songeur, avant d'aller rejoindre son compagnon dans la pièce d'à côté. Ce dernier n'avait absolument pas bouger, chose plutôt rare.

Duo : … tu t'en vas ?

Heero : …. (Trad. : oui)

Duo : ah…

Faisant le tour du canapé, celui qu'on surnommait le soldat parfait, vint se mettre à croupit devant lui.

En temps normal, il l'aurait tout simplement ignoré mais il pouvait comprendre combien la situation était dure pour lui, c'est pourquoi…

Heero : … j'aimerais que tu viennes avec moi…

Duo : Hee….. Chan ?!!!

L'intéressé lui adressa son plus beau sourire, donnant, par la même occasion, une lueur de gaieté à ses yeux habituellement froids.

L'Américain n'était pas dupe, il savait très bien que, s'il avait été sûr que cette mission ne serait pas la dernière, il serait déjà parti sans même lui adresser la parole. Seulement…

Le pilote de Deathscythe secoua négativement la tête. Ne pas y penser. Il avait promis de ne pas interférer avec la volonté du stratégiste alors autant profiter de ces quelques moments avec lui.

Heero : on y va ?

Duo : j'suis prêt

Prenant son air le plus angélique possible, il se suspendit au bras du perfect soldier et ne le lâcha plus.

Duo : j'peux conduire ?

Heero : non

Duo : Hee-chan !!!!!!

Heero : Heero

Duo : s'il te plait !!!!!

Heero : non

Duo : snif, snif

Heero : si tu continues, j'te laisse ici

Duo : tu ne ferais pas ça !!!

Heero : …. (Trad. : vais me gêner)

Mettant le contact, le Japonais prit la direction de la ville, sous le regard attendrit des voisins [[2]]

Cela faisait un peu plus d'une heure à présent qu'il avait laissé tomber Zwey dans le parc, pour se diriger vers le centre-ville à pied. Remontant l'avenue du général Corr, il prit la direction de la Grand-Place, tout en jetant un œil sur les passants faisant les boutiques.

Dans peu de temps, ça serait l'anniversaire de Yuu et il ne savait toujours pas quoi lui offrir. Il allait devoir, une fois de plus, demander conseil à Eike.

A cette pensée il soupira. Il entendait déjà son ami le réprimander pour son incompétence à choisir les cadeaux adéquats avant qu'il ne lui parle de son célibat

As : décidément… je ne dois pas avoir de chance….

Heero : … si tu veux, je peux abréger tes souffrances…

As : …. ? Heero ?!!

Heero : …. (Trad. : non, le pape. Qui veux-tu que ce soit ?)

Regardant autour de lui, le jeune homme remarqua qu'il était arrivé au point de rendez-vous sans même s'en rendre compte.

Heero : tu as mis où ton chien de garde ?

As : je l'ai abandonné au parc. Et le tien ?

Heero : dans une boutique remplis d'affreuse peluche jaune

As : tsss, tu pourrais être plus gentil avec lui

Heero : je l'ai déjà pris avec, c'est déjà pas mal

As : il est au courant ?

Heero : hn (trad. : oui)

As : et ?

Heero : et rien…

As : …

Heero : ….

(silence)

Heero : j'aimerais te le présenter

As : présentation officielle ?

Heero, en haussant les épaules : … si tu veux

D'un pas souple et léger, ils prirent la direction de la petite boutique tout en parlant du nouveau prototype sorti récemment.

Ils n'eurent aucune difficulté à trouver l'objet de leur déplacement. Ce dernier était en contemplation devant un model réduit de Deathscythe lorsqu'ils approchèrent.

Duo : … ???!!!

Le shinigami regarda d'un œil perplexe et anxieux la personne qui se tenait à gauche de son Hee-chan.

Détaillant celui-ci, il ne put s'empêcher d'avoir un pincement de jalousie. Il avait tout pour plaire.

Doté d'un corps d'Apollon, il devait faire une tête en plus que lui. De longs cheveux ébène lui tombaient librement dans le creux des reins et il possédait une magnifique paire de yeux émeraude qui tranchait avec le reste.

Heero : … Duo, As. As, Duo.

(silence)

As, énigmatique : …enchant

Duo, suspicieux : … de même

Heero : …eh ben, ça promet

Mettant fin aux présentations d'usage, il se dirigea vers la caisse où il régla le montant du Gundam miniature qu'il offrit à l'autre pilote.

Heero : je peux savoir ce que tu as fait des autres ?

Duo : ils ont explosé lorsque j'ai essayé le système d'autodestruction du Wing

Heero : …. (Trad. : ….)

Serveuse : avez-vous fait votre choix ?

Heero : Duo ?

Duo : euh….

Heero : .....

(silence)

Heero : deux menus orientaux spéciaux ainsi que deux salades thaïlandaises

Serveuse : et pour Monsieur ?

As : voyons… un gratin dauphinois aux petits légumes ainsi que le potage maison

La serveuse s'en alla avec sa commande dans une demi-révérence, les laissant en pleine discussion.

As : … tu veux le mêler à la mission ?

Duo : ainsi, il est au courant pour

Heero : non, il reste ici.

As : alors pourquoi l'as-tu amen ?

Heero : pour éviter de devoir tout lui redire en rentrant

(silence)

As : permets-moi de douter de tes bonnes intentions…

Posant son regard sur l'intéressé, il le détailla sans sciciller avant de reprendre la parole

As : … il n'est pas au courant de tout, il me semble…

Heero : arrêtes de me le traumatiser, veux-tu ?

As, en haussant les épaules : d'accord, c'est toi qui vois.

Au même moment, la serveuse arriva avec les plats, empêchant ainsi le perfect soldier de lui dire sa façon de penser. La conversation prit donc une tournure anodine jusqu'à ce qu'à la fin du repas, le Japonais s'éclipse pour téléphoner.

As : …tu sais que quoiqu'il arrive, il en ressortira pas vivant…

Duo : …je le sais

As : pourtant tu restes avec lui…

(silence)

Duo, avec un brin de nostalgie : il est tout ce qu'il me reste…

(silence)

Duo : à part lui, je n'ai personne qui me rattache avec la vie…

As : … cependant tu le laisses partir. Pourquoi ?

Duo : parce que je ne suis pas assez fort pour ça

(silence)

As : ….Si jamais il en revient vivant, que feras-tu ? La guerre sera à ce moment finit et dès lors viendra le moment des séparations.

Duo : …je me suis déjà posé la question mainte fois auparavant…. Il y a beaucoup de chose que j'aimerais faire…

(silence)

Duo : … mais ce que je voudrais par-dessus tout, c'est lui offrir une autre vie. Alors pourquoi pas partir pour un petit voyage, histoire de se faire oublier. Ensuite… ensuite, nous reviendrions ici, là où tout a commenc

Le jeune homme écoutait la voix mélodieuse et chantonante de son interlocuteur. Il ne s'y était pas trompé dix ans auparavant. Un seul regard avait suffit pour les liées à jamais…

As : … si tels sont tes projets, alors je te le ramènerais

Duo : qui es-tu ?

As : qui veux-tu que je sois pour toi ?

Heero : … on y va ?

Traversant le jardin, l'Arabe se rendit près du pavillon en soupirant. La présence des deux autres G-Boys lui manquait terriblement. De plus, il ne parvenait pas à évincer le mauvais pressentiment qu'il avait à l'esprit.

Un rire lointain vint pourtant briser sa méditation. Empruntant le petit sentier se trouvant à sa gauche, il arriva près d'une cabane en bois. Non loin de là, il pouvait apercevoir le Français assis par terre, un animal à travers les genoux.

Remarquant une présence, ce dernier se redressa, se faisant se retourner le pilote d'Heavy Arms par la même occasion.

Trowa : tu peux approcher

L'héritier Winner s'avança. Jamais il n'avait vu son compagnon aussi détendu.

Trowa : je te présente Kawa. Kawa, dis bonjour à Quatre

L'animal, bien dressé, tandis une patte à l'intéressé qui la lui serra avec délicatesse avant de porter son attention sur son vis-à-vis

Quatre : c'est un bébé panthère, n'est-ce pas ?

Trowa : …oui

Quatre : ce n'est pas un peu dangereux de la garder ici ?

Trowa : pas pour le moment, il est encore trop petit. De plus, il a bien été dressé, même s'il a un aussi sale caractère que son maître

(Au loin : ATCHOUM !!!!!!)

Quatre : son maître ? Il n'est pas à toi ?

Trowa, en secouant la tête : il est à Duo mais comme il n'est pas l

Quatre, songeur : je ne le savais pas capable de s'occuper d'animaux comme celui-ci…

Trowa : …je ne crois pas qu'il en soit réellement capable. Kawa n'est pas très sociable… c'est surtout le fait qu'il essaie de dresser Heero qui a dû l'aider

Quatre : tu n'exagères pas un peu ? ;;

Trowa : presque pas

Le Français lui tendit un biberon.

Trowa : tu veux essayer ?

Ce qu'il faisait ici avec eux, le shinigami se le demandait. Le Japonais l'avait autorisé à l'accompagner mais il commençait à croire que ce n'était qu'une pure politesse.

As : dis-moi, tu es bien silencieux. Est-ce ma conversation au restaurant qui te mets dans cet état ?

Heero : …. ? (Trad. : conversation ?)

As : … je ne lui ais rien fait

Heero : hn… (trad. : te crois pas)

Duo : ??? euh…

Les deux garçons arrêtèrent leur guerre froide un instant pour reporter leur attention sur leur vis-à-vis

Duo : …tu… tu comprends ce qu'il dit ? ;;

As : hein ? ah, tu veux parler du décryptage de ses semblants de paroles

Heero, regard TM Yui : …

As, avec un sourire : bien sûr, c'est moi qui l'ai élevé. Ça serait un comble si je ne parvenais pas à le comprendre…

Duo : éle….v ?

As : ….. ? (trad. : tu ne lui as pas tout dit ?)

Heero : … (trad. : j'ai oublié)

As : ….

Après un court silence, pendant lequel le serveur vint leur apporter les cafés, le perfect soldier prit la parole.

Heero : en plus d'être mon informateur et ma source d'ennuis n°2, il est aussi mon frère

Duo : heiiiiinnnnn !!!!

As :

Le regard du dieu de la mort passa de l'un à l'autre pour chercher d'éventuelle ressemblance. Remarquant le manège, l'aîné retira ses verres de contact, laissant place à un magnifique pair de prunelles cobalt

Pas la peine de demander pourquoi cette information était secrète, il en connaissait parfaitement la raison. Jamais on ne les aurait laissé travailler ensemble en apprenant leur lien de parenté. D'ailleurs, si l'on excepte Quatre, tous les pilotes étaient des orphelins.

As : hum… si je suis ta source d'ennuie n°2, je suppose que la n°1…

Duo : ;;

(silence)

As : … vous restez à la maison ce soir ?

Heero : … je croyais que tu voulais éviter toute confrontation…

As : tu m'as fait changer d'avis…. Et puis, il faudra quelqu'un pour veiller sur sa vie pendant mon absence…

Afin que l'Américain ne perde pas le fil de la conversation, le jeune homme s'expliqua

As : je vis à mi-temps avec un mec, un ancien informateur. Seulement je ne lui aie pas encore dis pour Heero …

Heero : et tu devrais pas le faire…

Duo : … si je comprends bien, tu es dans la même situation que nous..

Heero : …. ? (Trad. : nous ?)

As : …en version un peu moins compliqué. Moi, au moins, je lui ai dit ce que je pensais….

Heero, regard TM Yui: … (trad. : ça veux dire quoi, ça ?)

As, regard TM Yui : …. (Trad. : ce que ça veut dire et rien de plus)

Duo : finalement, ils ne sont pas frères pour rien ;;

Le pilote de Deathscythe les observa se disputer tout en achevant son café. Il comprenait mieux pourquoi il avait ressenti cet étrange sentiment au départ. Les liens qui les nouaient tous les deux était indestructible, leur joute continuelle en était la preuve. D'ailleurs celle-ci ne se termina que lorsque l'aîné des Yui appuya sur le bouton de la sonnette.

Un jeune homme qui devait avoir le même âge vint leur ouvrir.

Duo : mais c'est….

As, d'un air sérieux : … je t'amène de la visite…


[[1]] Traduction : « I will never love you » (Je sais, c'est de l'anglais mais ça sonnait mieux quand français)

[[2]] regard du genre «ils forment vraiment un joli couple, non ? »