Auteur : Sephy
Base : Gundam Wing
Genre : euh…. Regret de part et autre…
Couples : 1x6, 1x2, 2x4, 3x4, AxZ, Ax2 (je crois que je n'ai oublié personne ?)
Note :
Italique : pensée des perso
Parenthèse : décodeur spécial perfect soldier que seul un Maxwell peut comprendre
Réponses aux reviews :
Yami-Rose1 : alors pour répondre à tes questions, seul Zechs se trouve sur la base et pas Treize. La raison, ben… on l'apprend un peu plus tard… (pas envie de tout dévoiler sinon c'est pas marrant) mais ça à un lien avec Heero. La personne qui était sous la douche, je vais te le dire, c'était Zechs mdr. Là aussi il y a une raison à son comportement qui sera, elle aussi, expliquée plus tard
Onarluca : je suis contente que cette histoire te plaise autant que les autres. Voici donc le prochain chapitre (par contre, j'ai pas dit qu'il serait plus joyeux, non plus)
Miss Faust : euh… tu veux que je te fasse des résumés pour chacune d'entre elles ? (nnnaaaaannnn !!!!). Sinon vi, Heero veut faire cette fichue mission et Duo en est tout malheureux. Pour la famille Yui, tu vas en apprendre plus dans ce chapitre. Je crois que ça va être un p'tit peu plus clair. Enfin je l'espère…
Zettai Aishitenai [[1]]
Chapitre 10
D'un geste mécanique, il barra la case sur le calendrier avant de se laisser tomber sur le lit.
Duo : …c'est demain….déjà….
Depuis leur discussion orageuse où il avait prit la fuite, l'Américain ne l'avait plus revu. Le perfect soldier partait tôt le matin pour ne rentrer que tard le soir.
Pas une seule parole échangée en deux jours… rien…
Le dieu de la mort regrettait son geste mais qu'aurait pu faire d'autre devant de tels aveux ? Au lieu de cela, il resta à, dans cette maison vide, parcourant chacune des pièces, s'imprégnant des bons moments qu'il y avait passé.
« elle te plait, la maison ? »
Oui, elle lui plaisait. Elle lui plaisait surtout car ils y étaient ensemble…
Laissant glisser sa main sur le clavier de l'ordinateur, il se rappelait de la fois où, bien que malade, le Japonais lui avait préparé son petit déjeuner. Il en avait tellement appris sur lui et pourtant il avait l'impression que le fossé qui les séparait se faisait de plus en plus grand. Il avait beau courir et courir, il ne parvenait pas à le rattraper.
Duo : est-ce mon destin de te laisser mourir, Heero ?
Le pilote avait réussi à oublier dans les bras du soldat son lourd passé, ses souffrances. Mais maintenant que ce dernier était parti, ils revenaient au gallot, plus fort et plus terrifiant encore.
Quant il avait dit à As que le hacker était tout ce qui lui restait dans la vie, il n'avait pas pensé qu'il y tenait une place si importante.
Ouvrant la porte vitrée, il se glissa sur le balcon et se perdit dans la contemplation du paysage, ne pouvant cesser de penser à l'être qui était si cher à son cœur, se demandant ce qu'il devait faire….
# # # # #
Assis nochalement sur le canapé, As lisait le dernier tome de X qu'il avait réussi à se procurer en avant-première lorsqu'un coussin vint heurter sa tête.
Zwey : dis donc, tu ne pars pas demain ?
As : …hn (trad : si)
Zwey : ....
As : ???
Zwey : tu pourrais te donner la peine de préparer tes affaires, non ?
As, très motiv : …j'ai le temps, non ? (Trad. : j'suis occupé, ça se voit)
Zwey, exaspér : As !!!!
Voyant que ce dernier ne comptait pas bouger, il quitta le salon pour la chambre de ce dernier. Ouvrant le placard, il s'empara d'un sac et commença à le remplir.
As, au bout d'un quart d'heure : tu fais quoi ?
Zwey : ça se voit, je prépare tes affaires
As : ah…
Zwey : tu pourrais faire un effort, un peu !!!
As, amus : oui maman
Le brun grommela quelque chose qui ressemblait fort à « qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça » et continua sa besogne sous le regard de son compagnon qui s'était allongé sur le lit.
As : …tu peux faire quelque chose pour moi ?
Fermant le sac, il le déposa à côté du bureau et vint s'asseoir à ses côtés
As : après mon départ, j'aimerais que tu ramènes Duo auprès de ses amis. Je ne veux pas le savoir seul dans cette maison, il est capable de faire des bêtises.
Zwey : … c'est d'accord
(silence)
As : Zwey ?
(silence)
As : tu feras attention à toi, hein ?
Zwey : c'est à moi de te dire ça, baka. J'ai pas envie qu'on te ramène en morceaux
As : ne t'inquiètes pas, je ne meurs pas si facilement
(silence)
As : un Yui ne meurt pas, hein, Yuu ?
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Le Japonais relut une dernière fois l'ensemble des documents avant d'y imposer sa signature et de remettre le tout au notaire qui se trouvait en face de lui.
Zechs : … es-tu sûr de ce que tu fais ?
L'ancien bras droit de Treize le regardait droit dans les yeux, à la recherche d'une réponse à ses questions.
Heero : … c'est la seule chose que je peux faire.
Remerciant le notaire, les deux jeunes hommes sortirent du cabinet et prirent le chemin du parc.
Zechs : … pourquoi tu fais ça ? Je veux dire, tu peux renoncer à cette mission et vivre heureux avec Duo.
Heero : …. C'est vrai… tout serait plus simple…
(silence)
Heero : seulement, je ne veux pas le faire souffrir plus que maintenant…
De rage, le pilote frappa dans l'arbre se trouvant devant lui, y laissant l'empreinte de son poing.
Heero : je ne peux pas l'aimer, Zechs… Je ne le pourrais jamais….
L'héritier de Sandkingdom ne savait quoi dire pour réconforter son ami.
Heero : si seulement….
Se laissant aller dans les bras du blond, il posa sa tête tout contre sa poitrine. Si seulement tout cela ne s'était pas passé, il aurait peut-être pu…
Zechs : … on trouvera une solution…
C'est la seule chose qu'il pouvait dire. Mais y avait-il réellement une solution ? le corps du hacker était un pur produit de la science, ce que l'on pourrait qualifier de merveille. Pourtant, ce n'était pas sans contre partie et celle-ci était lourde à accepter.
Heero : … j'aimerais tellement pouvoir te croire…. Zechs…
Les cellules de son cerveau qui géraient les émotions avaient été soient détruites, soient transféré à un autre endroit de son hémisphère. Le résultat était qu'il était dénoué de sentiments la plupart du temps et que, lorsque ces derniers se présentaient, il ne savait pas les gérer.
Le virus que Duo lui avait transmis était en soit une aubaine pour lui. Comme il détruisait ses cellules, il souffrait de moins en moins de ses passages à vide ou surchargé d'émotions qu'il ne connaissait ou reconnaissait pas.
Zechs : … tu ne mérite pas de mourir… pas après tout ce que tu as fait….
# # # # #
Le téléphone du salon retentit trois fois avant que l'Arabe, à bout de souffle, le décroche
Duo : … Quatre ? C'est toi ?
Quatre : Duo ?
(silence)
Duo : … il va partir….
Des bruits de sanglots parvinrent au blond, lui brisant le cœur.
Duo : … je ne peux rien faire pour le retenir…. Je voudrais tellement qu'il reste avec moi !!! Est-ce si mal ?
(silence)
Duo : je me moque bien qu'il soit hétéro, qu'il aime quelqu'un d'autre… tout ce que je veux…
(silence)
Duo : …tout ce que je veux c'est le savoir auprès de moi…
(silence)
Duo : … c'est tout ce que je demande…
La détresse de l'Américain touchait profondément le pilote de Sandrock qui ne savait que faire
Duo : … je sais que tu ne peux rien faire pour moi mais ça m'a fait du bien de t'en parler, tu sais…
Quatre : Duo….
Duo : ….ça va mieux à présent, ne t'inquiète pas….je vais l'attendre… c'est la seule chose que je peux faire…
(silence)
Duo : merci Q-Man
Quatre : Duo !! att….
Mais l'Américain avait déjà raccroché. Le jeune homme resta pensif un bon moment avant de s'apercevoir d'une présence à côté de lui. Lui prenant le cornet des mains, le Français le reposa à sa place.
Quatre, avec un triste sourire : c'était Duo…
Le pilote d'Heavy Arms opina de la tête pour dire qu'il comprenait.
Quatre : pourquoi faut-il que cela nous arrive ?!!!
Il n'y avait pas de réponse à cela. Seul le temps le permettrait de comprendre, d'oublier et de construire un avenir un tant soit peu meilleur…
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Zwey regarda d'un air perplexe la couleur du mélange qu'il venait d'obtenir. quelque chose clochait dans l'organisme du Japonais mais ne parvenait pas à comprendre ce que c'était.
Reprenant le dossier depuis le départ, il se mit à feuilleté l'ensemble des analyses qu'il avait pu effectuer. Celles-ci démontraient une ossature et une résistance supérieure à un soldat en pleine force de l'âge et une faculté de récupération hors-norme. Le plus étrange était que, bien qu'atteint par le virus, ces cellules continuaient de se régénérer automatiquement.
Zwey : … c'est certainement pour ça qu'il vit toujours….
Le cas de Heero Yui devait certainement être unique au monde et était aussi un pur mystère… C'était à se demander s'il avait pas entièrement été conçu.
Le brun secoua négativement la tête pour enlever cette idée de son esprit. C'était totalement saugrenu, personne ne pouvait concevoir un être ayant la maîtrise d'un soldat, la constitution d'un athlète de haut niveau, le génie d'un scientifique et le tout dans un corps d'enfant ayant une vie et une croissance des plus normale. Et même si cela était un jour possible, il devait y avoir des contreparties énormes….
Zwey : arggg !!! pourquoi As n'est jamais là quand j'ai besoin de lui !!!
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Une présence…. Se retournant, l'Américain aperçut une silhouette qui le contemplait. Elle possédait un regard perçant, une lueur qui avait le don de vous mettre mal à l'aise, des yeux qu'il avait déjà rencontrés auparavant…
As : sais-tu pourquoi il ne pourra jamais t'aimer ?
Un ton froid, impersonnel. Il croyait entendre le même timbre que le shinigami… non, la voix était encore plus distante…
As : ce n'est pas une affaire de sexe ou un truc dans le genre…
(silence)
As : s'il ne peut pas t'aimer, c'est tout simplement parce qu'un mort ne ressent pas de sentiments
Il ne comprenait pas, ne comprenait plus. Heero, mort ? Ce n'était pas possible, il l'avait vu il y a encore deux jours, se pouvait-il que….
As : ce que je fais maintenant, je le fais uniquement pour lui, ne te trompe pas. seul lui m'importe, je me moque pas mal des autres…
(silence)
As : … sais-tu qui est Mel Anderson.
Un scientifique de génie en manipulation génétique. Qui n'avait pas entendu parler de lui ? Il était un des chercheurs les plus demandés de la galaxie. Sa mort avait été pour le monde scientifique ce que Heero Yui avait été pour le monde politique : une perte irremplaçable ayant un talent inégalé.
As : eh bien, c'était mon père…
[[1]] Traduction : « I will never love you » (Je sais, c'est de l'anglais mais ça sonnait mieux quand Français)