Auteur : Sephy
Base : Gundam Wing
Genre : shonen ai mais aussi yaoi !!! Oui, il y a un lemon quelque part donc si vous êtes sensible ne lisez pas ce chapitre !!!
Couples : 1x2, 5x6, 3x4 (un peu expédié vite fait mais bon je n'ai eu qu'une heure pour l'écrire !!!!)
Note :
Italique : pensée des perso
Parenthèse : décodeur spécial perfect soldier que seul un Maxwell peut comprendre
Réponses aux reviews :
Miss Faust : eh vi, on approche bel et bien de la fin sigh mais il reste encore quelques chapitres avant le dénouement. Donc toujours en raison de mes vacances, voici deux chapitres d'un coup En espérant qu'ils te plairont toujours. Bisous
Onarluca : je préfère l'autre personnellement mais bon, je ferais bien laquelle je choisirais en rentrant des vacances
Yami-Rose1 : non, la fiole que lui a donné As n'est pas encore l'antidote mais une dérivée. Elle permettra à Heero de ne plus perdre de souvenirs (vu que sa maladie lui efface la mémoire). Quant à la personne qu'il rencontre devant la maison, il s'agit de…. Secret !!! mdr
Lolo : va-t-il mourir ou pas…. Bonne question… tu préfèrerais quoi ? en attendant, vais tâcher de simplifier l'histoire qui se rapproche de la fin….
Zettai Aishitenai (1)
Chapitre 12
Se dressant sur la pointe des pieds, l'Arabe déposa un chaste baiser sur les lèvres du pilote avant de baisser honteusement le regard.
Il ne savait pas trop ce qui lui avait prit sur le moment. Lorsqu'il l'avait vu sur le point de partir, son cœur s'était brusquement serré. La peur de ne plus le revoir. C'était complètement absurde, il le savait bien. La guerre était finie, il n'y aurait plus de mission pour eux… pour eux peut-être mais pour Heero…
Etait-ce cela qui l'avait poussé à agir ? Son empathie lui permettait par moment de ressentir les sentiments de Duo et ce, malgré la distance. La joie de pouvoir passer des instants privilégiés avec la personne qu'il aimait. L'angoisse de le perdre à chaque instant. L'attente de son retour…
Tous ces sentiments contradictoires, le blond le ressentait avec la même intensité que le pilote de Deathscythe. Peut-être parce que, finalement, leur situation était presque semblable ? N'avait-il pas choisi d'aimer lui aussi un homme qui passait la plupart de son temps à cacher ce qu'il ressentait ?
C'était la fin de la guerre à présent. Qu'allait-il devenir d'eux ? Ils n'avaient plus de raison de rester vivre ensemble à présent…
Au fur à mesure du temps qui passe, la peur l'envahissait petit à petit. Qu'allait-il se passer ? Il ne voulait pas quitter ses amis… il ne voulait pas le quitter, lui. C'est pour cela qu'il l'avait embrassé.
Une main s'empara de la sienne. Il leva les yeux pour rencontrer les prunelles émeraude de son vis-à-vis. Comme il aimerait s'y noyer pour l'éternité… ce regard l'avait envoûté dès la première fois où il l'avait croisé. Il ne l'aimait que plus encore.
Le Français scruta un instant le visage du blond. Etait-il conscient de ce qu'il avait fait ? Il ne voulait pas le brusquer ou l'offenser de quelconque façon que ce soit. Il tenait trop à lui pour cela. Il lui semblait si fragile dans son pyjama de satin bleu pastel. Si fragile et si désirable à la fois.
D'un geste lent, il saisit le pilote à la nuque avant de l'embrasser à son tour. La peur lui tenaillait le ventre. Allait-il le repousser ? Il ne le supporterait pas tout comme il ne supportait pas l'idée d'une séparation.
Pourtant, loin de le rejeter, l'Arabe approfondie le baiser, délaissant un court instant les lèvres de son partenaire pour mieux y revenir encore.
Trowa : as-tu songé à ce qui se passera lorsque la guerre sera finie ?
Quatre : je ne veux pas y penser. Je ne veux penser qu'à nous. A nous seulement…
Un frisson parcourut l'entièreté de son corps lorsque la main du français descendit le long de sa nuque pour se glisser sous sa chemise. Un à un, ses vêtements s'entassèrent sur le sol sans qu'il en prenne pleinement conscience.
Allongé à présent sur le lit, il le regardait un rien inquiet. C'était sa première fois et ne savait pas vraiment comment s'y prendre. Essayant de remettre de l'ordre dans ses idées, il se souvint des conseils de son ami. Se détendre. Avoir confiance en son partenaire.
D'un geste hésitant, il tendit les bras vers le Français pour l'attirer à lui, l'embrassant timidement, rougissant sous les caresses expertes dont il était l'objet. Jamais auparavant il n'avait ressentit une telle sensation.
Délaissant ses lèvres, le brun lui déposa un baiser dans le creux du cou avant de s'attarder sur son torse, jouant avec les tétons de son partenaire, lui arrachant ainsi de petits cris de surprise.
Cela serait peut-être leur seule nuit ensemble, il voulait que ce soit la plus merveilleuse possible. Pour ne pas avoir de regrets s'ils ne devaient plus se revoir. Ne pas avoir de regrets… et lui offrir ce qui pourrait être leur seule nuit de bonheur…
Il revint de nouveau s'emparer de ses lèvres avec audace et force en même temps que ses mains explorèrent, de manière coquine, la moindre parcelle de son corps, n'en oubliant aucune.
La timidité du blond fit très vite place à un état de jouissance qu'il pouvait à peine maîtriser, qu'il ne voulait pas maîtriser. Chacun des gestes de son amant lui provoquait des décharges électriques, lui faisant perdre peu à peu ses repères. Mais il en redemandait encore, l'incitant par des caresses maladroites à aller plus loin. Il voulait lui appartenir complètement.
Oublier ses missions qui avaient failli leur coûter la vie, oublier son avenir tout tracer. Juste lui appartenir, encore et encore. Ne former plus qu'un.
Comme répondant à sa prière muette, le Français descendit un peu plus bas dans le lit pour venir se placer sur ses jambes avec délicatesse, embrassant le bout de son sexe avant de l'engloutir totalement.
Commença alors de lents mouvements de va-et-vient, de caresses de plus en plus passionnées et vicieuses. Quatre ne put s'empêcher de se cambrer lorsqu'un doigt de son amant vint de glisser au niveau de son anus.
Délaissant son dard, le pilote l'embrassa fustigement sur les lèvres pour le rassurer avant de le retourner. Tout en surveillant la moindre des réactions du blond, le Français laissa glisser sa main le long de sa colonne vertébrale, parcourant ses reins, lui arrachant des soupirs de contentements de plus en plus prononcé. Comme mué par une impulsion soudaine, le pilote de Sandrock écarta légèrement les jambes, le laissant parcourir de sa langue cette région encore inexplorée.
Le plaisir procuré par ce contact lui fit perdre un instant toute notion de réalité, réalité qui refit cependant surface lorsque son compagnon inséra l'un de ses doigts dans son anus. Involontairement, il se raidit. Tout son cerveau lui demandait de mettre un terme à cette intrusion violente à son égard. Pourtant, il n'en fit rien. Un deuxième puis un troisième doigt vinrent rejoindre le premier. Ce qui n'était que douleur au départ se changea en une sensation d'exaltation pure. Ce désir se fit de plus en plus grand à mesure que les longs doigts du français allaient et venaient en lui, l'obligeant à faire aller ses hanches d'un même mouvement pour accentuer cette sensation. Et que de frustration lorsque le brun se retira.
Quatre émit un grognement involontaire provocant un petit rire cristallin chez son amant. Il était si rare de l'entendre rire…
Pourtant, il n'eut pas y songer longtemps car déjà, le pilote de Heavy Arms avait reprit possession de son corps, mais d'une autre façon cette fois.
Bien que la douleur refit son apparition, l'Arabe se cambra un peu plus lorsque l'organe de son amant coulissa en lui. Un cri à moitié étouffé par des baisers passionnés sortit de ses lèvres. Son partenaire faisait attention à la moindre de ses réactions, lui murmurant des mots apaisant à son oreilles, le cajolant sans fin.
Puis la douleur fit place au plaisir lorsque d'un mouvement du bassin, le pilote prenait possession de son corps, traduisant une passion que trop longtemps retenu. A présent, des gémissements de plaisir emplis la pièce. Il en demandait encore plus encore. Sous les supplices de l'adolescent, Trowa accéléra la cadence pour finir par se déverser en lui.
Tendrement enlacé l'un à l'autre, ils se regardaient, épuisé certes, mais heureux. Embrassant une nouvelle fois son amant, Quatre lui chuchota à voix basse les mots qu'il gardait en son cœur. Je t'aime.
Alors qu'il sombrait dans l'inconscience, le jeune pilote eut le temps de voir son compagnon remonter les draps sur leurs deux corps. Son bras s'était posé à travers sa poitrine, les rapprochant encore plus encore.
A cette instant, il était l'homme le plus heureux de la terre.
# # # # #
Blottit dans les bras du japonais, le dieu de la mort ne parvenait pas à trouver le sommeil bien qu'il soit totalement épuisé. La peur que ce dernier puisse partir sans lui dire au revoir lui était insupportable, aussi avait-il décidé de veiller.
Heero, en soupirant : Duo…
Duo : vi ?
Heero : … dors
(silence)
Duo : … je n'y arrive pas
Un soupir à moitié étouffé lui parvint. Visiblement, le perfect soldier faisait de trop effort pour rester éveiller
Duo : tu peux dormir, tu sais
Heero : et te laisser me dévisager ?
(silence)
Heero : baka
L'Américain ne put s'empêcher de rigoler doucement à cette remarque. Il était vrai que le hacker détestait être surprit dans son sommeil. Hors, cela s'était déjà passé deux fois depuis leur départ du Manoir. Nulle doute qu'il ne voulait plus retenter l'expérience.
Duo : Gomen ne
Heero : hn…
Se collant d'avantage au pilote, le shinigami retraçait avec sa tresse le contour de ses côtes
Duo : Hee-chan….
Heero : ..hn ? (trad. : oui ?)
Duo : tu veux bien me raconter une histoire ?
En entendant ces mots, le corps du soldat se raidit un instant avant de se relâcher brutalement. Il était près de deux heures du matin. Il était complètement crevé et tout ce que le dieu de la mort trouvait à lui demander c'était de lui raconter un conte de fée…
Heero : …. (trad : …)
Duo : s'il te plaît, Hee-chan !!!!
Comment résister à cette voix ? Ou plutôt que faire pour ne plus l'entendre…. Décidé à avoir au moins trois heures de sommeil bien mérité, le japonais fouilla dans sa mémoire à la recherche de quelque chose capable de satisfaire la curiosité de son compagnon.
Heero : Il était une fois un petit garçon de quatre ans qui vivait en compagnie de ses parents et de son frère dans une petite maison à la campagne. Ils y vivaient heureux comme l'ensemble des villageois. La vallée qui les entourait était composée de champs, de prairies et de grandes étendues de fleurs. un peu plus loin, il y avait une colline au sommet de laquelle se trouvait un arbre. Cet arbre portait le nom de Miris. Une légende voulait que si deux personnes faisaient un vœu au pied de celui-ci et qu'ils s'y retrouvaient un an après jour pour jour, leur vœu le plus cher se verrait exaucer.
Le perfect soldier marqua une courte pause afin de s'assurer que l'américain ne dormait pas. contrairement à toute attente, ce dernier semblait l'écouter attentivement. Nul doute qu'il ne s'endormirait pas avant de connaître la fin
Heero : il n'y avait pas d'école dans le village. Alors, pour passer le temps, le petit garçon montait sur la colline pour y dessiner. Il y restait jusqu'à la nuit tombée, avant de reprendre le chemin de la maison
Duo : il faisait ça tous les jours ?
Heero : oui
Duo : mais que faisait son frère ? Il ne pouvait pas jouer avec lui ?
Heero : il aidait ses parents. Lui étant trop petit, il ne pouvait pas les aider. Et puis surtout, il aimait dessiner
Le dieu de la mort s'imagina aisément la scène et invita le tacticien à poursuivre
Heero : un jour qu'il était seul sur sa colline, il sentit quelqu'un l'observer d'en bas. D'où il était, il ne pouvait pas voir grand chose si ce n'est que l'ombre d'une silhouette cachée dans un bosquet. Pourtant, il était sur que cette personne l'observait. Cela dura trois jours, une semaine et puis, le petit garçon se décida à aller à sa rencontre.
Duo : il n'avait pas peur ?
Heero : je dirais plutôt qu'il n'avait pas conscience du danger. Il était trop curieux pour cela. Il descendit donc la colline à la rencontre de cette personne qui le regardait sans jamais l'approcher. il trouva celle-ci au beau milieu d'un grand champ de fleur, un peu plus bas. On aurait dit qu'elle l'attendait.
Duo : tu veux dire que cette personne attendait qu'il vienne vers elle ?
Heero : …c'est un peu près ça
(silence)
Heero : c'est ainsi que Yuu et Mild firent connaissance. Mild était le plus âgé des deux. Il allait sur ses huit ans. Mais cela ne les empêchaient pas de s'entendre à merveille. Tous les jours, ils se retrouvaient au sommet de la colline pour ne se quitter qu'au coucher du soleil. Cela dura un mois.
(silence)
Heero : et puis vint leur des séparations…
Le japonais sentit le corps de son ami frissonner dans ses bras, mais il poursuivit sans y prêter attention
Heero : le père de Mild était venu dans la région pour affaire. Celles-ci étant terminées, il devait regagner son foyer. En apprenant la nouvelle, Yuu se mit à pleurer sans pouvoir s'arrêter. L'idée que Mild puisse partir lui brisait le cœur.
(silence)
Heero : la veille de son départ, Mild s'éclipsa discrètement de sa maison et alla toquer au carreau de Yuu. Sans faire le moindre bruit, tous deux coururent jusqu'au sommet de la colline d'une traite sans se retourner. C'était un acte insensé, ils le savaient. Pourtant le besoin d'être l'un avec l'autre prenait le dessus sur tout ce qui pouvait les entourer.
(silence)
Heero : ils étaient là, l'un dans les bras de l'autre, profitant pleinement des derniers moments qu'ils pouvaient passer ensemble. alors que les premiers rayons de soleil pointait à l'horizon, Mild lui fit la promesse suivante : dans un an, jour pour jour, il reviendrait sous cet arbre et l'épouserait. De son côté, Yuu fit le serment de l'y attendre quoiqu'il arrive.
Un silence emprunt de calme s'installa en même temps qu'il terminait ses propos. l'américain ne dormait toujours pas, il pouvait le deviner à sa respiration.
Duo : ils étaient pas un peu jeune pour ce genre de promesse ?
Heero : c'est une histoire, Duo…
Duo : je sais…
(Silence)
Duo : Hee-chan ?
Heero : hn ? (Trad. : oui ?)
Duo : il est revenu ?
(silence)
Heero : après son départ, la guerre a éclaté un peu partout. Le village ne fut pas épargner. Lorsque Mild y revint un an après avec son père et le prêtre charger de le marier, tout n'était plus qu'un champ de ruine… tout ce qu'il avait connu n'existait plus.
(silence)
Heero : complètement brisé, il voulut faire demi-tour lorsqu'il aperçut une silhouette sur la colline. Courrant comme un fou, il se précipita au sommet. Yuu l'y attendait. Cependant, quelque chose avait changé en lui. Mild s'en aperçut lorsqu'il le prit dans ses bras. Ses vêtements étaient imbibés de sang. De son sang. Ils s'échangèrent alors un long regard. Mild comprit alors que seule la promesse qu'ils s'étaient faite l'avait maintenu en vie jusque là. Prenant la main de son compagnon, ils rejoignirent le prêtre. Lui aussi avait compris. Pourtant, il célébra leur union sous l'arbre. Et c'est sous ce même arbre qu'ils s'échangèrent le premier et unique baiser. La promesse ayant été tenu, leur vœu s'était vu exaucé. Au coucher du soleil, Yuu rendit l'âme dans les bras de celui qui était devenu son époux
(silence)
Duo, en pleure : tu n'aurais pas pu me raconter une histoire qui se terminait bien ? Comment veux-tu que je dors après ça ?
Le perfect soldier déposa un doux baiser sur son front avant de resserrer son étreinte
Duo : … Heero, si jamais tu devais vraiment mourir…. Promets-moi, promets-moi de revenir me voir, comme l'histoire
(silence)
Heero : … je te le promets
(silence)
Duo : … dans ce cas, je t'attendrais…
C'est le moment que choisit Morphée pour l'attirer à lui, à l'instant même où, d'une voix douce et suave, le Japonais entamait la chanson qui l'avait si souvent accompagnée dans le sommeil
« Dors mon ange, dors
Que la nuit efface tes blessures
Et te rende ton esprit pur
Dors mon ange, dors
Profites de ces quelques instants
Tant qu'il est encore temps
Ce soir sera mon dernier combat
Notre dernière fois
Ne soit pas triste, ne pleure pas
Car tant que tu crois en moi,
Je continuerais à vivre, au plus profond de toi… »2
Allongé sur son lit, le Chinois jouait distraitement avec le bébé panthère qui avait trouvé refuge dans sa chambre. Contrairement à ses deux amis, sa vie sentimentale était bien plus compliquée et la fin de la guerre n'était pas pour arranger les choses. Par moment c'était tout s'il ne maudissait pas cette paix qui risquait de lui enlever son bonheur….
Mais il lui avait promis d'attendre. D'attendre que le blond en ait terminé avec ses anciens démons avant de pouvoir envisager l'avenir.
Une sonnerie de téléphone. Tendant la main, il attrapa le cornet et attendit. A l'autre bout, c'était le silence complet, comme si son interlocuteur cherchait ses mots, mots qui tardaient un peu à venir.
??? : je ne suis pas sûr de pouvoir oublier…
Wufei : … je sais mais je te le demande pas. il est déjà assez difficile de tenter d'oublier lorsque l'être aimé est mort mais lorsqu'il vit encore, la peine est incommensurable…
(silence)
Wufei : cependant, si tu te sens capable de t'investir dans une relation, saches que je suis l
Son interlocuteur parut réfléchir un moment avant de répondre quelque eu hésitant
??? : ça ne sera pas facile…
Wufei : je prends le risque
(silence)
Wufei : et toi, es-tu prêt à tenter le coup, Zechs ?
1 Traduction : « I will never love you » (Je sais, c'est de l'anglais mais ça sonnait mieux quand Français)
2 Extrait de « Dors mon Ange » copyright Sephy (eh vi, me suis cassée la tête à écrire les paroles moi-même)
