HARRY POTTER ET LE BAISER DE L'ANGE

Je dédicace le titre de ma fiction à ma grande amie "Le saut de l'Ange" pour avoir su me donner la confiance que je ne trouvais pas en moi-même.

Surtout, n'oublier pas de me reviewer, de me mettre dans vos Favoris ou simplement de me mettre votre Alert Author.


Réponses aux reviews :

Maélis Kiri : Coucou Séverine. Mes parents te passent le bonjour. MERCI MERCI MERCI pour tes mails et ta review. Cela me réchauffe le cœur de voir que tu apprécies mon style d'écriture. En tout cas, c'est trop de compliments pour moi car je ne tentais pas de faire une fiction avec "un langage plutôt littéraire " comme tu l'écris. Mais, cela fait quand même plaisir. Mais pour l'humour ne t'en fais pas, j'ai plusieurs idées qui vont faire plier de rire certains et qui vont aider au déroulement de la romance entre Harry et Hermione.

Bunnymoony : Merci pour le mail pour le premier chapitre mais j aimerai aussi que tu me review si tu veux bien (NA : regard de chien battu à faire craquer toute les filles !). MERCI encore pour les points que tu m'as dit sur le premier chapitre, je l'ai corrigé et, grâce à toi, j ai rajouté quelques phrases sur Rita Skeeter.

Girl Angel 111: Merci beaucoup pour ta review. Franchement je ne pensais pas que tu irais lire ma fiction car on ne se connaît pas trop. Mais, j'espère que cela va bientôt changer. Si tu veux que l'on parle de nos idées tu parles de toutes nos idées et seulement de quelques unes ? Car sinon, tu connaîtras toute l'intrigue de ma fiction et moi de même.

EvIl-aNGel666 : Je te remercie pour la review. Et si j'ai plus de reviews que toi c'est qu'avant j'étais un super reviewer qui donnait toujours son point de vue, ses commentaires et des idées sur les fictions des autres. Donc, j'ai une correspondance avec de nombreux auteurs. Même si certains ne laissent pas de reviews car ils ne savent pas que BERTRAND Kévin est Sajuuk. La prochaine fois, pas de menace de mort si tu veux lire mon chapitre. Essaye une méthode plus douce que cela. Et pour répondre à ta question, je n'ai pas honte mais je suis fatigué de faire une semaine avec 48 heures de boulot. A OUI, merci pour m'avoir inscrit dans tes Favoris.

Leera Heartnet : Merci de dire que j'ai bien fait de rajouter des morceaux sur ma version de départ mais, je les aie mit car ses nouveaux éléments sont nécessaires. Quant à ce nouveau chapitre, il est seulement trois fois plus long que le premier et non quatre fois comme tu le croyais.

Patricia : Cette fois ci tu as intérêt de m'envoyer une reviews en plus d'un mail. Normalement, si tu as appuyé sur GO, tu aurais du pouvoir me laisser un message. Je tiens à te dire merci et j'espère que tu resteras mon bêta reader.

Stéphanie : Ta curiosité de Griffondor va enfin être assouvit. Tu es bien une Griffondor, je me trompe la ou non ?

Juny : Merci pour m'avoir mit comme auteur favori et d'avoir mit ma fiction dans tes préférés. Quant aux nombres de chapitres pour cette 6éme année, je pense en faire près de quarante. Mais, j'espère que se ne sera pas la seul année que je ferai et que je continuerai peut être après Voldemort.

Lady Lyanna : Merci pour ta longue review qui m'a fait très TRES plaisir. Mais pour tes interrogations, tu devras faire comme tout le monde et simplement attendre la SUITE. Et oui, je sais je suis sadique mais bon j'ai su apprendre de mes auteurs favoris.

Lisandra : Voila ton souhait exaucé avec ce second chapitre.

Diablotin : Voici donc la SUITE que tu attendais tant mais j'espère que tu as réparé ton ordinateur pour la lire et que bientôt je retrouverai mon commentateur de luxe.

MoiToiMoi : Voici la réponse à ta question.

choukette87 : hein Amanda tu vois c'est la suite alors ne débarque pas la nuit pour m'étrangler PLEASE.

Mara Snape : cher cousine toi qui voulait du Tonks tu va en être servit. Quant à ton pauvre Lulu comme tu l'appelles j'en déduis que c'est Lucius Malfoy. Mais bon, il est tombé sur la casse prison pour l'instant et il va falloir attendre avant qu'il en sorte. Et puis "cher ange" ne serait pas le qualificatif qui me viendrait à l'esprit en pensant à lui, loin de là.

Abel : ce que j'écris est une fiction donc si les couples que je forme ne t'intéresse pas je n'y peux rien car je ne suis pas J.K.Rowling mais sinon tu peux toujours attendre son sixième livre ou aller voir les Harry / Ginny (de toutes façons peut être que je ferai ce couple avant le Harry / Hermione).

Le Saut de l'Ange : Voici la suite et j'attend avec impatience tes reviews et tes mails pour se second chapitre. . . lol

Anonyme : Pas de nom et ni d'adresse mail pas de réponse.

Note de l'Auteur:

Je sais que j'ai été long a publié ce chapitre mais j'ai de bonnes raisons. Premièrement, j'ai un job d'été qui n'a malheureusement pas les 35 heures. Deuxièmement, mon bêta reader a eu une panne d'ordinateur donc j'ai dut en chercher un autre et troisièmement ce chapitre fait près du triple du premier. Alors maintenant bonne lecture et surtout reviews. . . lol


Disclaimer:

Tous les personnages de la saga Harry Potter appartiennent à J.K.ROWLING. Sauf les créatures et personnages nés de mon imagination.

Résumé :

SPOILER TOME 5 Sous le signe de la guerre, Harry entre en 6éme année à Poudlard. Face à son destin et Voldemort de plus en plus puissant, Harry n'a d'autre choix que se préparer. Mais la prophétie pèse sur Harry et le détourne des gens qu'il aime. Saura-t-il se rattraper ?

Quidditch, nouveaux personnages, nouveaux pouvoirs, guerre.

HG / RW et HP / AUTRES HP / HG

Genre :

Général / Action / Aventure / Romance / Suspense

Type : R

Chapitre 2 : Conversation «sorcière» entre voisins.

Face à cette agitation qu'il ne connaissait que trop bien, Harry était aux aguets. Sur ses gardes, il s'attendait à n'importe quelle agression provenant du monde magique. Se rappelant l'arrivée des détraqueurs l'année dernière, il prévoyait déjà l'attaque d'un monstre quelconque envoyé par Voldemort, et commençait à se rappeler des cours de Soins Aux Créatures Magique (à partir de maintenant j'écrirai SCM) de Hagrid et les différents sorts utiles dans ces cas là. Commençant à sortir sa baguette magique, il se rappela qu'il se trouvait dans le monde Moldu et de la restriction des élèves de Poudlard de premier cycle. C'est donc discrètement et avec sa baguette encore dans la poche que Harry se rapprocha de la scène en prenant garde de ne pas se faire remarquer par le moindre petit bruit. Tout comme sous sa cape d'invisibilité, Harry bloqua le plus possible sa respiration, la rendant inaudible à toute personne pouvant supposer sa présence. Passant derrière le tronc d'un arbre, il put suffisamment se rapprocher pour enfin distinguer le combat et ses différents participants. Mais vraiment, qu'elle surprise de voir là ...

Là, un groupe de jeunes gens, ayant tout l'air de voyous, se regroupaient dans le parc. Ceux-ci semblaient entourer un jeune garçon dans le but plus que probable de le molester et le rouer de coups. Les vélos de course haut de gamme, poussés rapidement par leurs propriétaires, produisaient un discret cliquetis. Celui-ci formait une clame inquiétante comme un compte à rebours, comptant les secondes restants à vivre à la pauvre victime de la mauvaise troupe. Mais Harry ayant connu pire, ne fut nullement inquiété par ce simple effet sonore. Cela, ajouté aux cercles formés par la bande, faisant penser Harry à une troupe de vautours attendant son heure. La troupe de délinquants traçant un périmètre qui petit à petit se réduisait. Tous formaient un cercle avec leur proie pour centre. Voyant qu'ils arriveraient forcement à en découdre avec le jeune individu, Harry n'écoutait déjà plus que son cœur et allait déjà se jeter dans la bagarre. Puis, il se souvint de sa promesse qu'il s'était faite quelques heures plus tôt : "Troisième règle, ne pas suivre tes sentiments sinon tu vas mettre en péril les autres comme l'année dernière." Dès lors, Harry décida de patienter et de voir l'évolution des choses pour en analyser tous les éléments avant de se ruer dans la bataille. Il commença à ébaucher un plan hâtivement pour sortir de là la pauvre victime.

Leur proie formait, selon le point de vue de Harry, une cible parfaite bien en évidence, à portée de vue de chacun et sans la moindre chance de repli ou même de fuite à l'horizon. Face à cet état de fait, Harry fut surpris de voir que la personne concernée semblait déterminée, mais prête à tout donner sachant bien que la bataille était terminée d'avance et voulant vendre chèrement sa peau à ses agresseurs. Le jeune garçon semblait ne pas paniquer mais ne paraissait pas pour autant sûr de lui face aux gorilles que représentait la bande de voyous. Ne passant pas plus de temps sur le jeune inconnu, Harry se mit tout de suite à détailler les agresseurs, prenant bien garde à chaque point fort et petite faiblesse de la bande de malfrats, évaluant déjà les chances de réussite.

Harry reconnut facilement Dudley et sa bande, quand ceux-ci arrêtèrent de tourner en rond et descendirent de leurs vélos. Bien sûr qui d'autre qu'eux pouvaient passer leurs soirées à vandaliser le parc, à fumer au coin des rues et à jeter des pierres aux voitures et aux enfants qu'ils rencontraient sur leur chemin, créant ainsi des problèmes de Privet Drive jusqu'à Magnolia Crescent et même Magnolia Road. Ils étaient devenus la terreur de tout Little Whinging par leurs exactions et pourtant personne n'osait les dénoncer par crainte de futures représailles. Les quelques personnes qui en parlaient le faisaient à voix basse. Bien sûr personne n'en parlait jamais autour du thé, peut-être parce que les adultes ne connaissaient pas la vérité ou ils refusaient de l'accepter. La silhouette qui marchait en tête, face au jeune garçon était sans nul doute possible celle de son cousin, Dudley Dursley, qui avait choisit de se défouler sur cette pauvre personne sans défense.

Aussi volumineux et grassouillet qu'à l'ordinaire, le cousin de Harry ressemblait à un cachalot sorti de son bassin. Pourtant, avec encore une année de régime sévère et une seconde année de boxe, une partie de la graisse de phoque de Dudley avait été remplacée par du muscle. Comme ne cessait de le répéter l'oncle Vernon, Dudley était devenu le champion régional de boxe, catégorie poids lourd après son franc succès en temps que champion de boxe junior inter collègues du Sud-Est. Le « noble art », comme disait l'oncle Vernon, avait rendu Dudley encore plus redoutable qu'au temps de l'école primaire, lorsque Harry lui avait tenu lieu de premier punching-ball. Harry n'avait plus du tout peur de son cousin, mais le fait que Dudley ait appris à porter ses coups avec plus de force et de précision ne constituait pas pour autant un motif de réjouissance. Les enfants du voisinage étaient terrifiés en le voyant, plus terrifiés encore que par « ce jeune Potter » dont on leur avait dit qu'il était un voyou endurci, inscrit au Centre d'éducation pour jeunes délinquants récidivistes de St Brutus.

Harry discerna sans beaucoup se forcer Piers Polkiss, le meilleur ami de Dudley. Quand Dudley tapait sur quelqu'un, c'était toujours lui qui tenait par derrière les mains de la victime, pour l'empêcher de se défendre. Celui-ci était facilement reconnaissable, avec son allure de garçon efflanqué et sa tête de rat. Pour tout dire, Harry trouvait que Piers avait une certaine ressemblance avec Peter Pettigrow. C'est vrai que l'Animagus, qui avait trahi ses parents, avait pour animal le rat et c'est cette image qui avait tenu lieu de comparaison à Harry. Il était tellement fourbe que selon Harry il irait forcément à Serpentard si il allait à Poudlard. A coté, on distinguait facilement trois autres brutes. Ceux-ci entouraient les deux compères. Le premier était Malcolm Crafter. Il était blond avec une carrure de rugbyman et un nez qui semblait cassé en deux, ce qui rappela à Harry le bulgare Victor Krum. La seconde crapule se prénommait Gordon Simpleton. Il affichait un air idiot de brute épaisse, qui était la copie conforme de Crabbe à moins que cela ne soit l'air idiot de Goyle. Le troisième gros bras s'appelait Hogan Simpson. Il ressemblait à une asperge mais avec une figure digne d'un bouledogue comme Pansy Parkinson.

Bien que tous ces voyous soient faits du même modèle, Harry s'avança vers la scène. Les connaissant assez bien pour avoir été leur souffre douleur, Harry avait déjà son plan dans la tête. Il savait que si les amis de Dudley le voyaient se promener là, ils lui fonceraient droit dessus. Et que ferait Dudley dans ce cas là ? Il ne voudrait pas perdre la face devant sa bande mais il aurait une peur bleue de provoquer Harry... Il serait très amusant d'assister au dilemme de Dudley, de le tourner alors en ridicule et voir ainsi son impuissance à réagir... Mais surtout, Harry pensait que cette hésitation serait le meilleur moyen de sortir de là le mystérieux inconnu et de vite l'éloigner des lieux. Vu la lenteur de réflexion de Dudley, Harry jugea que le temps durant lequel Dudley semblerait désorienté serait assez long pour évaluer les différentes manœuvres possibles et entraîner le garçon. Et, si l'un des autres essayait de frapper Harry, il était prêt, il avait emporté sa baguette magique. Qu'ils essaient... Il aurait grand plaisir à se défouler sur la bande qui autrefois faisait de sa vie un enfer. Il allait enfin voir si son cousin Dudley avait un peu de courage.

Marchant à grand pas, il se rapprocha de la scène en faisant exprès de bien faire du bruit avec les cailloux pour faire remarquer sa présence. Les quatre "amis" de Dudley se tournèrent vers le nouvel arrivant et d'après leur tête, Harry compris aussitôt qu'ils étaient surpris de le trouver là.

- Hé, Big D! , s'écria Harry.

Dudley enfin se retourna, pointant lui aussi son regard sur Harry. Jetant un bref coup d'œil vers la proie du groupe, Harry espérait que le garçon s'enfuirait, profitant que tous les regards soient braqués dans une autre direction. Ce moment d'inattention était idéal pour sa fuite, mais trop curieux, il dévisagea Harry et n'esquissa pas le moindre geste pour partir. Devant tant de stupidité Harry s'énerva car après tout il avait fait cela pour détourner l'attention et lui permettre de partir comme une fleur. «Mais file voyons. Allez part d'ici, vite tant que tu en as le temps !», pensa Harry à tel point qu'il crut qu'il en garderait des migraines.

- Ah, grogna Dudley, c'est toi !

- Encore à frapper des plus jeunes Dud, commença à répliquer Harry. A croire vraiment que tu as peur d'affronter quelqu'un de ta taille ? Il est vrai qu'avec un tel poids sur ta grosse carcasse tu ne dois pas arriver à courir après les gars de ton age pour les tabasser. Quant aux filles, elles doivent vraiment te fuir comme la peste.

- Ferme la, grogna Dudley.

- Mais c'est vrai que quelqu'un qui est surnommé Popkin par sa mère et qui se fait chouchouter ne doit pas être assez mûr pour agir comme un être normal ! , continua Harry.

- Je t'ai dit de LA FERMER ! répliqua Dudley dont les mains de la taille d'un jambon se serrèrent en deux poings massifs.

La troupe de Dudley commençait à encercler Harry. Les "amis" du balourd formaient tous une grimace sur leur visage, annonçant à Harry qu'il allait être de nouveau leur punching-ball. Bientôt, Harry eut confirmation de cette pensée. L'un d'entre eux craqua ses articulations de façon menaçante mettant au clair la situation pour Harry. Pourtant Harry avait encore une dernière carte en main, en déstabilisant assez Dudley il pouvait éviter la bagarre. Surtout qu'après la réaction de l'oncle Vernon suite à l'attaque des détraqueurs l'année précédente, il risquerait fortement de se faire renvoyer du 4 Privet Drive. Pas que cela aurait gêné Harry, mais il savait que le professeur Dumbledore aurait désapprouvé à cause du "lien de sang" entre lui et sa tante Pétunia. Maintenant, Harry regarda vers le jeune garçon priant pour qu'il ait disparu. Mais, celui-ci n'avait toujours pas bougé.

- Laissez-le ! , rugit le jeune inconnu.

Puis, celui-ci dépassa l'un de ses agresseurs et se plaça aux cotés de Harry apparemment près à combattre et ce coûte que coûte. «Vraiment quel imbécile !», se mit à penser Harry. Seul, au moins il aurait pu s'en sortir face à cette bande d'abrutis sans cervelle, et ce, malgré la restriction des premiers cycles sur la magie. Mais là c'était différent, il devrait aussi veiller sur la peau de son jeune protégé et faire face à la bande de Dudley.

- Ha, c'est vrai que tu es là toi, se mit à cracher Dudley. Tu serviras de hors d'œuvre le morpion avant qu'on passe à ton sauveur. Mais ne t'en fait pas pour lui il en recevra encore d'avantage que toi.

- Parce que tu penses sincèrement que je vais te laisser frapper ce gamin sans rien faire, dit Harry avec un air de combattant, Dudlinouchet à sa maman.

- Car tu crois vraiment que je vais te laisser le choix. Tu me prends pour un imbécile mon cher cousin.

Après cet échange, Harry comprit qu'il ne pourrait pas suivre son plan. Apparemment, Dudley croyait encore que Harry était responsable des détraqueurs et n'était pas près de lui pardonner la tourmente qu'il avait subit. Dudley avait dû voir des souvenirs horribles dont Harry se questionnait encore quand à l'origine et à la nature. Étant la brute sans cervelle qu'il était, Dudley avait pensé que Harry n'était pas autorisé à utiliser sa baguette magique et se servait de ce fait à son avantage. Par ailleurs, il avait sans doute remarqué que même avec la magie, il est difficile d'éviter les coups dans un corps à corps. La preuve en est, Dudley avait frappé d'un coup de poing Harry alors que les détraqueurs les attaquaient. Sûrement fort de cette nouvelle découverte, Dudley avait choisit d'en faire voir de toutes les couleurs à Harry. Ils allaient devoir se battre à deux contre cinq ce qui n'illustrait rien de bon. De plus, son "alli" était un Moldu donc il était hors de question de sortir sa baguette magique et, même avec, il n'était pas sûr de gagner. Le désarroi de la mort de Sirius resurgit, car à cet événement Harry avait réalisé que la magie ne réglait pas tous les problèmes.

Mais alors, Harry eut un éclair de génie, lui et le jeune avait seulement Malcolm CrafteretGordon Simpleton derrière eux qui étaient du genre assez lourds donc il ne devaient pas courir très rapidement et alors s'essouffler assez vite. Quant aux vélos ils étaient à 100 mètres d'eux, donc, une fois Malcolm etGordon semés, il faudrait arriver à distancer les vélos. Cela constituait un autre problème mais ils n'avaient pas le choix, il fallait y aller maintenant et les devancer un maximum. Prenant par le bras le jeune, il l'entraîna rapidement vers Malcolm puis le poussa violemment.Crafter bascula sous la surprise et tomba au sol sans rien comprendre de ce qui se passait sous ses yeux. Le duo distançait déjà la petite bande mais soudain Harry entendit alors le cliquetis caractéristique des vélos de course. Ne se retournant pas pour vérifier ce que ses oreilles lui apprenaient déjà, Harry accéléra sa course, allongea son pas et augmenta le rythme de sa foulée, continuant à traîner son coéquipier d'infortune. Puis, surgissant de nulle part, Harry eut à portée de vue la rivière qui bordait le parc au Sud. «Mince alors, il va falloir la contourner !», pensa Harry. Puis après une rapide réflexion, il se dit : «Et pourquoi la contourner ? C'est vrai quand on y pense, il est plus facile et rapide de la traverser. » Commençant à voir sous un autre jour les options qui leurs étaient offertes, Harry considéra les faits et les lieux, faisant tourner à une folle cadence les sombres rouages de son cerveau. «Et puis, nos poursuivants ne pourront pas nous rattraper avec leurs vélos. Eux par contre, devront soit contourner le cours d'eau soit abandonner les précieux objets sur la rive les laissant sans surveillance. Dans le premier cas, ils nous perdraient de vue et nous aurions assez de temps pour nous cacher. Dans le second cas, il serait encore possible de faire demi tour en contournant la bande et ainsi de leur subtiliser un ou deux vélos pour s'enfuir ou bien encore de leur dégonfler leurs pneus.», cogita Harry. C'est avec ses idées dans la tête que Harry se concentra pour former son plan. Encourageant son compagnon derrière lui à le suivre malgré ses petites jambes, Harry fonça vers la rivière.

- Ecoute, je sais qu'on ne se connaît pas, dit Harry de sorte que leurs poursuivants ne l'entendent pas, mais je te demande de me faire confiance. On va traverser la rivière et aller rapidement sur l'autre rive.

- Quoi ??? Tu n'es pas un peu fêlé comme gars toi ?

- On me le dit souvent ça, à croire que c'est vrai. Si tu as une autre idée pour ne plus avoir ses types et leurs vélos sur le dos ne te gênes pas. Personnellement je n'aime pas beaucoup nager. Mais, si ça peut nous permettre de rester indemnes alors je suis partant pour une bonne petite baignade.

Voyant qu'il était inutile de discuter, le second se tût alors qu'ils arrivaient au bord de la rivière. Sans un mot, Harry s'engouffra dans l'eau qui était tiède avec la canicule, ce qui ne lui déplaisait pas pour autant. A cet instant, Harry pensait vivement qu'il aurait adoré avoir de la branchiflore sur lui. Respirer sous l'eau, comme à la seconde épreuve de la Coupe de Feu lors de sa quatrième année, l'aurait fait un peu oublier ses soucis. Mais à l'heure actuelle, il devait fuir. Au milieu de la rivière, Harry se retourna et vit d'un coté la difficulté de son compagnon et de l'autre, le départ de la bande de Dudley qui commençait déjà à longer la rivière, en quête d'un passage pour rattraper leurs proies. Il continua donc de nager ou plutôt de flotter et de marcher sur le fond de l'eau car les Dursley ne lui avaient pas appris à nager, jugeant inutile de dépenser de l'argent pour que Harry apprenne cela. C'est donc du mieux qu'il put que Harry traversa la rivière, retournant en arrière par moment pour son ami, qui, comme lui ne savait guère nager et n'avait pas non plus la taille du jeune héros.

Arrivé de l'autre coté, Harry se permit d'étudier son compagnon en détail. Il devait avoir onze ou douze ans, mesurait entre les 1,40m ou 1,45m. Il était brun avec des yeux bleu azur ce qui était assez surprenant à regarder. Harry se surpris même à se dire qu'avec des yeux bleus comme cela il devrait être blond. «Non mais arrête Harry, tu penses trop par les stéréotypes de la société. », se corrigea t il. Pensant que le silence qui s'était installé était trop pesant, Harry décida de faire les présentations.

- Bon et bien je me présente, Harry Potter, dit il en présentant la main.

- Quoi ? Tu es « le jeune Potter », celui qui est un voyou endurci, inscrit au Centre d'éducation pour jeunes délinquants récidivistes de St Brutus.

- Pour le jeune Potter, la réponse est positive. Mais pour le collège de St Brutus, je dois t'avouer que c'est un mensonge. Pourtant, je suis bien le garçon que toutes les rumeurs décrivent comme un délinquant. Et toi, tu as bien un nom ou pas ?

- Mark, dit il hésitant quelque peu. Mark Evans, finit il par dire voyant que Harry ne lui sautait pas dessus comme un fou.

- Oui, je vois. Tu es le Mark Evans que Dudley a brutalisé l'année dernière. Je suis désolé pour ce qui s'est passé mais Dudley n'est qu'un cachalot. Pourquoi t'avait il attaqué au fait ? Dudley m'a dit que tu avais été insolent. Allez raconte parce que connaissant Dudley comme je le connais tu as du lui dire quelque chose de désagréable, Mark.

- Pour tout te dire, Harry... Je peux t'appeler Harry au fait ?

- Bien sûr, puisque je t'appelle Mark. Alors qu'est ce que tu as dit à Dudley ?

- Je lui ai simplement dit qu'il avait l'air d'un cochon à qui l'on aurait appris à marcher sur deux pattes.

- Mais ça, ce n'est pas être insolent, c'est la vérité. On a intérêt à y aller avant qu'ils nous rattrapent.

Ils avaient de l'eau jusqu'au os mais étaient heureux et euphoriques d'avoir semé Dudley et sa bande. Harry, suite à leur baignade dans la rivière, avait les cheveux qui tombaient à cause du poids de l'eau. Quelques gouttes coulaient le long de son visage et soulignaient le teint pale et les cernes de son visage. Ses cheveux retombaient sur son front et sa nuque, s'éparpillant toujours en bataille et formaient comme des bouclettes avec l'humidité, le faisant ressembler à un chien trempé. Mark, quant à lui, avait les cheveux plaqués sur la tête comme s'il avait usé de tout un pot de gel. Son bronzage paraissait scintiller avec l'eau sur son visage, lui donnant un air mystérieux identique à celui qu'Harry arborait sans le savoir à Poudlard.

Les gouttes encore prisonnières, coulaient en cascade le long de leurs affaires, laissant de ci de là des petites flaques. Leurs habits mouillés étaient bouffis et l'eau suintait de chaque pore de leurs corps. A quelques endroits éparpillés sur eux, de la mousse, de la vase ou des algues s'étaient collés aux plis de leurs jeans, baskets ou t-shirt, les faisant ressembler d'après Harry à des êtres de l'eau ou à des Strangulots, ces petits démons des eaux. Par moment, on entendait un dégoulinement provenant des restes liquides qu'abritaient encore leurs vêtements et un bruit ressemblant à une éponge qu'on essore venir des semelles de leurs baskets. Ceux-ci avaient l'air de deux frères, arborant un air complice et enfantin comme si les deux adolescents se connaissaient depuis toujours. Tous deux ayant un air de famille, qui semblait plus apparent que le plus ou moins douteux lien de cousin entre Harry et Dudley.

Sans prendre le temps de s'essorer quelque peu, ils s'engouffrèrent dans les ruelles sombres de Little Whinging. Mark à son tour entraîna Harry dans de nombreux chemins qui lui étaient pour la plupart inconnus ou jamais explorés, se rapprochant de Privet Drive. A cette constatation, Harry pensa : «Un véritable maraudeur de Little Whinging. A croire qu'il connaît toute la ville, comme s'il avait une carte du maraudeur dans la tête. » Il étaient presque arrivés à Privet Drive.

A seulement six rues du 16 Privet Drive, la maison de Mark, ils s'étaient arrêtés entendant un bruit qu'ils espéraient ne plus entendre de la soirée. Un bruit de cliquetis. Ils les avaient rattrapé. «Mais, comment ont-ils fait pour nous retrouver ? », s'interrogea Harry. Puis il vit les flaques d'eau derrière eux et comprit tout de suite. Ils avaient laissé une traînée d'eau, marquant ainsi leur passage et leur direction. De cette manière, Dudley et sa troupe n'avaient eu qu'à suivre le petit poucet et remonter jusqu'à eux. Harry jura intérieurement de sa stupidité et entraîna à nouveau Mark dans une cadence folle pour s'éloigner. Puis, à un moment où ils se crurent presque sauvés, ils virent Piers qui barrait le passage avec Hogan Simpson vers Privet Drive. Ils avaient devant eux deux brutes dans une ruelle étroite, la même où Harry et Dudley s'étaient fait attaquer par les Détraqueurs. Et derrière eux le reste de la bande arrivait. «Piégés.», crut aussitôt Harry. Mais, Mark à son tour l'entraîna dans une rue sombre adjacente à celle où ils se trouvaient et dont l'entrée était cachée dans une grande zone d'ombre, ici même où les détraqueurs s'étaient cachés maintenant hors de portée leur pouvoir vampirique. Harry ayant conclut que les détraqueurs s'étaient cachés là, l'année dernière, pour l'attendre avant de le prendre en tenaille et d'aspirer toute sa joie. Il revient rapidement à la réalité et à la situation actuelle qui était aussi dangereuse que la scène des Détraqueurs. Ils coururent puis suivirent le tournant pour se retrouver face à ... un mur.

- Merde, laissa échapper Harry.

Tandis qu'il se retournait pour voir Mark, Harry entendit un "POP", bruit caractéristique d'un transplanage. Comme tous les sorciers le savent, le transplanage est un moyen rapide et discret de voyager grâce à la magie. Quelqu'un avait donc transplané dans les environs et devait être proche de leur position. Finissant de se retourner pour voir le nouveau venu, Harry remarqua que Mark avait disparu. Puis, à la plus grande horreur de Harry, la Dudley's Team s'engouffra au grand complet dans le passage. Tous entourèrent Harry, à l'exception de Dudley qui semblait attendre patiemment. Les plus costaux se mirent sur les flancs de Harry tandis que Piers comme à son habitude se faufila dans le dos de celui-ci. Le cercle à nouveau reconstitué, Dudley passa devant ses compères et se plaça face à face devant Harry. Selon toute vraisemblance cela allait être un duel entre Harry et Dudley. Chacun scrutant l'autre avant de se lancer dans le combat. Ce n'était pas gagné d'avance pour Harry qui devrait affronter un poids lourd alors qu'il était plutôt un poids moyen. De son coté, Dudley était puissant avec sa pratique de la boxe mais Harry était lui aussi un sportif, pratiquant le Quidditch et, en plus, Harry était bien plus rapide. Mais au grand étonnement de Harry, cela commença quand Dudley ouvrit la bouche. Apparemment cela commencerait, selon le choix de Dudley, par un affrontement verbal.

- Alors cousin, tu fais moins le malin hors de ton école de cinglés ? , dit Dudley de manière triomphale.

- De nous deux, le plus cinglé c'est celui qui s'amuse à frapper les plus petits et les plus faibles que lui. Tu vois ce que je veux dire ou il faut que je traduise à ta petite cervelle de moineau, Pumpkins ? A moins qu'il te faille un dessin car tu es trop attardé pour comprendre mes paroles.

- Tu ne fais pas autant le fier la nuit dans ton lit ! , lança Dudley d'un ton railleur. Quand tu parlais dans ton sommeil et que tu pleurnichais Tu braillais après ton cher parrain puis ton petit ami Cédric et en appelant tes parents. Non ne tuez pas Sirius ! Ne tuez pas Sirius !

Se souvenant de l'année dernière et du fait que Dudley l'avait provoqué avec les cauchemars épiés durant son sommeil. Certainement que Dudley avait aussi compris l'impact qu'avaient les cauchemars sur Harry, il avait dû décider de les exploiter contre lui pour son propre avantage. Bien sûr, cette réaction de Dudley était prévisible mais Harry encore trop encré dans sa douleur n'avait jusqu'alors pas réfléchi au comportement de Pumpkins. Harry pensa qu'il devrait mettre dorénavant un sort Insonoris. Rendant sa chambre insonorisée, il empêcherait, à l'avenir, Dud de l'espionner.

- Ne parle pas sans savoir, cracha Harry tentant de ne pas utiliser la magie et de garder tout son calme.

- Ah, personne n'aime le pauvre Riry qui est tout seul. Que son parrain a délaissé et est parti après tous les méfaits qu'il a commis, hein je n'ai pas raison ?

- NE PARLE PAS DE SIRIUS ! TU N'ES MEME PAS CAPABLE DE COMPRENDRE SA VIE ET LE SACRIFICE QU'IL A DU FAIRE, ALORS FERME LA DUDLEY ! , cria de toutes ses forces Harry.

- Bouh, j'ai peur du povre povre bébé Potter, dit Dudley en imitant une voix de bébé.

Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase, ces quelques mots "bébé Potter" étaient les mêmes employés par Bellatrix Lestrange lors de leur affrontement au Ministère de la Magie. La rage envers Lestrange pour la mort de Sirius suivie des quinze ans de rancœur et de haine pour Dudley palpitèrent dans ses veines l'engloutissant tout entier comme un raz de marée. Même la colère qu'il avait eue pour Ron et Hermione quand ils ne lui envoyèrent pas de nouvelles l'été dernier par ordre de Dumbledore, paraissait pour une vaguelette comparée au Tsunami qui s'annonçait. Puis, sans le moindre signe avant coureur Harry décocha à Dudley un crochet droit qui l'envoya à la renverse vers ses amis. Harry n'en croyait pas ses yeux, il avait étalé Dudley avec un coup de poing et il fut incroyable qu'il n'utilisa pas la magie. Ne voyant pas de hiboux du Ministère de la Magie arriver pour usage illicite de la magie comme l'année dernière après le combat avec les Détraqueurs, il dut se rendre à l'évidence qu'il l'avait fait par la seule force de son corps.

Pourtant, il déchanta bien rapidement quand il vit son cousin se relever avec un cocard qui virait déjà au violet par la force de l'impact. A priori, Harry en conclut que la graisse de Dudley avait amorti le choc. Dudley le regardait à présent avec un regard noir empli de haine. La bagarre était loin d'être terminée, cela n'allait pas s'arrêter là. Cette fois ci, les camarades de Big D semblaient vouloir participer au divertissement. Cela inquiéta légèrement Harry. Comme un seul homme le groupe entier se resserra, ne laissant que la longueur d'un bras entre Harry et les autres. Harry lui se tourna quelque peu pour prévoir plus facilement les manœuvres de ses agresseurs. De profil, il exposait moins son torse aux futurs coups qu'il allait endurer. S'apprêtant à encaisser sans broncher pour ne pas donner à Dudley le plaisir de l'humilier, Harry se tenait prêt.

- Allez... Venez, tenter votre chance...

Cela vînt vite. Usant de tout son poids, Dudley accrut la force de son coup de poing pour frapper plus fort. Bien que puissant, il arriva lentement vers Harry, qui en profita pour faire tranquillement un pas en arrière. L'action semblait se dérouler au ralenti ! A croire que le temps ralentissait ! C'était une erreur. De derrière, Piers lui donna un coup de pied à l'arrière de son genou droit et sa jambe lui fit défaut. Un autre pied trouva son chemin vers son autre genou un instant après et trois secondes après le coup de poing loupé de Dudley, il se retrouva sur les genoux à cause des deux coups de pieds. N'ayant pas pris la peine de réfléchir, Dudley avait déjà envoyé son poing vers le visage exposé de Harry. Soudain quelqu'un percuta le groupe et le coup dirigé vers le nez d'Harry n'atteignit jamais son but. Se balançant sur son coté gauche pour éviter la droite de Dud, Harry n'eut alors que le temps de se pencher laissant Dudley assommer Piers avec toute la violence dont il était capable. Harry fut le premier à voir son sauveur. Elle faisait à peu près la taille de Harry, blonde et avait un sourire très familier. Elle était assez exceptionnelle.

- Eh bien, il était temps que quelqu'un ait besoin de moi.

Sa façon de parler annonçait très clairement son identité et la mâchoire de Harry tomba.

- Tonks ? , demanda-t-il, totalement surpris mais dans un murmure.

- Oui, répondit-elle dans un souffle pour ne pas être entendue par la troupe.

Elle s'approcha de Harry comme ci les autres n'existaient pas, souriant largement en se frottant les mains de façon théâtrale comme heureuse de se débarrasser de la poussière qu'avait suscité la petite bousculade.

- En chair et en os.

Elle n'avait pas du tout un de ses looks habituels. Elle était vêtue à la dernière mode et avait de longs cheveux blonds descendants jusqu'à ses épaules en vagues gracieuses. Pendant un moment après l'avoir vue, Harry eu du mal à respirer. Il prit une profonde inspiration et mit de l'ordre dans ses pensées, celles-ci étaient tout à fait hors de propos à ce moment là. Il les poussa immédiatement de côté. Tonks était un Auror et bien plus âgée que lui : elle devait bien avoir au moins 38 ans pensa-t-il en exagérant son âge. Un reproche qu'il se répéta plusieurs fois. Puis, il comprit ce changement de look radical. Elle ne voulait pas être reconnue pour ne pas s'attirer de problèmes. Surtout que Dudley l'avait vue au quai de la gare King's Cross, il y a deux semaines quand les Dursley ramenèrent Harry à Privet Drive. Comme pour sortir Harry de ses pensées,Dudley et sa bande se relevèrent et se reprirent rapidement.

- T'es qui ? , demanda Dud, énervé par son intervention.

- Sa copine. , répondit Tonks naturellement. Je l'ai cherché partout. Merci de me l'avoir gardé.

Elle sourit malicieusement. Les joues de Dudley rougirent d'embarras et il l'observa un long moment.

- Tu es la petite amie de ce bâtard ? , demanda-t-il, en colère.

- Bien sûr. Nous nous sommes rencontrés plus tôt cet été et il m'a demandé de sortir avec lui. Il est vraiment mignon. , dit-elle en passant son bras autour de la nuque rougissante d'Harry.

Elle avait l'air de bien s'amuser. Dudley ne sût pas comment réagir. Il continua de fixer Tonks et à chaque fois qu'il tournait son regard vers Harry il s'emplissait de colère.

- Tu sais, il va à l'école St Brutus pour délinquants incurables. Il n'en a peut-être pas l'air mais c'est vraiment un criminel.

Tonks regarda dans la direction d'Harry, le visage enthousiaste et elle lui fit un clin d'œil.

- Vraiment Harry ? Tu ne m'as jamais dit que tu étais un mauvais garçon ! Peut-être devrions nous retourner chez moi et voir ce dont tu es capable. , dit-elle de façon mélodramatique avant de passer sa langue sur ses lèvres et de le regarder de manière très suggestive.

Plusieurs des garçons du groupe rougirent. Harry faillit rire, mais s'arrêta en se rappelant soudainement que lui aussi avait été brièvement attiré. Seulement brièvement bien sûr. Tonks se rapprocha derrière Harry et le fit se retourner, l'embrassant sur les lèvres. Totalement surpris Harry se laissa faire, appréciant bien plus qu'il ne l'aurait dû. Puis, au grand malheur de Harry, elle cassa le baiser. Profitant de l'ébahissement des voyous, elle jugea le moment opportun pour qu'ils puissent filer. Faisant un signe de la main en guise d'au revoir, elle tira Harry derrière elle pour partir, coupant ainsi la discussion entre elle et Dudley. Apparemment, elle commençait déjà à détester la manière lubrique qu'avait Dudley et sa bande de l'observer comme s'ils la déshabillaient du regard. Harry ne put s'empêcher de voir son cochon de cousin qui bavait en suivant du regard Tonks tandis qu'il partait tranquillement de là. «De toute évidence, Tonks a mis sous son charme Dudley !», pensa Harry. Dudley émerveillé par sa vision, ne réagissait pas aux secousses de ses comparses pour connaître ses ordres et autres directives. «Il est vrai que la séduction est la meilleure arme pour une femme telle que Tonks. Elle est si belle !», réfléchit Harry tout en rougissant de n'avoir jamais remarqué à quel point Tonks était exceptionnelle. Après le coin de rue suivant Harry se contenta de la fixer. Le baiser avait été si soudain qu'il en était resté en état de choc. Etait-ce son imagination ou bien avait-elle utilisé sa langue ?

- Ne t'attends pas à quelque chose comme ça de ma part à nouveau Harry. , dit-elle en se tournant vers lui. Ne te laisse pas embarquer dans des problèmes comme ça. Même si tu sembles t'être pas mal débrouillé, j'aurais suggéré quelques approches différentes à l'égard de ton cousin. Il est réellement balourd. Il est peut-être capable de quelques bons coups mais il se fatigue vite. Ce serait mieux d'essayer de l'épuiser avant qu'il ne réussisse à placer ses coups. Fais le courir un peu.

Harry prit des notes inconsciemment. Il avait même envie de poser des questions.

- Viens. Allons dans un endroit plus privé, plus tranquille !

Elle indiqua ensuite de la tête la rue d'où ils venaient. Là on voyait le groupe de Dudley qui les observaient du coin de la rue. Ils étaient trop loin pour entendre l'échange mais voyant la conversation entre les deux, le groupe eut la confirmation que Harry connaissait bien Tonks. Quelques rues plus loin vers Privet Drive, une fois seuls Tonks se concentra et repris un visage que Harry reconnaissait, ses cheveux changèrent aussi de couleur.

- Ici. , dit-elle en se laissant tomber dans l'herbe. Je déteste avoir l'air aussi jeune, pas que ce soit mal ou quoi que ce soit...

- Tonks, dit Harry, qu'est ce que tu fait ici ? Est-ce que tu me suivais ?

- Je suis désolée Harry mais je me faisais du souci pour toi alors j'ai pris la relève de l'auror qui te surveillait. Mais toi, qu'est ce que tu as fait Harry pour te retrouver dans cet état là ? Allez j'attend des explications Harry !

- Pour tout te dire, déclara Harry à contrecoeur, j'ai du traverser la rivière du parc et c'est pour cela que mes vêtements sont dans cet état.

- Et pourquoi as-tu traversé cette rivière ?

- Pour aider un gamin à échapper à Dudley avant qu'il le tabasse avec sa bande, répondit Harry en baissant la tête trouvant soudainement très intéressant le sol.

Vu le ton de reproche du début de la conversation, Harry s'attendait déjà à une réprimande ou à une sévère punition. Pour toute réponse, Tonks pointa sa baguette sur Harry et bientôt celui-ci était sec, plus la moindre goutte d'eau sur ses vêtements ni même la moindre algue ou autre saleté. Elle prit soudain une décision et se releva.

- Allez viens, je vais te montrer comment mettre ton cousin hors d'état de nuire sans trop travailler.

Sans prendre le temps de demander l'avis de Harry, elle fit un léger mouvement d'un doigt tournant autour d'un point et frappa doucement sa nuque, touchant à peine sa peau. Rien ne sembla se produire pendant un moment, puis, il commença à perdre son souffle. Après s'être étouffé quelques secondes, la sensation disparut et il put à nouveau respirer.

- Comment as-tu...

Après une pause pour essayer de reprendre son souffle et comprendre ce qu'elle avait fait, il la regarda de nouveau.

- ... fait ça ?

- C'est magique. , plaisanta-t-elle et Harry souria à sa blague. Non sincèrement tu mets un peu de magie dans tes doigts. Comme quand tu transplanes tu pousses ta magie hors de toi, pas seulement à travers ta baguette. Ou quand tu... non oublie ça. Bref, c'est la base de la magie sans baguette. Au début de ton apprentissage de cette magie, tu dois apprendre à contrôler et canaliser ton énergie magique à travers tout ton corps, puis à le faire traverser de ton corps à un autre. Parfois la méditation permet le contrôle de cette technique car tu dois arriver à dominer ton corps et ta magie. Puis tu as d'autres étapes pour manier la magie sans baguette mais nous verrons ça une autre fois. Pousse seulement ta magie dans tes doigts. Après tu peux la faire passer dans n'importe quoi ou n'importe qui.

Essayant encore et encore des dizaines de fois, Harry finit par laisser tomber. Il paraissait totalement incapable de pousser sa magie hors de lui comme elle savait si bien le faire. Quand il eut laissé tomber elle s'approcha pour le consoler.

- Ce n'est pas grave, vraiment, ça m'a pris plusieurs jours à moi aussi pour y arriver.

Elle lui tapota gentiment l'épaule. Puis, ils entendirent quelqu'un approcher et Harry s'attendait à revoir débarquer Dudley pour draguer Tonks. Il fut agréablement surpris en voyant Mark arriver toujours trempé, sale et aussi essoufflé d'avoir trop couru. Tonks, elle pointait déjà sa baguette magique sur le nouveau venu s'attendant à une menace cachée. Harry posa sa main sur la sienne l'obligeant à baisser sa main et par la même occasion sa baguette magique. Face à la réaction de Harry, elle fronça les sourcils et le regarda avec insistance. Le silence entre les deux était lourd, pesant de questions retenues et des réponses qui devraient les suivre. Puis, Mark arriva à hauteur de Harry et Tonks, et à la plus grande surprise de celle-ci s'étala d'essoufflement sur le sol, entraînant par la même occasion le rire de Harry et le soulagement de Tonks qui comprit que le jeune gamin était loin d'être une menace.

- Oh, arrête de...rire Har...ry, fff fff. , dit Mark avec une once de mécontentement tout en étant encore essoufflé. J'aimerai bien...t'y voir toi en...train sans s'a...s'arrêter près de...huit rues pour...fff fff...te retrouver. J'espère que...Dudley ne t'a rien...fait car si...sinon il aura affaire à moi. , finit de raconter Mark.

- Mark, arrête de parler un peu et calme toi. , dit Harry tout en arrêtant de rire. Déjà prend une grande inspiration et essaye de retrouver ton souffle normal. Allez inspire un grand coup puis expire. Inspire. Expire.

Pendant, une minute Harry aida Mark à reprendre son souffle sous le regard maintenant rieur de Tonks. Il est vrai que Mark essayant de respirer normalement ne pouvait s'empêcher de respirer par le nez ou de faire des bruits incongrus qui faisaient rappeler une personne âgée. Puis enfin calmé et son souffle normal retrouvé, il put enfin parler.

- Bonjour Miss, dit-il chaleureusement en prenant enfin conscience de la présence de Tonks.

- Bonjour jeune homme, dit en retour Tonks avec la même chaleur dans la voix.

- Ah c'est vrai que tu ne connais pas Tonks. Alors Tonks laisse moi te faire les présentations. Voici mon jeune ami Mark Evans. Mark, je te présente Nymphadora Tonks mais elle préfère qu'on l'appelle Tonks qui est son nom de famille plutôt que Nymphadora.

- Oh Harry, arrête de m'appeler comme cela je déteste ce prénom. , dit Tonks en grognant légèrement ce qui fit sourire Harry qui trouvait drôle de la taquiner sur son prénom. Enchanté de faire ta connaissance Mark.

- Moi de même Tonks.

- Alors raconte moi tout ! , dit Harry en s'adressant à Mark. Comment est ce que tu as échappé aux autres alors que tu étais juste derrière moi ? Allez raconte moi ça !

- Tu ne vas pas me croire Harry. , dit Mark. Si c'était toi qui me racontais cette histoire, je la trouverai tellement folle que je te prendrais pour un faux jeton et un menteur.

Harry fronça fortement les sourcils mais ne se laissa pas pour autant démonter par cette affirmation. Il tînt bon et commença déjà à interroger Mark :

- Mais qu'est ce que tu me racontes là, Mark ? Je ne vais pas te prendre pour un menteur si c'est la vérité alors dis moi tout. Je te jure que quoique tu dises je te croirai.

- C'est promis ? , interrogea Mark.

- Je viens de te le jurer à l'instant, combien de fois faut il que je te le dise ! , dit Harry avec un léger sourire rassurant adressé à son jeune compagnon.

- Bon ben j'ai plus qu'à me lancer apparemment. Alors tu sais quand j'ai défié le gros porc tout à l'heure et bien je n'étais pas tout à fait très confiant tu sais.

Harry ne voyait pas où mark voulait en venir mais hocha de la tête pour l'encourager. Puis en se rappelant de la scène, il dit rapidement :

- En tout cas tu as réussi à me bluffer car moi je croyais que tu étais sûr de toi.

- De quoi vous parlez tous les deux ? , dit Tonks ne comprenant pas de quoi les deux autres discutaient.

- Oh de rien ! Juste de la petite bagarre qu'on a évité avec Dudley en faisant la brasse dans la rivière.

Tonks fit alors le lien entre le fameux "gamin" que Harry avait aidé face à Dudley et son gang avant qu'ils le tabassent. Elle fronça un peu les sourcils mais garda cependant le silence trop curieuse de connaître la suite.

- Mais, continua Harry, je dois aussi ajouter que tu t'es comporté comme un idiot car tu pouvais t'en aller tranquillement pendant qu'il s'occupait de moi !

- J'allais quand même pas te laisser seul face à ces brutes ! , s'emporta Mark.

- Tu aurais pu réfléchir et pendant que je leur faisais la conversation tu aurais pu aller chercher un adulte pour qu'il n'y ait pas du tout de course poursuite.

- J'aurai bien voulu t'y voir toi ! , dit Mark avec un petit ton fâché. De plus cela aurait été de la pure lâcheté de te laisser les affronter tout seul. Je ne sais pas si tu as remarqué mais il y avait cinq armoires à glace face à toi. Et ce n'est pas par magie qu'ils allaient disparaître !!!

Face à cette déclaration, Harry se mit doucement à rire face au caractère buté de son ami et à son ignorance. Voyant le regard d'incompréhension de Mark, Harry stoppa net son hilarité et décida de reprendre la conversation vers son sujet de départ.

- Alors tu vas me dire ce qui s'est passé ou non ? , dit Harry.

- Bon et bien avec la bande du cochonnet qui nous rattrapait, j'ai commencé à paniquer et je voulais que l'on trouve rapidement une solution. En entrant dans cette rue, ma nervosité avait déjà monté d'un cran et je n'étais plus aussi courageux et sûr de moi qu'avant. Et quand nous avons compris que nous étions dans une impasse, je me suis mis à vouloir qu'on s'en sorte. J'ai juste fermé le yeux en désirant qu'on soit face à chez moi et là, "POP" et me voila face à chez moi.

- Tu veux peut être dire et "POF" j'étais chez moi. , dit Harry.

- Non Harry j'ai entendu un petit "POP" et non "POF" quand c'est arrivé ! , dit Mark croyant que son interlocuteur ne le croyait pas. Il faut que tu me crois Harry c'est arrivé comme par enchantement ! , déclara sincèrement le jeune garçon.

Le mot enchantement réveilla Harry comme un déclic mettant en fonctionnement les rouages qui formaient son cerveau. Mark semblait surpris de passer d'une ruelle à devant chez lui. Il avait pensé que quelqu'un avait transplané pour arriver mais maintenant en y repensant et en se confrontant à la version de Mark, il en conclut que quelqu'un avait bien transplané mais plutôt pour partir. Donc ce quelqu'un ne pouvait être que Mark. Harry compris alors le lien se souvenant que lui-même avait découvert qu'il était un sorcier à 11 ans, age que le jeune garçon approchait. La solution fut alors évidente pour Harry : Mark était un sorcier. Certes, il y avait là une décision dure à prendre en raison de la guerre qui allait commencer. Harry pourrait lui cacher la vérité et ainsi éviter à Mark de découvrir tous les cotés négatifs de la vie de sorcier avec les Epouvantards, les Mangemorts, les Détraqueurs...et surtout Voldemort. Mais Harry jugea qu'à la place de Mark, avec ou sans guerre, il aurait voulu découvrir la vérité. Prenant son courage de Griffondor entre ses deux mains et se remémorant très précisément son dialogue avec Hagrid sur Poudlard et son statut de sorcier avant sa première année, Harry prît sa décision. Il allait révéler la vérité à Mark.

Sortant de sa réflexion et sa décision prise, après un bref silence, Harry porta son regard sur Tonks. Celle-ci semblait tout juste de sortir du même type de réflexion que Harry et avait le front légèrement plissé, montrant la concentration dans laquelle elle s'était enfermée pour réfléchir. Retournant à la réalité, elle tourna un regard interrogateur vers Harry semblant lui demander silencieusement son avis. Celui-ci ne fut pas bien long à arriver car à peine avait elle posé son regard que Harry ouvrit la bouche :

- Je te crois Mark ! , dit lentement Harry.

- Comment ? , dit Mark surpris par une telle déclaration.

- Mark... Tu es un sorcier.

Un grand silence s'abattit dans la rue. On n'entendait plus que le bruit du vent sur l'herbe. Pendant ce temps, il sembla que Mark essayait d'enregistrer une information trop importante pour son cerveau comme si elle faisait de lui quelqu'un de différent.

- Quoi ? Je suis un quoi ? , balbutia Mark.

- Un sorcier, bien sûr ! , dit Tonks répondant à la place de Harry. Et tu deviendras un sacré bon sorcier dès que tu auras un peu d'entraînement.

- HA HA HA, Harry tu es un vrai farceur. Et vous aussi Mlle Tonks, vous êtes vraiment des comiques tous les deux.

Harry fronça les sourcils face à la légèreté de Mark dans cette situation. Voyant que Mark ne le croyait pas, Harry décida de demander à Tonks une petite démonstration de magie.

- Tonks peux-tu nous faire une démonstration sur ses vêtements, comme avec moi. , précisa-t-il rapidement pour que Tonks comprenne qu'il faisait allusion au sort de séchage et de nettoyage des habits qu'elle avait employé. Puis si cela ne le convainc pas tu pourrait utiliser la Métamorphomagie.

Mark ne comprenait pas de quoi Harry parlait. «C'est quoi ça la Métatrucmagie ?», pensa-t-il inquiet croyant avoir affaire à des fous. Soudain, il regarda Harry ou plus précisément son torse. Mark plissa des yeux et regarda plus attentivement. Quelque chose clochait dans l'allure de Harry. Se regardant, Mark vit une algue et de l'eau sur lui. Il ne comprenait pas, Harry était sec et propre, vraiment impeccable, alors que lui était mouillé de partout et dégoûtant avec les détritus de la rivière. Pourtant, ils avaient tous les deux baigné dans la rivière pour échapper à Dudley, et, Harry devrait être dans le même état que lui remarqua-t-il. Tout d'un coup Tonks sortit de sa poche sa baquette magique et sans prévenir la pointa sur Mark. Alors, ce qui s'était passé pour Harry se reproduisit. Mark était sec, plus la moindre goutte d'eau sur ses vêtements ni même la moindre algue ou autre saleté. Mark se détailla comme s'il voyait une hallucination et qu'il cherchait à retrouver la réalité. Hésitant, il toucha ses affaires, s'attendant certainement à les voir disparaître ou à découvrir que leur état n'avait pas changé et que ce n'était qu'une quelconque supercherie. Après un moment à tâter chaque morceau de tissus, Mark, reprenant ses esprits, commença à parler :

- Alors toi Tonks, tu... tu es un sorcier ? Euh, je veux dire une sorcière ? Et toi, Harry tu es au courant que les sorciers et les sorcières existent ?

- Bien évidemment Mark, puisque moi aussi je suis un sorcier.

- Mais ça ne se peut pas je suis Mark. Juste Mark ! Harry, continua-t-il, je crois que tu fais une erreur. Je ne suis pas un sorcier.

A la plus grande surprise de Mark, Harry éclata de rire.

- Pas un sorcier ? , repris Harry. Eh bien juste Mark, c'est ce que nous allons voir. Rappelle-toi: ne t'est-il jamais arrivé des choses étranges voir inexplicables comme tout à l'heure quand tu avais peur ou que tu étais en colère ? Il ne s'est jamais rien passé ?

A l'air songeur de Mark, Harry savait qu'il avait visé juste. Tonks, elle regardait Harry et le regardait comme admiratrice de son aisance dans pareille situation sans que Harry puisse le remarquer.

- Oui, répondit timidement Mark. Alors qu'est ce que l'on va faire de moi ? Je vais devoir passer plein de cérémonies ou des trucs bizarres ou quoi ? , demanda-t-il intrigué et aussi apeuré face à se nouveau monde qui s'ouvrait à lui.

- Oh tu sais tu vas juste devoir affronter des trolls, des dragons et pleins d'autres monstres ! , dit Harry en se retenant de rire.

La réaction de Mark fut immédiate. A peine Harry eut-il terminé sa phrase qu'il devint pale comme un fantôme.

- Mais non, dit Harry, je rigole en fait tu vas aller à l'école.

- A l'école ??? , dit mark surpris.

- Oui, à l'école de sorcellerie pour que tu apprennes les différents sorts, sortilèges, enchantements et magies pour contrôler tes pouvoirs et vivre dans le monde des sorciers et non celui des Moldus.

- Les Moldus ? C'est quoi ça les Moldus ?

- Les Moldus, dit Tonks, c'est comme ça que nous appelons les gens qui n'ont pas de pouvoirs magiques.

- Tonks, avant tout il faudrait penser à signaler Mark au professeur Dumbledore pour l'inscrire, se mit à raisonner Harry à haute voix, puis il faudra en parler à ses parents pour les affaires d'écoles et l'inscription.

- Tu as raison je m'occuperai de parler de Mark au professeur McGonagall mais il faut qu'il change de l'argent Moldu en galions pour payer son inscription.

- Alors là, coupa Mark, je vous arrête tout de suite car mes parents ne voudront jamais dépenser la moindre pièce de monnaie pour moi.

- Mais ce sont tes parents, s'insurgea Harry, ils ne peuvent pas te faire ça !

- Tu ne connais pas mes parents adoptifs. La seule chose que j'ai, c'est le nom de ma véritable famille : Evans. Sinon, ils ne bougeront même pas le moindre petit doigt pour moi, je peux te l'assurer Harry.

Harry réfléchissait à toute vitesse. Vu la mélancolie dans la voix de mark, il était facilement déduisible que celui-ci désirait découvrir le monde magique. Mais pour cela il fallait de l'argent pour l'inscription, les affaires des sept prochaines années et pour les autres choses du quotidien qui rendaient si intéressant le monde magique que ce soit les chocogrenouilles, les farces et attrapes de Zonko... Réfléchissant à l'argent qu'il avait à Gringotts et à l'amende que le Ministère de la Magie lui avait versé pour la mort de Sirius, Harry fut désolé pour Marks, lui qui était tellement riche dans le monde sorcier alors que son ami se trouvait sans le sous. Puis, il se rappela de ce qu'il avait pensé faire du versement des 500 000 galions, de ne pas garder cette somme, de l'utiliser à des fins moins personnelles. Cette somme allait être utile pour quelqu'un et ce quelqu'un ne serait nul autre que Mark Evans. De l'argent de la mort de son parrain, naîtrait finalement quelque chose de positif et vivant tout comme l'aurait souhaité Sirius.

- Tu auras de l'argent pour ton inscription et les fournitures de tes études ! , déclara haut et fort Harry. Et par ailleurs, tu vas étudier dans la meilleure école de sorcellerie du monde. Sept ans à Poudlard et tu seras transformé. Pour changer, tu auras des camarades qui appartiennent au même monde que toi, et tu étudieras avec l'un des plus grands directeurs que le collège Poudlard n'ait jamais compté, Albus Dumbledore.

- Mais avec quel argent vas-tu payer Harry ? , dit aussitôt Tonks.

- Avec l'argent du Ministère. , dit Harry du tac au tac.

- Mais Harry, continua t elle, c'est une grosse quantité d'argent ! Imagine ce que tu pourrais faire avec tout cet argent.

- J'imagine et c'est pour cela que je veux le donner à Mark. Je ne me vois pas utiliser l'argent que l'on me donne pour la mort de Sirius uniquement pour moi. Cela ne ferait que me sentir plus responsable encore de sa mort, comme si sa vie avait un prix. Tu me comprends au moins ?

- Oui, répondit doucement et avec beaucoup de douceur Tonks. Et Harry, je vais inscrire Mark comme sorcier déclaré de premier cycle au Ministère. Mais avant Mark, est ce que je peux ? , dit elle en pointant sa baguette sur lui.

- Est-ce que tu peux quoi ? , demanda aussitôt Mark en voyant sa baguette vers lui.

- Il faut que je fasse un sort pour être sûr que tu sois un sorcier et pour voir ton aura magique. Alors je répète ma question, est ce que je peux ?

- Bon, on va pouvoir y aller. Revelum Sorcier.

Aussitôt les quelques mots prononcés une lueur sembla entourer Mark. Elle semblait faire quelques centimètres autour de lui. De ci de là, quelques étincelles sortaient du corps de Mark comme pour faire un feu d'artifice. Il y avait de très nombreuses couleurs qui se mélangeaient et formaient des nuances. Harry ne put faire le compte de toutes les couleurs que l'aura de Mark disparaissait.

- Très bien, dit elle. Harry, il est vraiment tard maintenant. Vous devriez penser à rentrer sinon vous allez avoir des ennuis. Je compte sur toi pour lui expliquer le maximum de choses avant ton départ et...

- Mon départ ? , coupa Harry. Qu'est ce que tu veux dire par départ ?

- Tu verras cela avec Mrs Figg, elle t'expliquera tout. Et n'oublie pas de l'aider à répondre au hibou du Ministère Harry ! , dit très sérieusement Tonks.

- A répondre au hibou ? , questionna Mark en ayant un air d'incompréhension.

- C'est le moyen de communication des sorciers Marks ! , dit Harry. Je t'expliquerai tout cela plus tard. Allez viens, rentrons avant qu'il soit trop tard.

Sur ces derniers mots, Harry et Mark rentrèrent chez eux. Harry, lui, s'attendait déjà à une correction de la part de son gorille d'oncle Vernon. Quelle ne fut pas sa surprise, quand en rentrant, il vit sa tante Pétunia en train de jurer après les vélos de courses. Selon toute vraisemblance, Duddynouchet avait caché la vérité à ses parents, et cela, sûrement dans l'intention de revoir Tonks. Ce n'est qu'une fois les remontrances de sa famille terminées, pour être rentré après le "cher" cousin, que Harry put enfin monter dans sa chambre et sombra dans les bras de morphée.


Le lendemain en se réveillant, Harry semblait déjà plus heureux. Non seulement il avait donné une bonne correction à Dudley, mais en plus, il avait réussi à s'en sortir sans la moindre punition de la part des Dursley. Par ailleurs, il avait découvert un nouveau sorcier et était chargé de lui faire découvrir le monde magique qui allait bientôt être aussi le sien. Il se demandait bien de quoi il allait parler en premier. Il y avait tellement de choix entre les lieux, les magies et les choses qui rendaient si féerique ce monde là. Après tout, il avait tout le temps d'y penser et verrait plus tard quelles seraient les questions que lui poserait Mark.

Harry sortit de sa chambre, alla déjeuner puis dans l'idée d'aller se doucher partit dans la salle de bain. En sortant de la cuisine, il passa devant l'horloge et vit l'heure : dix heures et sept minutes. Harry était surpris, c'était la première fois depuis le début des vacances qu'il dormait autant et qui plus est sans le moindre cauchemar. Une fois douché, Harry alla se changer. Il fallait qu'il aille voir Mark pour lui parler du monde magique et étant donné la situation avec ses parents mieux valait ne pas rester chez lui. Il fallait aussi qu'il ait des explications avec Mrs Figg à propos de son "départ" alors quant à faire découvrir à Mark le monde de la magie autant lui donner un maximum de contact avec. Quel meilleur moyen pour cela que lui présenter une voisine qui connaissait parfaitement la magie. Elle pourrait de la sorte lui en parler même quand il partirait. C'est sur cette déduction que Harry partit de chez les Dursley pour emmener Mark au 1 Privet Drive, la maison de Mrs Figg.

Prochain chapitre: Garde intime

J'espère que vous lirez bientôt la SUITE chers lecteurs...lol

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A bientôt

Sajuuk