HARRY POTTER ET LE BAISER DE L'ANGE
Je dédicace le titre de ma fiction à ma grande amie "Le saut de l'Ange" pour avoir su me donner la confiance que je ne trouvais pas en moi-même.
Surtout, n'oubliez pas de me reviewer, de me mettre dans vos Favoris ou simplement de me mettre dans votre Alert Author.
Ah j'allais oublier, les commentaires en gras sont ceux de mon bêta reader alors si vous voulez la tête de quelqu'un ne cherchez surtout pas la mienne. C'est celles de ????????? qu'il vous faut.
Réponses aux reviews :
Maélis Kiri :Ta review fut plus que claire sur Mark mais je voulais dire qu'il n'y a que deux faits en commun pour l'instant entre Harry et Mark : ils sont sorciers et orphelins. Mais Mark comme tu vas le découvrir a une sœur qui est cracmol ou moldue (à voir selon si leurs parents étaient moldus ou s'ils étaient aussi sorciers). Pour les répliques d'Harry il les emprunte à Hagrid car c'est l'un de ses modèles comme tous les professeurs de Poudlard (exception faite pour Trelawney et Rogue). Pour l'inscription c'est effectivement dès la naissance si les parents sont des sorciers et SURTOUT s'ils ont eu le temps d'inscrire leurs enfants (non fait en cas de décès). L'histoire de clarification de l'inscription serra donc élucidée lors d'un autre chapitre où Dumbledore et Harry parleront de ce sujet. Par contre je ne peux pas me détacher de l'univers de J.K.Rowling comme tu le souhaites car sinon ce ne serait plus une fiction mais un monde alternatif ce qui n'est pas le cas. Pour la relation Harry/Tonks je considère qu'elle est envisageable mais ce n'est qu'une attirance physique ajoutée à un sentiment commun, dû à la perte de Sirius. Bref, c'est une relation d'un temps court mais existante.
Vicky-j : Coucou Vicky-j voici donc la suite que tu attendais avec tant d'impatience. Pour Diablotin, tu as depuis longtemps la réponse maintenant mais n'oublies pas quand même de l'enguirlander. Rhoooo... je vois que regorge de bruits de couloirs sur ton bêta-reader préféré... Quel honneur ! Bon en fait je m'y remets à ma fic... Un peu de patience... Je suis un incorrigible fainéant, c'est pas ma faute quand même... Lol
CrAzY Pigwidgeon : Je te pardonne pour la honteuse que tu aies reviewé si tard mais j'espère que dans tes reviews tu me feras d'avantage part de tes avis, commentaires et autres suggestions. Bon, apparemment tu as aimé le dernier chapitre avec Marks Evans. Mais, pour ce personnage, je n'ai fait que prendre une perche que tendait J.K.Rowling dans son tome 5. Il faut dire que j'ai beaucoup lut les cinq premiers tomes et je vais utiliser nombre de fois ceux-ci pour orienter Harry là où mon imagination le poussera.
Elphie : Merci pour ton commentaire sur le petit Mark car tu es la seule qui parle de ta vision de ce personnage. Bref le but de cet épisode était justement de s'attacher à ce personnage et je dépérissais avant ta reviews car je pensais avoir raté mon effet. Mais bon, heureusement pour moi tu étais là pour me reviewer et je t'en remercie GRANDEMENT. Bon pour le style, disons simplement que je le travaille et que parfois j'ai la chance d'être corrigé dans mes écarts par mon bêta reader qui sait mettre à jour tous mes défauts aussi énormes ou minuscules soient ils. Non... alors là, je me sens obligé d'apporter une clarification : le style est juste une question d'habitude : habitude de lire, d'écrire... Plus on côtoie les mots et plus on sait comment les manier... Après, tout est question d'inspiration et de poésie... Mais je te rassure, cher Sajuuk, tes « défauts » – si on peut les appeler comme ça – sont toujours minuscules et jamais énormes.
Pathy33 : Bon tu m'écris que, selon toi, c'est je cite "pas trop mal". Mais alors qu'est ce qu'il te faut, d'après tes critères, pour que ce soit meilleur ? Question pertinente : j'ai horreur des reviewers qui disent « c'est bien » ou « c'est pas bien » sans suggestion pour étayer. Allez j'attends ta réponse. Pour le passage, finalement je ne vais pas le modifier car je ne me vois pas dire à tous mes lecteurs "Oh excusez moi j'ai changé tout un passage du chapitre 2 alors allez le relire". Effectivement. De plus pour ma part, ce passage n'est pas du plagiat comme tu dis mais plutôt une référence à la scène dont tu parles ou un clin d'œil vers ce que J.K.Rowling a déjà écrit. Ainsi, je montre que je respecte sa vision de ses œuvres mais aussi que Harry fait usage des modèles qu'il a déjà eu pour ses choix mais aussi ses actes. De plus le dialogue que tu m'avais proposé était des plus familiers et grossiers ce qui ne correspondait pas à l'image de Mark et encore moins à celle d'Harry. Bon j'espère que mes explications te feront comprendre mon point de vue mais je comprendrai si tu te décidais à m'envoyer une beuglante.
Maiaapat : Merci pour tous ces compliments Patricia. air rougis Je crois que je vais avoir la tête qui va gonfler et exploser si tous mes reviewers me font autant de compliments. Mais bon, je suis content que tu aimes bien. J'ai vraiment hâte que d'autres lecteurs me disent ce qu'ils pensent de ma fiction et me donnent leurs avis.
Laranight : Merci pour ces encouragements qui me vont droit au cœur. Tout comme toi, j'espère que je vais continuer sur cette lancée et que je ne décevrai pas mes chers lecteurs.
Andromède : Si je reprends plein d'expressions des livres de la série c'est parce que je n'arrête pas de lire et relire les livres pour chercher des petits détails que je pourrais tourner selon mon interprétation et que je pourrais intégrer dans ma fiction. Bien sûr, cela se ressent donc dans mon style et dans mon écriture. Bon pour le Harry/Tonks, je pense que c'est tellement évident que tu n'as pas besoin que je te le confirme mais cette petite romance ne durera pour Harry que le temps restant des vacances. X C'est un amour de vacances, une histoire sans lendemain... Excuse-moi, je vous fais partager mes délires musicaux...
Le Saut de l'Ange : Merci pour ta review et le mail. J'aimerais que tu me dises si tu as des idées pour Mark car pour lui à part sa maison, sa famille et son entrée (ou non) dans l'A.D, je suis assez à court d'idées. Et oui pour une fois la centrale à idées que je suis manque de courant. Mais faut dire que cela irait mieux si quelqu'un me faisait part des siennes pour renouveler les miennes.
Diablotin : J'espère que par la suite, tu seras encore plus en haleine avec le couple Harry / Tonks. Moi, j'attends toujours le chapitre 9 de ta fiction qui commence à se faire GRANDEMENT attendre. Veux tu donc te faire désirer ou quoi ? Hum hum... air gêné Disons que j'ai pris un peu de retard sur mon planning pour des raisons très diverses et pas toujours rigolotes... Mais je vais me rattraper, ne t'inquiètes pas....Attention Diablotin tu commences à ressembler à miss Ombrage avec ton "hum hum". Lol. Je n'avais pas remarqué que j'avais pris les habitudes de la Grande Inquisitrice mais maintenant que tu me le fais remarquer, il y a effectivement de quoi s'inquiéter. Je lisais une fic en anglais très amusante l'autre jour où l'auteur plagiait Dolorès et ses célèbres « hum hum » avec beaucoup d'humour...
Gaelle griffondor : Merci pour ta remarque car je n'avais pas remarqué. Comme tu fais bien attention à mes titres, je te nomme directrice des "Titres de chapitres". Donc je te donne un droit de veto dessus pour me dire si ils sont assez cool, s'ils sont assez intrigant et tout le reste. J'attends ta review pour me dire ce que tu penses du prochain. J'oubliais, si tu veux connaître les noms des chapitres, quand j'annoncerais des titres surprises, n'oublie pas de me laisser ton adresse mail pour que je te donne le titre. D'accord ?
Fanny Radcliffe : Bon je vais répondre à tes très nombreuses questions une à une. Pour ta première question, ton interprétation de mon résumé est juste et donc au final (je fais de longues phrases et c'est chiant mais c'est fait exprès pour faire durer le suspense) Encore un qui commence à prendre mes mauvaises habitudes... Fais attention Sajuuk, tu vas finir par faire des « hum hum ». Lol. Harry finira avec roulements de tambour... Hermione. Voilà, c'est dit et ce sera comme cela. Pour les filles avec qui Harry va sortir, il n'y aura malheureusement pas la reine des Serdaigles mais qui sait, pourquoi pas avec une Ser... (Ça y ait j'en ait trop dit). Mais cela peut changer si j'ai une grande pression de la part des lecteurs. C'est vrai que de très nombreux éléments montrent que Harry est attiré par Tonks mais je dois te dire que si tu crois qu'il n'y a aucun éléments pour la même affirmation envers Hermione je dois t'avertir que tu te trompes entièrement et que tu as intérêt à relire mes deux chapitres. Mais si les indices de l'attrait d'Harry envers Tonks sont plus voyants que ceux envers Hermione, c'est car se sont surtout des signes physiques et que ceux qui désignent Hermione sont plutôt des signes sentimentaux. Pourquoi des signes physiques pour Tonks me diras tu ? Car selon moi, comme tout garçon de son âge, Harry perçoit l'amour par le physique (tout comme avec Cho Chang) avant de voir le côté sentimentale. C'est cette évolution du caractère et de la maturité de Harry que je veux montrer. De plus, dans le chapitre un, Harry voit en vérité Hermione à travers Tonks, et ce à cause de son pouvoir de Métamorphomage.
Alexpotter16 : MERCI grandement pour tes compliments et voici donc ce que tu as demandé avec tant de délicatesse.
Je dis encore MERCI a mes reviewers et espère bientôt avoir des reviews de la part de Bunnymoony, Girl Angel 111, EvIl-aNGel666, Leera Heartnet, Juny, Lady Lyanna, Lisandra et choukette87
Note de l'Auteur:
Je sais que j'ai été long à publier ce chapitre mais je voulais profiter un peu des vacances et surtout faire un plan pour approfondir par la suite ma fiction. Alors maintenant bonne lecture et surtout reviews. . . lol Et étant donné que ton bêta reader est un peu lent à poster ses bêtas lectures, ça n'arrange en rien les choses. Lol
MERCI, J'AIME VOS REVIEWS MES CHERS LECTEURS alors, maintenant, BONNE LECTURE A VOUS TOUS.
Disclaimer:
Tous les personnages de la saga Harry Potter appartiennent à J.K.ROWLING. Sauf les créatures et personnages nés de mon imagination.
Genre :
Général / Action / Aventure / Romance / Suspense / Humour
Type : R
Chapitre 3 : Garde très intime.
Le lendemain en se réveillant, Harry semblait déjà plus heureux. Non seulement avait-il donné une bonne correction à Dudley, mais en plus, il avait réussi à s'en sortir sans la moindre punition de la part des Dursley. Par ailleurs, il avait découvert un nouveau sorcier et il s'était chargé de lui faire découvrir le monde magique qui serait aussi bientôt le sien. Il se demandait bien de quoi il allait lui parler en premier. Il y avait tellement de lieux à décrire, les magies à expliquer et de choses qui rendaient si féerique ce monde là. Après tout, il avait tout son temps pour y penser et verrait plus tard quelles seraient les questions que lui poserait Mark.
Harry sortit de sa chambre, alla déjeuner puis, ayant l'idée d'aller se doucher alla dans la salle de bain. En sortant de la cuisine, il passa devant l'horloge et vit l'heure : dix heures et sept minutes. Harry était surpris, c'était la première fois depuis le début des vacances qu'il dormait autant et qui plus est sans le moindre cauchemar. Une fois douché, Harry se changea. Il devait voir Mark pour lui parler du monde magique et étant donné sa familiale, il valait mieux ne pas rester chez lui. Il fallait aussi que Mrs Figg lui donne des explications à propos de son "départ" alors, tant qu'à faire découvrir à Mark le monde de la magie autant lui donner un maximum de contacts avec celui-ci. Quel meilleur moyen pour cela que de lui présenter une voisine qui connaissait parfaitement la magie ? Mrs Figg pourrait de la sorte continuer de lui en parler même quand il partirait. C'est sur cette déduction que Harry partit de chez les Dursley pour emmener Mark au n1 Privet Drive, la maison de Mrs Figg.
Montant la rue, Harry se trouva en face de la maison et ne put que remarquer les nombreuses différences qui s'étalaient face aux autres maisons de Privet Drive. Le n16 Privet Drive, était vraiment une maison qui se différenciait des autres. En effet dans ce quartier où tout était droit et anguleux, la maison de Mark semblait faire désordre face à toute cette froide uniformité avec ses courbes arrondies et ses couleurs voyantes. Les volets étaient peints avec des teintes bleu ciel, alors que tous les autres volets du quartier (même ceux de Mme Figg) étaient soit marrons, soit verts. Les murs bien que blancs à l'origine étaient couverts de représentations florales aux formes rocambolesques et aux couleurs chatoyantes, choses vues d'un très mauvais oeil par ceux, perçants, (de fouine) de Mrs Dursley. Toutes les amies commères de Pétunia Dursley contaient qu'ils auraient pu être des gens fréquentables s'ils n'étaient pas aussi singuliers et n'avaient pas un goût prononcé pour "l'originalité". Le jardin était tamisé de fleurs exotiques qui donnaient un air magique et imaginaire au lieu, et à la place des nains de jardin traditionnels, se trouvaient éparpillées ça et là de petites fées à l'air rieur et au teint de porcelaine.
C'est avec un air émerveillé devant tant de simplicité et de beauté que Harry cogna pour la première fois à la porte de Mark. Harry n'attendit pas longtemps avant que quelqu'un ouvre la porte. Harry souhaitait que ce soit Mark qui vienne lui ouvrir, sûr de détester la rencontre avec les beaux-parents, surtout après les dires de son ami. Manque de chance, ce fut une femme qui ouvrit. Harry comprit aussitôt qu'il était face à la belle-mère de Mark.
- Désolé Monsieur nous ne prenons pas de publicité. , annonça haut et fort la femme.
- Ca tombe bien car je ne suis pas un colporteur. , répliqua aussitôt Harry surpris de se faire appeler Monsieur. Est-ce que je pourrais voir ...
- Maria, c'est pour toi ! , cria alors la dame.
Une jeune fille descendit alors les escaliers à la vitesse d'une tornade. Ce qui valut, d'ailleurs, à un petit cadre accroché dans l'escalier, de se balancer de gauche à droite puis de droite à gauche. La jeune fille prestement arrivée se planta devant le porche de la maison, regardant la cause de l'appel de sa mère (ou de sa belle mère). Commençant à laisser traîner ses yeux sur Harry, elle l'étudia comme pour voir à travers ses habits, malgré le fait que ceux-ci étaient de vieux vêtements de Dudley, trop grands pour lui et élargis par la masse de son cousin. Ne voyant pas les regards appréciateurs de la dite Maria, Harry se tourna vers la femme qui lui avait ouvert.
- Excusez moi, mais je ne suis pas venu parler à Maria. Madame... ? , dit tranquillement Harry.
- Madame Sander. , répondit la jeune mère adoptive. Alors que venez vous chercher, monsieur ?
- Hum. Je pense qu'il y a un malentendu, madame. Je ne suis pas venu voir Maria mais comme j'essayais de vous le dire avant votre interruption. , dit Harry avec un ton doux et une nuance d'amusement dans sa voix face au comique de la situation.
- Pardonnez moi ! Mais je suis du genre à aller directement au but.
- Ce n'est rien madame, il n'y a pas de problème. J'aimerais parler à Mark si vous le voulez bien.
- Mark est sorti mais il va rentrer dans à peu près une demi heure. Vous pouvez l'attendre ici si vous le voulez. , proposa gentiment madame Sander.
- Je ne voudrais pas vous déranger. , dit Harry avec égards.
- Entrez et installez vous avec nous au salon. , dit aussitôt la dénommée Maria, accompagnée de sa mère ce qui surprît agréablement Harry.
En effet, cette femme ne ressemblait pas au portrait qu'en dépeignait, la veille au soir, le jeune Mark. Madame Sander paraissait douce, gentille et très sympathique. Une fois installé, Harry préféra commencer par se présenter afin de briser la glace. De la sorte, il pourrait en arriver au sujet de sa visite où sinon à une excuse assez probante.
- Je crois que je devrais commencer par me présenter. Je m'appelle Harry Potter.
- Bonjour monsieur Potter. , dit Maria.
- S'il vous plaît, ne m'appeler pas monsieur Mademoiselle. Appelez moi Harry.
- Okay mais appelle-moi Maria et non Miss ! , dit la demoiselle.
- Je crois que je peux m'y faire Maria. , répondit Harry enchanté du merveilleux accueil qui lui était fait.
- Quant à moi, tu n'auras qu'à me tutoyer et m'appeler Julie. , dit madame Sander.
Harry ne répondit pas mais se contenta de hocher de la tête et de sourire gentiment à madame Sander, reconnaissant devant tant de bonté mais aussi devant la marque de confiance que lui montraient les deux habitantes de la maison.
- Donc si tu es venu, c'est pour parler avec Mark de sa fugue d'hier, n'est ce pas ? , dit Julie.
Bien que surpris par cette nouvelle information, Harry ne montra pas pour autant sa stupeur et se contenta simplement de hocher la tête. Pourtant, son air n'était plus aussi joyeux que quelques instants auparavant. Puis retrouvant toute son attention, Harry se mit à scruter alternativement Maria et Julie, pour voir si oui ou non c'était un stratagème car les mots durs portés par Mark à l'encontre de sa famille résonnaient encore dans sa mémoire. Julie ne semblait pas insensible au sort de son fils adoptif mais, au contraire, animée d'un intérêt certain comme s'il s'agissait de sa propre vie. Harry vit même dans ses yeux une certaine lueur de peur à l'évocation de la nuit passée. Puis, se tournant vers Maria, il vit la même frayeur dans ses yeux. Maintenant, Harry était sûr de la véracité de l'amour de la famille de Mark pour celui-ci mais avait aussi de nombreuses questions qui tourmentaient son esprit.
- Savez vous pourquoi Mark a fugué ? , dit Harry sans s'en apercevoir.
Mais comprenant aussitôt le manque de tact et l'impolitesse avec lesquels il avait parlé, il pensa à l'instant même être allé trop loin et ajouta :
- Excusez moi d'avoir posé cette question, ce ne sont pas mes affaires et je ferais mieux de me taire avant d'entrer une fois encore dans votre vie privée.
- Ce n'est rien, s'il y a bien quelqu'un qui a le droit de savoir c'est bien toi ! , dit Julie.
- Pourquoi cela ? , demanda t il.
- Parce que c'est toi qui as ramené Mark. , répondit alors Maria.
- Comment savez vous cela ? Après tout cela pourrait être n'importe qui et puis Mark aurait pu revenir seul. , déclara t il.
- Premièrement, commença Maria, maman t'a vu ramener Mark hier soir alors qu'elle faisait la sentinelle devant le jardin. Deuxièmement, j'ai exercé sur Mark un interrogatoire pour savoir qui l'avait ramené et j'ai appris que c'était un ami. Et troisièmement, tu es la seule personne qui soit venue ce matin pour voir mon frère.
- Bon j'admets que j'ai ramené Mark. Mais pourquoi n'avez-vous parlé avec lui de ce qui s'était passé hier soir ? , demanda Harry.
- Parce qu'il est têtu et qu'il ne voudra pas nous parler sauf si on l'oblige à former sa pensée et à nous faire part de ses sentiments. , répondit Julie.
Harry repensa à sa conversation avec Mark et surtout aux paroles qu'ils avaient échangées sur sa famille adoptive :
«...- Alors là, coupa Mark, je vous arrête tout de suite car mes parents ne voudront jamais dépenser la moindre pièce de monnaie pour moi.
- Mais ce sont tes parents, s'insurgea Harry, ils ne peuvent pas te faire ça !
- Tu ne connais pas mes parents adoptifs. La seule chose que j'ai, c'est le nom de ma véritable famille : Evans. Sinon, ils ne bougeront même pas le moindre petit doigt pour moi, je peux te l'assurer Harry. ...»
Harry fit le rapprochement de ce qui contrastait entre la réalité et les dires de son ami. «Et si en fait tout le problème n'était pas l'argent mais la famille ? » Cette pensée le troublait et pourtant, il sentait qu'il était proche de la vérité.
- Je crois savoir en partie pourquoi Mark a fugué. , dit à son tour Harry.
- Ah oui ? , dirent en même temps la mère et la fille.
- Oui. , répéta Harry. Mais il faudrait en parler avec lui. Est-ce que je pourrais vous parler seul à seul Julie ?
- Bien sûr Harry mais, pourquoi cette demande au juste ?
- C'est que j'aimerais que nous discutions de certains points que je qualifierais de "sensibles" et, je pense qu'il serait préférable que Maria ne soit pas là pendant que nous en parlions.
- Je ne peux qu'accepter ton avis Harry même si je ne comprends pas tout. Maria ma puce, peux tu retourner dans ta chambre s'il te plaît ? Merci.
- Mais maman je veux écouter tout ce que Harry a à dire et ...
- Maria, ne m'obliges pas à me répéter et files dans ta chambre, tout de suite.
Maria ne comprenait pas ce qui pouvait être un sujet aussi sensible pour qu'il soit nécessaire qu'elle sorte. Tout en partant, elle jeta un regard interrogateur vers Harry, qui ne se formalisa pas de ses interrogations et préféra se tourner vers son interlocutrice. Mais à peine avait-elle passé la porte qu'elle se posta derrière celle-ci pour espionner et ainsi suivre tout à loisirs le reste de la discussion.
- Depuis combien de temps est ce que Mark sait qu'il a été adopté ?
- Comment sais-tu ... ? , commença Julie.
- Je sais que Mark a été adopté car il me la dit. Mais, je ne sais pas si sa sœur est sa vrai sœur ou sa sœur par adoption.
- Sa sœur est sa véritable sœur. Nous l'avons adoptée en même temps que Mark. Nous ne voulions pas séparer un frère et une sœur, tu comprends Harry ?
- Oui, je pense qu'il est facile de vous comprendre.
A ces mots, Maria eut presque envie de surgir dans la pièce et de crier que ce qu'ils disaient tous les deux était faux. Mais, instinctivement, elle resta dans sa cachette et préféra suivre le restant de la conversation. Curieusement, elle avait la sensation que ce n'était pas le plus important de la discussion qui allait suivre. De nombreuses questions assaillaient son esprit et, elle se convainquit que rester lui serait plus profitable afin de découvrir un maximum d'informations sur ses parents. Si nécessaire elle se jura d'interroger le mystérieux Harry.
- S'il vous plaît, dit-il d'une voix douce utilisant le vouvoiement pour paraître intentionnellement plus poli, répondez à la question.
- Il le sait depuis une semaine environ.
- Mark porte-t-il le nom de Sander ou de Evans ?
- De Sander. , prononça précipitamment Julie.
- Il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi lui annoncer qu'il avait été adopté ?
- Ce n'était pas voulu. C'était un accident. Lorsque lui et moi débarrassions le grenier, il est tombé sur des affaires et de vieilles photos. Lui, sa sœur et leurs parents étaient sur l'une d'elles et j'ai dû tout lui avouer. J'ai dû lui dire que ses parents étaient morts il y a près de neuf ans et, que, sans famille, lui et sa sœur étaient dans un orphelinat, où nous les avons adoptés tous les deux.
- Mais, j'aimerais savoir, connaissiez-vous les Evans avant d'adopter Mark et Maria ?
- Oui, c'étaient de très bons amis à nous, c'est pourquoi nous avons pu facilement les adopter. Surtout que mon mari et moi, nous ne pouvons avoir d'enfants alors nous avons accueilli ces deux anges dans notre vie.
- Sinon où est Monsieur Sander ? , questionna encore Harry.
- Il est en voyage d'affaires pour son travail et ne reviendra que d'ici deux ou trois jours. , dit Julie.
- Julie, je dois vous avouer que si je suis venu parler à Mark, c'est pour une autre raison car j'ignorais que Mark avait fugué. La raison est malheureusement tout aussi grave que sa fugue.
- Une raison tout aussi grave... Mais laquelle ?
Harry avait une drôle d'impression, comme si Julie lui cachait quelque chose d'important. Alors, sans prévenir, il se leva et commença à regarder chaque objet, passant de photos en photos, à d'autres bibelots reposant sur des étagères pour finalement arriver sur des bougies et autres fabrications enfantines. Harry les fixait sous tous les angles comme si les objets allaient lui parler ou lui révéler quelque chose qu'il devait savoir.
- C'est Mark et Maria qui ont fait ces objets ? , demanda curieusement Harry.
- Oui. Ils en ont fabriqué certains quand ils étaient encore avec leurs parents et d'autres lorsque nous les avons adoptés. Mais je ne comprends pas le lien avec ce que tu as à me dire.
- Il n'y en a aucun. , dit Harry en regardant Julie. C'est juste pour mieux connaître Mark et Maria.
- Mon préféré c'est cette empreinte qu'avait faite Mark avec sa mère. Cette pâte à sel n'est pas très élégante mais elle me fait tellement penser à Mark quand il était tout petit. Parfois, je la regarde pendant des heures.
Harry prit entre ses mains la petite fabrication en pâte à sel que Julie lui avait montrée voulant l'examiner comme les autres. Mais à peine eut il mis la main dessus qu'il se sentit comme transporté dans un autre lieu. Ce n'était pas comme un portoloin car il n'y avait pas cette sensation de crochet au nombril. Puis il regarda tout autour de lui et fut très étonné, tout était en noir et blanc comme dans le journal de Jedusor. Il savait ce que cela signifiait : c'était un souvenir. «Mais le souvenir de qui ?», se mit à penser Harry. Tandis qu'il tournait la tête pour avoir la réponse, des images défilèrent.
Il vit un jeune garçon de deux ou trois ans aux yeux bleus et aux cheveux noirs et il sût aussitôt que c'était Mark. Il était assis sur une chaise dans une cuisine. Ce dernier terminait sa pâte à sel en écrivant son nom avec ses doigt et se leva pour aller vers le four. C'est là, qu'il vit que, près de la cuisinière, face aux fourneaux, se tenait une belle femme brune. L'enfant courait vers la jeune femme et trop maladroit tomba en laissant s'éparpiller son chef d'œuvre sur le sol. La jeune femme, alertée par le bruit de la chute, se retourna et courut vers son bébé, laissant griller la tarte qu'elle faisait cuire.
- Maman, pleurnicha le tout jeune Mark.
- Chut mon poussin ça va aller, dit-elle doucement et tendrement. Où as-tu mal mon petit bébé ?
- Maman, se remit à pleurer Mark, jje je suis désolé nff j'ai cassé ton cadeau.
Elle se mit tendrement à le caresser pour le réconforter et lui dit : - Ne t'en fais pas mon poussin, on va le réparer, okay ?
- Tu promets ?
- Oui, mais d'abord il faut me faire un grand sourire et après il faudra retrouver tous les morceaux ?
- Oui oui, dit Mark avec un grand sourire.
Rapidement, Harry les vit retrouver tous les morceaux et les mettre sur la table. La mère partit dans une salle et revînt vite avec une baguette magique.
- Tu vas voir mon poussin grâce à ça ton cadeau ne sera plus jamais cassé.
La maman dirigea sa baguette vers les débris et prononça d'un coup : réparo permanento et tous les morceaux volèrent et se remirent en place sous les yeux émus de Mark qui riait aux éclats.
Harry avait eu sa réponse et elle était d'autant plus dure que le souvenir était émouvant. Cette anecdote, probablement enfouie dans la mémoire de Mark, était restée gravée dans la sculpture en pâte à sel . Et à peine fut-il revenu à la réalité que, sans s'en rendre compte, il laissa tomber l'objet, encore sous le choc des révélations qu'il venait d'avoir. Harry avait mal au crâne suite à sa vision. Le bourdonnement qu'il avait entre les deux oreilles était tel, qu'il crut préférable d'avoir une gueule de bois. Finalement, il se massa les tempes avec ses mains et baissa la tête pour avoir moins le tournis.
- Est-ce que ça va ? , dit Julie. Pourquoi pleures-tu Harry ?
Mais Harry ne répondit pas, trop subjugué et se contenta d'un simple mouvement de la tête pour acquiescer toujours sous le regard de Julie. Car comme dans sa "vision", l'objet qui s'était cassé en tombant était en train de se réparer. Grâce au sort de réparo permanento de la mère de Mark, l'empreinte de ce dernier était en train de se reconstituer pièces après pièces, morceaux après morceaux. Apparemment, Julie n'avait rien vu trop préoccupée par Harry et Harry prit avec précaution l'objet gisant encore à terre de peur d'une autre vision.
- Saviez-vous si les Evans étaient des sorciers ? , dit Harry tout en séchant les larmes qui avaient coulé le long de son visage.
- Comment est-ce ... ?
Julie s'arrêta au milieu de sa phrase, ne prononçant plus un mot et n'osant même pas regarder Harry dans les yeux. Pourtant, Harry pouvait la contempler à loisir. Il vu l'étonnement et la surprise sur son visage encore marqué par sa réaction. Tentant de cacher sa réaction, elle fit mine de se recoiffer d'une geste de la main et d'un mouvement de la tête. Harry vit les marques d'une intense réflexion apparaître sur son visage.
- Donc la réponse est oui ! , conclut Harry à haute voix pour eux deux.
- Oui, la réponse est oui Harry. Mais, je me pose des questions, comment sais tu cela ? , dit suspicieusement Julie.
- Ce serait trop long à vous expliquer. Il y a beaucoup plus important pour l'instant. Je dois d'abord vous annoncer que Mark tout comme ses parents est un sorcier et que hier soir, il a utilisé ses pouvoirs.
Un silence pesant, que même Maria n'osa rompre, envahit la pièce. Elle, encore plus que les deux autres, était sous le choc. Elle découvrait que leurs parents étaient des "sorciers", si elle avait bien compris, et que son frère en était un également.
- Mark a utilisé des pouvoirs magiques ? , finit-elle par dire rompant le silence.
- Oui. , répondit simplement le Survivant.
- Et si tu es venu c'est pour me prendre mon petit Mark. Me prendre mon bébé pour faire des petits délits et ...
- Je ne pense pas kidnapper Mark pour utiliser ses pouvoirs Julie. Et de toutes façons, pourquoi enlever quelqu'un pour faire ce que je peux faire tout seul. , dit Harry avec humour.
- Qu'est ce que tu veux dire par là, Harry ?
- Je suis un sorcier. , dit il.
- Un sorcier. , dit elle. Puis, reprenant ses esprit, elle dit avec une pointe de défis : Si tu es un sorcier Harry, prouve le.
- Mais..., commença Harry pour dire qu'il ne pouvait pas à cause de la restriction des élèves de premiers cycles.
- Prouve le ! , répéta sèchement Julie.
Il savait que faire un sort pourrait être sanctionné par le Ministère de la Magie mais Harry avait l'appui de Tonks et il passa donc outre.
- Wingardium leviosa.
Julie fut pour le moins surprise de voir la chaise de Maria s'envoler puis se reposer à sa place après une autre incantation de Harry.
- Bien Harry tu es donc un sorcier. Mais pourquoi veux tu parler à Mark ?
- Mark étant un sorcier, il peut entrer dans une école de sorcellerie. Hier, j'ai parlé de cela avec lui. Il semble enthousiaste de découvrir le monde de la sorcellerie. Le seul point que je n'ai pas pu régler avec lui c'est si vous et votre mari accepteriez qu'il aille à Poudlard.
- Qu'est ce donc cela que Pot de lard ? , demanda-t-elle.
- Poudlard, corrigea Harry tout en riant face à la gène de madame Sander et la prononciation qui lui rappelait Fleur Delacour.
- Alors quel est ce lieu Poudlard et pourquoi veux-tu que Mark aille là-bas, Harry ?
- Avant tout Poudlard est mon école et...
- C'est une école ? Il est déjà prévu que Mark aille dans une école et c'est celle du quartier.
- Attendez et écoutez moi bien, dit Harry. Poudlard n'est pas n'importe quelle école. Poudlard est un lieu d'apprentissage pour jeunes sorciers. Mais pas une quelconque école sans importance comme Durmstrang, se mit à dire avec fierté Harry, c'est la meilleure école de sorcellerie du pays mais aussi du monde entier. Là-bas, chaque jeune sorcier apprend à comprendre, mais surtout à maîtriser ses dons avec la découverte du monde de la magie.
Ce fut alors la troisième et dernière mauvaise nouvelle pour Maria, celle qui la frappa comme un poignard dans le cœur. Mark allait aller dans cette école et il allait découvrir le monde de leurs parents. Un monde qui lui était refusé et elle se sentit encore plus mal. Ses yeux se mirent à picoter et elle mit alors cela sur le compte d'un mal de tête. Ne pouvant plus rien écouter car se sentant trop anéantie, elle monta alors silencieusement dans sa chambre.
- Ecoutez Harry je ne suis pas sûre que Mark doive aller à cette école. Ce monde de la magie aura l'air beaucoup trop vaste et nouveau pour lui et j'ai peur qu'il ne s'adapte pas à ce nouvel environnement.
- Puis-je vous poser un question Mme Sander ? Comment ferez-vous pour aider Mark à contrôler ses pouvoirs magiques vous qui n'en avez pas ? Pourrez vous lui expliquer ce qui s'est passé quand il fera de la magie sans s'en apercevoir ? À Poudlard, Mark sera avec des adultes qui comprendront ses pouvoirs et qui l'aideront, tandis qu'ici vous ne pourrez pas l'aider. À Poudlard, Mark sera avec des enfants comme lui et pourra en parler. Et surtout, il se fera des amis alors qu'ici il risquerait d'être rejeté à cause de sa différence et de ses dons.
- Apparemment quoique nous fassions, moi et mon mari devrions dire oui.
- On a toujours le choix Madame Sander mais le tout est de savoir si c'est le bon ou non.
-Mais, même si nous laissions Mark partir à cette école il faudrait assurément de l'argent. N'est-ce pas ? Or nous n'avons que des moyens très limités et nous ne pouvons envoyer Mark que dans le collège du quartier tout comme sa sœur.
- Pour l'argent ne vous inquiétez pas. Je vais prendre des dispositions pour que Mark ait les moyens de suivre les sept années de formation. Mais il me faudrait une réponse avant la fin du mois pour que je prenne ces dispositions. Quant à l'inscription à l'école, je pense que le professeur Dumbledore vous ...
- Attends Harry, qui est ce professeur Dumbledore ?
- Le professeur Dumbledore est le directeur de Poudlard. Donc comme je disais, je pense que le professeur Dumbledore vous enverra bientôt un hibou pour officialiser l'entrer à Poudlard de Mark.
- Il y a quelque chose que je ne comprends pas, Harry. Tu viens de dire que le directeur allait envoyer un hibou. Tu voulais sûrement dire une lettre. N'est-ce pas ? Ou alors c'est moi qui ait mal entendu, non ?
- Non Julie vous avez parfaitement compris. En fait, les sorciers ont leur propre moyen de communication. La société sorcière fonctionne un peu comme le moyen-âge. Tel les gens de cette époque, les sorciers emploient des oiseaux pour correspondre. Nous employons pour la plupart des hiboux pour transporter le courrier car ils peuvent transporter des lettres et des paquets. C'est en quelques sortes la poste sorcière.
- Je vois. Mais comment cela va-t-il se passer ensuite ?
- Qu'est ce que vous entendez par ensuite, Julie ? , dit Harry.
- Eh bien, je veux dire pour les affaires scolaires, l'école et aussi après le travail qu'il fera !
- Pour le travail sachez d'abord que tous les sorciers ne travaillent pas dans le monde magique. Les sorciers nés de famille non sorcière retournent parfois dans le monde des moldus travailler et ...
- Moldus, qu'est ce donc que cela ?
-Les moldus sont les personnes qui n'ont pas de pouvoirs magiques. Bref, vous êtes une moldus pour un sorcier.
- Oui, bon je comprends pour les moldus mais comment Mark va-t-il trouver un emploi sans diplômes ?
- Les sorciers ont leurs propres diplômes et s'il travaille hors du monde magique, il peut demander au Ministère de la Magie de lui donner des diplômes moldus équivalents à ceux des sorciers.
- Il y a un Ministère de la Magie ! , se surprit Julie. Oh pardon, je ne voulais pas t'interrompre Harry.
Mais Harry ne continua pas la discussion, la gorge sèche à force de toujours parler.
- Est-ce que ça va Harry ? , dit Julie face à son soudain arrêt.
- Oui, c'est juste que j'ai la bouche qui est aussi asséchée que le Sahara. , plaisanta Harry.
- Oh, je suis désolée. Je manque à tous mes devoirs d'hôte. Attends là Harry ! Je vais chercher du thé !
Avant qu'Harry ait put décocher le moindre mot, Julie sortait de la salle et se dirigeait vers ce qui semblait être, pour Harry, la cuisine. Puis au bout d'une minute, elle revînt avec une thermos et deux tasses sur un plateau. Elle ouvrit la thermos et servit du thé bien chaud qui dégageait de nombreuses volutes de fumées. Sur un signe de Julie, Harry alla se rasseoir là où il était avant sa vision.
- Merci ! , dit Harry quand Julie lui tendit sa tasse.
Harry souffla un peu sur le thé chaud pour ne pas se brûler. Puis, délicatement, il commença à la boire par petites gorgées. Quand sa tasse fut à demi vide, il la posa sur la petite table en face de lui, près à parler de nouveau.
- Pour l'école, je pense que j'en parlerai à Mark chez Mrs Figg...
- Mrs Figg la voisine du n1 Privet Drive ?
- Oui, elle-même.
- Mais, c'est risqué de parler de ça devant elle ! , déclara Julie.
- Ca ira Julie. Mrs Figg est une Cracmol. C'est une sorcière sans pouvoirs magiques, précisa Harry. Elle aidera Mark et vous à se familiariser au monde magique quand je partirai et vous dira tout ce qui est utile...
- Tu vas partir ? Quand ça ?
- Je ne sais pas encore mais probablement bientôt. D'ordinaire, je vois mes amis pendant le mois de Juillet. Ne vous en faites pas, je trouverai un moyen pour rester en contact avec vous, ajouta-t-il pour la rassurer. S'il le faut, j'enverrai Hedwige tous les jours !
- Hedwige ?
- Hedwige est ma chouette, expliqua Harry. Pour le reste, continua-t-il, je pense que Mrs Figg vous expliquera beaucoup mieux que moi et avec plus de détails. Apres tout, elle est plus âgée que moi et connaît depuis plus longtemps le monde magique. , dit Harry non désireux de tout expliquer comme avec M Weasley pour les objets moldus. Il est évident qu'elle a plus d'expérience que moi sur les nombreux sujets qui vous intéresseront. En plus, vous pourrez aller la voir pendant la période scolaire pour prendre des nouvelles de Mark.
Puis, tout d'un coup, la porte d'entrée s'ouvrit et se referma rapidement dans le vestibule. Harry et son hôtesse se levèrent aussitôt, oubliant leur thé sur la table basse, pour aller voir et trouvèrent ainsi sur une chaise un Mark qui se battait avec fureur avec ses lacets trop serrés pour enlever ses chaussures. Harry, face à ce petit spectacle comique, ne put s'empêcher de rire. Cela eut pour effet de faire se retourner le principal intéressé et, de pointer son regard bleu directement sur Harry qui commençait à hoqueter de fou rire.
- Harry !? Qu'est-ce que tu fais là ?
- Eh bien, comme tu peux le voir je t'attendais. Bon tu viens, j'ai quelqu'un à te présenter.
- Quelqu'un à me présenter !? , répéta en écho Mark.
- Ne t'en fais pas ! On sera de retour pour le déjeuner. Sinon, ta maman viendra nous chercher. N'est-ce pas Julie ?
Mark regarda sa mère adoptive sans comprendre. Celle-ci lui fit un signe de la tête, acquiesçant. Puis, quelque chose se déclencha dans son esprit. Harry avait appelé sa mère adoptive par son prénom. Une fois ses baskets rechaussées, il se laissa traîner dehors par Harry. Mais, il était en colère, comme trahi de la soudaine amitié entre Julie et lui. Il ouvrit la bouche près à parler, mais Harry parla sur le palier de la porte :
- Mark, j'ai parlé avec ta mère pour l'école.
- Et je suis sûre qu'elle a formellement objecté contre ça ! , dit agressivement Mark.
- Tu n'as pas encore fini Mark de toujours croire que ta mère est contre toi. (Note de l'auteur : un peu rebelle ce Mark, non ?) Mais, qu'est ce que tu as ?
- Et toi, comment tu te sentirais si on t'avait menti pendant des années ?
Harry s'arrêta à la sortie du n16 Privet Drive et fixa Mark, décidant de régler cela avant d'aller chez Mrs Figg. Harry réfléchissait, quelque peu perturbé par la question. Il devait aussi admettre que cette situation était des plus gênante pour lui. Non seulement on lui demandait une réponse qui serait forcément importante, mais en plus, lui-même n'était pas sûr d'être le plus qualifié dans ce cas. Le plus surprenant à ce moment, fut que la situation était identique à celle entre lui et Dumbledore. Il n'y avait pas plus pensé que ça et le regrettait à ce moment précis.
- Franchement Mark ?
- Oui franchement Harry.
- Je dois t'avouer que la même chose m'est arrivée à moi il y a deux semaines. Quelqu'un en qui j'avais toute confiance m'avait menti pendant cinq ans.
- Ah je vois et dis moi Harry tu es en colère, n'est ce pas ?
- Au début, c'est vrai que j'étais en colère mais après c'est passé.
- Je ne te crois pas. Ca ne peut pas disparaître comme cela.
- Si et tu sais pourquoi cette colère est partie ? Elle est partie quand j'ai compris que, finalement, c'était pour mon bien. Et à ta place, j'essayerais d'être plus ouvert d'esprit.
- Pfffffff...
- Tu ne comprends donc pas que c'est pour te protéger que ta mère a fait tout ça ! Elle t'aime Mark comme son propre enfant et c'est en tant que tel qu'elle t'a élevé. Tu n'imagines même pas la chance que tu as.
- Qu'est ce que t'en sais ! Toi au moins tu as ta famille.
A ce moment ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Harry était lui aussi furieux face au comportement de Mark et ne pût s'empêcher de rajouter :
- Oh oui, mais vraiment quelle famille, Mr et Mme Dursley ainsi que leur pachyderme de fils, Dudley Dursley.
- Je ne comprends pas. , dit Mark surpris.
- Ah parce que tu crois que tu es le seul orphelin de Privet Drive ? Ou alors tu crois que si je viens chez eux c'est pour m'amuser pendant les vacances ?
- Harry, je suis déso...
- Je vais te dire, moi j'ai perdu mes parents alors que je n'avais qu'un an. Depuis, je vis chez les Dursley. Je suis traité comme un délinquant et je dois porter les vieux habits de Dudley. Toi, par contre, tu as une famille qui t'aime et qui t'apporte tout l'amour dont tu as besoin. Alors ne me fais pas pleurer sur ton sort Mark, car je connais des sorts pires que le tien.
Puis, toujours sur le coup de la colère, Harry quitta la maison des Sander et se dirigea vers celle de Mrs Figg. Mark, encore en prise avec la déclaration d'Harry, n'osa pas bouger. Soudain, il se sentit honteux, immoral et détestable. Il regarda Harry partir avec sa démarche furieuse. Il avait blessé son ami et n'était pas très fier de son comportement. Puis, sans prévenir, Harry se retourna, toute trace de colère disparue.
- Alors tu viens où il faut attendre que Merlin apparaisse.
- J'arrive.
Après avoir descendu la rue (en passant devant le 4 Privet Drive) et changé de trottoir, Harry et Mark arrivèrent face au n1 de Privet Drive, où habitait Mrs Figg. La maison au lieu d'être entourée par un mince grillage ce différenciait aussi sensiblement des autres avec un petit muret auquel était encastré de nombreuses pierres donnant un charme certain et un décorum particulier. Comme presque toutes les autres maisons de Privet Drive, celle-ci avait des volets verts et des murs blancs. Les plantes du jardin étaient bien organisées et Harry aurait pu parier que certaines étaient des plantes magiques pour les potions de Mrs Figg.
Pourtant, quelque chose avait changé dans l'apparence de la maison. Il la scruta pendant un petit moment, épié par Mark qui le regardait sans comprend. Probablement s'attendait-il à un voyage par un trou comme Alice pour arriver dans un monde fantastique. Puis, Harry vit ce qui avait bougé. Les traditionnels nains de jardin avaient été remplacés par des statues qui représentaient nombres de créatures magiques comme des hippogriffes, des dragons, des sirènes et même à la plus grande surprise d'Harry des scrouts à pétards. Puis, voyant ou plutôt croyant voir le regard des monstres de granit Harry se décida à monter les marches vers l'entrée de Mrs Figg.
Harry s'approcha du heurtoir en forme de tête de dragon. Celui-ci n'était pas là auparavant. Il prit la langue du dragon qui servait de battant quand celui-ci se mit soudain à bouger.
- Mais qu'es che que vous faiche à ma langue ! , se mit à dire le dragon.
- Oh, désolé ! , dit Harry qui n'avait pas lâché la langue trop surpris de cette nouveauté.
- Bien le bonjour messieurs. Qui dois je donc annoncer ?
- Annoncez Monsieur Mark Ev...
- Sander. , corrigea son compagnon.
- Et Monsieur Harry Potter.
- Oh Monsieur Harry Potter c'est un honneur de faire votre connaissance et je tiens à dire que...
- Pardon mais je croyais que vous deviez nous annoncer. , dit Mark.
- Ne vous en faites pas. Comme je le dit toujours, y a pas de lézard !
Le dragon sembla offusqué par cette interruption mais consentit pourtant à annoncer leur venue. Puis au bout de trente secondes la porte s'ouvrit enfin. Mark avait les yeux grands comme des soucoupes quand il vit le nombre impressionnant de chats présents. Il y en avait de toutes les couleurs : des blancs, des noirs, des grises, des bruns, des marrons... C'était comme un défilé où s'affichaient toutes les races possibles et inimaginables. Certains chats semblaient sortis d'un livre tellement leur race était rare. Ils se trouvaient sur les meubles, sur les chaises et quelques uns traînaient même dans les escaliers. Harry était surpris qu'ils n'aient pas déjà cassé d'objets sur les meubles. Puis Harry compris que c'était certainement des objets ensorcelés que Mrs Figg avait achetés sur le Chemin de Traverse. Quelques chats qui connaissaient Harry devancèrent même Mrs Figg, quémandant impatiemment leur lot de caresses en se frottant aux jambes de celui-ci.
- Harry, tu arrives enfin ... Attends, qui est-ce ?
- C'est Mark Sander. C'est un sorcier de premier cycle qui va rentrer à Poudlard cette année. Je l'ai amené pour que vous lui fassiez un peu découvrir le monde magique.
Mark impressionné par le visage plein de rides de Mrs Figg, se cachait à moitié derrière Harry. Marks remarqua un ou deux chats sans poils et aussi ridés que Mrs Figg. Il s'en fit la réflexion et il ria quand même. Mrs Figg ouvrit la bouche pour poser une question mais voyant que Harry avait déjà répondu à toutes ses questions, elle décida de se taire et les invita à entrer. Mrs Figg leur indiqua le salon d'un signe de la main. Mark d'un pas indécis se décida à rentrer tandis qu'Harry fermait la porte. Puis après avoir flatté un ou deux chats, ils suivirent la maîtresse de maison.
La matinée passa à une vitesse étonnante et onze heures sonnèrent à la vieille horloge de Mrs Figg. Mark, qui au début avait un peu peur de la vieille sorcière, changea rapidement d'avis. Il faut dire que le capharnaüm de Mrs Figg avec ses bibelots et autres figurines qui traînaient dans toutes les pièces contrastaient vraiment par rapport à son attitude. Les couleurs chaudes des meubles variant entre rouge, orange et jaune donnaient en côté chaleureux et sécurisant qui vous mettaient tout de suite à l'aise. Mais c'est surtout le goût prononcé dans les vieux meubles styles victorien en bois qui donnait à la maison une âme de grand-mère. Mrs Figg avait en effet laissé de côté son air strict et affichait un visage souriant et chaleureux qui mettait tout de suite en confiance. Celle-ci prenait soin du jeune sorcier comme s'il avait été son petit fils. Elle faisait attention qu'il soit bien installé devant la cheminée et qu'il apprécie le thé et les biscuits. Cela permit à Mark et Mrs Figg de faire de plus amples présentations et surtout de s'apprécier mutuellement. Plus tard, Harry parla de sa discussion avec Julie à Mark, avec Mrs Figg qui écoutait tout, et lui détailla l'ensemble de la conversation.
Puis lui et Mrs Figg décrivirent à Mark leur monde tel que le Chaudron Baveur avec son passage pour se rendre au Chemin de Traverse, les boutiques sorcières et leurs articles, les robes de sorciers en passant par Gringotts la banque des sorciers. Ce qui fit apparaître une grimace sur le visage de Mark à l'évocation de l'argent et du système monétaire sorcier. D'autres lieux furent évoqués comme le Ministère de la Magie (au grand détriment d'Harry), la voie 9 ¾, Pré au lard et surtout Poudlard pour le plus grand plaisir de Mark. À chaque fois qu'Harry lui parlait des fantômes, des escaliers mobiles, des statues vivantes, des tableaux et de ses professeurs, Mark semblait émerveillé. Pour changer de sujet et évoquer des choses plus divertissantes, Harry parla du Quidditch. Mark buvait ses paroles sur ce sport qu'il découvrait. Il était enthousiasmé par ce que les sorciers inventaient et posaient de nombreuses questions sur les joueurs, les balles, les règles et les feintes.
- Mark est ce que tu voudrais voir des livres de sorcelleries pour voir à quoi cela ressemble ? , demanda Mrs Figg.
- Oui ce serait super cool. Hum est ce que je peux s'il vous plaît ?
- Bien sûr. Pourquoi crois-tu que je te le demandais ? Allez file voir dans la bibliothèque pendant que je parle à Harry.
Mrs Figg indiqua de la main la direction de la bibliothèque et attendit qu'il sorte de la pièce pour se tourner vers Harry.
- Harry, as tu vu Tonks ?
- Oui. D'ailleurs parlons en. Elle m'a dit que vous m'expliqueriez tout sur mon "départ". Mais de quel départ parlait-elle en fait ? J'espère que c'est mon départ de chez les Dursley dont il est question. , déclara Harry, optimiste.
- Ce n'est pas vraiment un départ, c'est plutôt... Comment dire ça ? Ah oui, c'est une petite escapade.
- Une escapade ?
- Une escapade pour ta conférence de presse.
Harry n'en revenait pas. Une conférence de presse ?! Il était abasourdit. Il s'imaginait face à toute une horde de journalistes déchaînés avec de véritables langues de serpent et au venin corrosif. Déjà qu'avec Rita Skeeter cela avait été dur mais avec toute une bande...quel pétrin! C'était hors de question qu'il fasse ne serait-ce qu'une simple interview.
- Une conférence de presse ?! Juste ça ? , dit ironiquement Harry.
- Bien sûr que non, il y aura aussi la cérémonie officielle la précédant.
- La cérémonie officielle ? Quelle cérémonie ?
- La cérémonie qui aura lieu au Ministère de la Magie. Le Ministre Fudge va te discerner l'Ordre de Merlin, deuxième classe. Après, viendra la conférence de presse.
Harry grogna à l'annonce de cette nouvelle. Fudge et les journalistes, les deux dans une même journée. Quelle plaie, c'étaient les deux choses qu'il détestait le plus, juste après Voldemort et ses Mangemorts, bien évidemment.
- Est-ce que je suis forcé d'y aller ? , demanda Harry avec espoir.
- Oui, Dumbledore a insisté sur ce point.
- Grrrrr. Pour quelles raisons ?
- Je ne sais pas. Tu n'auras qu'à lui demander.
- Dumbledore sera là ?
- Oui.
Cette nouvelle avait immédiatement rendu sa joie à Harry mais avait finie par le rendre triste. Il venait de repenser à sa conversation de tout à l'heure avec Mark. Il devait absolument réfléchir sur son comportement envers Dumbeldore. «De toutes façons, j'ai encore le temps pour me préparer à tout ça ! » pensa Harry.
- Bon alors, c'est pour quand ? , questionna Harry.
- C'est pour Jeudi.
- Jeudi prochain, c'est parfait.
- Non Harry. Tu m'as mal compris c'est pour ce Jeudi. Jeudi 18 juillet.
- Mais, c'est Demain !?
- Oui.
Harry n'en revenait pas. Demain, il devrait affronter le regard de Dumbledore. Comment oublier la colère et la peine qu'il éprouvait ? Comment pourrait il le regarder sans éprouver de honte ou de culpabilité ? Et surtout, comment réagir ?
- Comment je vais faire avec les Dursley ? , demanda Harry espérant retarder l'inévitable rencontre. Je vais devoir leur expliquer cela.
- Dumbledore a dit qu'il s'occuperait de ce problème.
- Et après, j'irai au quartier général de l'Ordre ?
- Non pas encore Harry. Dumbeldore t'expliquera pourquoi.
Harry commençait à en avoir assez. Tout comme l'année dernière, il était mis à l'écart. Harry allait se mettre en colère mais il se calma. Se souvenant de ses conversations houleuses avec ses amis, il en vint à la conclusion que cela ne servirait à rien. De plus, il devait apprendre à se contrôler.
- Comment cela va t-il se passer ?
- Demain tu viendras chez moi vers huit heures trente. À huit heures quarante, des aurors arriveront et vous partirez vers neuf heures.
- Bien, allons un peu voir ce que fait Mark. , dit Harry d'un air résigné voyant que tout était organisé.
Mrs Figg entraîna Harry vers la bibliothèque. Avant celle-ci lui était toujours interdite, sûrement pour lui cacher son appartenance au monde magique. Mais l'année dernière tout avait changé. Suite à l'attaque des détraqueurs, Mrs Figg s'était dévoilée : Harry avait alors découvert qu'elle était une Cracmol, qu'elle le surveillait pour l'Ordre du Phoenix et qu'elle était en contact avec Dumbledore.
A peine entré dans la bibliothèque, Harry s'arrêta, figé comme touché par le maléfice stupéfixe. Devant lui s'étalait un grand nombre de livres de sorcellerie qui étaient triés et rangés sur quatre étages. Chaque étage avait une longue échelle mobile pour accéder aux rayons les plus élevés. Par endroit, la poussière s'accumulait sur les grimoires rappelant Poudlard à Harry. Tout que se soient les étagères où les échelles étaient en bois ancien chaleureux. Les pages jaunies et les veines du bois donnaient une apparence d'homme âgé, recouvert de rides par le temps mettant en évidence l'ancienneté de la bibliothèque. Dans la pièce, se trouvaient aussi des fauteuils et une table de travail. Les meubles semblaient fait du même bois ancien a l'aspect si chaleureux et les fauteuils étaient recouverts de velours rouges renforçant cette impression.
Jamais, au grand jamais Harry n'aurait osé imaginer trouver une telle mine de savoir à Privet Drive. À ce moment là, Harry avait l'air d'un enfant de trois ans qui entrait pour la première fois dans une confiserie tellement il était ébahi. Il dût d'ailleurs se donner une claque pour se ressaisir quand il remarqua qu'il se comportait exactement comme Hermione. Il eut un petit pincement au cœur en pensant à elle. Mais, il le chassa rapidement pensant que c'était dû à l'absence de ses deux meilleurs amis. Il était sûr qu'Hermione serait verte de jalousie en apprenant qu'il avait une des plus grandes bibliothèques possibles, justes à coté de chez lui et qu'il pouvait y aller pour lire des livres absents de Poudlard.
Puis, assis dans un fauteuil, se trouvait Mark profondément concentré sur un livre. Harry plissa des yeux pour voir de loin le titre sans déranger son ami dans sa lecture : L'Histoire de Poudlard, dernière édition. « Si Mark commence à lire ce livre, les premières années vont avoir leur propre petit génie. J'espère seulement qu'il ne se mettra pas à faire la leçon comme Hermione sur le fait qu'on ne peut pas transplané à Poudlard », pensa Harry. «Peut être que je devrais suivre l'exemple d'Hermione. Ça pourrait m'être utile pour la prophétie. D'ailleurs, cela ne me ferait pas de mal d'apprendre plus de choses pour mieux me débrouiller à l'école et pour avoir plus d'indépendance vis-à-vis de Dumbledore. Ça m'entraînera un peu et me permettra de faire passer le temps. » Sans faire de bruit, Harry alla vers les rayons et les étagères et regarda les noms des livres. Il fut surpris de voir certains livres dont Hermione répétait à Ron et Harry qu'elle aurait tout donné pour les lire. En y réfléchissant, Harry se souvient que le professeur d'Histoire de la Magie, le professeur Binns leur avait dit que certains de ceux-ci étaient rares. Il en prît un ou deux tomes qui lui semblaient intéressants et s'installa lui aussi dans un fauteuil près de Mrs Figg.
-Mrs Figg comment se fait-il que vous ayez des livres aussi rares ? , ne put s'empêcher de demander Harry.
Mark leva alors la tête de son bouquin et, reporta son attention sur les deux autres dont il n'avait pas entendu l'arrivée, trop plongé dans sa lecture.
- Harry, tu sais que je suis une Cracmol ? , dit Mrs Figg
- Oui et alors ? Oh j'ai compris. , dit Harry comprenant qu'elle tenait ces livres de sa famille tout comme Sirius avait eu le 12 Square Grimaud.
- C'est quoi une Cracmol ? , demanda Mark.
- Mark, commença Harry, il faut que je te dise certaines choses. Tout d'abord, il te faut savoir que les Cracmols sont des sorciers et des sorcières qui sont nés sans pouvoir magique. Certains, se considèrent comme meilleurs qu'eux et que les sorciers nés de famille moldus. C'est pour cela qu'ils nomment les sorciers nés de famille moldus les Sang de bourbe. Ce qui est bien sûr une très grave injure. Ces sorciers se considèrent comme des Sang pur car leur lignée n'est composée que de sorciers.
- Mais c'est horrible et dégradant pour les autres sorciers ! , commenta Mark.
- Oui, mais ce qui est le plus horrible c'est que leur théorie est fausse. Il n'y a pas une de ses fameuses familles de Sang pur qui n'ait pas un parent né de moldus.
Mark sembla un instant réfléchir à tout cela puis se replongea dans son livre.
- Mrs Figg, j'aimerais savoir ce qu'étaient ses statues dehors ? , dit Harry.
- Oh c'est vrai que tu as été élevé par ces moldus de Dursley. Harry mon petit ce ne sont pas de vulgaires statues comme tu le crois mais des gargouilles. Celles-ci protègent la maison de toutes attaques et tentatives d'intrusion. C'est nécessaire après les événements de juin, tu sais et cela complète ma protection contre les Animagi.
- Vous avez une protection contre les Animagi ?! Mais je ne l'ai pas vue ! Est ce que c'est un sort ou un enchantement ? , dit Harry curieux.
- Bien sûr que tu l'as vue gros bêta. Tu es passé juste devant. Ce n'est ni un sort ni un enchantement. Aurais tu donc donné ta langue aux chats ?
- ....
- Ce sont les chats Harry. Les chats sont des êtres très intelligents. Ils sentent les choses de manière plus fine que les sorciers. C'est comme s'ils voyaient l'âme des êtres vivants et ainsi ils détectent les Animagi et les Métamorphomages.
- Oui, j'ai déjà constaté cela en 3ème année. Pattenrond, le chat d'Hermione, avait comprit pour Queudever. Et cela bien avant que Sirius nous ai dit la vérité sur les Maraudeurs.
Vers midi, Harry raccompagna Mark chez lui. Avant de se séparer, ils se donnèrent rendez vous l'après midi chez Mrs Figg pour continuer à lire. Arrivé chez les Dursley, Pétunia rabroua Harry car il était arrivé après son (cochon de) Dudleynouchet. L'après midi, Harry lut de nombreux livres qu'il avait empruntés à Mrs Figg, les cachant dans son sac de cour pour que les Dursley ne puissent les trouver et lui fassent un crise.
Le soir Harry découvrit de nouvelles matières qu'il ne connaissait pas avec Les Portes de l'esprit : Légilimancie et Occlumancie, Tout Savoir sur les forces du Mal, De la Méditation à l'Ame, Initiation aux invocations, Métamorphomage : l'art du camouflage et des métamorphoses complexes, Incantations et Rituels : Les Vieilles Magies de grand-mère, Les Sorts complexes des runes, Les plus grands Duels de l'histoire de la magie, Les Soins en toutes occasions, Les Dieux protecteurs, Les Enigmes de Meridrin, Les Enchanteurs des sorciers à part, Les sorciers phoenix : mort et résurrection, Les Eléments et leurs pouvoirs, Animagi tout un cirque... Il avait vu encore un grand nombre de livres de ce genre dans la bibliothèque de Mrs Figg. Bien sûr les livres étaient trop épais pour qu'il les lise entièrement en une soirée. Alors, il se contenta de lire en diagonale les préfaces. Il fut surpris de la diversité des sorts de duels et de soins qui s'y trouvaient. Tous paraissaient appropriés au combat, soulevant un certain enthousiasme chez Harry. Vers dix heures, Harry s'endormit après avoir mis son réveil pour sept heures afin d'avoir le temps de se préparer pour son départ au Ministère.
Le matin, Harry se leva en grognant quelque peu contre son réveil. Il finit par se réveiller après une douche frigorifique en claquant des dents comme s'il était en Antarctique. Puis, il alla s'habiller de manière convenable pour ne pas paraître négligé. Il ne savait pas s'il devait y aller habillé en Moldu ou en Sorcier et décida donc d'emporter une seconde tenue chez Mrs Figg au cas où. Il mit ses habits de sorcier dans son sac de cours en prenant soin de ne pas faire de faux plis (c'est vrai quoi il faut bien qu'il soigne son allure). Il descendit par les escaliers et fit bien attention à ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller sa monstrueuse famille. Harry s'engouffra dans la cuisine et se prépara un copieux déjeuner pour avoir l'énergie d'affronter une telle journée. Il était bien décidé à finir le plus tôt possible cette corvée d'horreur.
Harry arriva en avance vers huit heures dix sept. À peine entré chez Mrs Figg, Harry lui demanda quelle tenue porter. Il fut surpris d'apprendre que le Ministère de la Magie lui enverrait les habits appropriés avec les aurors chargés de sa protection. Pour passer le temps, Harry et Mrs Figg s'installèrent dans le salon et discutèrent des livres de la bibliothèque. Sans prévenir, huit heures quarante arriva. Tout d'un coup, deux formes blanchâtres apparurent sur la table du salon et prirent la forme de deux personnes qui tenaient un paquet. Rapidement, Harry comprit que le paquet était un portoloin et il fut sidéré de voir comment avait lieu un tel moyen de transport. Ces deux aurors, Harry les connaissait c'était Kingsley Shackelbolt et Tonks, membres de l'Ordre du Phoenix.
Tonks tournait le dos à Harry tandis que Kingsley lui faisait face. Celui-ci descendit de la table et déposa sur un fauteuil le paquet qu'ils tenaient encore il y a un instant. Kingsley sans prendre le temps d'une parole entraîna Mrs Figg hors de la pièce. Tonks levait la tête vers les décorations, meubles et bibelots qui ornaient la pièce et ne semblait pas avoir vu Harry. Elle était complètement prise par sa contemplation et ne remarqua pas Harry même quand celui se leva pour voir ce qui la passionnait tant. Ne voyant l'objet de tout cet intérêt, Harry porta son attention sur Tonks.
Elle avait gardé une couleur de cheveux blonds avec de légers reflets roux. À la place d'une coiffure en vagues descendantes, elle avait opté pour une queue de cheval. Elle ne portait pas de cape ni de robe de sorcier. Tout comme la dernière fois, elle était vêtue à la dernière mode. C'était un style décontracté avec une mini-jupe courte qui mettait bien en valeur ses longues et fines jambes. Elle portait un chemisier dont le col dégagé donnait une belle vue sur sa nuque et son cou. La peau si douce paraissait faite pour recevoir de tendres baisers. Cédant presque à ses impulsions, Harry préféra lui parler pour stopper sa contemplation.
- Salut. Comment ça va ...?
Harry n'eut même pas le temps de terminer sa phrase. Tonks, surprise car elle n'avait pas remarqué sa présence, commença à se retourner. Mais, à peine son demi tour commencé, elle se prit les talons dans la nappe et tomba à la renverse. Harry sans prendre la peine de réfléchir s'élança pour la rattraper au vol. Comme par magie, elle atterrit dans ses bras mais son poids les entraîna tout les deux sur le sofa où Tonks s'étala sur Harry. Tonks, quelque peu étourdie, se tenait la tête. Harry, lui sentait ses belles jambes frôler les siennes, son dos contre son torse et ses fesses posées sur son bassin. De ce rapprochement inopportun, se dégageait une sorte de chaleur agréable qui se répandit en eux. Cette nouvelle sensation n'était pas pour lui déplaire bien au contraire. Tonks tenta de se relever et Harry la tenant encore par la taille et les hanches l'empêchait de se lever. Tonks ne sachant pas qui la tenait tenta d'assommer Harry. Mais les mouvements de Tonks avait aussi un curieux effet sur Harry et son pantalon. Ne sachant pas quoi faire, Harry tenta le mouvement sur la nuque qu'elle lui avait appris. L'effet ne se fit pas attendre et, aussitôt après, Tonks était essoufflée.
- Ca va maintenant ? Tu es calmée ? , dit Harry tout en desserrant son étreinte.
Profitant qu'Harry ne la serrait plus, Tonks tourna légèrement son visage vers lui de façon à le reconnaître et rougit d'embarras. Ses bras enserraient sa taille dévoilée par son chemisier qui s'était quelque peu soulevé lors de sa chute. Le contact de ses doigts frais sur sa peau nue lui communiquait une étrange impression de chaleur et cette sensation s'insinua dans se veines telle un courant électrique, parcourant tout son corps. « Qu'est ce qui m'arrive ? Par Merlin, il n'a même pas 16 ans ! Pourquoi suis-je si troublée ? Allez reprend-toi Tonks, tu as connu bien d'autres choses. Ce n'est qu'un gamin ! Pourtant je me sens si bien dans ses bras ! » , pensa Tonks troublé. Elle aimait sentir son souffle dans son cou et sur ses cheveux. Harry lui aussi était bien dans cette position et sans qu'il s'en aperçoive, il commençait délicatement à la caresser au niveau du nombril, lui tirant des frissons insoupçonnés. Ses doigts traçaient les formes de son ventre plat mais musclé par son entraînement d'auror. Elle frissonna lorsqu'elle sentit les doigts de Harry se déplacer doucement sur son ventre effleure la limite de sa jupe puis remonter sous son chemisier. Malgré Harry, Tonks poussa un soupir de plaisir. Ses mains créaient une douce chaleur dans son bas ventre, réveillant des sensations oubliées depuis longtemps.
- Eh bien Tonks, je te fais de l'effet ?
- Non ! Non ! , dit Tonks tout en rougissant, contredisant ce qu'elle disait.
Puis des bruits de pas s'approchèrent, annonçant le retour de Mrs Figg et de Kingsley. Tonks les entendant, elle sursauta en réalisant dans quelle situation ils se trouvaient et se releva vivement, décroisant les bras d'Harry d'autour de sa taille. Elle se leva et remit en ordre sa tenue. Elle s'assit rapidement dans un autre fauteuil, le plus loin d'Harry et prit un air dégagé. Tentant lui-aussi de recouvrer son calme, Harry se mit debout, se plaça à côté d'elle et lui dit d'un ton moqueur :
- Alors Tonks, incapable de tenir debout ou bien aurait-on jeté un sort à tes bottes ?
- Quoi ? Tu m'accuses de te draguer ! , s'emporta-t-elle.
Tonks se tourna vers lui. Harry n'était qu'à un pas d'elle et en voyant un sourire nerveux flotter sur ses lèvres, elle se surprit à imaginer quel goût elles avaient, si elles étaient aussi douces qu'elle le devinait. Elle rougit d'embarras et ne répondit pas.
- Eh bien, reprit Harry, tu étais maladroite et maintenant muette, je me demande si tu es capable de m'escorter en toute sécurité. Heureusement que tu n'es pas venue seule !
- Je crois monsieur Potter qu'il est plus que temps d'aller à cette merveilleuse cérémonie, se ressaisit-elle. Le ministre Fudge vous attend.
Légèrement vexé par la remarque d'Harry et honteuse de sa propre réaction, elle sortit de la pièce d'un pas raide et vif. Harry ne comprenait pas encore ce qui l'avait poussé à agir de façon si hardie. Mais ce qu'il savait c'est qu'il aurait préféré rester avec elle sur ce sofa plutôt que d'aller recevoir n'importe quelle récompense. Il sortit de la pièce en traînant les pieds.
- Bon, tout est réglé ! , dit Kingsley. Il nous reste encore un quart d'heure avant que la cheminée soit reliée au réseau de poudre de cheminette. Tu as donc largement le temps de te changer Harry.
- Tu peux aller dans la chambre d'amis. , dit Mrs Figg.
- Je vais avec lui. , dit Tonks. Pour lui dire les mesures de sécurité au cas où. , rajouta t elle précipitamment.
- Euh je suis vraiment obligé d'aller me changer avec Tonks. , murmura Harry à Kingsley.
- Quoi Harry, tu as peur de te déshabiller devant une fille ? , murmura Kingsley à Harry.
Harry ne répondit pas mais envoya pourtant un regard noir vers l'auror, qui lui semblait s'amuser de la situation.
- Tonks, emmène Harry se changer. Il ne peut tout de même pas recevoir de récompense dans cette tenue. , dit l'autre auror.
Ils montèrent à l'étage, se dirigèrent vers la pièce que Mrs Figg leur avait indiquée et qui semblait être une chambre d'amis. Tonks prit le paquet qui avait servit de portoloin. Il se dirigea vivement vers la salle espérant refermé la porte avant son arrivée (ben oui il est pudique le Harry), courrant presque dans les couloirs. En commençant à fermer la porte, il était soulagé jusqu'à ce que Tonks bloque la porte avec son pied. A peine Harry avait comprit qu'elle se faufilait déjà à l'intérieur. Harry soupira de désespoir.
- Harry écoutes moi. , dit Tonks. En cas d'imprévue au Ministère de la Magie, tu restes avec moi ou avec Kingsley. C'est pour ta sécurité. Et surtout pas d'improvisation, okay ?
- Okay.
Harry qui était entré avant Tonks, se retourna et attendit qu'elle prenne la parole. Mais Tonks était occupée à dévisager Harry ou plutôt à le scruter de la tête aux pieds. Harry rougit sous son regard fixe et eut soudain honte qu'elle le voit habillé avec les vieux vêtements de Dudley : un jean trois taille trop grand pour lui et un T-shirt noir délavé qui était maintenant plutôt grisâtre et trop large sur son corps mince. Le tout formait pour le moins un ensemble miteux, le faisant ressembler au professeur Lupin. Il ne s'était jamais soucié auparavant de son apparence mais tout à l'heure il avait perçu le trouble qu'il avait provoqué en elle et en avait ressenti une bouffée de satisfaction. Harry voulait pouvoir la voir réagir ainsi de nouveau. Mais comment pouvait-il même l'espérer alors qu'elle le jugeait d'un regard si froid et que lui-même se sentait si gauche devant elle ? Il devait faire quelque chose, il ne pouvait plus supporter de se sentir si minable sous ses yeux.
- Euh Tonks, tu ne devrais pas me montrer ma tenue ? , dit-il d'une voix qu'il espérait banale.
Elle tendit le sac portoloin à Harry. Harry le prit, comprenant que le paquet renfermait ses habits. Il posa sur une chaise le paquet et le déballa. Il regarda de plus près les habits et fut heureux de ne pas trouver un costume pompeux de cérémonie mais un des traditionnels uniformes de Poudlard. Voyant qu'il était à sa taille, Harry pensa que c'était l'œuvre de Dumbledore. Il y avait une cape de sorcier, un ensemble moldus noir comprenant pantalon, t-shirt et pull, tous portant les armoiries de Poudlard ce qui éliminait les problèmes de restitution.
Les pensées de Tonks étaient bien différentes de ce qu'imaginait Harry mais bien décidée à les chasser au plus vite, la jeune auror appliqua le vieux principe selon laquelle la meilleure défense (contre elle-même et ses hormones) était l'attaque.
- Evidemment, répondit-elle, hautaine. Bon qu'est ce que tu attends Potter ? On n'a pas toute la journée !
Harry complètement dépasser par les évènements, ne put que secouer la tête en signe d'incompréhension.
- C'est pas possible d'être aussi empoté ! Tu ne penses quand même pas porter ces "vêtements" sous ta robe de cérémonie ? Allez déshabille-toi !
Sous ses mots, les yeux d'Harry s'étaient soudain exorbités. Il ouvrit la bouche apparemment pour parler mais ne put émettre qu'un cri étranglé et resta ainsi, dans cette parfaite imitation du poisson hors de l'eau.
- Quoi ? , croassa-t-il d'une voix rauque.
- Toi comprendre moi ? , ironisa-t-elle.
Voyant qu'il ne réagissait toujours pas, elle se rapprocha de lui.
- Tu veux peut être que je t'aide ? , fit elle avec un ton moqueur.
-Non je vais le faire.
Il passa son T-shirt au dessus de sa tête, essayant de se concentrer sur ce qu'il faisait et uniquement sur cela. « Voilà le T-shirt enlevé, posé sur le lit. Tonks me fixe. Maintenant les baskets: la première. Je me déshabille devant elle. La seconde. Ne pas penser à elle. Il reste le pantalon. Ne pas penser à ses longues jambes fuselées. Normalement je dois enlever le bouton. Ni à sa taille si fine entre mes mains et sa peau si douce… Comment je fais déjà pour enlever un pantalon ? Ne pas imaginer si elle m'avait laissé remonter mes doigts sous on chemisier jusqu'à sa poitrine… Oh mon dieu ! Je ne peux plus remonter mon pantalon ! » Harry rougit et tenta désespérément de se calmer.
- T tu… tu peux te… te retourner ? , bégaya-t-il.
- Pas la peine d'être pudique et de faire l'enfant Potter. , dit-elle d'un ton faussement agacé car la panique d'Harry l'amusait follement. « A chacun son tour d'être troublé ! » Tu n'as rien que je n'ai déjà vu.
Le teint doré d'Harry avait maintenant atteint la couleur de cheveux d'un membre de la famille Weasley. « Il faut que je me calme. Tonks n'est pas belle, Tonks n'est pas attirante. Oh par Merlin si ! Autre chose vite… Quelque chose de répugnant… Crabbe et Goyle, l'un sur l'autre… Oh non ! Je crois que je vais être malade. (moi je le suis là) Oh moins c'est efficace : plus de problème de euh…pantalon. » Il reprit enfin contenance et acheva de se déshabiller. Tonks put l'examiner à loisir, pour le mettre mal à l'aise bien sûr. Un torse imberbe et mince, une peau mate délicieusement doré par le soleil, des clavicules un peu trop saillantes, des abdominaux légèrement dessinés, un fin duvet brun partant de son nombril et se poursuivant sous son boxer, des jambes finement muselées… Il était beau à sa manière et son corps n'avait plus rien d'enfantin.
Harry s'était retourné pour se changer et Tonks pouvait voir à loisir son dos musclé au grand complet. Harry n'avait plus du tout l'air maigrelet et ses formes s'étaient bien dessinées. Le Quidditch avait eu des résultats fantastiques sur son corps soulignant à merveille ses muscles et lui donnait un air de grand sportif. Mais se sentant observer, Harry s'arrêta. Il tourna sa tête d'un coup pour voir Tonks appréciant sans modération son allure. Il se racla la gorge pour faire sortir Tonks de sa contemplation. Elle le regarda dans les yeux, puis remarquant sa gêne, elle lui offrit un regard malicieux et un sourire espiègle, refusant de détourner le regard. Harry regarda autour de lui dans l'espoir dans l'espoir de trouver un refuge où se changer. Malheureusement pour lui et heureusement pour Tonks, il n'y avait rien. Dans l'incapacité de se cacher, Harry décida d'ignorer la présence de Tonks et se retourna pour ne pas croiser de nouveau son regard.
- Je ne savais pas que le grand Harry Potter était si timide. , dit Tonks rieuse. J'aurais cru qu'après avoir affronté Voldemort tu aurais eu le courage d'affronter une fille.
Harry ne répliqua pas mais sa nuque vue par Tonks devint étonnamment rouge. Tonks ria silencieusement de sa réaction et décida de continuer sur sa lancée. « Après tout, c'est Harry qui a commencé. Il n'avait qu'à pas dire que je le draguais !» , pensa Tonks. Tonks fut surprise qu'il soit aussi musclé pour son âge, voyant les muscles de son dos se dessinés. Elle trouvait que ses jambes étaient parfaitement bâties. En remontant, elle remarqua malgré son boxer que ses fesses étaient rondes et fermes. Tonks les aurait touchées sans hésiter si, à cet instant, Harry n'avait pas remonté son pantalon.
- Tu as l'air bien pressé Harry ! Est-ce que tu as honte ?
- Non, mais j'ai horreur de la presse ! , se défendit le Survivant.
Sans rien dire, Tonks se rapprocha. Elle porta ses mains à sa nuque et le massa doucement, toute trace de colère disparut. Au début seul ses doigts touchaient la nuque d'Harry et les mouvements de Tonks étaient hésitants. Mais, après quelques instants, ils devinrent plus confiants, mettant ses paumes contre sa peau et s'aventurant sur ses épaules encore dévêtus. Pour qu'Harry oublie les journalistes, Tonks envoya de la magie en quelques points le mettant à l'aise. Lentement, Harry se détendit et grogna quand Tonks arrêta.
- Finis de t'habiller qu'on sorte d'ici.
Harry s'habilla moins gêné de la présence de Tonks. Il se retourna pour la regarder droit dans les yeux mais l'intensité verte dans son regard la faisait sentir comme une proie. À plusieurs reprises, elle détourna les yeux mais inlassablement, comme attirés, ils retombaient sur Harry. Elle ne pouvait s'empêcher de remarquer à quel point l'uniforme était moulant, mettant en avant chaque parcelle de son corps.
Pendant son inspection, Tonks avait veillée à garder au maximum un visage neutre mais elle devait se l'avouer : il était diablement attirant. Et elle lui en voulait d'éveiller en elle des sensations qu'elle ne pouvait ni ne devait ressentir. Elle craignait de ne pouvoir les contrôler et sa peur se transforma en une colère irraisonnée.
- C'est bien ce que je disais : qu'un gamin ! , dit-elle méprisante.
Harry lui jeta un regard noir. Comment avait-il pu imaginer ne serait-ce qu'un instant qu'une femme comme elle puisse s'intéresser à un gamin maigre et insignifiant tel que lui ? Pourtant, à l'approche du départ, ils durent rejoindre Kingsley. Il passa sa robe et ne dit plus un mot jusqu'à ce qu'ils rejoignent les autres.
Tonks avait obtenu ce qu'elle voulait : elle avait blessé Harry mais curieusement elle n'en retirait aucun soulagement.
- Il reste cinq minutes avant que le réseau de cheminette soit actif. , dit-il. Je passe le premier puis, tu viens Harry et pour terminer Tonks. Nous allons arriver directement dans le bureau de Fudge alors vous deux, il désigna Harry et Tonks, pas de gaffes. D'accord ?
Harry voyait l'embarras de Tonks avec le rappel de son habituelle maladresse. Pour lui remonter le moral il lui fit un sourire tendre et lui dit quelques paroles de réconfort. A neuf heures, Kingsley sortit de sa poche un petit sac fermé par une cordelette et l'ouvrit. Il en prit un peu de poudre étincelante avant de tendre le sac à Harry. Puis, il s'avança vers le feu qui brûlait et jeta la poudre de cheminette. Dans une sorte de grondement, le feu se teinta alors d'une couleur vert émeraude et s'éleva soudain plus haut que Kingsley qui pénétra dans la cheminée en criant : Bureau du Ministre de la Magie avant de disparaître. Harry sortit lui aussi de la poudre du petit sac et le tendit ensuite à Tonks. Harry s'avança et le même rituel s'effectua. Il ferma les yeux et tînt ses bras et ses jambes très droites le long de son corps, comme lui avait appris Mme Weasley, espérant arriver rapidement au bureau de Fudge.
Prochain chapitre: CEREMONIE OFFICIELLE
J'espère que vous lirez bientôt la SUITE chers lecteurs...lol
N'hésitez pas à envoyer vos REVIEWS avec le petit bouton GO en dessous
A bientôt
Sajuuk
QUESTIONNAIRE
Et voici un petit questionnaire pour mes lecteurs et j'attends de vous des réponses dans vos reviews :
- Notre cher Harry doit-il ou non avoir droit à un relookage typiquement Moldu ? Ou un relookage sorcier (avec Hermione ou Tonks) ? Ou les deux ?
- Si oui doit il changer de coiffure, de lunettes, d'habits, porter des lentilles ou changer du tout au tout ?
- Quel est le prochain personnage de l'univers de J.K.Rowling que vous souhaitez qu'Harry retrouve (Hermione et Tonks sont mes 2 choix favoris), dans quels circonstances et dans quels lieux ?
- Est-ce que vous voulez que Harry aille en boîte de nuit ?
- Si oui, voulez vous qu'il y ait une bagarre, qu'il ait la gueule de bois ou les deux ?
- Est-ce que vous souhaitez lire que Harry se rend sur une plage de naturiste ?
- Si oui voulez vous qu'il soit mal à l'aise car des condisciples de Poudlard se trouveraient sur la plage (des filles bien sûre quel serait l'intérêt si c'était des garçons) ou qu'il ne les voit même pas par oublie de ses lunettes ?
- Voulez vous que les Moldus participent à la guerre ? Pour quels rôles ? Quelles sont les activités et les actions que vous leur attribuerez dans les affrontements ?
- Avec quelles filles voulez vous qu'Harry sorte avant Hermione (sauf Cho) ? Parvati Patil? Lavande Brown? Ginny Weasley ? Anna Habbot ? Pansy Parkinson ? Milicent Bullstrod ? Autres ?
- Si dans la question précédente la réponse est autres donnez moi un stéréotype de la fille qui vous semble aller avec Harry ?
- Quels genres de nouveaux personnages voulez vous qu'Harry rencontre (voleur, sorcier raté, gentil vampire, chevalier médiéval, spectre...) ?
- Quels genres de nouveautés (j'entend blague par là) de Gred et Forge... Heu, excusez moi de Fred et George voulez vous voir chez "Les Sorciers Facétieux" ?
- Quels personnages de J.K.Rowling voulez vous comme préfets de 5ème année à Griffondor (Ginny Weasley, Colin Crivey...) ? Et voulez vous un ou deux préfets en 6ème année à Griffondor ?
