DISCLAIMER : Les persos dans cette histoire, sont à Mrs JKR. Elias, ses qualités et ses défauts sont à moi et uniquement à moi ! ! ! !
Rating R et plus encore car relation un peu hard cette fois .
Ce chapitre n'apportera que haine et que rage et fort peu d'explications explicites, restez zen.
Animamagus (anima= âme en latin)
Harry frappa doucement à la chambre de Sévérus.
La porte s'ouvrit devant un maître des potions impassible à son habitude.
« Sév, je te rends tes affaires. Dit le jeune homme en tendant les vêtements. Je m'excuse, mais…
L'homme leva la main et secoua la tête, il les prit sans un mot, retourna les poser dans la chambre et revint vers Harry qui n'avait pas bougé.
« Tu…tu as bien dormi, lui demanda-t-il d'une voix rauque.
« Je…j'avais pas sommeil, alors je suis descendu et je suis allé dans la bibliothèque. Je me suis endormi là bas finalement.
« Tu ne sens rien. Douche, je présume. A moins que tu ne dises l'entière vérité et que tu n'ai pas vu notre cher Ange…
« Tu viens déjeuner ?
« Déjeuner ? Je préférerais te manger toi. Mais faisons ce qu'on peut a défaut de faire ce dont on a envie.
L'homme hocha la tête et ferma la porte de sa chambre, ils descendirent tous les deux et rejoignirent la plupart des invités dans le salon. Harry alla s'asseoir du côté du clan Weasley.
Sév lui, fut hélé par Albus. Il vint le rejoindre et vit avec une certaine surprise que Elias était assis sur les genoux du grand magicien. Le petit garçon lui fit un grand sourire et tendit les bras vers lui :
« Rus ! Bizou !
Le geste du gamin et son exclamation arrachèrent un sourire à Sévérus, il se pencha vers lui et le prit dans ses bras.
« Ca y est, je vais devoir demander à Tonks de m'adopter, pour le gamin, c'est déjà fait !
« Bonjour Elias.
« Bonzour Rus.
« T'as bien dormi garçon ?
« Nan.
« Et pourquoi, ça ? demanda Sév en haussant un sourcil. Ce qui dérida le petit visage qui s'était fermé. Au lieu de lui répondre, Elias le fixa. Longuement.
A ce jeu Sévérus n'avait jamais cédé et il ne détourna pas le regard. Laissant l'azur envahir l'ombre de ses yeux. Elias se pencha vers lui, comme il l'avait fait la veille et chuchota au creux de son oreille :
« Pourquoi t'as tué l'anze ?
« J'ai pas tué l'ange.
« Si. C'était toi le dragon.
Sur le coup de la surprise, Sév haussa les deux sourcils cette fois ci.
« Tu parles que c'était moi le dragon, je lui ai refilé une de ces raclée à l'ange ! Je devrais m'entraîner ce matin et ce soir, je me le fais !
« Comment tu sais ça toi ? Demanda-t-il à mi-voix.
« Ze l'ai vu là. Répondit le gamin en touchant sa propre tête.
Sév croisa le regard de Dumbledore, qui hocha la tête.
« Elias, ta maman t'appelle mon petit. Tu reviendras voir Sévérus plus tard ?
« Oui Bizou Rus. Dit le gamin en descendant des genoux du professeur.
« Albus ? ? ?
« Sévérus ?
Le maître des potions secoua la tête,
« Expliquez moi se qui se passe avec ce gamin, c'est un legimens naturel ?
Albus fit un signe de dénégation en mâchouillant une part de gâteau au citron, son regard pétillait comme toujours.
« Comment il sait ce que je pense ?
« Il le chais…
« Ca va pas non ! Il va me balancer son truc dans la figure !
« Albus. Terminez votre gâteau. Je peux patienter deux minutes, l'interrompit l'homme en se servant un thé.
Pendant que le directeur de Poudlard terminait son petit déjeuner, le regard de Sévérus fit le tour de la pièce. Croisant le regard de Draco, qui lui lança un sourire ironique.
« Est ce que Cissa me pardonnera si je lui trucide son fils unique ? Elle a rien dit pour son mari. J'ai peut être une chance. Quoique Azkaban ne fait pas de cellules de rencontre pour les prisonniers et je pourrais pas voir mon petit Auror. Pour ce que je le vois d'ailleurs. Heureusement que je fonctionne en manuel ! !
Il entendit Albus qui s'étouffait avec son gâteau.
Il lui lança un regard noir.
« Fallait pas écouter, Albus.
« Désolé Sévérus. C'était involontaire.
Le maître des potions ne daigna pas répondre et bu son thé lentement. Dumbledore termina son thé, la table se débarrassa par enchantement et le vieil homme posa ses coudes sur la table. Fixant son regard sur Sévérus, avec un sourire narquois.
« Alors ?
« Alors quoi ?
« Albus ! Gronda Sév avec impatience.
Bien évidemment, comme à chaque fois qu'une réponse lui était demandé, Albus se contenta de sourire gentiment et de laisser son regard pétiller.
Avec un soupir, le professeur abandonna la partie.
« D'accord, je prends.
« Vous prenez quoi ?
« Ce que vous daignerez m'expliquer, concernant Elias. Je sens qu'il y a quelque chose que vous savez et que vous ne voulez pas me dire, comme d'habitude. Alors allez-y. Je suis toute ouïe.
Le directeur de Poudlard croisa ses mains sur la table et posa une question à Sévérus.
« Mon cher ami, que savez vous des Animamagus ?
« Animamagus ? C'est une blague Albus ? demanda Sévérus à voix basse.
« Non. Elias est un Animamagus.
« Vous vous trompez, il est métamorphomage, il ne peut pas être Animamagus en plus !
Albus hocha la tête.
« Je crains bien que si. Et en plus il est formidablement doué.
« Animamagus, ça explique pour Draco. Il a senti la résonance de mon rêve cette nuit.
Un mage de l'Ame. Il voit dans les âmes. Il les soigne. Il lit les émotions qui passent.
Pire que legimens en fait.
Par contre ça n'explique pas grand chose quand à son affection pour moi.
Le maître de potion était songeur, il regardait Albus et ne le voyait plus, laissant son esprit ouvert, l'occlumencie qui était un réflexe naturel chez lui, complètement déconnectée pour une fois.
Et sans aucune gêne Albus en profita.
« Peut être parce que votre âme lui plaît ? Enfin, Vous.
« Mon Ame ? A moi ?
Sévérus était tellement stupéfait qu'il ne remarqua même pas que la remarque d'Albus faisait suite à une de ses pensées.
« Je crois bien qu'il y a erreur, plus noire, tordue et compliquée que mon âme, il doit pas y avoir. Dit Sév d'une voix amère.
« Ne vous sous estimez pas, mon ami. Si Elias est venu vers vous c'est qu'il veut vous aider. L'enfant le dit lui même, vous êtes son ami.
« Bon sang Albus ! Le gamin a trois ans. Dit Sév d'une voix tendue. Il ne sait pas ce que ça veut dire amitié. Demain il me détestera peut être autant qu'il ne m'aime aujourd'hui. Et puis vous pensez qu'il peut m'aider comment et sur quoi ? Je n'ai pas de problèmes Albus. Tout va bien dans ma vie. Je suis heureux et comblé, Voldemort est mort, je ne suis plus mangemort, je vis dans un château magnifique, j'enseigne à des gosse tous aussi stupides les uns que les autres, je…
« Je crois bien que Elias a ses raisons. Il veut votre bien. Il me l'a dit avant que vous n'arriviez.
Pas avec des mots, mais nous nous sommes compris. Dit Albus doucement.
Sév se renversa sur sa chaise et leva les bras au ciel, attirant les regards curieux de quelques personnes.
« D'accord ! Je le laisse faire ! Je ne vois pas vraiment ce qu'il peut faire pour moi, mais je le laisse faire ! Grogna-t-il.
« A ce propos, dit Albus tranquillement, le mariage, va durer un peu plus que prévu. Au lieu de rentrer lundi à Poudlard, nous prolongeons notre séjour jusqu'à mercredi.
Sév resta interdit devant les paroles du directeur.
« Mais euh, pou…
« Pour que vous et Elias puissiez régler ce que vous avez à régler.
« Et, heu, comment allez vous faire ?
Les yeux d'Albus pétillèrent un peu plus encore.
« Le mariage n'aura lieu que demain et la cérémonie des anneaux lundi. Pour aujourd'hui, Elias et moi avons prévu quelque chose.
« Elias ? ? ? Dit Sév entre ses dents.
« D'ailleurs… Nous avons quelques détails à régler. La diversion va bientôt commencer.
Le maître des potions secoua la tête, absolument dégoûté.
« Je mets ma vie, enfin, si on peut dire, entre les mains du plus vieux sorcier vivant à l'heure actuelle et du plus jeune Animamagus jamais vu !
Conclusion : je suis cinglé.
Et absolument hors de lui, le professeur de potions se leva de table, sa robe vola autours de ses jambes alors qu'il quittait la pièce, sans même jeter un regard à Harry.
Côté diversion, Albus avait mis le paquet, Elias et lui déclenchèrent une tempête énorme, le temps absolument épouvantable empêchant la cérémonie qui devait se dérouler à l'extérieur. Celle ci couplée à une brusque disparition des elfes de maison, désorganisa légèrement le déroulement du week-end. Molly se porta volontaire pour la cuisine et le clan Weasley investit la grande pièce.
Narcissa devait être en partie dans la confidence, car elle resta d'un calme olympien. Sévérus qui ne pouvait pas faire grand chose loin de ses chers cachots tournait comme un hippogriffe en cage, jusqu'à ce que la maîtresse de maison ne l'invite à s'installer dans le cabinet de travail de feu ce cher Lucius, des ouvrages de magie noire extrêmement rares éveillèrent sa curiosité et il se calma enfin.
Ron avait entraîné Rémus dans une partie d'échecs, Harry était près d'eux, le regard dans le vague, il repensait à sa nuit et au mal qu'il allait faire à Sévérus.
Il ne pensait plus l'aimer, Draco avait raison, il avait envie de passion, il lui manquait ce tourbillon qui emporte tout sur son passage. Et sa relation avec le maître de potion ne lui apportait pas ça.
Il y avait cru pourtant, au début. Mais maintenant, en analysant ce qu'il s'était passé entre eux, il voyait qu'il avait fait erreur.
C'est lui qui avait été chercher Sévérus, lui qui l'avait séduit, lui qui avait dicté ses règles du jeu. En espérant peut être que l'homme ne se laisserai pas faire.
En se convainquant qu'il ne l'aimait pas, qu'il n'acceptait que de partager cet élément physique avec lui. Après tout il l'avait toujours détesté.
Que lui soit amoureux d'un inaccessible Sévérus était dans la logique des choses.
Que cet amour soit partagé le laissait curieusement mal à l'aise.
Et Draco dans tout ça. Draco avec ses promesses.
« Ne jamais faire confiance à un serpentard et à plus forte raison à un Malefoy. Murmura t-il pour lui même.
La matinée s'écoula lentement, chacun vacant à ses propres occupations, chambres à ranger, cuisine à faire, tables à dresser. Ginny et Hermione pouffaient à qui mieux-mieux, Bill, Charly, Dean et Seamus étaient lancés dans d'importantes discussions sur la couleur des robes de mariage, l'ordre du phœnix se passionnait aussi pour le sujet. Alastor et Minerva soutenant chacun un point de vue diamétralement opposé. Néville se marrait et sa grand mère était assoupie sur un fauteuil.
Tonks était avec son fils et ils jouaient à changer de visage et de couleur de cheveux.
Malgré où bien a cause de ses pensées, Harry eut envie soudainement de voir Sévérus, de lui parler peut être. De lui dire qu'il lui rendait sa liberté.
Il se leva et d'un sourire salua Rémus et Ron, il se rendit dans la chambre de son amant et n'y trouva personne, un livre était posé sur la table de chevet, il en lu le titre sans y toucher :
« De l'utilisation de la magie noire dans la magie blanche. Ses avantages et ses inconvénients »
Le livre qu'il lui avait offert lors du fameux Noël, deux auparavant. Il toucha la couverture et vit les mots qu'il avait écrit apparaître à la surface :
Maître des potions, maître de mon cœur, maître de mes pensées.
Deviens le maître de mon corps et tu seras le maître de mon âme.
Le charme qu'il avait placé ne s'était pas effacé.
Sévérus n'avait jamais lu ces mots.
L'eut il fait, les choses auraient peut être étaient différentes.
Mais ce Noël avait été un tel fiasco que Harry n'avait pas levé le charme.
Et qu'il était parti sans un mot.
Claquant la porte de ses sentiments au nez de Sévérus.
Lequel n'avait jamais demandé d'explication.
« Foutue fierté.
« Laquelle ? Demanda la voix grave de l'homme en noir. La tienne ou la mienne ?
Harry sursauta, il n'avait pas entendu la porte s'ouvrir et se trouver face à l'objet de ses pensées lui fit un coup au cœur.
« Les deux, je pense.
Sévérus referma la porte et sans quitter le jeune homme des yeux lança un sort de verrouillage.
Il enleva sa robe, il portait des vêtements moldus pour une fois, jeans noir, polo noir dont le col reposait sur un pull fin de même couleur.
«Toujours en noir, n'est ce pas ?
« Presque.
Harry se rapprocha de lui et posa la main sur sa joue.
Ses résolutions de discussion s'étaient envolées en revoyant cet homme qui lui apportait une certaine sécurité, pas de passion soit, mais pas de peine, pas de blessure non plus.
Les doigts descendirent le long de la mâchoire et se posèrent sur les lèvres pâles.
Sév posa la main sur la hanche qui se trouvait près de lui, attirant à lui ce corps dont il rêvait jour et nuit quand il était à Poudlard.
« Deuxième petit dej, comme disent les hobbits ! Et celui là, je vais le savourer.
Souffle contre souffle, les émeraudes se perdant dans le sombre gouffre du regard de l'homme.
Les lèvres se touchèrent, se dévorant. Doucement, puis plus fort. Sév força la bouche de Harry et prit le dessus dans le ballet de leurs langues. Il le poussa contre le mur de la chambre et commença à le déshabiller, faisant passer le pull par dessus sa tête, détachant le pantalon, le faisant glisser le long des jambes musclées, accompagnant le mouvement, il était à présent à genoux devant Harry, il dégagea le vêtement et descendit aussi le boxer. Libérant le sexe tendu à l'extrême. Il embrassa le creux des hanches lentement, descendant le long de la cuisse sans toucher la colonne de chair palpitante. Remontant tout aussi lentement sur l'autre cuisse. Les mains de Harry s'étaient agrippées à la chevelure du Maître de potions et attiraient le visage de l'homme vers la verge impatiente. Sévérus céda à la demande et tendit une langue prudente pour recueillir les gouttes de rosées qui perlaient. Il cercla le gland d'une langue agile et ne prit le membre en bouche que lorsqu'il entendit Harry soupirer son nom. Il retenait les hanches du jeune homme, le plaquant contre le mur. Donnant son propre rythme au mouvement. Lentement, très lentement, avec douceur.
Qui fit son œuvre quand même, la semence de Harry emplissant la bouche de Sévérus en fort peu de temps.
« Ca, j'aime, presque comme si tu t'abandonnais.
Ton goût est à ton image, parfait. Jeune Harry, je t'aime.
Le maître des potions se releva et embrassa le jeune homme, lui faisant partager le goût de sa propre essence. Une lueur de défi dans le regard, Sév força légèrement les lèvres de son ex élève.
Il vit le regard s'assombrir comme toujours et Harry le repoussa violemment. Sév perdit l'équilibre et manqua tomber. Retenu uniquement par la main de l'auror qui agrippait son pull. Comme un ballet bien réglé, Sév se retrouva face au mur contre lequel il avait plaqué Harry, il sentit un corps contre le sien, dur et vibrant de haine.
« Même comme ça, j'en ai envie.
Je suis vraiment pathétique.
Chercher après cette satisfaction purement physique et me détester de la désirer à ce point.
« Ton pantalon. Ordonna une voix glaciale.
Sév ferma les yeux et obéit lentement, déboutonnant son pantalon, le faisant glisser le long de se jambes, abandonnant le vêtement par terre.
Les mains de Harry le penchèrent en avant, paumes plaquées sur le mur, bras tendus. Pas de préparation cette fois, il sentit une pression contre son intimité et se mordit les lèvres.
« Ne pas crier. Ne pas lui montrer qu'il gagne.
Qu'il tue un peu plus à chaque fois l'impitoyable mangemort.
Le terrible maître des potions.
L'horrible traître.
Que n'es ce toi, à cet instant, à cette place, je te ferais hurler.
Je te hais par moments.
Le sexe avait trouvé sa place et allait et venait, heurtant la prostate et provoquant des gémissements de la part de l'homme ainsi humilié.
Harry se voyait agir et ne ressentait rien.
Même cette parodie de viol ne le satisfaisait pas.
Pas d'émotion, pas de passion.
Le self contrôle de Sévérus le privait de son plaisir. Il acheva rapidement sa besogne et se libéra dans le fourreau de chair. Avec un grondement sourd.
« Sévvvv ! ! !
Il fut surprit de s'entendre prononcer ce nom. Cela lui arrivait si peu souvent.
Il se dégagea et lança un sort de nettoyage sur eux, Sév n'avait pas encore bougé qu'il s'était déjà rhabillé.
Claquant la porte de la chambre derrière lui.
L'homme se laissa glisser le long du mur. Il batailla un peu et parvint à revêtir son boxer et son pantalon, il resta assis, adossé contre le mur de sa honte.
« Je vous hais Monsieur Potter.
A celles et ceux qui voudraient me trucider pour avoir fait du mal à Sév, pardon, mais je fais ce que je veux avec lui pour l'instant.
Et pour celles et ceux qui aiment Harry, pardon aussi d'en avoir fait un mec aussi mal dans sa peau et aussi sadique à cause de ça.
Pour les autres, heu… la suite arrive bientôt.
Zentille moi, zentils vous ?
Love you all.
Bizoumouchous
