DISCLAIMER : Mon désespoir en réalisant que chaque fois que je prends place devant mon PC, que les persos dont j'use et j'abuse ne sont diablement pas à moi ! Ils appartiennent tous sauf mon petit Elias, à Mrs JKR.

Rating R (Vi et ça se corse réellement cette fois ci.)

Pitié, je suis zentille en temps normal ^_.


Les parfums d'un autre.

Sév était resté dans sa chambre et en avait perdu la notion du temps, son absence ainsi que celle de Harry, bien que pas pour les mêmes raisons cependant, furent remarquées au déjeuner. Narcissa questionna Albus du regard, mais le sorcier ne savait rien.

Rémus partit à la recherche du survivant et Cissa à celle de son ami.

Elias alla avec Narcissa et la conduisit à la chambre de Sév.

« Rus, il est là.

Le petit garçon regarda la femme et secoua la tête :

« Il va partir ? Hein ? Tu vas pas le laisser dis ?

Narcissa s'agenouilla près de lui et l'embrassa :

« Je vais faire de mon mieux Lias. Promis.

« Meci.

La jeune femme ouvrit la porte de la chambre et entra doucement, Sév était toujours assis par terre, ses bras reposaient sur ses genoux, sa tête un peu en arrière appuyée contre le mur, les yeux fermés. Elle s'assit à ses côtés et posa sa tête contre son épaule.

Le silence entre eux n'était pas pesant, ils se connaissaient depuis si longtemps. Cissa avait espéré qu'après la mort de Lucius, Sév viendrait plus souvent, elle aimait sa présence, elle aimait ce que cachait le masque du maître des potions. La gentillesse, la rare délicatesse. Elle avait eut envie que l'amitié s'efface devant l'amour, mais elle savait aussi que le cœur de Sév était déjà pris.

Et qu'elle n'avait pas une chance. Elle ne savait pas qui il était. Mais c'était un il.

Et elle était restée l'amie.

« Je vais partir Cissa. Je n'ai rien à faire ici.

« J'ai promis à Elias que tu resterais.

« Quelques heures. La voix de Sévérus était très basse. J'ai besoin de respirer.

« Tu...

« Je serai là pour le mariage. Ce soir même, si ça va mieux. Dis-lui.

« D'accord. Merci.

Elle déposa un baiser sur sa joue et se releva. Elle s'arrêta dans l'encadrement de la porte, la main sur la poignée.

« La cheminée de Lucius est toujours reliée au Manoir Rogue. Dit-elle doucement. Ce sera plus discret, personne ne saura que tu es parti.

« Merci Cissa.

Après le départ de Narcissa, Sévérus se leva, il ne prit que sa cape, la jetant sur ses épaules d'un mouvement souple et se rendit dans l'aile Ouest, le cabinet de travail où il avait passé une partie de la matinée, jouxtait la chambre de Cissa et Lucius. Sur le palier du grand escalier, il croisa Rémus, ils se fixèrent un bref instant et le loup renifla avant de détourner la tête.

« Pas efficaces à cent pour cent les sorts de nettoyage ? Hein Lupin ? Siffla Sév d'une voix dure.

Le pauvre professeur perdit un peu de sa contenance, aussi peu souvent qu'il parlait avec Rogue, jamais il n'avait été aussi... aussi lui-même en fait, mais il lui montrait la facette qu'il réservait à ses élèves, méprisant, dur, cruel. Tout ça en si peu de mots. Et leur sens. Lupin se sentit rougir légèrement.

« En effet Sévérus. Parvint-il à articuler.

« Les odeurs restent. N'est ce pas ?

Lupin se contenta de hocher la tête.

«Infimes. Mais assez fortes pour un loup-garou ou pour un maître de potions. Pas assez pour les...

Sév s'interrompit. Lupin le regardait de nouveau dans les yeux et il termina la phrase pour lui :

« Pour les autres. Exact.

Sév se détourna et s'engagea dans le couloir Ouest :

« Il est parti depuis deux heures au moins. Lança-t-il d'une voix glaciale.

« Je le sens. Murmura Lupin pour lui-même.

Il regarda Sévérus entrer dans une pièce, cinq ou six portes plus loin.

L'arrivée au manoir Rogue se fit avec discrétion. Sév n'avait pas envie de déranger Dixie, l'elfe de maison. Il dégrafa la cape noire et la posa sur son bureau. En avançant dans la pièce il croisa son reflet dans un miroir : silhouette sombre, seule tache claire : son visage. Si les regards avaient des pouvoirs, celui-ci aurait brisé le miroir et aurait bien certainement tué le maître des potions dans le même temps.

Une respiration retenue inconsciemment se libéra et Sév bougea. Se dirigeant vers son labo.

Sans la moindre idée de ce qu'il faisait réellement, Sév prit un livre au hasard et l'ouvrit sur une potion quelconque. Il lu la recette et commença à en rassembler les ingrédients. Petit à petit, la fabrication de la potion parvint à monopoliser son attention, il coupa, pesa, mesura, versa et mélangea dans le sens des aiguilles une fois, puis en sens inverse deux fois. Appliquant la recette à la lettre. Focalisant son esprit sur ses mains qui agissaient, chassant Harry et sa conception étrange de l'amour, de ses pensées.

Les heures lui parurent courtes, mais une fois la potion terminée, il se rendit compte que la nuit était bien avancée. Probablement plus de minuit. Il hésita. Il n'avait pas très envie de retourner chez les Malefoy.

« Ouais, mais t'as promis que tu y retournerais. Pas forcement ce soir. Du moment que je suis là demain. Si tu restes ici, tu vas devoir voir Dixie et lui expliquer pourquoi t'es là.

Sév soupira légèrement, il n'avait pas envie de voir l'elfe, malgré sa gentillesse et son dévouement, elle ne comprenait pas beaucoup son maître. Et cela amenait à des discussions sans fin.

« Ok, Dixie gagne par KO. Je rentre au château. Au fait c'est quoi cette fichue potion que j'ai faite ?

Il se pencha sur le livre et lut le nom de la potion : Chevelus fortus amplificus.

« Un truc pour faire pousser les cheveux ? N'importe quoi mon pauvre vieux ! T'aurais pu trouver un poison rare au moins, pour te débarrasser de Draco en douceur. Enfin en douceur...

Sur ces pensées ironiques, il lança un sort de rangement sur le labo et rangea quelques instruments fragiles. Puis il retourna dans le bureau, récupéra sa cape et lança une poignée de poudre verte dans le foyer et disparut en un instant.

Le bureau de Lucius.

« Pas de plantage, je m'améliore !

Sans bruit, il sortit de la pièce et longea le couloir, il retint son pas une fraction de seconde en passant devant la chambre de ce cher Ange comme il disait. Pas de bruit.

« A quoi tu t'attendais ? A entendre Harry gémir son nom ? T'es pathétique.

Sév reprit sa marche silencieuse et parvint au palier, la faible lueur d'une lampe en contrebas éclairait suffisamment le hall, pour qu'il remarque un mouvement en bas. Il descendit, toujours aussi silencieusement et partit dans la direction d'où était venu le mouvement.

Le grand salon. La bibliothèque. La véranda. Des voix. Il tendit l'oreille, véranda. La porte était entr'ouverte. Il jeta un regard à l'intérieur et se figea. Arrêtant de respirer encore une fois. Son cœur, lui, s'était légèrement emballé. Il voyait les deux personnes dans la pièce. Harry, appuyé à une des baies vitrées, regardant le jardin. Et...

« Notre cher Ange. A quoi aurais-je dû m'attendre ?

Portant la situation n'était peut être pas celle à laquelle il s'était attendue. Harry interpella Draco d'une voix dure, sans se retourner.

« Problèmes de sommeil Draco ? Tu me poursuis ?

La voix moqueuse du jeune homme blond résonna dans la pièce :

« Je te rappelle que depuis hier, la situation n'a pas changée, j'habite toujours ici et j'aime bien me promener la nuit. Et si mes souvenirs sont exacts, hier, c'est toi qui es venu me déranger. Quant à te poursuivre... Ma foi...

Draco s'approcha de Harry, il était à un ou deux pas de lui.

« Un Malefoy ne poursuit pas, Potter. Il prend ce dont il a envie.

Un rire froid s'échappa de la bouche de Harry :

« Et t'as envie de moi à ce point Draco ? En manque peut être ?

Draco ne répondit pas, mais franchit les deux pas qui le séparaient de l'Auror.

« Je ne suis jamais en manque Potter...

« Vantard.

Draco posa sa bouche sur la nuque de Harry et Sév le vit se dresser, tendu.

« Malefoy dégage.

Sans prêter la moindre attention aux paroles de Harry, le blondinet continua à embrasser la peau si douce. Il posa ses mains sur les épaules de sa victime et les descendit lentement. Ses mains rencontrèrent celles de Harry et il en força légèrement les doigts, ouvrant les poings et mêlant ses doigts aux siens. Sévérus de son poste d'observation ne voyait pas exactement ce qu'il se passait, mais en avait une assez bonne idée. Comme une réponse muette à sa requête silencieuse, Draco entraîna Harry vers la cheminée, cette fois, plus vraiment besoin d'imaginer. Sév était spectateur.

Draco était tout de noir vêtu, pantalon de smoking et chemise légèrement ouverte, le démon tentateur, parfait dans ce rôle. Harry, lui, respirait encore l'innocence, sa chemise blanche mettait son teint halé en valeur, ses hanches fines prises dans un pantalon noir que Sévérus reconnu comme le sien.

« Harry… Draco. Je vous hais tous les deux.

Un griffondor ne se rend pas sans lutter et Harry continua à protester.

« Malefoy, arrête. Je ne veux pas.

« Tu ne veux pas ? Moi, je suis certain du contraire. Affirma Draco en plantant l'acier de son regard dans les émeraudes qui lui faisaient face.

Sans tenir compte de la résistance de Harry, Draco investit sa bouche, forçant les lèvres, prenant l'avantage dans cet échange.

La main de Harry se leva et en reculant d'un pas il l'abattit sur le visage du blondinet. Un grondement s'échappa de la bouche de Draco, mais il affermit sa prise sur le poignet du jeune homme et l'attira de nouveau vers lui, ravissant encore une fois ses lèvres.

Il vit la résistance de Harry s'effondrer doucement sous les baisers du jeune Malefoy, sous ses caresses expertes. Dans un dernier sursaut de rébellion, l'auror se dégagea et leva de nouveau sa main, mais Draco s'y attendait et il arrêta le mouvement au vol. Il tenait les deux poignets de Harry, il les plaça dans son dos, lui tordant un peu les bras et murmura un sort d'entrave, qui lia les mains aussi solidement qu'une paire de menottes. Harry essaya de se dégager et se débattit, peine perdue, Draco le tenait solidement et avec les mains liées, il ne pouvait pas faire grand chose, son regard lançait des éclairs, mais il ne dit pas un mot.

« Protestes, appelles au secours et j'arrive. Je l'avada kadevrise celui là.

« Bon, tu es content ? Bien obligé, mon cher, je ne vais ramasser une baffe à chaque fois que tu as honte de toi. Déclara Draco ironique.

« J'ai pas honte de moi. Je n'ai pas envie de toi, nuance. Gronda Harry d'une voix rauque.

« Alors crie, réveille la maison, protestes, je suis sûr que Rémus, Maugrey fol œil et Dumbledore accourraient pour te sauver.

Harry ne bougea pas, il sentit ses joues rougir et Draco l'embrassa de nouveau. Prenant sa bouche, sa langue vint chercher la sienne et Harry répondit, donnant cette fois autant qu'il recevait. Le jeune homme blond commença à déboutonner la chemise blanche, révélant le torse joliment musclé et doré de l'Auror. Ses mains le caressèrent et frôlèrent le bout des seins, arrachant un léger gémissement à Harry.

« Non, je t'en prie, arrêtes.

« Sûrement pas. Je t'ai à ma merci et je compte bien te montrer ce qu'est l'amour, Potter, je vais te faire crier de plaisir, je te l'ai déjà dit. Affirma Draco tout en continuant ses caresses sur Harry.

La respiration haletante de Harry provoquait une réaction semblable chez Sévérus, il ne se croyait pas capable de tant de self contrôle, il avait envie de hurler, de se précipiter dans cette pièce et d'intervenir, mais Draco avait raison. Harry méritait mieux qu'un amour transi. La faute était sienne entièrement, il avait été tellement stupéfait quand le jeune homme était venu à lui, qu'il lui avait donné son corps et son amour, il avait pris ça comme un cadeau du ciel. Et avait vécu depuis dans la terreur d'un mot, d'un geste, qui ferait reprendre ses esprits à Harry et que celui ci réalise qu'il couchait avec son professeur le plus détesté. Il prenait ce que lui donnait Harry avec une telle révérence, qu'il en était forcement ennuyeux. Et le jeune homme recherchait la passion, pas l'adoration.

Sév sentit un goût métallique dans sa bouche, il porta sa main à ses lèvres et constata qu'il s'était mordu au sang.

« Je suis un sombre crétin, c'est maintenant que je le perds que je vois mes erreurs. Quoiqu'il se passe ce soir, je ne ferais plus d'erreur, je te donnerais ce que tu cherches.

Harry ne protestait plus, mais quand Draco défit la ceinture de son pantalon, il retint son souffle et secoua la tête.

« Non, arrête. Murmura-t-il.

Sans le quitter des yeux Draco termina ce qu'il avait entrepris, il lui enleva son pantalon et son boxer.

Harry sentait son sexe pulser au rythme d'une érection dont il ne voulait pas, mais son corps le trahissait encore. Draco ne se moqua pas, se contentant d'apprécier.

« Je comprends ce qui pousse Sévérus à tout te céder. Dit il a voix basse. Tu es magnifique.

Draco entraîna Harry vers un canapé, il s'y assit et installa l'auror sur ses genoux, a califourchon, face à lui.

Draco posa sa main sur la verge tendue, arrachant un petit cri de surprise à sa victime. Son regard ne le lâchait pas, il buvait ses réactions, les yeux clos à présent, le rouge aux joues et le souffle court. Il cueillit les premières gouttes de liqueur et en recouvrit le gland violacé, il commença à le caresser, sa main allant et venant, faisant coulisser la peau sur le sexe tendu, les gémissements qui s'échappaient de ses lèvres excitaient au plus haut point Draco dont le souffle devenait court. Son autre main continuait, elle aussi, ses caresses sur le torse de Harry, jouant avec les pointes de ses seins, les agaçants, les pinçants. Il ne lui fallut que quelques minutes de ce traitement pour faire jouir Harry dans sa main.

Pas de nom, mais le cri rauque qui s'échappa de sa bouche fut une gifle pour Sév.

Il avait réussit. Comme toujours. Ce cher Ange

Draco attira Harry à lui et l'embrassa encore, il le fit bouger légèrement et ouvrit son propre pantalon, dégageant son sexe. Encore haletant de son plaisir, Harry suivait ses mouvements, il devinait ce qui allait arriver, pas sorcier.

Mais s'il en avait presque envie, à cet instant, il ne voulait pas.

Pas comme, ça pas ici et pas avec lui.

Sa première fois, il aurait tellement voulu que ce soit Sévérus. Mais Draco n'avait pas la moindre intention de s'arrêter, il enduisit son sexe avec la semence de Harry et l'attira à lui, positionnant sa verge contre son entrée intime. Et il appuya sur ses épaules, le forçant à s'empaler sur le sexe dressé. La douleur quand le gland distendit l'anneau de muscle, rendit Harry pantelant, la bouche de Draco sur la sienne étouffait les gémissements de douleur. Mais les mains pesaient toujours sur les épaules nues et le jeune homme descendit lentement, essayant de s'habituer à cette intrusion. Quand il fut assis sur les cuisses de Draco, celui ci bougea à peine et toucha la prostate, envoyant une vague de plaisir balayer la douleur. Cette réaction de son propre corps prit Harry par surprise, il se mordit les lèvres pour ne pas crier. Draco agrippa ses hanches et le souleva doucement, le faisant se rasseoir un peu plus brutalement à chaque fois, Harry ne respirait plus que par saccades, noyé par le plaisir qui l'envahissait. Il jouit de nouveau, son corps se tendant, sa tête partant en arrière, les yeux clos. Un nom sur ses lèvres cette fois.

Qui arracha un sursaut à Draco, qui le fit aller et venir encore quelques fois avant de se libérer en lui.

Leur deux corps se rejoignirent, Harry reposant contre Draco, essoufflé.

Malefoy aida Harry à se dégager, jeta un sort de nettoyage et l'allongea près de lui sur le canapé. Il enleva le sort d'entrave et prit les poignets de Harry dans ses mains, les caressant doucement, activant la circulation qui avait été coupée.

« Tu es beau quand tu jouis, tu sais, Dit-il à mi-voix

« Je te hais Draco. Répondit Harry d'une voix grave.

« Et moi donc


Ok, si vous avez résisté jusque là, c'est bien, alors petite compresse d'eau froide sur les tempes, on respire un peu et on attend la semaine prochaine.

Ze vous adore

Bizoumouchous