DISCLAIMER : encore une fois, je me force à le répéter, ces personnages sont la propriété exclusive de Mrs JKR. Sauf Elias.
Rating R : Enfin ! ! !
Se comprendre enfin
Le jeune homme blond se tordait de douleur par terre, subissant le sort qu'il avait envoyé contre Sévérus, il hurlait et se débattait, gémissant :
« Sév ! Je.. Haleta-t-il, en se crispant. Arrêtes le…
Le maître des potions s'était rapproché de Draco et le regardait d'un œil froid, si il n'avait pas senti que Draco allait attaquer une fraction de seconde avant qu'il ne lance le sort et réagit aussi vite c'est lui qui aurait été par terre en train de hurler.
Les jumeaux s'approchèrent des combattants, Fred claquait des dents et George était légèrement verdâtre.
« Professeur…
« Vous n'allez pas…
Le regard noir de Sévérus leur fit ravaler leurs paroles.
Draco gémissait toujours, des gouttes de sueur perlaient sur son visage, mouillant ses cheveux, couvrant son visage.
« Pitié…Arrêtez ça ! Hurla-t-il en se roulant en boule.
Sév leva sa baguette lentement et prononça les mots qui arrêtèrent le sortilège :
« Finis Incantatem
L'homme s'accroupit près de la forme à terre, il posa sa main sur l'épaule du jeune homme et le fit s'allonger. Son corps était parcouru de tremblements, il claquait aussi des dents.
« Allez chercher Pomfresh. Et elle seule. Compris ? Ordonna Sév aux jumeaux, sans quitter Draco du regard.
Les frères Weasley, partirent en courant chercher l'infirmière, laissant les deux hommes en tête à tête.
« Vois-tu Draco, malgré tout, ton équation était faussée à la base. Dit Sévérus doucement, il enleva quelques mèches blondes du front en sueur et dégagea le regard gris.
Harry… et…toi.
Tu as si peu de chances…Et tu le sais bien, n'est ce pas ?
L'autre soir, tu as pris son corps, mais, il n'était pas avec toi. Dans sa tête il était loin de toi, tellement loin. N'est ce pas ? La voix de Sévérus n'était plus qu'un murmure. Il continuait à caresser les cheveux blonds et son pouce essuya une larme qui perla sur le bord d'une paupière. Ca fait mal hein ? Quand la personne avec qui tu es, crie le nom d'un autre en atteignant son plaisir…
Parce que c'est Sévérus qui était sur ses lèvres et pas Draco. N'est ce pas ?
Les larmes du jeune homme coulaient sans discontinuer, il tremblait toujours et se replia sur lui même.
« Vous avez gagné. Sanglota-t-il. Il est à vous.
La main de Sév était encore sur la joue de Malefoy.
« Qui a gagné quoi ? Demanda une voix glacée.
Figeant le geste du maître des potions.
« Harry… Souffla-t-il doucement.
« Qui a gagné quoi, Sév ? Gronda le jeune homme en regardant l'homme se relever.
« Moi. Dit Sév en lui faisant face. Je t'ai gagné toi…
« Moi ? ? MOI ! De quel droit vous m'avez joué comme un objet ? ? ? DE QUEL DROIT ? ! Je ne suis ni à l'un ni à l'autre ! JE NE VEUX PLUS VOUS VOIR ! JAMAIS ! ! Hurla Harry en reculant vers la porte, ses yeux lançaient des éclairs et il tremblait de rage. Il fit demi tour et s'élança hors de la pièce.
Sév vit que Draco frissonnait toujours, il mourait d'envie de rattraper Harry, mais laisser le jeune homme comme ça le rendait mal à l'aise. Un léger bruit attira son attention, Sév vit un petit ange entrer dans la pièce, Elias s'approcha du maître des potions.
« Rus…Tu vas serser Rary. Hein ?
« Elias…Je peux pas laisser Draco comme ça.
« Ze reste avec l'anze moi. Répondit le petit garçon en s'asseyant par terre, il posa sa main sur la joue du jeune homme, le caressant doucement.
« Pourquoi tu fais ça ? Protéger Draco ?
« Paske les zens qui tuent c'est des messants et y vont a Akaban et ze veux pas que tu vas a Akaban. Dit Elias sans quitter Draco du regard.
« Merci bonhomme. Murmura Sévérus en reculant vers la porte de la salle.
« Rus ? La voix d'Elias s'éleva, un peu plus forte. Il est dans sa chambre Rary.
« Merci. Répéta le maître des potions en sortant.
Il s'élança en courant dans le couloir, évitant Pompom et les jumeaux Weasley, arpentant l'aile est, jusqu'à la chambre de Harry. Qui était fermée.
« Evidement.
« Alhomora !
La porte se déverrouilla et Sév entra, son œil captura la scène devant lui. Harry s'était débarrassé de la robe blanche, celle ci gisait par terre, près d'un mur. Il était en train de jeter ses vêtements dans un sac de voyage posé sur son lit. Les yeux d'un vert foncé, lui lancèrent des éclairs.
Sévérus entra et referma la porte d'un sort, puis il ramassa la belle robe et la posa délicatement sur un fauteuil. Lorsqu'il se tourna vers Harry, celui ci vit dans le regard noir une rage égale à la sienne, alors quand l'homme avança vers lui et lui retira le sac des mains, il gronda :
« Laisse ce sac Sév !
« Non ! Et toi, tu vas arrêter tes conneries ! Rugit le maître des potions et lui prenant les poignets et en le plaquant contre le mur.
« Laisses moi tranquille ! JE NE SUIS PAS A TOI! Hurla Harry en se débattant.
« JE SAIS ! ET ALORS ? répondit Sév en hurlant à son tour.
Etait-ce la voix de Sév, ou le fait qu'il perde son calme légendaire, mais Harry se tût.
« Ca y es tu es calmé ? Demanda Sév en approchant son visage de celui de Harry.
Avant que celui ci ne puisse répondre, la bouche de l'homme se posa sur la sienne. Le baiser qui suivit n'avait rien à voir avec leurs baisers passés, Sév domina, sa langue força les lèvres et s'empara de la bouche offerte. Il relâcha les poignets du jeune homme et posa ses mains sur ses épaules, le maintenant toujours contre ce mur. Ses yeux restaient accrochés à ceux de son jeune amour, ne perdant pas une miette des émotions qui passaient dans ce regard. Rage qui céda devant une sorte d'impatience, du désir…
Sévérus le serra contre lui et l'entraîna vers le lit, le fit s'allonger et se mit a genoux au dessus de lui. Harry avait le souffle court, les joues un peu rouges. Il sentait les fesses de Sév contre son sexe, séparés par la barrière de leurs vêtements.
« Je ne suis à personne, Sévérus. Dit il de nouveau.
Sa voix était plus basse, comme hésitante.
Sans répondre, l'homme recommença à l'embrasser, sa bouche, ses joues, remontant vers son front, se posant sur les paupières closes. Descendant vers une oreille, une langue en dessina le contour et le lobe fut mordillé, doucement, tirant un petit gémissement du jeune homme.
« Pourtant tu as été à Draco. Dit Sévérus dans un souffle.
Harry sursauta et ouvrit les yeux, le rouge qui monta à ses joues, n'était plus celui de l'excitation, mais bien celui de la honte.
« Tu étais là ? Parvint il à articuler lentement.
« Oui. J'attendais. Te serais-tu débattu, je serais venu à ton aide. Mais ce n'a pas été le cas.
« Ooh, Sév… Le regard noir qui était au dessus de lui trahissait une peine immense et Harry se sentit très mal. Il essaya de dégager une de ses mains, mais le maître des potions le retenait par les poignets, le clouant sur le lit.
« Sév, pardonnes moi. Je…je ne sais pas ce qui m'a pris ce soir là, j'aurais dû…Je... je ne lui ai rien demandé.
« Rien. Ne dis rien. Je ne veux rien savoir. J'en sais assez. Dit Sévérus d'une voix dure.
Harry ferma les yeux, gêné par le feu qui brûlait dans les deux lacs noirs.
« Je sais que tu ne demandes pas. Jamais. Et c'est bien là que j'ai fait erreur, en te respectant. Murmura Sévérus en se perdant contre le cou dans la douceur de la peau de son amant. J'ai toujours hésité, refusant de prendre de toi ce dont j'avais envie, j'avais tellement peur que tu ne t'enfuies, que tu me laisses.
Mais j'ai fait erreur.
C'est ce que tu voulais, n'est ce pas ?
Être pris.
Être dominé.
Être possédé.
Comme avec Draco l'autre nuit.
Harry secoua la tête, mais Sév vit la vague de désir qui noyait son regard émeraude.
« Tu ne demanderas pas.
Alors, je vais me servir. Dit le maître des potions d'une voix ferme.
Il glissa du corps de Harry et s'allongea à son côté. Appuyé sur un coude, ses yeux ne quittaient pas ceux du jeune homme. Il tira lentement la chemise blanche et la sortit du pantalon, passant sa main en dessous, caressant pour la première fois Harry comme il en avait envie. Sa main reconnaissait les courbes de ce corps dont il avait tellement rêvé, il effleura l'un des bourgeons roses et le sentit durcir sous ces caresses, Harry gémit doucement à ce geste. La main traversa la poitrine, se posa sur l'autre sein et lui fit subir le même traitement, le pinçant de plus en plus fort, jusqu'à arracher un gémissement plus fort.
Abandonnant ses caresses le temps de faire passer la chemise par-dessus la tête de Harry, puis le recouchant, sa bouche vint sucer le mamelon droit, le mordillant doucement, pendant que sa main était toujours sur l'autre. Harry leva sa main pour la poser sur la tête de Sévérus qui se redressa, se dégagea et secoua la tête.
« C'est moi qui prends le contrôle à partir de maintenant, tu te laisses faire. Dit-il en continuant de l'embrasser, pour atténuer ses paroles.
« C'est toi qui contrôle. D'accord. Acquiesça Harry d'une voix tremblante
« Je ne sais rien de toi. Ce que tu aimes, ce dont tu as envie, je ne connais que ta domination, mais je suis certain que ta passion doit être dévorante.
Les paroles se déversaient dans l'oreille de Harry comme autant de promesses. Sév l'embrassait, de moins en moins doucement. Plus possessif, pendant que le jeune homme fondait, sous cette bouche, sous ses mains. La langue de Sév jouait avec celle de Harry, possédant sa bouche, d'une façon à la fois sensuelle et impérieuse.
La main de l'homme descendit le long du torse brun et se posa juste au ras de la ceinture du pantalon, sur le ventre plat et musclé. Et y resta immobile. Jusqu'à ce que le jeune homme bouge ses hanches, essayant de forcer la main à descendre.
« Sév. Dit il dans un souffle rauque
« Je décide. De tout. De ton plaisir et ta douleur.
De ce que tu ressentiras, de ce que j'aurais envie que tu ressentes.
Tu es à moi.
« Oui ... Je suis à toi, je veux être à toi, te sentir...en moi. Chuchota-t-il en fermant les yeux.
« Moi aussi, mon... Sév suspendit sa phrase. Une vague crainte d'aller trop loin le fit hésiter.
Il reprit ses caresses et défit enfin le pantalon de Harry, se glissant à l'intérieur et se posant sur le sexe tendu. Arrachant un soupir de plaisir à Harry.
« Mmmmm. Ou..
La longue main du maître des potions entoura le membre et en caressa la peau si douce, observant Harry qui se tordait sur le lit, anticipant ses caresses, le souffle court.
Il retira sa main.
« Noooon. Sév !
L'homme se redressa et lui enleva le reste des vêtements, faisant glisser le pantalon noir le long de ses jambes, suivi par le boxer. Ils partirent rejoindre la chemise par terre, bientôt suivis par la chemise de Sév, puis le reste de ses affaires. Harry ne l'avait pas quitté des yeux, se repaissant de la peau pâle qu'il aimait par-dessus tout, le fin réseau des cicatrices qui parcourait le torse, sans l'enlaidir, au contraire, faisant ressortir la musculature fine mais indéniable de l'homme supplicié. Cette vue le rendait encore un peu plus excité, il avait gardé ses bras au dessus de lui, comme lorsque Sév le tenait.
S'offrant.
Soumis pour la première fois.
L'homme s'installa de nouveau sur le lit, il ouvrit les cuisses de Harry et se glissa entre elles, a genoux. Il posa ses mains sur les hanches fines, reprenant ses caresses, du ventre aux cuisses. Evitant soigneusement la verge tendue. Le corps du jeune homme était parcouru de frissons. Sévérus le faisait languir, jouant avec lui, le provoquant, toujours un peu plus. Sa main reprit ses caresses, montant et descendant le long du sexe gorgé de sang. Quelques gouttes perlaient, Sév les cueillit sur le bout de son doigt et tendit sa main vers la bouche de Harry, dont les joues rougirent encore un peu plus, mais il ouvrit les lèvres et suça son essence sur le doigt de l'homme. Ne s'arrêtant pas là, il lécha le doigt qui jouait avec sa langue, parfaitement conscient de ce qui allait arriver.
« Sév... Haleta-t-il en sentant le doigt se positionner contre son muscle le plus intime et en forcer doucement le passage. Sévérus ne le quittait pas des yeux, contemplant le visage qui trahissait le plaisir mêlé à la douleur que le jeune homme ressentait. Lorsqu'un second doigt vint rejoindre le premier, les gémissements avaient laissé place à une litanie de mots indistincts.
« Encore... Je... t'en...prie... .
Sévérus se rallongea brièvement sur Harry sans enlever sa main de là où elle se trouvait et l'embrassa. Etouffant ses cris de sa bouche.
Puis reprenant sa place il continua à faire aller et venir ses doigts dans le fourreau de chair et y adjoignit un troisième doigt, faisant se tordre le corps de Harry. Sa deuxième main s'activait sur le membre douloureux du griffondor. Le menant au bord de la jouissance avant de cesser ses mouvements, arrachant un nouveau cri de frustration à Harry. Mais Sévérus se pencha vers lui et avec un sourire machiavélique lui susurra à l'oreille :
« Je pourrais te faire jouir comme ça, sans rien faire de plus. Tellement tu es ... Excité, ajouta-t-il en lui léchant le bord des lèvres.
Le regard de Harry était voilé, il était tellement loin dans son plaisir qu'il n'y voyait plus très clair, mais une chose était certaine, il voulait sentir Sévérus en lui, là maintenant. Il se demanda combien de temps le Serpentard le ferait gémir avant de le posséder. Après tout, il en avait le droit le plus absolu, se venger de toutes ces humiliations, de toutes ses étreintes violentes et...
Sév s'enfonça en lui lentement, lui arrachant un cri de douleur.
La patiente préparation de Sévérus n'avait pas été suffisante malgré tout.
N'importe quoi, Draco ne t'as pas préparé lui...
Mais la douleur cédait place à un plaisir, intense...
Les mains de Harry se posèrent enfin sur le corps de son maître.
Du maître de son corps.
Alors Harry explosa en milliards de particules, son esprit se désagrégea sous le plaisir qu'il ressentait, il sentait Sévérus bouger en lui, heurtant à chaque passage, son point de non retour, son endroit de plaisir absolu. Les coups de reins de l'homme ne provoquaient plus qu'une et intense sensation de plénitude. Amenant Harry à l'orgasme en peu de temps, son corps diapré de sueur, ses yeux fermés, les joues rouges, lèvres entrouvertes. Image même de la luxure, du plaisir incarné. La vue qu'il avait sur son amant, combiné à sa jouissance provoqua celle du maître des potions et c'est dans un cri rauque qu'il se déversa en lui.
Le temps ne tournait plus guère pour eux, Sévérus s'allongea auprès de Harry et lança un sort de nettoyage, puis le prit dans ses bras, l'embrassant encore et encore.
Puis ils se calmèrent un peu et glissèrent sous les couvertures. Harry prit la position qu'il aimait particulièrement, sa tête posée sur le torse de Sévérus, écoutant les battements de son cœur. Le silence n'était troublé que par le bruit de leurs souffles. Harry sentit Sév se tendre sous sa joue et il comprit que le moment des dernières explications était venu, celui des excuses aussi.
« Pourquoi étais tu comme ça ?
« A cause de toi. Dit Harry doucement. Je suis tombé fou amoureux de toi. Depuis tellement longtemps. Draco avait raison, lors de ma dernière année à Poudlard, je ne voyais que toi, et toi tu ne m'aimais pas.
Tu étais si froid et si distant, si impitoyable et si implacable.
Tellement dur, acerbe et ironique quand tu me parlais. Ne me prenant jamais au sérieux. Toujours en train de me tourner en ridicule. Me faisant tomber dans une sorte de dépendance à ta méchanceté. Je t'ai aimé comme ça.
Lorsque je suis parti, j'étais heureux, heureux de me débarrasser de toi et de ta franchise à mon égard, de la haine que tu avais pour ma « célébrité ». De tes sarcasmes... De tes punitions, de tes retenues qui n'étaient que des tortures pour moi.
Et sans toi, j'ai cru mourir.
Entouré par tellement de gens qui m'aimaient, qui pensaient à moi, qui pensaient pour moi. Tu n'étais plus là pour me secouer, me railler, me rappeler que je n'étais que quelqu'un de normal. Il m'a fallut trois ans pour me décider à venir te voir et quand je suis venu à toi, tu ne m'as pas rejeté. Tu m'as laissé t'aimer.
Mais tu n'étais pas celui que j'avais aimé.
Tu n'étais plus celui dont j'avais besoin, tu avais changé.
Alors, tu as déclenché la tempête en moi, je t'ai rejeté, je t'ai poussé, je t'ai blessé. Insistant, allant toujours plus loin. Ta froide indifférence me tuait un peu plus à chaque fois.
J'avais tellement envie que tu te rebelles, que tu ne te plies pas à mes ordres, à mes fantasmes, à ma violence qui n'était attisée que par ta passivité qui me rendait fou.
Je te voulais comme tu étais, Sévérus Rogue, le professeur, impitoyable, narquois, ironique, pas soumis.
Jamais je ne t'ai voulu soumis.
J'en crevais de te voir comme ça Sév, c'est pourquoi je ne venais que rarement, espérant qu'un jour tu perdes patience et que tu me rejettes, que tu me forces à te supplier...
La voix de Harry tremblait un peu, il se sentait vulnérable, il avait enfin avoué, mais ne savait pas comment le prendrait Sévérus.
« Tu as fais cela ? Demanda le maître des potions un peu choqué par la confession de son amant. Mais pourquoi ?
« Pour que tu m'aimes... Murmura Harry en sentant une larme couler le long de sa joue.
« Oh, non...
« Ex... Excuses moi... Je ...J'avais pas le droit de te ddir... Commença le jeune homme en bégayant un peu.
Sévérus prit son visage dans sa main et le leva vers le sien, il vit les yeux verts noyés de chagrin et sentit sa gorge se serrer.
« Tout ça est tellement stupide...
Harry ferma les yeux, blessé.
« Je t'ai aimé depuis le premier instant où tu es venu vers moi. Dit Sévérus en balayant les larmes de Harry d'un geste de la main. Depuis toujours en fait. Je n'attendais que toi. Mais j'avais tellement peur de te faire fuir avec l'amour que j'avais pour toi que je ne savais pas quoi faire. J'étais paralysé. Je subissais, tellement j'avais la trouille de te perdre. Et je te faisais t'éloigner un peu plus à chaque fois. Ironique, non ?
Le silence qui suivit les paroles du maître des potions, était si dense que Sévérus pensa avoir fait erreur en avouant ses sentiments à Harry.
« Tu m'aimes ? Demanda Harry très très doucement.
« Oui. Répondit Sévérus avec un sourire.
« Dis le moi. J'ai envie de t'ente...
« Je t'aime. Dit-il doucement.
« Pourquoi tu ne l'as jamais dit ?
« Peut être parce que tu ne me l'as jamais demandé ?
Harry se releva et plongea dans le noir des pupilles de l'homme couché sur le lit, vérifiant si il y avait la moindre trace de moquerie dans ses paroles. Il ne vit que la sincérité et l'amour. Il se pencha alors et déposa un chaste baiser sur ses lèvres.
« C'est bien vrai ? Tu m'aimes ?
« Ne crois pas que parce que je t'aime, je vais renoncer à mes droits sur toi. Tu es à moi et à moi seul.
Et je suis celui qui commande.
Avec un sourire Harry se recoucha sur la poitrine de Sév et se laissa dériver vers le sommeil.
« Il était temps qu'on s'explique. Il est à moi. Enfin.
« Merci Draco.
Z'aimez toujours ?
Y a une suite...
Moi aussi ze vous aime.
Bizoumouchous
