Chapitre 1 : Soirée Intéressante
C'était les vacances d'été. Harry habitait encore chez les Dursleys. Il n'avait pas d'autre choix car il n'avait pas l'âge légal d'aller en appartement. Mais cette été, quelque chose avait changé. Plusieurs choses en fait. Lorsqu'il avait vaincu Voldemort, il s'était ensuite renfermé sur lui-même. Il ne parlait plus à personne. Même les Dursleys n'arrivaient pas à le faire réagir. Il ne répondait pas aux nombreuses lettres de Ron et Hermione. Il passait ses journées soit dans sa chambre à broyer du noir ou dehors, flânant dans les rues, parfois jusqu'à trois ou quatre heure du matin. Mais les Dursleys ne pouvaient rien faire. Alors ils le laissaient aller. À vrai dire ils s'en foutaient un peu. Après tout ils n'avaient jamais voulu l'avoir chez eux alors c'était son problème s'il ne voulait plus parler à personne. Ils se trouveraient quelqu'un d'autre pour faire le ménage.
Un soir, Harry se promenait dans les rues avoisinantes, ne désirant pas trop s'éloigner car il ne voulait pas avoir à marcher des heures pour revenir. Il arriva à un par cet s'assit sur un banc. Son banc. Le banc où il avait l'habitude de s'asseoir à presque chaque soir. Mais alors qu'il était assis là depuis une bonne demi-heure, une bande de jeunes passèrent par là. Harry les avait déjà vu flâner dans le parc à des heures tardives mais ne leur avait jamais parlé. Alors que la bande passait par là, un d'eux s'adressa à Harry.
-Hey toi !
Harry ne répondit pas, préférant l'ignorer plutôt que de se faire harceler par une bande de jeunes.
-Hey, je te parle !
Aucune réponse encore de la part d'Harry. Alors le jeune en question alla se planter direct dans le champ de vision d'Harry qui n'eut d'autre choix que de le regarder. Il aurait bien pu détourner le regard mais il était quand même curieux de savoir ce que le garçon lui voulait.
-Qu'est-ce que tu veux ?
-Tu fumes ?
-Je déteste la cigarette.
Quelques rires dans la bande.
-Je parlais pas de cigarettes mais de pot. Est-ce que tu fumes du pot ?
-Du quoi ?
-Je crois que tu n'en fumes pas alors.
-Je ne sais même pas ce que c'est alors.
-Tu veux essayer ?
-Je ne sais pas.
-Je suis sûr que tu aimeras ça. Tu m'as l'air déprimer. Ma bande et moi t'avons remarqué. Tu es ici presque à chaque soir. Et je peux voir que tu ne vas pas bien. Alors je crois que tu as besoin de ce que je vais te donner.
-Et c'est quoi ?
-C'est une drogue qui fait que tu te sens bien. Qui te fais rire. Tu veux essayer ?
-Qui es-tu ?
-Je m'appelle James. Et toi ?
-Je m'appelle Harry.
-Enchanté Harry.
À ce moment, une jeune femme s'approcha de James et lui chuchota quelque chose à l'oreille. James sourit alors et s'adressa à la jeune femme, lui chuchotant lui aussi dans l'oreille. La fille s'éloigna et James reprit la conversation avec Harry.
-Mon amie Laurelle vient de me rappeler que nous devions aller à un party, pas loin d'ici et elle m'a proposé que tu te joigne à nous. Ça te dit ?
-Je ne vous connais même pas.
-D'accord. Je vais alors te présenter mes amis.
Harry soupira.
-Alors voici Laurelle, Nataniel, Damien, Dereck, Gabrielle, Viviane et Ilian.
Harry les regarde attentivement.
Laurelle lui rappelait énormément Cho Chang. Elle avait l'air asiatique. Elle était assez petite et elle était mince. Mais elle lui rappelait trop Cho pour qu'il la trouve belle. Malgré son homosexualité, il était très bien capable de trouver une fille charmante. Nataniel était un jeune homme qui paraissait avoir à peu près 18 ans. Il était tout habillé de noir, comme Harry, et était maquillé avec un crayon noir, assez original. Damien et Gabrielle avait l'air de sortir ensemble puisqu'ils s'embrassaient de temps à autre et qu'ils se tenaient la main. Viviane était une fille rousse qui paraissait n'avoir qu'une quinzaine d'année pas plus. Elle était petite mais paraissait sûre d'elle. Ilian, lui, un peu en retrait semblait quelqu'un de distant à qui il ne fallait pas attirer la colère. Il était assez grand et avait de long cheveux noir. Il avait un percing à la lèvre et un tatouage sur son bras gauche. James, quant à lui, était plus ou moins grand, un peu plus petit que Harry, il était blond et avait un percing au sourcil droit.
Après avoir fait une petite inspection du petit groupe qui se tenait devant lui, Harry reprit la parole.
-Où se trouve votre party ?
-À deux rues d'ici répondu James. Alors, tu viens ?
-Si vous voulez.
Harry se leva et tous les jeunes semblaient ravi qu'il vienne. Aussitôt, tout le monde commença à parler avec Harry, celui-ci semblait répondre à tous en même temps. Tout le monde voulait faire sa connaissance. Tous, sauf Ilian, qui lui, préférait rester à l'écart. Cela ne semblait déplaire à personne. Ils marchèrent une vingtaine de minutes à peines et arrivèrent à une maison à deux étages qui semblait très animée. Ils entrèrent directement et se retrouvèrent parmi pleins de gens.
James entraîna Harry dans le fond de la grande pièce qui fut autrefois un salon tandis que les autres se dispersaient. Les deux hommes arrivèrent dans la cuisine, qui était moins bondée que le salon. James salua les personnes réunies autour de la table et présenta Harry. Il serra quelques mains et s'assit à la place qui lui était assigné. Les cinq personnes présentes commencèrent à lui poser certaines question pour le connaître un peu plus.
-Alors ton nom c'est Harry c'est bien ça ?
-Ouais.
-Quel âge tu as ?
-Je vais bientôt avoir dix huit ans.
-D'accord. Tu as une petite amie ?
-Non.
-Bien.
-Pourquoi me posez-vous toutes ces questions ?
-Pour essayer de comprendre pourquoi James t'as amené. D'habitude il ne parle à personne d'autre que ses amis. Tu dois l'intéresser.
Harry trouva, à ce moment, la situation bien étrange. Il était dans une maison qu'il ne connaissait pas, à parler avec ces gens qu'il ne connaissait pas. Pourquoi était-t-il là d'ailleurs ? Lui qui refusait de se mêler à la société. Peut-être était-ce parce qu'il voyait en la bande de James des gens qui sauraient le comprendre et savoir ce qu'il vit en ce moment. Des gens qui n'aurait pas de préjugé sur son passé. Qui ne connaissait simplement pas son passé et c'était mieux ainsi. Harry prit alors la décision qu'il ferait tout pour plaire à ces gens. Qu'il ferait tout ce qu'ils lui demanderaient. Car il estimait ces personnes dont il ne connaissait rien mais il savait qu'il pouvait avoir confiance en eux.
James sortit quelque chose de sa poche qui ressemblait à une cigarette roulée à la main. Lorsque James l'alluma, Harry réalisa que c'en n'avait pas du tout l'odeur.
-Qu'est-ce que c'est ?
-C'est un joint. T'en veux.
-Euh...
-Je suis sûr que tu aimeras ça.
C'était un jeune homme aux cheveux noirs cours qui répondit. Il avait l'air malade. Devant lui, sur la table, il y avait un petit papier argentée sur lequel il y avait une ligne de poudre blanche. Harry, surpris, détourna le regard.
-Alors, tu veux ?
-D'accord.
Harry prit le joint dans sa main et le porta à ses lèvres. Il respira un bon coup mais s'étouffa immédiatement.
-Wow ! Relax ! Commence par prendre une petite poffe puis après ça prend-en des plus grosse.
Alors Harry recommença mais s'étouffa encore. Les autres garçons de la table semblaient amusés de voir un débutant. Harry continuait d'essayer de respirer la fumée correctement. Sa gorge brûlait mais il voulait continuer. Alors il recommença et cette fois-ci il ne s'étouffa pas. Même qu'il envoya la fumée dans le fond de ses poumons avec facilité. Puis il expira la fumée. Et il reprit une deuxième poffe et réussi à la respirer au complet.
-Tu peux le finir, lui dit James.
-Merci.
En une petite dizaine de minutes, Harry finit le joint, et il se sentait étrange. Il avait la tête qui tournait et voyait tout en trouble.
Il se sentit drôlement bien. Il resta assis et ferma les yeux. Il resta ainsi pendant quinze minutes. Puis quand il les rouvrit, il vit que tout le monde le regardait. Il ne put empêcher un fou rire de s'emparer de lui. Il se leva et partit en courant, toujours en riant à haute voix. Il alla au salon où la musique lui emplit les oreilles. Il se sentit tout à coup très fatiguer. Il chercha désespérément une chambre, titubant légèrement, marchant d'une démarche peu sûre. Il trouva finalement une chambre déserte à l'étage. Il se coucha sur le lit et s'endormit aussitôt, sombrant dans un sommeil sans rêve. Le premier depuis des années.