Auteur: Moua !!! La Grande et Unique Selann Yui !!! Je sais, j'exagère !!!

Couple: Vous verrez bien !!!

Disclamer: Les personnages de Harry Potter appartiennent à JKR. Ben ouais, malheureusement, ils sont pas à moua !!! Pourtant j'suis pas missante avec eux !!!

Personnages de Saiyuki : Si !!! T'as vu la fic que t'as écrite avec nous !!!

Selann : On vous a pas demandé votre avis à vous !!! Ne les écoutez pas, Je suis pas méchante avec les personnages que j'emprunte !!!

Persos de Saiyuki : Siiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

Selann (regard meurtrier digne de Sanzo !!!) : Taisez-vous (se retournant vers les personnages d'HP avec un grand sourire) Vous inquiétez pas !!! Je serais gentille avec vous puisque vous avez rien dit, eux, ils sont méchants alors je me venge !!!

Personnages d'HP (marmonnant) : On a peur quand même, c'est toujours pareil dans les fics !!!

Selann : Vous disiez ?!

Personnages d'HP (grands sourires) : Rien, rien ...

Genre: Romance.

Petite info : Pour ceux qui ont lu « Comment m'y prendre ? » et qui veulent la suite, il faut vous adresser à Hina Maxwell car c'est elle qui doit la terminer !!!

Réponses aux reviews :

Onarluca : Si je me suis arrêtée là c'est juste parce que je suis sadique enfin c'est ce que me dit tout le temps ma meilleure amie... Enfin me voila revenu de vacances donc voila la suite... Je l'ai pas écrite sur la plage mais ça a failli... J'ai passé de supers vacances et j'espère que toi aussi tu passes de bonnes vacances !!! Selann

Alysia : Contente que tu aimes...

Cassey le zombie fou fou : Comme je le dit à Alysia, je suis contente que mon histoire plaise... ( je suis surtout super contente d'avoir des fans !!! ) A propos des scènes entre HP et DM, je n'ai pas fait exprès qu'elles paraissent drôle mais c'est pas grave... n'est-ce pas ? Pour qu'ils soient ensemble, il te faudra encore attendre un peu... En tout cas, je ne l'ai pas prévu pour ce chapitre... Le suivant peut-être, qui sait ? Bon, en attendant le casage de ces deux là, voila le chapitre 5... A bientôt Selann...

Angel : Kikou !!! Suis super contente d'avoir une nouvelle fan !!! saute partout Voila la suite que tu attends... Selann.

Oubli : les pensées de Harry sont entre « « ... » », celles de Drago entre ... , pour les autres elles seront entre ... et les commentaires de l'auteure entre (...).

Bonne lecture.

Chapitre 5 : Après tout...

Marianne avait passé une nuit agitée et dormait à présent paisiblement dans le lit de Drago. Celui-ci n'était plus là. Après avoir réussi à échapper à la poigne des petites mains de Marianne, il s'était habillé et maintenant, il errait sans but dans les couloirs de Poudlard. Ses pensées étaient désordonnées...

Merde, j'suis tomber sous le charme de Potter !!! Enfin maintenant que j'y pense c'est vrai que Marianne et Potter ont pas grand chose de différent...A part les cheveux longs et la poitrine...Putain, c'est quoi c'te arnaque ? C'est pas normal...Ca peut pas être Potter...A moins que...Voldemort serait-il à l'origine de...ça ? Non, c'est pas possible, il nous a dit de le chercher mais pas de chercher une fille qui lui ressemble... Il ne doit pas être au courant... Heureusement d'ailleurs...Aurait-il raté ce qu'il désirait faire de Potter ? Faut que je sache ce qu'ils lui ont fait... Oui, c'est ça...Déjà, vérifiez si c'est vraiment Potter...Ste Mangouste, savoir s'il y est réellement, après tout Marianne peut avoir une cicatrice sur le front sans pour autant ETRE Potter !!! Même si c'est une cicatrice en forme d'éclair qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celle du balafré !!! Soyons optimiste, ce n'est pas Potter... du moins, je l'espère... C'était trop beau...Pour une fois qu'une fille me plaisait et qu'il fallait que je fasse des efforts pour l'avoir...Moi qui ne voulait pas être sous le charme d'une fille me voila servit !!! On dirait un ange...Elle est si belle, ça pouvait pas durer...Putain qu'est-ce que j'dis c'est Potter dont je suis en train de parler...Elle, Il n'est pas beau !!!!! J'suis pas gay !!! J'suis amoureux de Marianne pas de Potter !!! Non, je ne suis pas amoureux d'elle, je suis attirée par elle, c'est différent...Enfin, j'espère que c'est juste de l'attirance !!! Pfff !!! On a pas idée d'être transformé en déesse !!!

Ne pouvant supporter plus longtemps cette « torture » morale, Drago se dirigea vers la tour des hiboux (Elle a un nom celle-là ? Si oui lequel ? J'm'en souviens plus... Pas grave, vous voyiez de quoi je parle j'espère ?). Arrivé là, il fit apparaître une plume et un bout de parchemin. Il écrivit au médicomage membre de l'Ordre et lui demanda, au nom de Dumbledore bien sur, la liste des membres de l'Ordre actuellement à Ste Mangouste. Une fois le message rédigé, il l'attacha à la patte d'un hibou de Poudlard. Il regardait le volatile s'éloigner dans la lumière dorée du lever de soleil quand une voix le fit sursauter.

-Drago ?!

Hum...J'adore sa voix...Elle est si douce...Putain mais à quoi je pense moi, c'est Potter !!! Oui, c'est Potter avec ses magnifiques émeraudes...Ses longues mèches noires...Soyeuses... Merde...Qu'est-ce que j'dis moi ? J'suis en train de fantasmer sur Potter !!!

Drago ?! Houhou ?

Hein ?...Ha...Quoi ?

Putain, je bafouille là...Potter me trouble...On aura tout vu...

Drago, pourquoi t'es là ? Il est encore trop tôt pour le petit déjeuner...

Je sais.

Mais alors pourquoi t'es déjà levé ?

Ca te regarde ?

Putain, pourquoi j'lui parle comme ça moi...

Je suis désolé, c'est à cause de moi c'est ça ? C'est parce que je me suis endormi dans ton lit ?

Non... répondit précipitamment Drago...C'est pas ta faute...j'me suis pas levé du bon pied c'est tout...

Putain, elle a l'air si triste... Il joue bien Potter, on dirait une vraie fille... Elle a l'air si fragile avec des larmes aux coins des yeux... Des larmes ?!

Ne pleure pas...

Sniff...C'est ma faute...Sniff...Si t'étais pas passé par là...Sniff... Tu serais aller te coucher tranquille...Sniff... Et t'aurais... Sniff... bien dormi...Sniff...

Qu'est-ce que tu dis ? Si j'étais pas passé par là, ce con t'aurait...

La jeune fille se mit à sangloter plus fort à l'évocation de la nuit.

« « Putain...J'peux pas retenir mes larmes...La honte, devant Malfoy en plus...Heureusement qu'il ne sait pas... » » ( hihihi, si Harry savait que Drago sait...Pouf... J'suis pliée rien que de l'imaginer !!! )

Calme-toi...C'est fini...

Drago prit la jeune fille sanglotante dans ses bras et se mit à caresser ses cheveux.

A bien y penser, Potter est comme les autres...Il a besoin de moi... A cause de ce qui s'est passé cette nuit...Quand je pense qu'elle a failli être...si je retrouve ce mec, il va passer un sale quart d'heure... Remarque je comprends... Avoir une beauté pareille dans les bras c'est le rêve... Un corps souple... Une attitude tellement abandonnée qu'on a envie de la protéger dès qu'on la voit... Potter devrait rester une fille... Putain, c'est Potter ?! Je suis en train de serrer Potter dans mes bras !!!

« «Ca a du bon d'être une fille...Pouvoir pleurer sans honte... Ca fait du bien...Je croyais pas qu'un jour, je trouverais du réconfort dans les bras de Drago...Putain...J'suis dans les bras de Malfoy !!!! » »

Drago repoussa la jeune fille alors qu'elle s'éloignait brusquement de lui. Tous les deux ressemblaient à des homards trop cuits mais aucun ne fit de remarques.

Désolé...J'viens de penser à quelque chose... Tu viens, on rentre si quelqu'un nous voit on va avoir des ennuis...

Oui...

Drago prit la main de Marianne et l'entraîna vers le dortoir. Il la laissa devant sa chambre et rentra dans la sienne sans un regard.

Les jours suivants, Drago sembla s'éloigner peu à peu de Marianne. Celle-ci ne comprenait pas pourquoi cela la faisait souffrir. Et oui, Harry souffrait de ne plus être aussi complice avec le blond. En plus, depuis LA nuit où il avait failli se faire violer, il avait très peur des hommes et il ne supportait plus la proximité d'un homme si celle-ci ne se résumait pas à quelques mètres au moins. Marianne avait été très choquée et le seul avec qui elle pouvait en parler l'évitait... Pour une fois qu'Harry voulait se confier à quelqu'un, ce quelqu'un ne voulait pas... Remarque, ils étaient ennemis il n'y a pas si longtemps... Harry-je-veux-jamais-rien-dire-à-personne-et-tout-garder-pour-moi-Potter voulait se confier à Drago Malfoy son ennemi de toujours... C'en devenait risible ! Elle se sentait de plus en plus mal mais elle essayait de faire bonne figure. Pourtant, Drago ne put faire autrement que de voir Marianne car ils avaient un devoir de métamorphose à faire en duo. Le plus souvent, ils travaillaient dans la chambre de Drago pourtant, un soir, ils s'installèrent dans la salle commune. A un moment, Marianne remarqua que son binôme semblait bizarre.

Cela te gène tant que ça de devoir travailler avec moi ?

...

Drago, je te parle !

Ah...Euh...Hein ?!

Tu ne m'écoutais pas.

Qu'est-ce que t'as dit ?

Je viens de te demander si cela te dérangeait de travailler avec moi ?

Malgré le ton d'indifférence de Marianne une lueur d'anxiété brillait dans son regard.

Putain me regarde pas avec ses yeux là !!!Je vais tout de même pas lui dire que j'ai du mal à me concentrer sur ce qu'elle me dit parce que sa voix m'envoûte !!! C'est pas vrai, ça recommence ! C'est à chaque fois pareille quand elle est là, je dis des conneries !!! La voix de Harry Potter ne t'envoûte pas Drago, elle ne t'envoûte pas... Elle ne t'envoûte pas...

Non, bien sur que non...

Alors arrête de m'éviter...

Travaillons...

Drago, soit franc et dis-moi ce qui ne va pas...

Je ne suis pas un Griffondor moi alors ne me demande pas d'être franc !!!

« « Qu'est-ce qu'il veut dire par là ? » »

Bien...

'Scuse j'suis pas dans mon assiette en ce moment... avoua Drago.

C'est rien mais...Non rien...

Tous deux se replongèrent activement dans leur devoir. Soudain, Marianne leva la tête et dit :

Drago...

Hum...

Et bien, je... Non rien... C'est rien...

Dis...

Non... T'as vu l'heure...Faut aller se coucher...

« « Pourquoi j'arrive pas à lui dire ? Il est pourtant mon ami...A moins que...Non, ça ne peut pas être ça... » »

Ouais...

Ell...Il voulait me parler...Elle...Il, putain...il avait l'air de vouloir me dire quelque chose...Peut être que... Non...Arrête Drago, retourne à tes occupations et oublie Potter !!!

Les jours passèrent et dès qu'ils eurent fini leur devoir en commun, ils s'éloignèrent de nouveau l'un de l'autre. Harry en venait même à regretter quand Drago le draguait.

« « Putain, j'vais virer...J'suis pas gay mais si Drago avait été aussi gentil tout le temps, j'aurais sûrement craqué...On résiste pas à un Malfoy !!! C'est pas vrai...J'aurais jamais cru ça...J'suis attiré par un mec...En plus, c'est Malfoy... » »

Ils rentraient dans les cachots quand, contre toute attente, le professeur Rogue s'approcha de Marianne.

Melle Lorncastel ?!

Ah ... Euh ... Oui, Professeur Rogue...

Le directeur désire vous voir...

Bien...J'arrive...

Marianne se dirigea vers le bureau du directeur et une fois, entrée, elle s'assit et attendit l'arrivée du directeur toujours plongée dans ses pensées.

Harry ?! Tu m'écoutes ?!

Ah...Excusez-moi Professeur...

Ce n'est rien mais dis-moi ce qui te préoccupe...

...Et bien...C'est que... Je me demandais si... Non rien...Rien d'important...De quoi vouliez-vous me parler ?

Eh bien... Je voulais te prévenir que... La formule et la potion utilisée sur toi nous sont inconnues donc...

...J'ai compris... Je risque de rester comme ça un bout de temps...

Il y a une autre solution...

Ah oui... Moi aussi j'en ai trouvé une autre et je suis sûr que c'est la même que vous vu qu'il n'y en a pas 36 mais elle ne marchera pas... Je ne me voie pas allez voir le lord noir et lui dire : Et mon vieux Voldy tu voudrais pas me retransformer en mec ? Parce que là, j'en ai marre de me trimbaler en meuf !!!

Dumbledore avait pouffé au surnom ridicule dont Harry venait d'affubler Voldemort mais il attendit qu'il ait fini.

Tu ne crois pas si bien dire Harry... Nous allons envoyer un espion... Tu m'as dit que deux mangemorts avaient préparé la potion...As-tu su qu'ils étaient ?

Bien sur... C'était Lestrange... et Malfoy senior !!!

Excellent, nous allons donc demander à Mr Malfoy de demander discrètement à son père s'il ne connaît pas la formule...

Non !

Quoi ?!

Ne demandez pas à Drago... Je ne veux pas qu'il sache...

Il le saura un jour ou l'autre...

Je sais mais... Pas tout de suite...

Harry... Tu devrais mettre tes amis au courant... Tu devrais leur en parler... Ils pourraient t'aider...

Peut être... Mais pas maintenant...

Bien...Comme tu veux mais tant que tu ne l'auras pas dit à Drago, les recherches n'avanceront pas...

Je...Je vais essayer de lui en parler le plus vite possible mais...

Ne t'inquiètes pas... Fais lui confiance...

Oui...Merci Professeur... A bientôt.

A bientôt Harry.

Marianne sortit du bureau du directeur et n'ayant pas cours avant une heure et demie, elle alla se promener dans le parc. Elle s'assit au bord, dans la neige et elle resta là assez longtemps. Elle sentit le froid s'insinuer en elle mais elle ne fit rien... Elle était trop plongée dans ses pensées.

« « Si je n'étais pas là, les autres se feraient moins de souci...McGonagall et Rogue n'aurait pas à faire des heures sup. pour trouver un contre sort...Pansy aurait une chambre personnelle...Tout irait bien...Et surtout...Sirius ne serait pas mort...Cédric non plus...Tous les autres de l'Ordre non plus...Finalement, il se passe de moi...Ils n'ont plus besoin de moi depuis que je suis une fille...On a pas vraiment besoin de moi...Il faudra juste que j'accomplisse la prophétie le moment venu...C'est tout...Après...Que ferais-je après ?Je serais seul...Ron et Hermione seront sûrement ensemble...Je serais seul...J'ai toujours été seul...Comme maintenant d'ailleurs...Je suis seul...Seul...J'ai froid...Faut que je rentre...Les autres vont se demander où je suis...Peut-être...Ils ne seront pas inquiets...Non...Seulement curieux... » »

Elle se leva, chancela quelque peu et se dirigea vers la grande salle. Au dîner, elle mangea peu. Arrivée à sa chambre, elle se coucha tout de suite et s'endormit. Personne n'avait fait attention à elle mais elle s'en fichait, tout ce qu'elle voulait s'était dormir... Elle se sentait si fatiguée... Elle n'avait pas remarqué les deux yeux sombres qui l'observaient, son cerveau était embrumé par je-ne-sais-quoi et sa vue se brouillait... Tout ce qu'elle désirait c'était rejoindre son lit au plus vite...

Le lendemain matin, personne ne vit Marianne. Pansy était parti tôt ayant une réunion des préfets et elle ne savait donc pas ce qu'elle avait. Les professeurs des cours du matin trouvèrent cela bizarre et ils en parlèrent au professeur Rogue au moment du déjeuner, celui-ci étant le directeur de Serpentard. Il se leva et alla en direction de sa table.

Mr Malfoy ? Miss Parkinson ?

Oui, Professeur, répondirent les deux interpellés.

Venez avec moi.

Bien.

Ils se levèrent et suivirent leur professeur jusqu'à leur dortoir. Dans la salle commune, Rogue les fit asseoir.

Savez-vous où est Miss Lorncastel ?

Non professeur, répondit immédiatement Pansy.

Mr Malfoy ?

Non.

Vous étiez responsable d'elle, ajouta Rogue.

Je sais Professeur. Ajouta Drago.

Vous n'avez vraiment aucune idée d'où elle peut être ?

Non Professeur, répéta Pansy.

Elle avait mauvaise mine hier, qu'avait-elle ? demanda alors Rogue. (vous inquiétez pas, je suis pas folle (peut-être un peu mais bon... ), c'est bien Rogue qui a remarqué que Marianne n'allait pas bien... les deux yeux sombres, vous vous souvenez ?)

Mauvaise mine ?! s'exclama Pansy.

Oui, Miss Parkinson, mauvaise mine mais vous ne l'aviez sûrement pas remarqué...En dehors de vous, rien ne vous intéresse... (Bon d'accord c'est complètement invraisemblable !!!)

Les deux élèves étaient surpris : jamais leur professeur n'avait eu cet air inquiet (c'est normal il est comme ça juste pour ma fic !!!). Réagissant soudain, Rogue partit en direction de la chambre de Pansy. Le spectacle qui s'offrit à lui le déstabilisa (je sais c'est pas trop plausible que Rogue s'inquiète ainsi mais... Ca me plait bien alors c'est comme ça !!! ). Marianne était encore au lit. La couverture remontée jusqu'au visage. Celui-ci était très pâle, pourtant ses joues semblaient en feu, de grosses gouttes de sueur coulaient de son front et elle claquait des dents. Au travers du tremblement des fines lèvres exsangues s'échappait des bribes de phrases sans aucuns sens : la jeune fille délirait.

Le professeur s'avança et posa sa main sur le front de la jeune fille.

Elle est brûlante... Je vais la porter à l'infirmerie... Parkinson allez prévenir Madame Pomfresh que je lui amène Marianne et qu'elle a une forte fièvre... Malfoy vous, vous allez le dire au directeur...

Bien Professeur...

Les deux élèves partirent en trombe prévenir les autres comme leur professeur venait de leur ordonner. Quand à lui, il enveloppa Marianne dans ses couvertures et la souleva doucement pour ne pas la brusquer dans son délire. Quand il fut sûr de bien la tenir, il se dirigea le plus vite possible vers l'infirmerie. Marianne était fine et légère et Rogue n'avait aucun mal à marcher de bons pas.

A l'infirmerie, Madame Pomfresh rangeait tout son matériel quand la porte s'ouvrit avec fracas.

Madame Pomfresh !!! Madame Pomfresh !!! cria Pansy en entrant.

Du calme Mademoiselle, dis-moi plutôt ce qui se passe...

C'est...C'est Marianne Madame...Elle est malade...Elle a de la fièvre... Le professeur Rogue l'amène ici...Il est en route...

Merci Mademoiselle... Allez donc vous désaltérez, vous êtes essoufflée par votre course...

Oui Madame...

Pansy sortait au moment où le professeur y entrait portant un tas de couverture. La tête de Marianne ballottait de gauche à droite suivant le pas du professeur et sa main pendait mollement dans le vide. Il l'installa sur le lit que lui désignait l'infirmière en disant :

Elle s'est évanouie pendant le trajet...

Je vais d'abord la faire revenir à elle... Sortez je vous prie...

B...Bien...

L'infirmière referma le rideau sur le professeur et elle commença ses soins après avoir passé une chemise de malade à Marianne.

De l'autre côté du rideau, Rogue était inquiet... Il lui semblait qu'il n'avait jamais été aussi inquiet... Il fut bientôt rejoint par Dumbledore et Drago.

Comment va Marianne Professeur ? demanda anxieusement ce dernier.

Madame Pomfresh s'en occupe, nous devons être patients...

Les trois hommes attendirent en silence que l'infirmière ait terminé. Quand enfin elle sortit, elle stoppa leurs questions en disant :

Melle Lorncastel est proche de la pneumonie... C'est grave mais avec les soins adéquats, elle sera sur pied d'ici une semaine...

Elle est hors de danger ? demanda Dumbledore.

Oui, son cas est classique, j'ai cru comprendre qu'elle était restée trop longtemps dehors... Ce qui m'étonne c'est qu'elle ne se soit pas aperçue qu'elle avait froid... Car pour être aussi malade, elle a du y rester assez longtemps...

Toute l'après-midi, lâcha Drago comme pour lui-même.

Que dites-vous Mr Malfoy ? s'exclama Pomfresh.

Marianne est restée dehors toute l'après midi d'hier, on ne l'a pas vu entre le moment où le professeur Rogue lui a dit qu'elle était convoquée chez le directeur et le dîner... expliqua-t-il.

Un silence s'établit entre aux, chacun se demandaient comment Marianne avait pu rester toute l'après midi dehors sans être morte de froid. Ce fut Drago qui brisa le silence :

Puis-je la voir ?

Elle dort...

Je ne la réveillerais pas...

Il écarta le rideau et s'approcha du lit. La jeune fille reposait doucement dans son lit, l'infirmière lui avait sûrement donné de la potion sans rêves. Il tenait entre ses doigts crispés, la lettre de Ste Mangouste lui prouvant que Marianne et Harry n'était qu'une seule et même personne. S'asseyant prés du lit, il fit disparaître la lettre d'un geste rageur et prit la main fine de la jeune fille.

Au diable le fait que ce soit Potter, Marianne me plait et je m'inquiètes pour elle...On verra bien si son comportement change...Je t'en pris Marianne revient vite parmi nous...

Marianne resta une semaine à l'infirmerie comme l'avait dit Madame Pomfresh et chaque jour, elle recevait la visite de Drago... Celui-ci venait souvent en compagnie des autres Serpentards mais jamais il ne manquait l'heure. Dès qu'il avait fini les cours, il se dirigeait vers l'infirmerie. A son grand étonnement, Marianne reçu aussi la visite de Hermione. Le deux jeunes filles parlèrent longtemps et Harry crut un moment que tout était redevenu normal. Pourtant, elle faisait souvent des cauchemars et les cernes sous ses yeux grandissaient à vue d'œil. Depuis qu'elle était seule ici toute la journée, elle repensait à tout ce qui lui était arrivé et à chaque fois, son esprit s'arrêtait sur une certaine nuit. Son angoisse était tellement grande qu'elle frissonnait à chaque fois qu'un garçon posait le regard sur elle. Elle ne se sentait entièrement bien que quand elle était seule avec Drago.

La fin de la semaine arriva enfin et Marianne sortit de l'infirmerie. A son entrée dans la grande salle, tous les regards se posèrent sur elle et tout le monde avait l'air content de la revoir. Quand elle s'assit à sa table, tous exprimèrent leur joie. Marianne rencontra alors un regard gris acier troublant tant il contenait de douceur et de joie. Le soir pourtant, elle du se retirer tôt car elle était fatiguée et, alors qu'elle allait rentrer dans sa chambre, elle se sentit pressée contre une poitrine accueillante par des bras musclés. Une voie envoûtante murmura à son oreille :

Tu nous as manqué... Heureux que tu sois de nouveau parmi nous...

Dra...go... murmura-t-elle faiblement, rouge comme une pivoine.

Dors bien...

Il l'embrassa sur la joue et rentra dans sa chambre.

Les cours reprirent normalement pour elle les jours suivants. Seul sa peur panique des garçons assombrissait le tableau. Un jour alors qu'elle déambulait seule dans les couloirs, elle se cogna dans quelqu'un. Relevant la tête, elle le reconnut... C'était lui... Cette nuit-là, c'était lui ! Ses prunelles s'agrandirent sous la peur et elle se sentit paralysée incapable de faire un geste... Voyant sa réaction, le garçon eut l'air satisfait et il commença à se moquer d'elle. Il fut bientôt rejoins par deux de ses amis, vraisemblablement au courant et les moqueries fusèrent. Marianne avait trop peur pour réagir, elle était humiliée... « « Ils sont au courant...

Ils sont au courant... Ils sont au courant... Ils sont au courant... » » Ces seules pensées tournoyaient dans sa tête. Quand elle entendit les voix de ses amis, elle s'enfuit aussi vite qu'elle le put.

Marianne... Reviens !!! cria Drago.

S'apprêtant à la suivre, il dit à l'intention des autres :

...Crabbe...Goyle...Parkinson...Faites leur payer ça...On n'humilie pas un Serpentard sans en subir les conséquences...

Bien Drago...

Tu te donnes toujours le beau rôle Malfoy, siffla le garçon qui leur faisait face.

Et alors... Moi au moins je ne saute pas sur tout ce qui bouge !!! Répliqua le blond avec calme.

Après cette pique, Drago s'éloigna afin de rattraper Marianne. Laissant les garçons de Poufsouffle aux mains de deux gorilles et d'une furie.

Les pas de Marianne la conduirent au lac. Là, elle se laissa tomber le long d'un arbre et, ramenant ses genoux contre elle, elle posa sa tête dessus et pleura. C'est ainsi que la trouva Drago. Celui-ci s'approcha et lui mit tendrement sa cape sur les épaules. Quand elle sentit le contact, elle se contracta et le repoussa violement.

Non... Laisse-moi... Pars !!! Laisse-moi !!! hurla-t-elle.

Non.

La réponse nette et sans appel du jeune homme sembla surprendre la jeune fille qui se calma un peu. Tout en relevant son visage baigné de larmes vers lui, elle lui demanda avec hargne :

Qu'est-ce que tu me veux ? Laisse-moi je te dis !!!

Non... Je te laisserais pas...Tu viens d'être très malade et rester ici au froid va te faire rechuter donc, je ne rentre pas du moins pas seul... Tu rentres avec moi...

Drago avait dit tout ça d'un ton très calme qui semblait avoir calmer la jeune fille. Du moins, elle ne criait plus mais les larmes continuaient de dévaler ses joues rosies par le froid. Ils se regardaient dans les yeux et seul la couleur violacée des lèvres de Marianne fit réagir Drago.

Tu vois, tes lèvres sont toutes bleues... Viens ici... Il ne faut pas de rechutes... Mais si tu veux rester ici...

Mais...

Drago enlaça la jeune fille qui se calla contre ce corps chaud. Et ils restèrent ainsi, se réchauffant mutuellement. Une légère brise soufflait dérangeant quelques mèches de la frange de Marianne qui allait sournoisement chatouiller le cou de Drago. Celui-ci ne réagit pas.

Elle sent si bon...On dirait un petit chat apeuré quand elle est comme ça...

Drago...

Ce fut ce murmure faible qui le tira de ses pensées. Baissant la tête vers la jeune fille abandonnée dans ses bras, il lui dit d'une voix douce :

Oui...Que veux-tu ?

Je...C'est que...Je voudrais te...dire quelque chose...

Oui, quoi ?

...C'est que...C'est bizarre alors...De toute façon, tu ne me croiras pas alors...

Le regard de Marianne fuyait celui de Drago mais celui-ci la força à le regarder dans les yeux.

Dis le moi...

Je... J'ai... Non, rien... Ce n'est pas important...

Marianne remarqua bien la lueur de déception qui éclaira le regard de Drago mais elle ne pouvait pas , pas encore. « « Merci Drago...Merci de ne pas insister...Merci d'être là... Merci pour tout...Tu verras Drago, un jour, je te le dirais...Mais aujourd'hui, je ne peux pas...Désolé...Pardonne-moi ma faiblesse, Drago... » » Marianne tourna la tête et se leva, fuyant le regard de Drago. Elle s'éloigna un peu faisant mine de rentrer mais elle se retourna en voyant qu'il ne la suivait pas. Il s'était levé aussi mais il contemplait le lac avec mélancolie. Elle ne me fait pas encore totalement confiance...Elle allait me le dire...J'en suis sûr...Pourquoi ne me l'a-t-elle pas dit ? Elle allait le faire...Pourquoi ? Qu'est-ce qui l'a bloqué ? Il fut sorti de ses pensées par un baiser rapide sur la joue et par un murmure :

Merci pour tout...

Il regarda intensément Marianne et il comprit qu'elle lui dirait un jour, il le savait, il n'avait qu'à être patient... Main dans la main, ils rentrèrent au château sans dire un mot. Pourtant, alors qu'ils passaient devant l'infirmerie, ils virent trois garçons y entrer. Marianne, en les voyant, serra un peu plus la main de Drago tout en les fixant avec surprise. En effet, c'était les trois garçons qui s'étaient moqués d'elle et ils n'étaient... Pas beau à voir. L'un d'eux devait avoir le nez fracassé vu qu'elle ne voyait qu'une masse informe et sanglante à la place, l'autre avait un œil au beurre noir et un gros hématome oscillant entre le vert et le jaune se formait sur sa joue... Quand au dernier, un mince filet de sang s'échappait de sa bouche et il se tenait les côtes comme s'il venait de se prendre une pluie de coups. Drago esquissa un sourire narquois et entraîna Marianne vers les cachots.

Crabbe, Goyle et Parkinson sont peut-être bêtes mais ils savent corriger comme il se doit... Bien fait pour ces trois... Il n'avait pas à l'insulter...

Harry ne chercha pas à comprendre et, bien qu'une petite idée de la raison de l'état de ces Poufsouffle se soit formée dans son esprit, il ne dit rien.

La vie redevint tout à fait normale pour Marianne et Drago. De plus, une journée à Pré-au-lard était prévue pour le samedi suivant et ils espéraient y aller ensemble. Malheureusement, tous leurs projets tombèrent à l'eau : Marianne ne reçut pas l'autorisation d'y aller. Il est vrai que la dernière fois Harry s'y était fait enlevé mais n'avait-il pas un déguisement parfait ? Il alla voir Dumbledore mais celui-ci ne lui donna pas plus l'autorisation qu'avant. Et c'est avec un serrement au cœur qu'il regarda ses amis partirent pour le village.

« « J'irais quand même !!! J'y allais bien en troisième année !!! » » Il ne réfléchit pas plus longtemps... Il se dirigea vers la tour des Griffondors, donna dans la salle commune à pas de loup. Voyant qu'il n'y avait personne, il se plaça en bas de l'escalier du dortoir des garçons et leva sa baguette.

Accio Carte du Maraudeur ...

Après un court instant d'attente, le parchemin arriva en volant vers lui. Il répéta le sort avec sa cape d'invisibilité et son balai et s'en fut du dortoir. Il se précipita vers la chambre déserte de Parkinson, le balai camouflé sous la cape afin de ne pas attirer les regards. Arrivé là, il cacha sous éclair de feu et sa cape sous son lit à l'abri des regards. En faisant attention, il arriverait bien à échapper aux professeurs. Vérifiant sur la carte que son chemin était libre, il se faufila jusqu'à la statue de la Sorcière Borgne, donna le mot de passe et de là, gagna Pré-au-lard. Sortant doucement de la boutique de confiserie, il s'éloigna du bourg trop encombré à son goût. Il se faufila discrètement jusqu'aux environs de la cabane hurlante où il put enfin souffler et s'asseoir. Toute à la profonde quiétude qui régnait dans la clairière (mignon, non ?), Marianne s'écroula soudain de douleur : sa cicatrice la brûlait tellement. Elle sursauta au son d'une voix pourtant elle savait à qui appartenait cette voix sifflante. Si elle levait la tête, elle se trouverait nez à nez avec l'horrible face de serpent, Lord Voldy.

Alors, jeune fille, on est toute seule ? Ce n'est pas prudent, tu sais...

Marianne restait interdite. « « Que faire ? Si je lui révèle qui je suis vraiment, tout le monde va savoir... Je ne veux pas ça mais alors... Que faire ? » »

Maître...

« « Drago... » »

Drago ?! siffla Voldemort.

J'ai ''senti'' votre présence... avoua Drago ''senti » » tu parles, elle me fait un mal de chien cette satanée marque...

A ce moment, il remarqua le corps recroquevillé devant le lord noir et il s'en approcha avec inquiétude.

Marianne ?! Ca va ? Marianne...

Drago ... Je vais bien...

J'ai eu peur...

Alors Drago ? Tu m'ignores ? De plus, tu ne cherches pas Potter comme je l'ai ordonné à tous mes mangemorts... Tu te révoltes ? Pour cette fille ?

Je ne me rebelle pas, maître, dit calmement Drago tout en se retournant vers lui.

Ah, je comprends... Tu prends juste un peu de bon temps...

Non, ce n'est pas ça... Je ne fais que ce qui me plait comme un vrai Malfoy, si je vous ai ''obéi'' un temps c'est que cela ne dérangeait pas mes propres projets, à présent, cela ne m'amuse plus et je prends du bon temps mais pas comme vous l'entendez... bien sur.

La belle t'a tourné la tête à ce que je vois...

Non, j'ai toujours agi pour mes propres intérêts mais avec discrétion et vous ne l'avez pas remarqué mais aujourd'hui, c'est différent, Marianne est mon amie et je ne vous permets aucunes familiarités vis-à-vis d'elle, répliqua-t-il.

Tu ferais bien de surveiller ce que tu dis ! gronda Voldemort dont la patience était à bout.

Drago pâlit un peu tout en se plaçant devant la jeune fille mais son regard d'acier resta dans celui de rubis de son ''maître''.

... Et cesse de la cacher !!!

D'un geste, il envoya Drago à terre quelques mètres plus loin et il s'approcha de la jeune fille. La douleur était si forte qu'elle ne pouvait bouger. Recroquevillée sur le sol, ses longs cheveux noirs éparpillés autour du corps souple et les deux mains plaquées sur son front, elle essayait pourtant de la surmonter.

Montre-toi ma belle... lui susurra Voldemort.

Aussi dignement que possible, Marianne se redressa avec difficulté pourtant, elle garda la tête baissée pour ne pas montrer sa douleur. Ne l'entendant pas de cette oreille, le mage lui saisit le menton et l'observa attentivement. Elle sentait le regard rouge s'appuyé successivement sur chaque partie de son visage... Cela la dégoûtait mais elle était trop faible encore pour s'écarter de lui, le repousser.

Tu as bon goût, Drago, elle est très belle ! Elle me plait... Un peu pâle peut être...

C'est TA faute, idiot ! hurla le blond.

Voldemort lâcha doucement le visage de Marianne en lui disant :

Attends un peu ma belle, je règle ça et je m'occupe de toi !

Tant à ces mots qu'au regard qui l'accompagnait, Marianne frémit mais elle ne put faire un geste. « « Qu'est-ce qu'il veut dire ? Qu'est-ce qu'il va faire ? Qu'est-ce qu'il veut dire par ''m'occuper de toi'' ? » » . Voldemort se détourna d'elle et se redressant, il fixa Drago. Celui-ci se rendant compte de ce qu'il venait de dire, était devenu livide. Aux mots prononcés par le mage à l'encontre de Marianne, il éprouva une angoisse sans pareille autant pour lui que pour la jeune fille. Sous le regard rouge qui s'appuyait sur lui, cette angoisse se mua en terreur qui le paralysa.

On ne traite pas Lord Voldemort de la sorte, Drago, dit-il avec une douceur effrayante.

Levant sa baguette, il murmura :

Endoloris !

Drago s'écroula avec un cri ayant l'impression qu'on lui arrachait les entrailles. Pourtant, le cri, si faible qu'il fut, fit relever la tête de Marianne. Elle aurait voulu se précipiter à lui mais elle n'en avait pas la force. C'est avec la vue du corps contracté de son ami et dans sa tête la joie immonde de Voldemort, qu'elle tomba dans l'inconscience, incapable de résister plus.

Alors Drago, tu vois ce qu'il en coûte de se moquer de moi... siffla Voldemort, ta copine n'a pas supporter d'ailleurs... C'est dommage car à mes côtés, elle risque de voir ce genre de scène souvent...

Co...Comment... ça... à... vos...côtés...

Elle est trop belle pour toi, Drago... Je vais l'emmener et en faire mon esclave... Elle ne me résistera pas longtemps...

Jamais...

C'est ce que tu crois...

Il relâcha l'emprise du Doloris et s'accroupit près de Drago de façon de lui parler à l'oreille.

... Pour ma part, je la crois intelligente donc, elle ne tardera pas à être... Hum... soumise... De plus, soumise ou pas, elle sera à moi... Ses formes harmonieuses, sa peau de satin frémissant sous mes doigts, ses lèvres délicieuses me réclamant...

Jamais... répéta Drago, entendre Voldemort parler ainsi lui faisait aussi mal que le Doloris mais il ne pouvait rien faire à part démentir mentalement ses propos.

Pourquoi donc ? Je la veux... Je l'aurai, dit-il en se relevant, laissant Drago à terre.

Dra...Go... Souffla une voix faible à côté d'eux.

Marianne...Tu...Es...Réveillée ? Ca...Va ? demanda anxieusement Drago. Pourvu qu'elle n'ait pas entendu... Pourvu qu'elle n'ait pas entendu...se répétait-il

Oui...

Vous êtes touchants tous les deux... se moqua Voldemort.

Marianne ne fit pas attention à ses mots, elle essayait de ramper vers Drago murmurant inlassablement son prénom avec inquiétude.

Et... Toi ?

Ca...Va...Al...Lez...T'in...Quièt...Pas... souffla-t-il.

Pourtant ça n'allait pas et Marianne le savait, il y avait un voile de douleur dans les yeux de Drago et il ne pouvait lui cacher. Ils étaient là, couchés dans l'herbe, leurs regards accrochés l'un à l'autre...

Vous m'énervez... reprit Voldemort avec colère.

Il semblait hors de lui, son visage était si rouge qu'il semblait concurrencer ses yeux. Si la situation n'avait pas été critique, Marianne en aurait ri. Mais le mage reprit le doloris de colère et cela la fit réagir. Se relevant difficilement, elle cria aussi fort qu'elle put :

Arrête ça Voldy !

L'interpellé resta interdit, surpris à la fois par l'intervention de la jeune file que par le surnom ridicule qu'elle lui avait donné.

Je viens de te dire d'arrêter ! répéta-t-elle.

Crois-tu que je vais obéir à une gamine à moitié évanouie ?

Oui.

Ah vraiment ?

J'en suis même certaine ! Ajouta-t-elle.

Voldemort ressemblait à présent à une cocotte minute alors que Marianne prenait de l'assurance. Elle avait sa baguette en main et elle se tenait fièrement devant lui. Ses yeux émeraudes étaient illuminés de colère, ses longs cheveux noirs semblaient soulevés par un vent invisible et une sorte d'aura puissante l'entourait. La frange sombre elle aussi soulevée, découvrait le front lisse et mat et la cicatrice.

Cette cicatrice... tu... tu es Potter ?!

Oui... Harry... C'est Harry... POTTER! cria Drago sous les regards étonnés des deux autres.

A suivre........................

Harry : Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Selann (curieuse) : Qu'est-ce qu'il a encore ?

Drago : Il aime pas l'idée que Voldy...

Voix de Voldy : C'est Voldemort !!!!!!!!!!

Drago (se moquant de cette interruption comme de sa première chaussette) : ...le trouve... Comment dire... à son goût...

Selann : Pourquoi ? Il n'aime pas avoir des admirateurs ?

Harry (entre 2 sanglots) : Si mais...

Drago : Comment ça 'si' ? Tu aimes être admiré ?

Harry (géné) : Ben , euh... C'est pas ce que je voulais dire... Euh...

Selann (observant avec délice) : Niark Niark, une dispute...

Harry : Arrête de te moquer Selann... Drago... C'est vrai, j'aime être admiré mais... seulement par toi...

Selann : Youpi... Et oui, vous avez bien entendu, notre petit Harry vient de nous faire une adorable déclaration et...

Drago (Harry lové dans ses bras) : Selann !!! Arrête ça tout de suite !!! Ou fais en sorte que ça arrive dans la fic et pas seulement en dehors !!!

Selann : Vous êtes d'accord avec lui ? Bon, on verra...... REVIEWS plizzzzz !!!