Hello, me voici de retour ! (je me posais la question tiens, d'où je tire le « pour vous jouer un mauvais tour » ? M'en souviens plus, me semble que c'est la Team Rocket des Pokémons qui le dit, mais j'en suis pas sûre†Arf, ma culture est très étendue, c'est impressionnant)
Woaw ! Je suis à la fois surprise et flattée. :) J'ai quelques reviews ! Ca me fait trop plaisir de voir que quelques personnes se sont données la peine de se taper mes 5 pages de massacrages (et encore un nouveau mot inventé, yohou !) de Tolkien. Bon ben, je vais répondre aux reviews, j'ai vu que ça se faisait, bah je vais le faire aussi, na ! ;)
Bee orchid : merci pour ta gentille review ! Certes vi le prologue est court, mais c'était essentiel que je le coupe ici pour garder le suspense ! (je suis vraiment une obsédée du suspense moi†je crois que ça deviens grave à ce niveau)
Lysbeth – Beriawen : oh, deux zolies reviews rien que pour moi :) ! Je suis super contente que ça t'ai plus, voilà une suite que j'espère te plaira tout autant.
Aelea WoOd : comment pourrais-je squizzer le petit oO de ton pseudo qui me fait tant délirer ? ;-) Bon ben pour commencer merci pour ta longue review qui m'a fait super plaisir ! Effectivement, Opale se permet de prendre la place de Glorfy adorée, mais je me suis dit que si Arwen le faisait, ma semi-elfe trop curieuse le pouvait également ;) De plus, je n'ai pas résisté au plaisir de décrire cette partie de l'œuvre que j'aime beaucoup ; surtout quand il s'agit d'une chevauchée ! :) Pour le reste, j'ai tout simplement instauré tout ça pour le (mode tadam) SUSPENSE ! (/mode tadam) Ben oui, je me suis rendue compte que dans une fanfic comme la mienne qui reprend l'histoire sans trop la changer, c'était difficile d'instaurer un peu d'attente de la part du lecteur. Alors j'ai essayé d'en caser un peu partout (je vous le dis, ça devient une obsession) avec par exemple la relation Aragorn/Opale, le passé de la semi-elfe, l'origine de ses pouvoirs, la véritable nature d'Alew qui n'est pas un cheval ordinaire mais un oniri (créature sortie de mon imagination ô combien trop fertile). Et donc en gros je compte dévoiler tout ça au fur et à mesure de mon histoire, et avec un peu de bol j'y serais arrivée à le créer mon suspense obsédant lol. Ah, et je peux te le dire en exclu, Opale ne compte pas piquer la place d'Arwen (bien que la trois quart d'elfe n'apparaîtra pas beaucoup dans ma fic je pense), elle a des visées sur un certain illisible. Bon ben sinon je suis contente que le chapitre est été à la hauteur de tes espérances, j'avais peur de décevoir et décourager mes rares lecteurs avec un premier chapitre pas très bon. Sur ce, au plaisir chère revieweuse adorable !
aureliebloom : hello ! Merci beaucoup, c'est très gentil, et ça me donne du courage pour continuer ! :) J'espère que ce nouveau chapitre ne te décevra pas !
Chapitre II : Le conseil d'Elrond
Lorsque Opale reprit connaissance, elle se trouvait allongée dans un lit douillet, avec la nette impression d'avoir un oliphant assis sur la poitrine. Sa première pensée fut pour les Nazgûls, et elle tenta de bouger, mais le pachyderme la maintenait clouée au lit. Réfléchissant un peu plus, elle se rappela qu'elle était arrivée à Fondcombe, et qu'elle était en sécurité. Bon, c'était déjà ça. Ses pensées reprenaient peu à peu un fil à peu près logique, et le déclic se fit.
« Frodon ! » cria-t-elle en se redressant brusquement.
Ce cri fut aussitôt accompagné par une grimace de douleur. Elle constata qu'aucun animal n'était assis sur elle, mais elle avait un mal de chien au niveau de la cage thoracique. Elle balaya la pièce du regard : elle se trouvait effectivement dans une chambre à Fondcombe, et Gandalf était assis à son chevet.
« Doucement ! » lui fit le magicien en souriant. « Frodon est sauvé. »
Opale eut un sourire ravi
« Ouah, j'ai réussis ! J'ai sauvé le Porteur ! Comment va-t-il ? Et les autres ?
-Il est encore évanouit, mais son réveil ne saurait tarder. Quand aux autres, ils sont ici et sains et saufs. »
La semi-elfe, rassurée, se laissa retomber mollement dans ses coussins. Le reste de ses péripéties lui revinrent alors d'un coup. Poussant un petit cri, elle porta la main à son bras. Sous ses doigts elle pouvait sentir une longue cicatrice d'une demi-douzaine de centimètres, formant une courbe.
« Arf, c'est beaucoup de faiblesse pour une si petit blessure... Combien de temps suis-je restée dans les vapes ?
-Trois jours, » répondit Gandalf. « Ne sous-estime pourtant pas la blessure même légère d'une lame de Morgul. Elle était entrain de te ronger et de t'affaiblir au même titre que Frodon. »
Opale hocha lentement la tête, finissant d'ordonner ses pensées dans sa tête.
« Il y a quelque chose qui ne me revient pas en mémoire, » dit-elle finalement. « Pourquoi j'ai mal à au thorax ? »
Gandalf eut un petit rire.
« Quand tu as été éjectée d'Alew, tu as eu la présence d'esprit de protéger Frodon dans sa chute. Or, il est tombé sur toi et t'a enfoncé une côte au passage. Ne t'inquiète pas, » continua-t-il en voyant l'air affolé de la semi-elfe, « dans quelques jours il n'y paraîtra plus, et tu pourras continuer à monter à cheval et à gigoter dans tous les sens comme d'habitude. »
Opale lui fit une grimace et éclata de rire avec lui. Le deuxième déclic de sa journée se fit alors.
« Alew ! Il était blessé !
-Effectivement. Sa plaie est d'ailleurs plutôt grave, et même si c'est maintenant certain qu'elle ne laissera plus de séquelles, je crains que ton oniri doive rester au repos pendant un petit moment. Tiens, il m'a tout raconté à propos de ton escapade, ainsi que l'utilisation de tes pouvoirs contre les Nazgûls.
-Le traître ! » s'insurgea Opale.
Le magicien sourit.
« Tu as bien fait, c'était une bonne idée pour t'en débarrasser, même si tu n'as évidemment noyé que leurs montures. Cela m'a d'ailleurs assez impressionné, tu te débrouilles de mieux en mieux ! »
Opale hocha la tête, et ferma à demi les yeux. Elle était assez fatiguée, et n'avait pas envie d'entrer dans un débat sur ses pouvoirs avec le magicien. Celui-ci se leva.
« Je te laisse te reposer, » dit-il en quittant la pièce. « Garder le lit un ou deux jours ne te fera d'ailleurs pas de mal. »
Opale grogna, et sombra presque aussitôt dans un sommeil réparateur.
Trois coups discrets furent frappés à la porte.
« Entrez ! » fit Opale qui lisait un livre, affalée sur son lit.
Cela faisait maintenant un petit bout de temps qu'elle séjournait à Fondcombe. Elle passait principalement ses journées avec Alew, soignant sa plaie et attendant qu'il se rétablisse. Elle appréciait également la compagnie des hobbits, toujours de bonne humeur, en qui elle avait trouvé d'agréables compagnons.
La porte tourna sur ses gonds, et le seigneur Elrond entra dans la chambre. Opale referma son livre avec un claquement sec, et s'assit sur son lit.
« Tiens, Elrond ! Bonjour, je ne vous ai pas vu ce matin, » dit la semi-elfe souriante, manifestement de très bonne humeur.
« J'organise un conseil, pour débattre sur le sort de l'Anneau, » répondit le semi-elfe. « Je t'y invite
-OUAIS ! Génial !
-†à la seule condition que tu portes ceci, » termina-t-il en posant une robe bleu nuit sur le lit.
« Hey, mais c'est du chantage ! » s'insurgea la semi-elfe, fusillant Elrond du regard.
« Non, du bon sens, je comprends que tu affectionnes des vêtements pratiques pour tes vagabondages, mais j'exige une tenue plus correcte pour ce conseil, » répliqua son interlocuteur, une pointe d'amusement dans la voix. « Je te laisse te changer, » termina-t-il en quittant la pièce.
Demeurée seule, la semi-elfe observa la robe dubitativement, tout en râlant contre Elrond. Néanmoins résignée, elle défit sa natte et s'attela à la lourde tâche qui consistait à démêler sa tignasse rebelle. Une fois cela achevée, elle quitta ses vêtements de rôdeuse, prit un bain, et enfila la robe avec peine, étant assez inculte dans la façon de mettre ce genre d'habit. Elle se dirigea vers un miroir et s'observa scrupuleusement. Ca faisait bizarre... La robe était, comment dire, plutôt moulante, et Opale n'était pas vraiment habituée à ses genres de choses. Voir ses formes mises en valeur la dérangeait assez. Enfin... Avec un soupir, elle passa le reste du temps précédent le conseil à tresser et attacher sa chevelure d'encre à la manière des elfes. Elle s'agaça assez à cette tâche, et quand elle arriva enfin à obtenir un résultat sortable, elle se rendit compte qu'elle était déjà en retard. Jurant et pestant, elle courut aussi vite qu'elle pu en direction du lieu prévu pour le conseil, insultant sa robe qui rendait sa course peu pratique.
Lorsqu'elle déboula enfin au conseil, tout le monde était déjà installé, et le seigneur Elrond venait de commencer son discours d'introduction. Tous les regards se tournèrent vers elle, et Opale sentit le feu lui monter aux joues en s'apercevant que quelques mâles suivaient ses courbes du regard d'un air admiratif. Un peu honteuse, elle bafouilla quelques excuses et prit la seule place libre, entre Gandalf et Frodon. Une fois remis de leur surprise de voir une jeune semi-elfe d'environ vingt-cinq ans débarquer après le début du conseil, les membres détournèrent leur attention sur Elrond qui avait repris son discours comme si de rien n'était.
Reprenant son souffle, Opale l'écoutait d'une oreille distraite, tout un détaillant les membres du conseil. Il y avait Aragorn assis en face d'elle, un elfe relativement mignon un peu plus sur le côté, et aussi un homme à l'air noble et pensif qui lui disait vaguement quelque chose. La semi-elfe n'écouta pas vraiment le début du conseil, entrain de se creuser la cervelle pour savoir où elle avait déjà croisé cette homme.
Elle redevint un poil plus attentive quand l'humain en question se leva et prit la parole :
« L'Anneau est une arme, une arme puissante ! Prenons-le, et utilisons-là contre Sauron ! Donnez l'Anneau au Gondor, et ainsi prônez la victoire de nos troupes !
-Non, l'Anneau ne peut être contrôlé, il appartient à Sauron, et n'a pas d'autres maîtres, » répondit Aragorn avec calme. « Il se retournerait contre vous.
-Je suppose que vous y connaissez plus que moi, » fit l'homme avec dédain.
Opale se leva d'un bond, remontée à bloc contre l'insultant gondorien.
« Et oh vous, je vous conseille de tenir votre langue ! Vous parlez tout de même à Aragorn fils d'Arathorn, descendant d'Isildur ! Vous lui devez respect ! »
Le jeune homme observa avec surprise la personne qui lui faisait face. Cette semi-elfe à la peau brûlée par le soleil ne semblait pas à sa place dans sa robe luxueuse. Lorsqu'il croisa le regard de ses yeux de jade qui semblait jeter des étincelles, il fut troublé, et baissa la tête ; il avait déjà vu la jeune femme quelque part. Il se rassit en maugréant :
« Dans ce cas, que proposez-vous d'autre de plus intelligent, jeune dame ?
-Jetons-le à la mer, » essaya Opale en regagnant sa place.
« Impossible, Sauron le retrouvera tôt ou tard, » répondit Elrond. « Vous n'avez pas le choix, l'Anneau doit être détruit.
-Et le plus tôt serra le mieux ! » clama un nain en se levant.
Et il abattit sa hache sur l'Anneau, qui, remarqua alors Opale, se trouvait sur une plate-forme au centre du conseil. La lame naine vola en éclat, mais le Fléau d'Isildur demeura intact. Intriguée, Opale se leva et alla récupérer un petit éclat de la hache brisée. Pensivement, elle passa son pouce sur le bout tranchant, et regagna sa place tendit que l'on aidait le nain ébahit à faire de même. Tout en tripotant le petit morceau de métal, elle prit la parole une fois le calme revenu.
« Il me semble que l'Anneau ne peut être détruit qu'à un seul endroit, là où il fut forgé, dans la Montagne du Destin. Je crois que ce Fléau ne pourra disparaître que si on le jette dans les flammes et la lave d'où il a été créé.
-C'est exact, » approuva le Seigneur Elrond. « L'un de vous doit se rendre en Mordor et jeter l'Anneau dans la Crevasse du Destin. »
Un magnifique silence suivit ses paroles, et Opale dut se mordre la lèvre pour ne pas éclater de rire devant la couardise des personnes présentes. Elle brûlait d'envie de se porter volontaire pour cette tâche, mais elle savait qu'elle ne pouvait prendre l'Anneau sur elle, à cause de ses pouvoirs, au même titre que Gandalf. Frustrée par tant d'injustice, elle se promit d'accompagner néanmoins l'éventuel courageux volontaire pour cette mission suicide. La semi-elfe posa les yeux sur l'homme qui avait insulté Aragorn. Elle le reconnaissait à présent : c'était Boromir, le frère de Faramir. Elle l'avait croisé quelques fois lors de ses passages à Minas Tirith. Justement, il reprenait la parole, et tint tout un discours peu engageant sur l'horreur que représentait la terre du Mordor.
« Ah ben comme ça, s'il y avait un audacieux prêt à accomplir cette tâche, le voici découragé, » pensa Opale en s'étirant sur son siège, agacée de devoir rester aussi longtemps assise.
L'elfe mignon se leva pour répondre à l'humain, mais la semi-elfe ne l'écouta pas, trop occupée à reluquer avec intérêt le visage agréable du beau blond. Elle ne se désintéressa de lui que lorsque le conseil se mit à tourner au pugilat. Tout le monde s'était mis debout, et se querellait. Opale soupira, et se tourna vers Frodon, fixant les yeux bleus du hobbit.
« Vous viendriez avec moi ? » demanda-t-il, sondant le regard maintenant d'un bleu sombre et tranquille de la semi-elfe.
« Oh que voui ! » répondit celle-ci avec entrain. « Comme Aragorn l'a précisé au Poney Fringant, j'aime bien me fourrer dans des situations pas possibles, juste pour voir si j'arrive à m'en sortir »
Frodon sourit, et se leva, imité par Opale.
« Je vais le faire ! » clama-t-il. « Je vais porter l'Anneau jusqu'en Mordor.
-Et je vais l'accompagner ! » s'écria la semi-elfe d'un ton joyeux qui fit lever les yeux de Gandalf, d'Aragorn et d'Elrond au ciel.
« Pas question, » fit ce dernier. « Ce n'est pas une promenade insouciante. »
Opale cogita quelques secondes à la recherche d'une excuse valable, lorsque son regard se posa sur Boromir.
« Je compte aller à Minas Tirith de toute façon, » objecta-t-elle, soudainement inspirée. « Je voudrais rendre visite à Faramir, je n'ai qu'à voyager avec Frodon et ses autres compagnons, je ne ferais aucun détour. »
Boromir redressa soudainement la tête à ces mots. Oui, il se souvenait à présent. Cette semi-elfe insouciante amie de son frère, avec qui dans son enfance il avait fait mille bêtises, c'était cette dénommée Opale. Curieux hasard
« Dans ce cas, » dit Gandalf après s'être éclairci la voix, « je me dois de vous accompagner, car si je laisse cette chère Opale prendre la directive des opérations, Frodon a plus de chances de se retrouver aux Havres Gris qu'en Mordor. »
La semi-elfe vexée croisa les bras, et quelques sourires apparurent sur les visages malgré la gravité de l'instant.
« Si par ma vie ou ma mort, je peux vous protéger, je le ferais, » dit alors Aragorn en s'approchant. « Mon épée est votre.
-Et mon arc est votre, » renchérit le beau blond, rehaussant l'intérêt d'Opale pour cette quête.
« Et ma hache, » grogna le nain qui avait tenté de briser l'Anneau avec ladite arme.
« Hey ! Je viens aussi ! Pas question que je laisse monsieur Frodon partir sans moi ! » s'écria Sam en jaillissant d'un buisson.
« Conseil « secret » hein ? » fit Opale avec un sourire narquois tandis que le hobbit venait se placer à côté d'elle.
Elrond n'eut pas le temps de répliquer quelque chose, car deux formes sortirent en trombe de derrière une colonne.
« Nous venons aussi ! Pas question de rester derrière en si bon chemin ! » clama Merry.
« Et puis vous avez besoin de gens intelligents pour ce genre de... mission ? Quête ? Chose ? » continua Pippin.
Boromir se décida finalement, et rejoignit également le petit groupe. Elrond passa en revue les dix compagnons. Lorsqu'il croisa le regard d'Opale, celle-ci lui fit un grand sourire, qui aurait donné des envies de meurtres à n'importe qui.
« Bien, ainsi vous avez décidé de votre destin, » dit le seigneur elfe. « Qu'il en soit ainsi ! Vous formez la Communauté de l'Anneau !
-Super ! Qu'en est-ce qu'on mange ? » demanda la semi-elfe en s'étirant voluptueusement.
Une fois le conseil achevé, Opale, ravie de pouvoir repartir à l'aventure et d'enquiquiner joyeusement un groupe de neuf personnes, se dirigea vers la bibliothèque avec la vague idée de trouver un bouquin à emmener pour le voyage. Elle grimpa à l'échelle qui permettait d'accéder aux plus hauts rayons, et manqua de se rétamer en découvrant qu'elle était montée sur de petites roulettes en bois. Absolument enchantée de cette découverte, elle s'amusa à passer d'un côté à l'autre de la bibliothèque à l'aide de l'échelle à roulettes, le plus vite possible.
Aragorn entra dans la bibliothèque, pensif et préoccupé, espérant trouver un peu de calme. Il entra en contact avec une échelle lancée pleins ballons, et récupéra une semi-elfe en robe dans ses bras, la coiffure en bataille.
« Opale ! » lança-t-il, exaspéré.
« Oups ! Désolée ! » fit celle-ci tandis que l'humain la reposait à terre.
Le rôdeur l'observa pendant qu'elle rejetait ses cheveux en arrière, une expression parfaitement innocente sur son joli visage. Il poussa un soupir triste ; elle ne survivrait pas à cette quête. Elle était trop insouciante, trop malicieuse, trop immature, trop exubérante†Malgré sa vie passée sur les chemins et son caractère bien trempé, elle ne pourrait passer les horreurs de la guerre sans être brisée.
« GFS ? Ca va ? » demanda la semi-elfe, inquiète de le voir la regarder les yeux dans le vide.
Aragorn sortit un peu de ses pensées. GFS... Opale était douée pour trouver des surnoms plus ou moins stupides à tout le monde. Aragorn, c'était son Grand Frère Spirituel. Après tout, cela résumait assez bien la situation. Car c'était comme ça qu'elle considérait le rôdeur, comme un grand frère, un appui, un bouclier, le seul être de confiance sur qui cette sans-famille pouvait compter.
« Oui... Ca va, » finit-il par répondre. « Tu es sûre de vouloir nous accompagner ?
-T'es dingue ? Bien sûr que oui ! Ca va être super ! Enfin un peu d'action ! Bon, allez, je te laisse, je vais voir Alew. »
Elle l'embrassa sur la joue et partit en chantonna et en esquissant quelques pas de danse.
« Ainsi tu as décidé de ton destin... » murmura-t-il pour lui-même.
Et voilà ! Chapitre deux bouclé ! Je dois avouer que j'ai eu du mal pour les passages que reprenaient du film, on est tenté de mettre naturellement les dialogues originaux†Moi j'avais l'impression de recopier, alors dans la mesure du possible j'ai un peu changé la tournure des phrases.. Ca sert pas à grand-chose, mais ça m'apaise un tantinet. J'ai du mal à écrire des scènes directement prises du livre (lol, je sens que je vais m'amuser).
Voilà ! N'hésitez surtout pas à me dire ce que vous en penser !
