Salutations, belle compagnie ! Voici donc le chapitre 4 des aventures de notre semi-elfe polio en Terre du Milieu, et aussi la première BASTON ! Crom, voilà qui promet... J'espère que ça compensera le long vide sans updates que j'ai laissé ! Enfin, là je me fais des illusions, comme si tout le monde piaffait d'impatience en attente de mes chapitres... Hahaha n'importe nawak moi. Et bien, pour finir, bonne lecture !
Réponse aux rewiews !!
Lysbeth – Beriawen : coucou ! Je suis contente que ça te plaise ! Ca me fait très plaisir de voir que cela t'a amusé ! Merci de continuer à me suivre ! Kybouuuuus
Eithelin : et ben voilà la suite, après une loooooooooongue absence. J'espère qu'elle va te plaire tout autant !
Aelea WoOd : hello ! Je suis ravie que tu continues à me suivre toi aussi ! J'espère que tu prendras un bon moment à lire ce chapitre également. Byz !
Ryana : merci pour ta rewiew ! Voici la suite, j'espère qu'elle te plaira !
(qu'est-ce que je suis nulle pour les réponses aux rewiews... enfin bon, merci à touuuuuus !! c'est ce que je voulais dire)
Chapitre IV : Les Mines de la Moria
Les orques et les gobelins arrivaient de toutes parts, et courraient vers la porte. Boromir et Opale se jetèrent vers ces dernières, et l'humain sortit la tête pour voir de quoi il en revenait. La semi-elfe fit de même, mais recula aussitôt en tirant Boromir par le col, évitant ainsi qu'ils se prennent dans la figure trois flèches qui se plantèrent dans le bois de la porte. L'humain la ferma d'un coup d'épaule.
« C'était quoi ce bruit bizarre ? » demanda Opale en aidant son compagnon à bloquer le mécanisme de fermeture de la porte.
« Ils ont un troll des cavernes... On va voir si tu es un peu moins boulet dans le combat que tu ne le sembles.
-Beuh, mauvaise langue... »
Ils terminèrent de fermer les portes à l'aide de hallebardes et de lances coincées dans le mécanisme. Une fois cela fait, ils firent machine arrière et rejoignirent les autres. La semi-elfe sortit son arc.
« GFS, si j'étais toi, je serais vexé, » dit-elle avec une petite moue.
« Ah bon ? Et pourquoi donc ? » demanda le rôdeur en encochant une flèche.
« Un médisant a osé prétendre que j'étais nulle au combat ; ta fierté devrait en prendre un coup, c'est bien toi mon entraîneur personnel non ?
-Malheureusement, » soupira Aragorn tendit que Boromir pouffait de rire sous le regard noir que lui lança Opale.
Une fente apparut dans la porte, qui commençait à ployer sous les coups répétés des assaillants. La semi-elfe lâcha sa flèche qui alla se planter dans l'orifice, et un cri de douleur retentit. Elle prit aussitôt une autre flèche, visa rapidement, et tira de nouveau, refaisant mouche. Pendant qu'elle armait un troisième projectile, la porte céda et le flot d'ennemis se déversa dans la salle. Opale tira la flèche qui abattit un des orques, puis rangea prestement son arc pour s'emparer de son épée. La lame elfique jeta un éclat bleu tandis qu'elle la sortait du fourreau ; la semi-elfe la prit de la main gauche et sortit dans l'autre main le long poignard blanc dissimulé dans sa manche. Elle se lança à l'attaque, fauchant les orques comme des blés mûrs. Sa technique n'était pas très esthétique, mais était rapide et rudement efficace. A chaque coup porté, précis et direct, un orque tombait. Opale était plus que satisfaite ; ses heures d'entraînements laborieux avec son maître d'armes plus que patient qui n'était autre que l'héritier d'Isildur commençait à porter ses fruits. La semi-elfe rejoignit Boromir et trucida un orque qui s'apprêtait à embrocher l'humain.
« Qu'est-ce qu'on dit à sa semi-elfe préférée qui vient de te sauver la peau, mhhh ?
-Opale ! » répondit l'humain, excédé. « Ca te dirait de te la boucler ? On est sur un terrain de combat tout de même ! »
Vexée, la concernée n'eut cependant pas le loisir de répondre : un troll gigantesque venait d'entrer dans la salle. Sam évita de justesse de se faire piétiner, et Opale manqua de se prendre la massue de la créature dans la figure. La semi-elfe tenta de foncer sus à la bête, mais un groupe d'une demi-douzaine de gobelins l'immobilisa dans un coin, l'empêchant de voir la suite des évènements. Lorsqu'elle réussit enfin à se débarrasser de la troupe de gêneurs, elle essaya de recompter les membres du groupe pour voir s'il ne manquait personne ; mais ce troll était vraiment trop encombrant. Opale grimpa sur un pilier, et de là, se jeta sur le dos de la bestiole. Elle grimpa en s'agrippant aux pustules qui affleuraient sur la peau, jusqu'à atteindre la nuque. Une fois là, elle planta son poignard dans la peau du troll. Celui-ci poussa un hurlement de douleur et renversa son horrible tête en arrière, permettant à Legolas d'achever le truc en tirant deux flèches dans la gorge du monstre. Le troll poussa un râle horrible et commença à tituber. Opale comprit alors qu'elle avait approximativement deux secondes pour apprendre à voler.
En effet la créature, en s'effondrant, projeta la semi-elfe dans un admirable vol plané qui aurait certainement remporté une médaille pour l'esthétisme de la chose aux jeux olympiques. Malheureusement, l'atterrissage risquait de l'éliminer dans tous les sens du terme, les semi-elfes étant soumises comme les autres à la loi de la gravité, et elle s'écrasa sur le sol avec fort peu d'élégance, la tête enfoncée dans le sable.
« Opale ? T'es morte ? » fit la voix de Boromir au dessus d'elle.
« Oui, » grogna l'interpellée, avalant une belle quantité de terre par la même occasion.
L'humain la saisit par le col et la remit sur pied.
« Joli décollage, » commenta-t-il.
« Oh, ça va hein. »
Opale se leva et s'épousseta rapidement, constatant avec ébahissement qu'elle était toujours entière, et sans une seule égratignure. Un beau coup de chance.
« Et les autres ? Pas de casse ? »
Le visage de Boromir s'assombrit.
« Frodon... » fit-il en détournant la tête.
Opale eut l'impression que la salle venait de s'effondrer sur son crâne.
« Quoi Frodon ? »
L'humain ne répondit pas, et se contenta de désigner le reste de la Communauté agenouillée près de quelque chose. Le monde s'arrêta de tourner pour la jeune semi-elfe. Les larmes affleurant déjà dans ses yeux, elle se précipita vers le reste de la Compagnie.
Au moment où elle arriva, le jeune hobbit se redressa.
« Je vais bien, » balbutia-t-il. « Je suis indemne. »
Opale s'agenouilla à côté de lui et le secoua comme un prunier.
« T'as pas honte de me faire des peurs pareilles ? »
Puis elle se serra contre elle devant la Communauté amusée. Alors qu'elle étouffait à moitié le hobbit, celui-ci produisit un étrange « chcling » plutôt étonnant. La semi-elfe le relâcha, permettant au Porteur de respirer, puis l'observa avec surprise. Frodon écarta alors un peu sa chemise, laissant voir en dessous l'éclat furtif d'une côte de mailles en mithril. Opale siffla d'admiration, tandis que la Communauté observait le Porteur avec des yeux ronds, sauf Gandalf qui souriant en coin.
« Wooow ! Et bé, t'es bien cuirassé pour un hobbit, » fit la guerrière avec admiration.
A peine avait-elle prononcée ces mots que les tambours recommencèrent.
« Vite, il faut sortir d'ici ! » cria Gandalf.
La compagnie se releva en vitesse et sortit de la salle au pas de course. Opale avait rangé son poignard et son épée, mais pourtant tenait toujours sa main posée sur le pommeau sculpté de l'arme. Ils traversèrent une grande partie de l'immense salle qu'ils avaient parcouru avant d'aller en direction du pont de Khazad-dûm. Pendant qu'ils courraient, des centaines et des centaines de gobelins débarquèrent et commencèrent à les encercler. Arriva un moment où la Compagnie se retrouva piégée par une marée de ces créatures. Opale empoigna fermement son épée, décidée à se battre jusqu'au bout.
« Allez, motivés ! On va pas se laisser battre par une bande de... »
Elle fut interrompue par un bruit étrange, venant d'un large couloir fort heureusement à l'opposé de celui qu'ils désiraient emprunter. Les gobelins cessèrent leur charge, et poussèrent des couinements d'inquiétude. Il y eut un court silence, puis le bruit se fit de nouveau entendre ; on aurait dit le déplacement sonore d'une très grosse créature. Les gobelins piaillèrent puis firent expressément demi-tour, laissant seule la Communauté légèrement effrayée, tandis que le bruit se rapprochait, et qu'une lueur flamboyante se faisait voir.
« Ca sent pas bon... » fit Opale.
« Qu'est-ce que c'est que ce truc ? » demanda Boromir d'un ton légèrement chevrotant.
Gandalf ferma à demi les yeux.
« Un Balrog ; un démon de l'Ancien Monde.
-Mais alors pas bon du tout ! » s'exclama la semi-elfe en agitant la main avec un air catastrophé.
« Euh ? On fait quoi ? » questionna le capitaine du Gondor.
« On ne peut rien faire contre lui, alors... » commença l'istari.
« ON SE CASSE !! » hurla la guerrière, avant de prendre ses jambes à son coup, résumant ainsi l'opinion générale du groupe qui se lança à ses trousses.
Ils passèrent une espèce de grande porte à moitié défoncée, et arrivèrent devant un immense escalier de pierre à moitié détruit, qui trônait au-dessus d'un gouffre dont on distinguait à peine le fond, cinq cent mètres plus bas.
« J'ai le vertige moi ! » protesta Opale en voyant que le groupe s'engageait dans cette voie.
« Tais-toi et cours ! » répliqua Boromir.
La semi-elfe, vexée par si peu de considération envers ses besoins personnels, s'arrêta et croisa les bras. Le Balrog arriva derrière en poussant un rugissement, auquel Opale répondit par un hurlement de peur, avant de se mettre à passer la quatrième vitesse et de doubler le groupe ventre à terre. Elle s'engagea sur le pont en serrant les dents et en se répétant à chaque pas « je suis vivante, je suis vivante, je suis... », avant de piler net devant une cassure de l'escalier, qui la séparait de l'autre partie sur une distance d'environ trois mètres. La semi-elfe s'arrêta juste au bord du gouffre, et Boromir lui rentra dedans. Tout deux perdirent l'équilibre, et tout ceci aurait pu fort mal se terminer si Aragorn ne les avait pas retenu tous les deux par le col, et ne les avait hissé jusqu'à un endroit plus sûr.
« Mais quel boulet ! » s'écria les deux humains exaspérés tandis qu'Opale se remettait de ses émotions un peu plus haut.
Tandis que le groupe s'affairait à passer le plus rapidement possible, elle remonta un peu, et resta un instant sans réagir, le regard dans le vide. Elle ferma les yeux, et sentit l'aura magique du Balrog s'approchant. Elle tenta alors quelque chose de stupide : fermer la porte défoncée qu'ils avaient traversés tout à l'heure et la sceller par un sort pour tenter de ralentir le démon. Elle murmura des paroles sans suite, et une aura noire l'entoura, l'éclairant d'une lueur sombre. Des étincelles dansèrent autour de ses doigts, et elle ouvrit les yeux ; ceux-ci étaient devenu entièrement noirs. Elle lança l'incantation finale, et la porte se reconstruit et se ferma au nez du Balrog avec un claquement sec, tandis qu'un symbole étrange se dessina dessus, terminant de sceller magiquement le passage. Le monstre poussa un rugissement de fureur, qui fit se retourner tout le monde, y compris Opale qui était brusquement sortie de son espèce de transe ; les autres ne semblaient rien avoir remarqués.
« Qu'est-ce que tu attends ? » cria Boromir.
« Euh, je... » fit la semi-elfe en clignant des paupières, encore un peu secouée par l'utilisation de ses pouvoirs.
Boromir ne la laissa pas s'exprimer, et la saisit par le col avant de la projeter de l'autre côté du petit précipice. La semi-elfe fit un deuxième vol plané en moins d'une demi-heure, avant d'atterrir assez brutalement dans les bras de Legolas. Les idées un peu brumeuses, elle se remit debout tant bien que mal, et tenta de rassembler ses esprits tandis que les autres terminaient de passer d'un morceau d'escalier à un autre. Peine perdue ; l'emprise mentale qu'elle devait maintenir pour garder le sort de fermeture actif était trop forte. De plus, à chaque contre-sort du Balrog, elle s'affaiblissait un peu plus. La voix d'Aragorn retentit comme un écho dans sa tête :
« Opale ! Il faut y aller ! »
Opale cligna une seconde fois des paupières, et fit un effort pour se mettre en route. Elle reprit son pas de course, mais semblait en apesanteur, et avait l'impression de vivre un rêve éveillé. Une flèche heurta son dos et ricocha sur son armure. Elle se reprit un peu, et concentra son énergie sur la porte. Il fallait que le sort tienne.
Bien entendu, il ne tint pas. Et lorsque la porte vola en éclat, Opale s'effondra, brisée par le contre-sort. Elle avait bien trop sous-estimé son adversaire. Etendue de tout son long, elle entendit vaguement quelqu'un crier son nom, et des bras puissants la soulever de terre. Confusion et bruit régnait. Les yeux fermés, elle se sentait ballottée par quelqu'un la portant. Malgré sa faiblesse, elle fit un effort et souleva les paupières, et jeta un coup d'œil sur ce qui se passait en dessous, avant de pousser un cri d'horreur et de se cramponner désespérément au cou de son sauveur. Ils se trouvaient sur le pont de Khazad-dûm, et le vide qui s'offrait à elle suffit à la faire tourner de l'œil.
Lorsqu'elle reprit à nouveau ses esprits, elle se trouvait de l'autre côté du gouffre que surplombait le pont. Cette constatation la réjouit au plus haut point, et elle poussa un soupir de soulagement. Elle observa alors le pont en question, et son sourire de satisfaction disparu. Gandalf se trouvait sur le pont, face au Balrog menaçant. Tandis qu'elle s'imprégnait de l'horreur de la scène, elle se rendit compte qu'elle était toujours dans les bras de son sauveur inconnu. Mais elle se fichait bien de savoir qui il était, tout ce qu'elle demandait de lui c'est qu'il la pose par terre, pour qu'elle aille botter les fesses du Balrog avant qu'il ne réduise Gandalf en crudité pour démon des prondeurs. Elle se débattit alors en s'écriant :
« Gandalf ! Non ! »
Mais l'autre la maintint fermement. Opale leva les yeux vers son visage et croisa les yeux bruns-verts de Boromir. Encore épuisée, la semi-elfe cessa de s'agiter, puis se reposa une demi seconde, rassemblant assez de force pour reprendre la parole, tout en jetant des regards désespérés à Gandalf qui ne semblait pas être dans une posture très réjouissante.
« Pose moi à terre ! » dit Opale d'une voix rauque. « Je dois l'aider !
-Pas question, tu restes ici ! » répliqua l'humain.
-Mais... Oh noooooon, GANDALF !! »
L'istari venait de sombrer dans le gouffre, entraîné par le fouet du Balrog, qui s'était entortillé autour de ses jambes. Opale ferma les yeux, où quelques larmes affleuraient déjà. Non... Ce n'était pas possible. Elle sentit pas Boromir l'entraîner vers la surface ; elle perçue à peine la caresse du vent froid à la sortie des chaudes ténèbres de la mine ; elle ne vit presque pas le soleil qui lui avait tant manqué.
L'humain la posa doucement par terre, et la guerrière s'installa en tailleur, tandis que les larmes coulaient en silence. Elle se recueillit, remerciant silencieusement Gandalf pour avoir été presque un père pour elle. D'un autre côté, une partie d'elle se révoltait à l'idée qu'il soit tombé ; elle n'était pas encore prête à l'accepter totalement. Mais le temps efface tout, avait dit un jour Elrond. Opale avait été peinée de cette remarque ; mais peut-être était-elle vraie...
Elle sentit une main se poser sur son épaule. Elle se leva, et fit quelques pas chancelants, et décrocha un pâle sourire à Aragorn qui l'observait avec inquiétude.
« Tu as utilisé tes pouvoirs n'est-ce pas ? » murmura-t-il.
Opale hocha la tête.
« Je suis désolée... J'aurais pu... »
Aragorn la fit taire d'un geste.
« Ne dis rien. Ce n'est pas de ta faute, je peux te l'affirmer. »
Opale haussa les épaules, et fixa l'horizon, pendant qu'Aragorn prenait la tête du groupe. Puis toute la petite Communauté se remit en marche, en direction de la Lòrien.
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Ils marchèrent tout le reste de la journée, et atteignirent les bois en fin d'après-midi. Tout était calme, silencieux, empli de paix et de sérénité. Pourtant, il y avait tout de même une sorte d'oppressement ; les hobbits et le nain étaient nerveux. Opale observait tout cela d'un œil indifférent ; même l'idée de retourner sur les lieux de son enfance la laissait de marbre.
Ils s'enfoncèrent petit à petit dans la forêt. Les bois étaient vraiment magnifiques : les arbres étaient grands et beaux, et leurs feuilles bruissaient au grès du vent en un murmure porteur d'une douce mélodie.
Gimli parla à la semi-elfe, qui ne parvint pas à comprendre quoi que ce soit. L'épuisement et le chagrin la rongeaient. Il lui fallait du repos. Elle mit quelques instants à se rendre compte qu'une flèche était pointée entre ses deux yeux, et qu'Aragorn était entrain de discuter en elfique avec celui qui l'avait armée.
« Bonjour, Haldir, » dit-elle d'un ton indifférent à son agresseur.
Celui-ci écarquilla les yeux.
« Opale ? C'est toi ? »
La guerrière haussa les épaules, et resta le regard dans le vague. Haldir la regarda avec étonnement, et s'approcha d'elle, mais Aragorn l'en empêcha et lui fit signe de la laisser tranquille. Haldir n'insista pas, et le petit groupe se mit en marche pour Caras Galadhron. Oplae ne garda aucun souvenir du trajet ; elle ne commença à reprendre peu à peu conscience de la réalité qu'en arrivant devant les escaliers menant vers les seigneurs du lieu. Elle sourit en se rappelant tout ce qu'elle avait vécu ici. Peu à peu, la guerrière reprenait courage. Elle franchit la dernière marche, et se plaça sagement à côté de la Communauté, lorsque Galadrielle et Celeborn arrivèrent. Opale s'inclina avec respect, et eut un maigre sourire en réponse à celui que lui décrochait la dame elfe. Elle resta la tête humblement baissée pendant qu'Aragorn narrait leurs péripéties depuis Fondcombe. La dame leur offrit l'hospitalité, et les fit conduire à l'endroit où ils allaient pouvoir se reposer pour la nuit. Alors qu'Opale, s'apprêtait à suivre les autres, Galadrielle lui adressa un message télépathique :
« Rejoins-moi après, j'ai à te parler. »
Opale se retourna, hocha la tête en signe d'assentiment, et s'inclina brièvement, et descendit rejoindre la Communauté. Elle déposa ses affaires près de celles des autres, et les laissa là pour se diriger près de la rivière, dans un endroit calme et désert. Elle ôta ses vêtements et son armure, détacha ses cheveux sales et emmêlés, et se glissa dans l'eau claire. Après la crasse des mines, c'était un véritable délice. La semi-elfe resta quelques instants à flotter ainsi entre deux eaux, puis se décida à sortir de la rivière. Elle regagna la berge en quelques brasses, se sécha rapidement à l'aide de sa cape, et fit un tas avec ses vêtements sales, et posa son armure à part. Elle claqua ensuite des doigts, et elle se retrouva de nouveau entourée d'un halo noir, et deux secondes plus tard, elle était vêtue d'une longue robe sombre, dans le même style que celle qu'elle portait au conseil. Elle cacha soigneusement le pendentif que soutenait une légère chaîne de mitril, attacha avec soin ses cheveux, et ramassa ses affaires qu'elle ramena au camps et posa dans un coin avec rapidité, s'assurant que personne ne l'avait vu. Alors qu'elle se dirigeait à grands pas vers le palais, elle heurta brutalement Legolas qui revenait vers le camp. La semi-elfe manqua de tomber, et l'archer blond la rattrapa par les épaules pour lui éviter cette chute.
« Où allez-vous ? » demanda-t-il, sans la lâcher.
« Ca ne vous regarde pas ! » s'écria sèchement Opale, les larmes aux yeux.
Voilà, elle recommençait à craquer. Elle était décidément trop faible. Elrond avait raison, elle aurait dû rester à Fondcombe et ne jamais partir d'ici. Tandis que les larmes recommençaient à couler, la semi-elfe sentit une main sur son menton qui la forçait à lever la tête, ce qu'elle fit ; aussitôt, les lèvres de Legolas se collèrent aux siennes.
FINI !! Et voilà, j'espère que ça vous a plut En tout cas, merci d'avoir suivi jusqu'au bout ! Et n'hésitez pas à rewiewer ! Kybous et à la prochaine, foule en délire ! Oulà, faut que je calme mes ardeurs mégalos là...
