Disclaimer : Les persos d'HP appartiennent à JK Rowling.

RAR :

Lola Reeds : Merci c'est vrai que les fics sur les jumeaux sont malheuresement trop rares ..

Emma : merci beaucoup

Naera Ishikawa : Merci, magnifique je sais pas ... mais en tout cas j'espère que la suite te plaira

Melantha-Mond : Moi aussi j'adore la réaction de Bill (Rhoo j'me vante là ) Merci beaucoup !

Pyrix : Vi vi, j'ai l'intention de faire un truc à 3 d'ici quelques chapitres. Ne bave pas trop quand même ... '

Llewella : Merci . La suite, la voila.

Anonyme-girl : lol, non je vous lacherai pas '. Merci beaucoup !

BoB Chiri : lol quel entousiasme ! Moi aussi j'adore les fics sur les jumeaux. Merci beaucoup

hermignonne1133 : Merci, je continue je continue ..

Donc voila le chapitre 2, un peu plus court que prévu, et qui sert surtout à "introduire" la suite ...


CHAPITRE 2 : Si t'en as envie ...

&#{# FLASH-BACK #/} #&

6 mois plus tôt, bal de Noël.

George lança violemment sa robe contre le mur en face de lui. Il se retrouva en sous vêtements au beau milieu de son dortoir vide, et ses yeux bouillaient de rage … Il serra les poings, et chercha des yeux un quelconque objet sur lequel se défouler. Il saisit son réveil posé sur la table de chevet à côté de lui et le jeta lui aussi contre le mur. Il se brisa dans un bruit de ferraille, et George s'avança vers le mur. Il posa son front contre celui-ci, essaya de reprendre son souffle et de lutter contre les larmes qui menaçaient de couler. Dans un bruit sourd il frappa son poing contre le mur, ressentit la douleur dans tout le bras, et celle fois ci les larmes de rage coulèrent. Il se cogna la tête contre le mur, se maudissant d'être aussi stupide, maudissant son frère, maudissant la terre entière. Comment avait il pût lui faire ça … ?

- J'TE DETESTE ! hurla-t-il en frappant encore une fois le mur de son poing.

Seul le silence lui répondit. Il se laissa tomber au sol, se recroquevilla et laissa échapper de longs sanglots, cette fois-ci, de désespoir.
Allongé à même le sol, il se calma peu à peu, inspira profondément et passa ses mains sur ses joues pour les essuyer. Il se leva et passa un tee-shirt qui traînait sur son lit. Ses amis devaient se demander où il était. Peu importe, il n'y retournerait pas. Son frère, peut être, s'inquiétait … Non, Fred ne s'inquiétait pas, il était bien trop occupé pour ça…
Il éteignit la lumière et se glissa sous ses draps. Il ferma les yeux, presque apaisé, et essaya de chasser cette image de sa tête. Celle de son frère en train d'embrasser Angelina Johnson.
D'accord, il avait le droit d'avoir une cavalière pour le bal, c'était normal. D'accord, il avait le droit de danser avec elle. Mais pas de l'embrasser ! Pas cette andouille de Johnson ! George se maudit intérieurement. Non Angelina n'était pas une andouille, loin de là d'ailleurs. Elle était sans doute mieux que lui. Oui, bien mieux.
Il entendit la porte s'ouvrir.

- Tu es là George ? fit une voix identique à la sienne.

Fred vit le corps de son frère allongé dans son lit, il pénétra dans la pièce et ferma la porte.

- Tu vas bien ? Tu n'es pas malade au moins ? On se demandait tous où tu étais passé …

Fred alluma la lumière et vit que son frère lui tournait le dos.

- Tu dors ?

Pas de réponse. Il s'approcha du lit de son frère, s'assit à côté de lui, et posa une main sur son épaule. George sursauta légèrement et Fred soupira.

- Qu'est ce qu'il se passe George ?

Toujours pas de réponse. Fred fit un mouvement pour mettre George sur le dos pour qu'il puisse voir son visage mais George le repoussa brutalement.

- ME TOUCHES PAS ! hurla t-il.

Fred recula, les yeux écarquillés. Son frère le regardait avec haine et avait visiblement pleuré.

- George …

- TAIS TOI ! J'VEUX PAS T'VOIR, T'ENTENDS ? VAS T'EN !

Fred sentit une boule se former dans sa gorge et il déglutit avec peine. George détourna son regard et remis ses couvertures sur son visage.

- Qu'est ce que j'ai fait … ? demanda Fred, la gorge serrée.

- Vas t'en ….

Sa voix n'avait été qu'un murmure désespéré et il fut secoué de sanglots. Fred retira la couverture pour voir le visage de son frère. Les larmes glissaient sur son visage et semblaient ne pas vouloir s'arrêter. Sa bouche était entrouverte et il respirait avec difficulté.

- Pleures pas … Je t'en supplie, pleures pas, chuchota t-il en approchant une main du visage de son frère.

Mais George le repoussa aussitôt, et se releva brusquement.

- T'avais promis Fred, tu t'en souviens ? Tu m'avais promis !

Fred constata avec tristesse que c'était bien la première fois que son frère le regardait avec tant d'antipathie.

- De quoi tu me parles ? fit-il sans pouvoir empêcher sa voix de trembler légèrement.

George se rallongea, et tourna le dos à son frère.

- Tu ne t'en rappelle pas …, commença t'il à voix basse, moi Fred Weasley par ce sang je fais le serment …

Il s'arrêta et renifla bruyamment. Fred ouvrit la bouche d'où aucun son ne sortit. Est-ce que George croyait que … ?

- Regarde moi, George …

Le ton sévère de Fred était sans réplique et George se retourna légèrement pour plonger un regard froid dans celui de son frère. Sans se démonter, Fred continua.

- Même si on n'avait pas fait cette foutue promesse, jamais, jamais j'aurais fait ça … Je … écoute si tu parles de ce qu'il s'est passé avec Angelina, c'était pas voulu je t'assure, elle m'a embrassé et puis, je ne l'ai pas repoussé tout de suite, c'est vrai mais… je ne ressens rien du tout pour elle.

Fred soupira.

- Je ne l'aime pas, murmura t-il.

George, soulagé, radoucit aussitôt son regard.

- J'ai eu si peur … fit-il en se redressant. Je suis un idiot …

- C'est moi l'idiot …, répondit Fred en lui caressant doucement la joue.

George s'approcha de lui, déposa ses lèvres sur les siennes et ne pût s'empêcher de sourire.

- Je ne te déteste pas.

Fred fronça les sourcils.

- Non, rien, laisse tomber, fit George en riant doucement.

- Pardon …, murmura Fred en baissant les yeux.

- Ah non ne pleures pas toi aussi ! s'exclama George en voyant une larme couler le long de la joue de son frère.

Fred eut un petit sourire.

- J't'aime …

George attira son frère contre lui pour qu'il se couche à ses côtés et l'embrassa tendrement.

- Dis, tu crois que les autres vont bientôt arriver ?

- Pas d'ici une heure ou deux.

- Ca nous laisse du temps ça …, fit George d'un ton malicieux.

Et il s'empara à nouveau des lèvres de Fred qui répondit avec la même vigueur, puis laissa sa main voguer sur le torse de son frère pour lui prouver qu'il ne lui en voulait pas, mais alors pas du tout.

&#{# FIN DU FLASH-BACK #/} #&

J'entendis Georg se retourner dans son lit pour au moins la 150ème fois et je me décidai à me lever pour allumer la lumière.

- Qu'est ce qu'il y a ? demandai-je un peu inquiet.

Il s'assit au bord de son lit et baissa les yeux. Je me relevai un peu pour mieux le voir, il hésitait à parler.
Je fronçai les sourcils.

- Dis moi … c'est à propos d'Harry ? questionnai-je.

Il releva la tête.

- Comment tu …

- …Le sais ? le coupai-je. J'suis comme toi.

Il hocha la tête en souriant. Ses yeux brillants de tendresse me réchauffèrent le cœur. J'avais soudain très envie de le sentir contre moi. Je me levai pour le rejoindre sur son lit et je m'assis à côté de lui. Il avait suivi chacun de mes gestes et me regardait à présent d'un regard rieur.

- Je t'aime, murmura t-il.

Mon cœur s'accéléra.

- Tu peux pas dire ça …

- C'est contre notre " pacte ", c'est ça …

Ce n'était pas une question. Le ton sur lequel il l'avait dit me refroidît drôlement.

- George … je sais que c'était vraiment stupide ce truc mais …

- Très stupide.

- C'est pas ma faute si …

- Je sais, je sais … me coupa t-il en posant un doigt sur mes lèvres. Je crois que finalement ce n'était pas la meilleure solution, n'est-ce pas ?

Je hochai tristement la tête.

- C'est nous qui sommes stupides …, murmurai-je.

- Je ne te le fais pas dire, répondit il dans un sourire.

- Ca me manque …

Lui avouer me fit un bien fou, et il se mit à me dévisager intensément. Il avança son visage vers le mien.

- Tu sais …

Il déposa ses lèvres sur ma joue.

- …je ne pourrais jamais …

Puis il m'embrassa au coin de la bouche.

- …arrêter de t'aimer.

Il prit possession de mes lèvres d'une manière si douce que je me sentis défaillir complètement. Son goût si exquis et sa chaire si tendre... Il entrouvrît les lèvres et ma langue vînt immédiatement se glisser dans sa bouche. Il gémit et se recula légèrement. J'ouvrai les yeux, stupéfait, il me repoussa doucement pour ensuite venir s'asseoir à califourchon sur mes genoux et son regard malicieux croisa le mien. Et il avança sa bouche contre la mienne. J'aimais quand sa langue jouait avec la mienne de cette façon là, dans une danse enfantine qui me rappelait nos tout premiers baisers. Ca n'avait rien de vraiment sexuel à cette époque, mais maintenant, ça m'embrasait le corps entier. On finit pas se détacher l'un de l'autre.

- Je crois bien que moi non plus …, lâchai-je dans un souffle.

Il posa sa tête contre mon épaule.

- J'ai peur, me dit il.

- Peur qu'on nous découvre ?

- Oui …

- Moi aussi.

Il releva la tête et plongea son regard anxieux dans le mien. Le voir inquiet à ce point me serra le cœur et j'entrepris aussitôt de le rassurer.

- Ca fait des années qu'on fait ça George, ce n'est pas maintenant qu'on va nous découvrir, ne t'inquiètes pas.

- Je sais …mais regarde ce qu'il s'est passé avec Ginny, si jamais …

- Chhh … Ginny n'a rien vu du tout et personne ne verra jamais rien, fis-je en lui posant un doigt sur ses lèvres.

- Mais si un jour ça arrive ? Qu'est ce qu'on fera ? J'veux pas qu'on nous sépare …

Il laissa échapper une larme, et je me mordais l'intérieur des joues pour ne pas faire la même chose. Je déglutis difficilement, ma gorge me brûlait trop pour que je dise quoi que ce soit, et je me contentai de le serrer le plus fort possible contre moi.
Il s'appuya contre mon épaule, secoué de sanglots. Je lui murmurai des mots rassurants et lui caressant doucement le dos, et il finît par se calmer. J'entendis sa respiration s'apaiser, et il releva la tête.

- Excuse moi …, murmura t-il.

J'essuyai doucement sa joue de mes doigts.

- T'as pas à t'excuser. Ca va mieux ?

- Oui, dit-il en souriant timidement. C'est que ... Oh je sais pas ce qu'il m'a prît.

J'embrassai rapidement ses lèvres, et lui demandai.

- Alors, tu me le dis ?

- Pour Harry ?

J'hochai la tête.

- C'est que … avec ce qu'il s'était passé avec Angelina ..

- George …

- Oui je sais, il ne s'était rien passé avec elle, mais c'est juste que …

- C'est différent avec Harry.

- T'arrêtes de me couper la parole ! s'exclama t-il en souriant.

Je lui tirai la langue et il continua.

- Et bien même si c'est différent avec Harry, je me sens si mal …

- Parce que t'as l'impression de me trahir.

- Arrête de penser ce que je pense.

- Je ne le fais pas exprès.

- Je sais, soupira t-il.

- Il te plaît beaucoup n'est ce pas ? demandai-je.

- C'est exactement ce que je voulais dire.

- Qu'est ce que tu voulais dire ?

- Il te plaît beaucoup n'est ce pas ?

Je fis mine d'être choqué avant de pouffer de rire.

- Qu'est ce qui te fait dire ça ? questionnai-je.

- C'est moi qui pose les questions.

- Comment tu sais qu'il me plaît ?

- Tu serai jaloux sinon.

- C'est vrai.

Il déposa un baiser sur mon front.

- Qu'est ce qu'on va faire ?

- Rien.

- Rien ?

- Rien.

- George …

- Ben quoi ?

- On ne peut pas rester à rien faire.

- Laisse faire le temps.

- T'as une idée derrière la tête ?

- Non. C'est juste que c'est Harry et …

- Il est fragile ?

- Oui mais …

- Si jeune ?

Il rigola.

- Enfin bref, Harry c'est Harry …, soupira t-il.

- Bonne conclusion.

- Merci.

- Mais de rien.

Il m'embrassa doucement et mes mains, toujours posées sur sa taille, remontèrent sous son pyjama. A peine eût-je effleuré sa peau qu'il se détacha de moi.

- Je crois qu'on va reporter la discussion à demain …, murmura t-il.

- Je crois aussi.

Il passa ses bras autour de mon cou pour me ramener vers lui. Il enfouit sa tête dans mon cou et le mordilla tendrement.

- Bien sur, murmura t-il entre deux assauts, il est évident qu'il faut que tu en ai aussi envie ….

- J'en meuuuure d'envie !

Il pouffa et me fit basculer en arrière, me jeta un regard avide et passa sa langue sur ses lèvres tandis qu'un frisson me traversait le corps.