Disclaimer : les personnages d'Harry Potter appartiennent à JK Rowling.

Warning : lemon, non seulement entre deux personnes du même sexe, mais en plus entre deux frères. Donc si cela vous dérange, ne lisez pas. Je n'accepterai aucune menace de mort, merci de votre compréhension


BoB Chiri : moi non plus, j'aime pas voir pleurer George, mais bon que veux tu, c'est l'histoire, j'y peux rien moi …
Oui c'est vrai que ses sentiments sont flous mais c'était vraiment l'impression que je voulais donner donc non tu n'est pas imbécile lol
De toute façon dans ce chapitre il va vite les comprendre ses sentiments. Merci pour les compliments

Naera Ishikawa : Merci beaucoup !
Lol c'est pas grave si tes reviews se ressemblent, ça me fait toujours très plaisir d'en recevoir

Aurelia : Les 2 bien sur ! Sinon je pourrais pas faire mon truc à trois moi !

Anonyme-girl : Merci beaucoup ça me fait très plaisir!

Melantha-Mond : Oui, bon, je l'avoue la fin était sadique … mais bon ça gâcherai le suspense sinon Et sinon merci pour la carte lol

Pyrix : Lol. Contente que le truc à 3 te plaise . Merci !

Lola Reeds : Lemon ? Connaîs pas ce mot lol. Merci beaucoup !

SweetDeath : Merci !
C'est vrai que les fics F/G sont bien trop rares, mais faut avouer que l'inceste ne plait pas forcement à tout le monde. M'enfin bon, moi ça ne me pose vraiment aucun problème

Melisandre : Merci ! (C'est plutôt Harry qui va les enrôler, d'ailleurs … , enfin bon je dis rien je dis rien )

Bin voila le chapitre 3 avec presque une semaine de retard, mais bon, (sans vouloir vous racontez ma vie ) je n'ai pas pu le poster avant.
Bref, voici donc la suite.


Chapitre 3 : INCESTE DE CITRON

Je laissai lentement mes doigts errer sur son ventre, le caressant légèrement, si légèrement qu'il devait en être malade. De toute façon, ça n'allait pas durer, je savais que ce serait lui qui allait me torturer à sa guise. J'adorais ça.
J'étais toujours assis à califourchon sur Fred, il me supplia du regard. Je lui fis un petit sourire innocent avant de me pencher pour l'embrasser du bout des lèvres. Je sentis sa langue venir titiller mes lèvres et je reculai aussitôt. Il grogna et m'agrippa la nuque pour me faire revenir à lui. Il m'embrassa avec une telle ardeur que je perdis totalement le contrôle de moi-même. Il en profita pour me faire basculer à côté de lui, passa une jambe entre les miennes et poursuivit le baiser.

Je glissai mes doigts sous son tee shirt. Mes mains caressèrent son dos, remontèrent jusqu'aux épaules, puis redescendirent suivre le cambré de ses reins. Il avait déjà abandonné ma bouche et s'était faufilé dans mon cou pour y laisser ses empreintes brûlantes.

Je laissai échapper un soupir, presque involontairement, et il se redressa un peu. J'en profitai pour saisir le bas de son tee-shirt et lui retirai. Je posai une main sur son torse imberbe, lui arrachant un petit gémissement rauque. Son torse reprit contact avec le mien, et je l'enserrai fort contre moi. Il m'embrassa encore, tout en laissant ses mains vagabonder le long de mes côtes, puis descendre sur mes hanches et se faufiler imperceptiblement dans mon pantalon.

Il les remonta aussitôt pour saisir mon visage entre ses mains et m'embrasser de nouveau. On se détacha, puis il se releva, se mit à genoux et je le suivis. Je lui embrassai le cou, alternant mordillements et baisers, il s'accrocha à ma taille, presque désespérément, et colla son bassin au mien. Je soupirai de plaisir tandis qu'il ondulait contre moi. Son regard se fit de plus en plus voilé et je sus qu'il ne pouvait plus attendre. Je lui baissai son pantalon de pyjama, effleurant au passage son sexe douloureusement sensible, et il se mordit la lèvre en soupirant. Et sans quitter ma bouche, il se débattit comme il pût pour enlever son pantalon.

Il s'occupa ensuite du mien, et je le poussai pour qu'il se rallonge sur le lit, et m'installai à quatre pattes sur lui.
Je pointai doucement ma langue sur sa clavicule pour goûter la peau onctueuse et remontai jusqu'à la base de son cou. Il roula sa tête sur le côté en haletant. Il se saisit de mes hanches tout en poussant des faibles gémissements quand ma langue descendit torturer un de ses tétons. C'était délicieux.

Je sentis une main se glisser entre nos deux corps, et il saisit mon sexe dur entre ses doigts. J'étouffai un petit cri, submergé par les vagues de chaleur qui me tordaient les reins.

Je me relevai un peu pour lui faciliter l'accès, et je l'embrassai faiblement, me concentrant pour ne pas m'écrouler tellement ma tête devenait lourde. Son regard brûlant était plongé dans le mien, et je pouvais voir un sourire satisfait sur ses lèvres.

Il me renversa sans peine, et comme je venais de le faire quelques instants plus tôt, il s'installa sur moi. Il me mordilla chaque parcelle de peau qui tombait sous ses dents. Je me frottai lascivement contre lui, en demandant plus.
Progressivement, il finit par atteindre ce que je voulais qu'il atteigne.
Il déposa sa langue sur mon gland gorgé de sang.

- Mmmhh … Fred, gémis je.

Il allait me rendre fou.
Après quelques petits coups de langue, il l'engloutit dans sa bouche. Je me cambrai soudainement, agrippant de mes mains les couvertures en quête de quelque chose à quoi me raccrocher pour ne pas définitivement sombrer. J'avais fermé les yeux, et je ne retenais plus aucun gémissement.

Après de lents mouvements de va et vient, sa bouche me quitta et je soupirai de frustration. Il remonta pour m'embrasser en riant et plongea ses yeux emplis de désir dans les miens.

Je posai un doigt sur ses lèvres, en dessinai le contour, et il posa délicatement sa langue dessus. Il le lécha consciencieusement, et mon autre main lui écarta les cuisses d'un mouvement brusque et vint titiller l'entrée de son anus. Il ferma les yeux, les rouvrit presque aussitôt, soupira un " Geoorges " à peine audible. Je plongeai mon doigt humide à l'intérieur de son corps, il eût un hoquet de surprise, ou de plaisir, et je le vis se morde les lèvres. Il bougea des hanches désespérément, je sentis qu'il se resserrait autour de mon doigt, ce n'était pas assez, je le savais bien.
Ce fût à mon tour de rire et il murmura :

- S'il te plaît …

Je lui mordis violement la lèvre tout en enfonçant un deuxième doigt et il gémit. Il ondula frénétiquement son bassin, frottant mon érection de plus en plus douloureuse. Il ne devait plus être très conscient de ce qu'il faisait, sa langue pointait entre ses dents, ses yeux étaient définitivement clos. J'allais jouir sur le champ , s'il continuait.

Je retirai mes doigts, lui soutirant un grognement de protestation et je le fis basculer une nouvelle fois sous moi.

Je me retrouvai en train lui mordiller un de ses tétons pendant que ses mains exploraient mon dos. De longs frissons me parcouraient l'échine tandis que mon sang se dirigeait tout droit vers mon bas ventre, rendant mon excitation de plus en plus intense. Il semblait lui aussi au bord de l'agonie.

- J'en peux pluuuus …, soupira t-il.

Il écarta les jambes dans une invitation non dissimulée et je lui soulevais un peu les hanches. Moi non plus, je n'en pouvais plus.

Je me plaçai à l'entrée de son intimité, il me supplia du regard et je commençai à le pénétrer tout doucement. Il se tendit légèrement sous l'intrusion, je me retins de ne pas le prendre violemment d'un seul coup et je mordis les lèvres pour ne pas crier de plaisir. C'était si bon, cette antre chaude si étroite qui se resserrait autour de mon sexe.
Je donnai un petit coup de rein et un gémissement s'échappa de ma bouche. Ou de la sienne. Je m'en fichais.

Notre étreinte devînt petit à petit plus brutale, lui suivant mes mouvements, et moi me demandant désespérément si c'était possible de me fondre encore plus en lui, comment j'allais faire pour ça dure tout le temps, et comment est ce qu'il faisait pour produire d'aussi agréables sons. Et finalement, je perdis toute cohérence dans ms pensées.

Je retirai une de mes mains avant qu'elle n'abîme trop sa hanche, et me saisis de son membre dur. Après quelques caresses, je sentis ses muscles se resserrer autour de moi. Il se répandit dans ma main en poussant un cri de plaisir.
Il ne me fallut pas plus que ça, une immense vague de chaleur m'irradia tout le corps et je me libérai en lui.

Je repris difficilement mon souffle, encore abasourdi. Fred était apparemment dans le même état que moi. Je me retirai doucement et il ouvrit lentement les yeux, me regarda m'allonger à côté de lui.

Il se redressa lentement pour me fixer dans les yeux, il me fit un grand sourire et je ris bêtement.
L'amour ça rend idiot, je le savais depuis longtemps.

Il rît lui aussi et je le tirai pour qu'il se serre contre moi.
Une fois la bouffée d'euphorie passée, il releva sa tête enfouie dans mon cou et plongea de nouveau son regard dans le mien.

- J'espère qu'on ne nous a pas entendu …, finis-je pas murmurer.

Il haussa légèrement les épaules.

- On a été très discret ! s'exclama t-il d'un ton malicieux.

J'haussais un sourcil et il s'esclaffa encore.

- Ils seraient accourus s'ils nous avaient entendus, lui dis-je l'air le plus sérieux du monde, plus pour me rassurer qu'autre chose.

- Je pense aussi, chuchota t-il.

Il déposa un baiser sur le bout de mon nez et me dit, le regard brillant :

- Ca m'avait vraiment manqué.

Je hochai simplement la tête et resserrait mes bras autour de sa taille. Il soupira de bien être et reposa sa tête dans le creux de mon cou. J'écoutai le rythme doux de sa respiration, une de mes mains jouait avec ses cheveux. J'étais si bien, je ne voulais pas qu'on soit séparés, jamais.

Au bout d'un long moment, il releva la tête.

- Je peux dormir dans ton lit ? demanda t-il, comme si cela était nécessaire.
- Mhh … je sais pas …

Il fît une petite moue et un sourire se dessina sur mes lèvres. J'adorais quand il faisait ça.

- Bon, très bien, dit il en faisait mine de se lever.
- Héééé ! m'exclamai-je en le retenant, je t'interdis de quitter ce lit !

Il pouffa en se détachant de mon étreinte.
On glissa nos corps nus dans les draps frais et on se colla l'un à l'autre. Je l'embrassai au coin de la bouche.

- Bonne nuit, Fred, murmurai-je en posant ma tête contre son épaule et en m'allongeant presque sur lui.

Je passai une jambe entre les siennes. Il tendît le bras pour attraper sa baguette, éteignît la lumière, et posa une main sur ma hanche.

- Bonne nuit, George …

Ma main s'égara dans ses cheveux roux et je le vis se réveiller lentement.

- Non, Fred, tu peux encore dormir si tu veux, il est encore tôt.

Il ouvrit un œil et je lui souris. Il me fit juste une moue boudeuse avant de replonger dans le sommeil. Il est si mignon quand il fait ça. Il est tellement …tellement moi. Les gargouillis dans mon ventre se faisant de plus en plus bruyant, je décidai de me lever. Je commençai sérieusement à avoir très faim. Je descendis dans la cuisine sans faire de bruit, tout le monde devait encore dormir à cette heure matinale.
Soudain, je le vis, appuyé contre la table et me tournant le dos, sûrement en train de boire. Il passa lentement une main dans ses cheveux, ce qui a pour effet de les ébouriffer encore plus. Je retins un petit rire, et prit une grande inspiration. Ce n'était pas le moment de se dégonfler.

- Salut Harry ! fis-je joyeusement.

Il sursauta et se retourna rapidement.

- Oh …salut George …
- 'Scuse moi, je voulais pas te faire peur.
- C'est rien, répondit il en riant.

Je lui sourit et me dirigeai vers le réfrigérateur pour me servir un verre de jus d'orange.

- Personne n'est levé ? lui demandai je à voix basse.

Il secoua la tête :

- De vraies marmottes …

La même expression que Fred. Je retins un rire.
Tout en buvant une grande gorgée, je l'observais. Sa frange lui retombait quelque peu dans les yeux. Il avait les joues un peu roses et la bouche rougie par son thé trop chaud. Et en guise de pyjama, il n'avait que son caleçon. Il a dû sentir mon regard car il s'assît soudain sur la chaise la plus proche de lui en baissant les yeux.

- Je suis désolé, je croyais qu'il n'y aurait personne ici, alors j'ai rien mis d'autre …

Je mis quelques secondes pour comprendre qu'il parlait de sa tenue - ou plutôt de son manque de tenue.
- Oh ne t'inquiètes pas pour ça, Harry, ça ne me dérange pas …, m'empressai-je de lui répondre en prenant place sur une chaise en face de lui.

Je posai mon verre sur la table, et lui jetai un coup d'œil. Je vis que la phrase que j'avais prononcé pour le rassurer n'avait fait qu'augmenter sa gêne. Qui aurait cru que Celui-Qui-A-Survécu était si pudique ?

- J'veux dire …mes frères le font toujours, alors je suis habitué. Le pire c'est Ron, il se baladait si souvent en sous vêtements dans la maison, que ma mère l'a menacé de lui interdire d'en mettre. Il s'est vite rhabillé, par peur de devoir se promener tout nu.

Oh mon Dieu, quelle excuse bidon.
Il fit un petit sourire. Et moi, imbécile que j'étais, j'enchaînai avec une autre remarque :

- Ceci dit, ça te va très bien, Harry …

Aussitôt la phrase prononcée, je regrettai mes paroles. Je n'avais eu aucune intention de le gêner, je n'avais voulu faire une petite remarque, et qui en plus, n'était que la pure vérité. Il fallait bien l'avouer, le corps d'Harry était d'un éternel ravissement.
A mon grand soulagement, il se contenta de me dévisager, cherchant sûrement à savoir si j'étais sérieux ou non. Voyant ma mine légèrement embarrassée, il sourit en me répondant :

- Merci.

Il commença à boire son thé, et je restai à l'observer les bras croisés. Il buvait tranquillement, se laissant regarder. Il écarta une mèche de cheveux qui lui tombait dans l'œil. Je savais qu'il était impossible qu'il ne remarque pas mon regard brûlant posé sur lui, et je m'en fichais totalement. Il n'y avait qu'une seule chose importante : cette bouche humide se posant délicatement sur le bord de la tasse. J'étais en train de commencer à faire la liste des choses que je donnerai sans regrets pour être à la place de celle-ci, quand il passa sa langue sur sa lèvre supérieure. Puis il se mordilla celle du bas tout en levant ses yeux vers moi. Je déglutis difficilement tout en me demandant s'il ne le faisait pas exprès pour me rendre fou. Il me fit un petit sourire timide.
Il fallait absolument que je reprenne mes esprits et fixai alors toutes mes pensées sur mon verre de jus d'orange, afin de trouver la meilleure façon de le boire. La solution vint malheureusement trop vite, et je portai mon verre à ma bouche. La boisson froide me détendit quelque peu. Harry se leva et regarda dans le réfrigérateur. Il sembla chercher quelque chose, puis se détourna vers moi :

- Dis, George, y'a pas de lait ?

- Normalement si.

Je me levai à mon tour et me dirigeai vers le placard à côté de lui d'où je sortis la bouteille. Il fronça les sourcils.

- La bouteille est réfrigérante, ne t'inquiètes pas, lui dis-je.

- Oh … pourquoi vous avez un frigo alors ? …

- Mon père …

- Je vois.

Il se servît un verre.

- Parfois j'oublie que je suis dans le monde sorcier …

Je m'appuyai contre le mur en riant doucement et il fit de même. Il bu son verre d'une seule traite. Je ne pus m'empêcher de ma placer face à lui, d'avancer lentement ma main vers son visage et de passer un doigt sur ses lèvres, là où il y avait encore du lait. Puis je le portais à ma bouche. Son regard se posa sur ma langue qui léchait doucement le bout de mon doigt et je pouvais voir son trouble dans ses grands yeux verts.
Je me retins de le toucher encore et m'écartai légèrement de lui.

- Bon, je vais aller m'habiller, dis-je précipitamment.

Je sortis de la cuisine et me dirigeai vers ma chambre. Pourquoi est ce que j'avais fait ça, moi ? J'avais perdu presque toute notion de cohérence face à lui. C'était un peu comme quand Fred …non, ce n'était pas comme ça. C'était impossible.
Il n'aurait pas fallu que j'aille si vite avec Harry, mais cette bouche avait été si tentante …
J'essayai de me rassurer, me disant que ce simple geste ne voulait rien dire, qu'il l'avait sûrement prit pour de …l'amitié. Mouais …
J'avais toujours l'impression d'avoir fait une grosse erreur. Je m'habillai en vitesse, tout en essayant de ne pas réveiller Fred. Il était 7 heures, il m'en voudrait si je le réveillais si tôt. Je lui déposai un rapide baiser sur le front.
Pendant que je redescendait les escaliers, une seule phrase était présente dans mon esprit : " il doit me détester maintenant ".
Il fallait que je pense à autre chose, et c'est avec cette idée en tête que je me dirigeai vers le salon. Il y aurait bien une quelconque activité à faire.
Je ne voulais pas voir Harry, par peur de sa réaction. Et bien sûr, il était là. Assis en tailleur sur le canapé, en train de lire un livre de cuisine. Il releva la tête vers moi, me fît un sourire, puis me dît :

- Les recettes de cuisine sorcières sont incroyables ! Je ne savais pas qu'on pouvait faire tant de bonnes choses avec une simple baguette magique.

Aucune trace d'animosité. Aucune trace de haine. Je soupirais intérieurement et lui rendit son sourire. J'aurai pu lui sauter au cou et lui hurler ma joie, mais j'en avais déjà trop fait aujourd'hui, et je me contentai de lui répondre :

- Je ne savais pas que tu t'intéressais à la cuisine.

Il se décala un peu pour me faire une place et je m'assis à côté de lui.

- Ce qui m'intéresse, c'est de comparer la cuisine moldu à celle-ci. C'est marrant on retrouve parfois les mêmes recettes, et pourtant la manière de les faire est si différente. Tu sais que pour faire une mousse au chocolat, les moldus mettent au moins dix minutes !
- Dix minutes ? Comment font ils pour mettre autant de temps ? dis-je en riant.
- Question d'habitude …Je te montrerai, si tu veux.
- D'accord. Mais je n'ai jamais cuisiné moldu, moi ! C'est dur ?
- Je crois qu'on va bien s'amuser, fis Harry en souriant.
Je lui tirai la langue, faussement en colère qu'il se moque ainsi de moi.

- Dis, George, me demanda t-il en redevenant soudain sérieux, est ce que tu crois qu'on pourrait aller voler ? Ça fait plus d'un mois que je ne suis pas monté sur un balai et …j'en meure d'envie.
Je haussai les épaules.
- Si tu as ta cape d'invisibilité, ça devrait être bon. Sinon, on reste dans le jardin mais c'est assez réduit comme espace de vol …
- On prend ma cape alors! Je vais la chercher, je reviens.
Et il sortit en courrant de la pièce. Il revînt presque aussitôt, sa cape dans une main, son balai dans l'autre.
- Viens, on y va ! me dit-il en me tirant par le bras.
- Hé, Harry, doucement, répliquai-je en rigolant.
Mais il n'écouta rien et en moins de deux on fut dehors.
- J'ai même pas eu le temps de prendre mon balai ! criai-je.
- T'as pas besoin de ton balai, tu vas prendre le mien.
- Vraiment ? m'exclamai-je très enchanté par cette proposition.
Harry hocha la tête en riant.
- Oui, je te le prête si tu veux …
J'allais accepter quand une pensée me traversa l'esprit.
- Mais … tu sais, je n'ai jamais volé sur un Eclair de Feu. Je ne suis pas habitué à tant de vitesse. Si jamais ça se passe mal …imagine que je le casse …
- M'enfin George ! Tu voles très bien et puis il n'y a pas énormément de différence entre mon balai et le tien, j't'assure.
N'empêche qu'il avait entre les mains un des balais les plus chers du monde sorcier, et s'il arrivait malheur, jamais je ne pourrais rembourser quoi que ce soit. Et mine de rien, cette pensée m'enleva toute idée de monter dessus.
Harry a dû comprendre mon malaise car il s'empressa d'ajouter :
- Si tu veux, je t'accompagne …
Je l'interrogeai du regard et il poursuivit :
- Tu montes derrière moi, ou alors je monte derrière toi, on le fait souvent avec Ron, c'est plutôt marrant.
Je restai sceptique face à cette idée. Certes le fait d'être si près d'Harry était plus qu'alléchant, et puis son Eclair de Feu me faisait drôlement envie. Le problème c'est qu'il n'y avait pas que son balai qui me faisait envie, et mes hormones en ébullition sont impossibles à contrôler - enfin, ça c'est Fred qui le dit (qui d'autre de toute manière ?).
- Allez George, s'il te plaît …
Comment résister à ces yeux suppliants et cette mine triste ? C'est tout bonnement impossible.
- D'accord, mais c'est toi devant ! dis-je en souriant.
Il me rendit mon sourire. Il enjamba son balai. Je fis de même, me demandant à quoi est ce que je pourrais bien m'accrocher si je voulais rester sur le balai. La voix rieuse d'Harry coupa court à mes réflexions.
- George, si tu ne me tiens pas, tu vas rester au sol.
Je posai timidement mes mains sur ses hanches, tout en essayant d'oublier que c'était celles d'Harry et il passa sa cape sur nous, nous cachant ainsi du monde extérieur. Il donna un coup de pied au sol et on décolla à une telle vitesse que je dû passer mes bras autour de sa taille pour ne pas tomber. C'était bien la première fois que je volais aussi vite et je ne pus m'empêcher d'hurler un " WAH " ce qui fit sourire Harry.

- Alors, tu aimes ? me cria t-il.
- C'est génial ! répondis-je tout aussi fort.

Le vent me sifflait dans les oreilles, et je n'entendais et ne voyais plus rien. Seul importait cet étourdissement que me procurait ce vol. Mais aussi, et je ne pouvais le nier, ce corps chaud que je serrai de plus en plus fort. Harry ne semblait pas gêner de ce contact, et il se bascula même légèrement en arrière pour combler la distance que j'avais prit soin de laisser entre nous. Je fermai les yeux pour savourer le plaisir d'avoir son corps tout contre le mien, et inconsciemment mes mains remontèrent doucement le long de son torse et je le serrai encore plus fort contre moi. Je luttai pour ne pas embrasser la peau de son cou offerte à quelques centimètres de ma bouche. On vola le long de la route quelques instants, et je me concentrai sur le paysage qui s'offrait sous mes pieds. J'aimais la fin de l'été, son sol sec et ses herbes jaunies. J'aimais surtout quand il faisait chaud, si chaud que j'allais me réfugier dans cette forêt là-bas. Avec Fred, bien sûr. La seule source de fraîcheur, le seul endroit agréable, Notre Endroit.
- Tu veux qu'on s'arrête ? me demanda t-il toujours en criant pour couvrir le bruit du vent.
- Oui. Est-ce que tu peux aller te poser près de la forêt là-bas ?
Il ne répondit pas mais changea légèrement de direction, il descendit en piquet et je le serrai à l'étouffer. Il se retourna un peu en me souriant et posa sa main sur la mienne. J'essayai d'oublier à quel point cette main était douce et me concentrait sur la façon dont on allait atterrir. A une telle vitesse, c'était forcément plus difficile, mais je faisais confiance à Harry et effectivement l'atterrissage se fit en douceur.
Je ne pus m'empêcher de le féliciter et il me sourit à nouveau. On était à la lisière de la forêt.
- Est-ce que tu veux qu'on aille y faire un tour ? demandai-je en montrant le petit bois.
Il acquiesça et on s'engagea dans le sentier. Il marchait à côté de moi mais la proximité de tout à l'heure me manquait. Je n'avais qu'une envie : m'arrêter et le prendre dans mes bras. Juste quelques secondes, histoire de pouvoir m'imprégner de son odeur si douce, de frôler sa peau si fragile, et puis passer lentement la main dans ses cheveux, le voir fermer les yeux de plaisir et puis …
La voix d'Harry me fît sursauter.

- Qu'est ce qu'on fait maintenant ? Demi-tour ?

Je mis quelques secondes à comprendre de quoi il me parlait. On était arrivés au bout du chemin. La forêt continuait devant nous, mais elle était bien trop dense pour que quelqu'un puisse passer à travers. Sauf qu'avec Fred, on avait trouvé un endroit où les arbres étaient plus espacés les uns des autres. Ca ne se voyait presque pas, et pourtant en enlevant des branches par-ci par-là, on avait réussi à passer, et maintenant on s'y faufilait assez facilement.

- Non, on peut passer. Mais si tu veux retourner à la maison, on fait demi-tour.
- On continue alors.

Je ne pus m'empêcher de lui sourire, et je lui saisis la main en le menant vers deux sapins. Je le tirai à travers les branches, ignorant ses protestations et je l'entraînai à travers les arbres. Il devait se demander où on allait, mais je ne lui dît rien, trop content de lui tenir la main. Je restai pourtant neutre dans mes gestes, évitant de lui serrer sa main plus qu'il ne faudrait, ou de caresser sa paume de mes doigts. Et pourtant, j'en mourrai d'envie.
Après avoir trébuché sur des racines et s'être prit des branchages dans la figure, on arriva à un petit sentier, bien plus étroit que le précèdent. Ca ne servait à rien de lui tenir la main maintenant qu'il savait où aller et pourtant je n'arrivai pas à le faire. Difficilement, je quittai sa présence chaude et enlevai mes doigts des siens. Il réagît aussitôt et attrapa ma main pour la remettre dans la sienne. Je me figeai, surprit, et me demandai s'il faisait ça par simple amitié ou alors …
Il me tira légèrement et je me remis à marcher. Il me fît un petit sourire qui me rassura. Les questions, je me les poserai plus tard. Pour l'instant, je savourais.
On marcha en silence, en écoutant les bruits apaisants de la forêt. On était si près l'un de l'autre que nos épaules se touchaient parfois. On arriva devant un grand saule pleureur et j'hésitai un instant. Personne d'autre que Fred et moi ne connaissait cet endroit. Je me demandai un bref instant si j'avais le droit de lui montrer. La réponse me parvînt instantanément, bien sûr que j'avais le droit, c'était Harry après tout.
J'écartai les branches pour passer à travers et Harry me suivit, impressionné.
Le large tronc de l'arbre montait plus haut que tous les arbres de cette forêt. Ses branches tombaient en rideau tout autour de lui pour venir toucher le sol.
Sous cet arbre, on était totalement coupés du monde. Harry me lâcha la main pour faire le tour de ce refuge naturel, et je m'assis, m'appuyant contre le tronc. Il leva les yeux et regarda les branchages qui pour l'instant remplaçaient le ciel.

- C'est magnifique, murmura t-il.

Il vînt s'asseoir à côté de moi.
Le sol était fait uniquement de terre, le soleil ne passant pas à travers les rideaux de feuillages, l'herbe ne poussait pas. Il y faisait toujours sombre et frais. C'était si agréable.
Il posa sa tête sur mon épaule, et je me retins de soupirer de plaisir. J'appuyai légèrement ma tête sur ses cheveux, il se saisit de ma main pour l'amener sur sa cuisse, la retourna et s'amusa à suivre les lignes de ma paume du bout de son doigt.
Je ris doucement et il enserra ma main des deux siennes, et la caressa très lentement.
Est-ce qu'il se rendait compte de l'effet que ça me faisait ?
Je crois qu'Harry n'était pas aussi innocent qu'il en avait l'air, pourtant il m'apparaissait toujours comme un petit garçon à protéger, à cajoler. Ma mère l'avait toujours fait, et d'ailleurs je crois qu'il détestait ça. Ou peut être pas finalement. Il cachait bien son jeu, qui pouvait savoir ce qu'il pensait ? Ron, peut être.
J'aurais pût rester ainsi des heures entières, mais personne ne savait où on était et il fallait qu'on rentre avant que les autres se lèvent et ne s'inquiètent inutilement.

- Harry, faudrait penser à rentrer …

Il leva brusquement la tête et me regarda de ses yeux endormis.

- Oui, allons-y.

Je me levai, et lui tendit la main afin de l'aider à se relever, ce qu'il fît après avoir laissé échappé un bâillement.

Comme à l'aller, et à mon grand plaisir, il ne lâcha pas ma main, et on fit le trajet du retour sans parler. Une fois sortis de la forêt, Harry récupéra son balai et sa cape qu'il avait cachés dans les herbes, et il se retourna vers moi en souriant :

- A toi de voler, je monte derrière toi !
- D'accord …, répondis-je en souriant.

J'enfourchai le balai et attendit qu'il soit bien installé derrière moi pour décoller. Mon vol était plus prudent que celui d'Harry et j'hésitai à augmenter la vitesse.

- Tu peux aller plus vite, hein …
- Oui mais si …
- Mais non, me coupa t-il, t'en fais pas, allez accélère.

Je lui souris, et m'exécutai avec plaisir. De toute façon, je n'allais pas lui répondre que ses bras autour de ma taille affectaient à ma concentration …
Ses mains étaient négligemment posées sur mon bas ventre, et j'espérai qu'il se décide à les remonter un peu plus haut s'il ne voulait pas qu'on s'écrase trente mètres plus bas. Voler sur son Eclair de Feu était encore plus impressionnant que de n'être que " passager ". Je sentais l'adrénaline se faire de plus en plus pressante dans mes veines et j'augmentai encore la vitesse. Il posa sa tête dans mon dos en se resserrant contre moi.
On finit par apercevoir le Terrier au loin et je commençai à descendre lentement, et quelques secondes plus tard on posa pied à terre dans le jardin sous un sifflement admiratif de Fred qui était assis sur la terrasse. Je jurai intérieurement en songeant qu'on avait complètement oublié de mettre la cape d'invisibilité sur nous, et que n'importe qui aurait pu nous voir.
Fred accouru vers nous.

- Non mais ça va pas ! Vous avez vu à quelle heure vous rentrez ? Et sans prévenir en plus ! On s'est fait un sang d'encre ! hurla t-il en imitant la voix de notre mère.

Harry éclata de rire.

- Belle imitation, Fred, dis-je en lui faisant un clin d'œil complice.
- Merci, merci …, me répondit il en riant.

Je lui racontai où nous étions allés pendant qu'on se dirigeait vers la maison.
- Mais personne ne s'est inquiété au moins ? demanda Harry.
- Non, de toute façon il n'y a que moi de levé, et quand j'ai vu que ton balai n'était plus dans le hall, j'ai comprit que vous étiez parti faire un tour.

On entra dans le salon, Harry avait laissé son livre de cuisine sur le canapé. Il le prit et le posa sur une des étagères, tandis que Fred et moi nous nous installions sur le divan. Il se retourna vers nous.

- Héééé, laissez moi une place !

On s'écarta l'un de l'autre, contents qu'il n'ait pas préféré l'un des fauteuils, et il s'assit entre nous deux, jouant des coudes pour s'asseoir plus confortablement.

- Vous prenez toute la place !

Il poussa Fred qui se décala en riant, et Harry posa enfin son dos contre le dossier en soupirant de satisfaction.

- Tu n'avais qu'à te mettre dans un fauteuil si tu voulais être moins serré, Harry.

Fred avait dit ça avec un grand sourire et Harry répliqua avec la même expression :

- Je préfère être avec vous.

C'est à ce moment là que Ron fît son entrée dans le salon, vêtu d'un simple pantalon de pyjama.

- Salut les gars … oh Harry tu es là aussi je me demandais où tu étais passé, dit-il en étouffant un bâillement.

Il s'assît sur un fauteuil en face de nous et fronça les sourcils.
- M'enfin qu'est ce que vous faîtes serrés comme des sardines ?
- Serrés comme quoi ? demandai-je en fronçant les sourcils.
- C'est une expression moldue, expliqua Harry.
- Pfff, ils ont de ces expressions, les moldus…, soupira Fred.
- Ah dis pas ça, on dirait Malefoy ! s'exclama Ron avec une expression de dégoût.
- On n'insulte pas ses grands frères Ronnie ! lui dis-je en souriant.
- Y'a vraiment plus de respect pour les anciens …, renchérit Fred.

Harry laissa échapper un petit rire, et Ron nous fît la grimace.

- Ca vous dit d'aller au ministère voir ce qu'il s'y passe ?
- Tu le sauras ce soir, quand tout le monde reviendra …, lui répondis-je.
- T'es trop curieux Ronnie…, lui lança Fred.

Il soupira.

- Ouais …, bon alors on y va ?

Et avant qu'on ait le temps de répondre il ajouta :

- Bon, vous m'attendez, je vais déjeuner …

Il partit en direction de la cuisine. Une fois qu'il eût passé la porte, Fred s'exclama :

- On a encore quelques heures devant nous alors …

On éclata de rire et Ron hurla :

- George ! J'AI ENTENDU !

Ce qui fit redoubler nos rires.

- C'est Fred qui l'a dit, c'est pas moi ! finit-je par dire.
- MENTEUR ! répliqua Fred en riant.

Je pris un air choqué et il me tira la langue. Mais une question me brûlait les lèvres.

- Dis, Harry, comment tu fais pour nous reconnaître ?
- Et bien, toi tu as un sweet et toi Fred, tu portes un tee shirt, répondit il sur un ton moqueur.

Je souris.

- Non, mais sérieusement …

Il se tourna vers Fred.

- Vous n'avez pas le même regard…

Fred l'interrogea des yeux.

- Oui, toi tu as un regard assez … tendre.

Et il se retourna vers moi.

- Tandis que toi, il est beaucoup plus … beaucoup plus …
- Beaucoup plus quoi ?

Il me sourit malicieusement.

- Beaucoup plus pervers …

Fred éclata de rire tandis que j'ouvrai la bouche de stupeur.

- J'ai pas un regard pervers, me défendis-je.
- Si, répondit Harry qui riait aussi.

J'allais répliquer quand Fred m'interrompît.

- Il n'a pas que le regard, d'ailleurs…

Je fis semblant de ne pas comprendre le sous-entendu et d'ignorer le regard amusé d'Harry. Je croisai les bras, faussement boudeur, et fixai mon attention sur le mur d'en face.

- Et un sale caractère en plus, soupira mon frère.
- Comme le tien, répliquai-je en lui envoyant à la figure la première chose qui me tombait sous la main - en l'occurrence un coussin.

Il me le renvoya avec plus de force, et j'allais me jeter sur lui quand Harry s'interposa.

- Pitié George, je ne veux pas mourir étouffé, je suis innocent, dit il en roulant des yeux.

Fred pouffa, et j'envoyai mon coussin dans la tête d'Harry.

- Héééé ! Arrête !

Mais Fred s'était déjà jeté sur lui et lui chatouillait les côtes pendant qu'il se débattait en hurlant de rire.

- Je ne te savais pas aussi chatouilleux Harry, dit mon frère, un sourire jusqu'aux oreilles.

Je lui tenais les jambes pour éviter qu'il ne me donne des coups de pieds et je glissai une main sur son ventre pour le chatouiller à mon tour. Il se tordit encore plus, à moitié allongé sur Fred, et brassant de l'air avec ses bras. Il nous hurlait d'arrêter tout en se tordant de rire.
Soudain Ron entra dans la pièce, sûrement alertés par les cris d'Harry. Il nous fixa avec étonnement. On se figea et Harry se redressa, remettant comme il pouvait ses vêtements en place.

- Non mais regardez moi ces gamins ! fit Ron en souriant. N'abîmez pas trop Harry quand même, l'humanité a encore besoin de lui !

Mais nous aussi on avait besoin de lui. Ron ressortit du salon aussi vite qu'il y était entré en marmonnant un " je retourne manger ".
Harry reprenait encore son souffle, tandis que Fred et moi le regardions en souriant. Il recoiffa un peu ses cheveux et aussitôt mon frère passa une main dedans pour les ébouriffer.

- Freeeeed ! protesta t-il.

Et il se saisit du coussin, qui s'était retrouvé par terre lors de notre bataille, et entreprît d'étouffer mon frère avec. Harry s'était assis sur lui et Fred ne pouvait plus bouger les jambes.

- George aide moi ! m'implora t-il dans un cri étouffé par le coussin.

Harry riait tellement qu'il avait du mal à éviter les coups de coudes de Fred. J'aurai bien voulu profiter de ce spectacle encore un peu, mais dans un élan de solidarité envers mon frère je me saisis des poignets d'Harry pour les croiser dans son dos.

- Ah non, c'est pas juste ! Vous êtes deux contre moi ! s'écria t-il.

Tout contre lui, oui.
Il se débattît du mieux qu'il pût mais je le tenais bien et il ne s'échappa pas.
Je le fis basculer légèrement en arrière sur moi et surprît le regard de Fred s'attarder sur la peau du ventre un peu découvert.
Il est vrai que notre petit survivant était plus attirant que jamais, allongé sans aucune retenue, les deux pieds autour de la taille de mon frère, le tee shirt remontée sans aucune pudeur, la bouche humide et ses yeux, ses deux grandes émeraudes brillantes.
Fred posa sur lui un regard de prédateur.

- Harry, tu vas me le payer..., lui dit il en passant ses mains sous le tee shirt du brun.

Harry écarquilla les yeux et hurla de rire.

- Non … Fred … arrête, arriva t-il à articuler entre un éclat de rire et un cri.

Je le tenais toujours fermement et il fait avouer que Harry se tortillant contre moi était un contact des plus agréables.
Fred s'arrêta, un sourire satisfait sur le visage. Je relâchai les poignets d'Harry mais il ne bougea pas pour autant.

- Ton frère est un vrai sadique …, soupira t-il en levant les yeux vers moi.

Je lui souris en hochant la tête et Fred rît doucement. Il était toujours un peu essoufflé, et se relava un peu pour que je puisse m'asseoir plus confortablement. Je me remontais un peu sur le canapé.
C'est vrai qu'on offrait un drôle de spectacle : Fred et moi étions avachis contre les bras du sofa, et Harry était tout bonnement allongé sur nous deux.
Il s'appuya de nouveau contre moi, et se passa une main dans ses cheveux.

- Ce que j'ai chauuud …

Je déglutis difficilement, il faisait vraiment exprès de nous troubler. Et bien, il allait voir …
Je me saisis du bas de son tee shirt et lui relevai doucement, sous ses yeux surpris, et ceux troublés de mon frère. Je lui retirai complètement.

- Ça va mieux comme ça ? lui demandai-je sur un ton innocent.

Il hocha la tête en rougissant légèrement. Et Ron, en bon sauveur, arriva à ce moment là, nourrit et habillé.

- Alors, on va au Ministère ? demanda t-il d'un ton enjoué.
- Tu sais, je ne suis pas sur que les parents apprécient le fait qu'on aille les déranger, répondis-je.
- Mais on se fera très discret, alleeeez ça serait marrant.
- De toute façon on ne peux pas laisser Ginny toute seule, répliqua Harry.
- Et bien, il y a quelqu'un qui peut rester ici, pendant que les autres iront voir. S'il vous plaiiiiit …
- Bon, ok Ron. Je viens avec toi, dit Fred dans un sourire.

Il se leva, et se retourna vers nous :

- Restez sages vous deux …

Il me fît un clin d'œil et on les vît disparaître dans la cheminée quelques secondes plus tard. Fred venait de me laisser seul avec Harry.
Ça, c'était un coup bas.
Pas que ça me dérange de rester seul - ou presque, mais Ginny dormait…- avec lui. Mais j'avais… peur. Peur de quoi, je n'en avais aucune idée.

Harry s'allongea de tout son long sur le canapé, la tête sur mes genoux, et je posai une main timide sur sa hanche dénudée. Mon autre main passa dans ses cheveux et il ferma les yeux. Harry était calme, bien plus calme que moi en cet instant là.
Je l'observai, détaillant chaque recoin de peau de son torse nu. Sa poitrine se soulevait un peu à chaque respiration, ses bouts de chairs roses n'étaient qu'une invitation au péché. Mon regard descendît sur son ventre, sur son nombril, sur son bas ventre, puis sur ce pantalon qui devait caché mille et une merveilles, laissant pourtant voir des hanches si attirantes.
Par Merlin, il ne devrait pas me faire cet effet là.
Je remontai mes yeux vers son visage, où deux émeraudes me fixaient. Je sursautai légèrement et il eût un sourire en coin.
J'espérai qu'il ne m'ait pas vu le dévorer des yeux comme je venais de le faire, mais son regard malicieux disait tout le contraire.
Il prît ma main et la posa sur son ventre. Lentement, sans lâcher mon regard, il la fît remonter sur sa poitrine. Je retenais mon souffle, tandis que sa respiration s'accélérait un peu. Sa main tenant toujours la mienne, il la fît se décaler vers la droite où son téton dressé attendait que j'y pose mes doigts. Je consentis à bouger ma main, et caressait presque imperceptiblement son mamelon de mon pouce. Il ferma les yeux et entrouvrit tout doucement la bouche.
D'accord, j'avais toujours trouvé Harry Potter beau, et j'avais tord. Il était magnifique. Il était bien pire que magnifique.
Mon index parcouru la peau soyeuse de son torse, l'effleurant à peine. Je remontai progressivement jusqu'à sa bouche. J'en suivis le contour, savourant sa douceur. Il me regardait toujours de ses yeux brillants, et j'ôtai précipitamment ma main.
Qu'est ce que j'étais en train de faire ? Il ne fallait pas. Pas Harry. Il était bien trop précieux pour ça.
Je fermai les yeux pour essayer de me ressaisir et je le sentis bouger. Il effleura mes lèvres des siennes et j'ouvris brutalement les yeux. Pour me retrouver face à ses yeux qui me regardait d'une étrange façon. A vrai dire, il n'y avait qu'une seule personne qui me regardait comme ça.
Enfin, deux maintenant.
Je fis un mouvement pour me reculer, mais il m'agrippa derrière la tête et s'avança vers moi. Il m'embrassa tout doucement, et je ne lui répondis pas tout de suite, trop surprit par ce qu'il venait de faire. Trop surpris de constater à quel point c'était agréable.
Il se recula.

- Tu … tu veux pas ? demanda t-il d'une petite voix.

Merde. J'étais complètement dingue de lui.

- Bien sûr que si … murmurai je avant de me ressaisir de ses lèvres.

A suivre …