Les personnages d'HP appartiennent à JK Rowling
(Les RAR sont en bas)
Chapitre 4 : Le plan
On échangea un long baiser ardent, et oubliant toute peur, je laissais mes mains s'aventurer sur la peau d'Harry. D'abord le dos, il frissonna légèrement, je lâchai ses lèvres. Je sentis son souffle tout contre ma joue, et j'ouvris les yeux. Lui, les avaient gardés fermés. Je l'embrassai de nouveau, il me répondît avidement, puis finalement se détacha et posa sa tête sur mon épaule. On resta un long moment comme ça, je lui caressais lentement le dos, écoutant sa respiration. J'étais si bien comme ça …
Puis, il releva la tête, me fît un sourire timide, et je me sentis littéralement fondre.
Puis, il passa ses doigts sur ma joue, dans un geste doux qui n'était plus seulement du désir, c'était de la tendresse qui se reflétait aussi dans ses yeux. Et je ne pus m'empêcher de l'embrasser encore, d'un baiser chaste, pour lui dire ce que je ne pouvais pas encore lui dire.
On entendît un bruit fracassant venant de la cheminée, et Harry quitta brusquement mes genoux pour s'asseoir un peu plus convenablement sur le canapé. Je laissai échapper un grognement de frustration et il pouffa discrètement.
- Hé bien les gars, quelle arrivée discrète ! fis je en direction de Fred et Ron – car c'était bien eux.
- C'est pas drôle ! protesta Ron en dépoussièrent ses vêtements. On a failli se faire tuer.
- J'avais bien raison, on n'aurait jamais dû aller fouiner au ministère, s'esclaffa Fred.
Ron, lui, semblait de bien plus mauvaise humeur. Mais Fred continuait de sourire en venant s'asseoir en face de nous, dans un fauteuil.
- Qu'est ce qu'il s'est passé ? demanda Harry, visiblement lui aussi amusé par la situation.
- On nous a virés ! s'exclama Ron en s'asseyant à son tour.
- Quand on est arrivés là bas, on a tout de suite croisés maman qui nous a ordonné de rentrer à la maison. Le problème c'est que Ron voulait savoir ce qu'il se passait réellement …
- Bien sûr ça va être de ma faute, grommela Ron.
J'échangeai un sourire avec Fred qui continua :
- Et on a découvert qu'en fait, des sorciers s'étaient battus dans un aéroport, bien sûr à grand renfort de magie, et tous les moldus présent s'en étaient aperçus. Il y a eu une panique générale, et le Ministère ne s'est aperçu de rien ! C'est les deux sorciers qui s'étaient battus qui ont finis par se rendre compte qu'ils n'avaient pas été discrets. Et finalement, ils essayent de retrouver tous les moldus qui les ont vus, le problème c'est qu'ils avaient tous pris leur avion, et qu'ils mettent un temps fou au ministère à tous les retrouver. C'est pour ça qu'ils ont demandés l'aide de papa, entre autres …
- Un truc très con, quoi …, dît Ron en soupirant. Et quand maman a vu qu'on était encore là, elle s'est énervée.
- Et on est vite revenu là, finît Fred en riant.
Je perçus le regard de Fred sur Harry qui lui sourît. J'aimais bien ce qu'il se passait entre ces deux là, je savais que Fred n'avouerai jamais ce qu'il se passait au fond de lui à ce moment là. Mais je savais pertinemment ce que ses yeux reflétaient. Ron se leva brusquement, Harry le suivît en dehors de la pièce et Fred vînt s'asseoir à côté de moi.
- On va dans la chambre ? me demanda t-il.
J'acquiesçai.
Fred s'assît sur le bord de son lit et je fis de même.
- Alors ? demanda t-il, le regard pétillant.
- Alors quoi ?
Il leva les yeux au ciel.
- Ben avec Harry !
- Quoi avec Harry ? demandai je d'un ton innocent.
Il sourît, me fît basculer en arrière pour m'allonger, et se plaça au dessus de moi.
- Et bien, qu'est ce que vous avait fait tous les deux ?
- Tu l'as fait exprès hein ? De nous laisser seuls tous les deux …
Il ne répondît pas et je passai mes doigts le long de sa ceinture, puis les remontaient un tout petit peu sur la peau de son ventre.
- J'vais te montrer ce qu'on a fait…
Je le fis basculer sous moi et il se laissa faire, je l'embrassai doucement, comme Harry m'avait fait, puis je continuai, embrassant maintenant plus bas, partout, l'écoutant gémir parfois, puis il m'attira à sa bouche, et posa ses lèvres sur les miennes.
Il me regarda longuement, puis il soupira.
- J'aime bien savoir ça, ce que tu as fait avec Harry, c'est … bizarre, je ne saurais pas expliquer. Pourtant je t'assure que si ça aurait était n'importe qui d'autre je l'aurais tué.
Je ris doucement.
- Je comprends tu sais.
- Je sais.
- Fred, je te laisserai jamais.
- C'est moi qui dit ça d'habitude …, dît il en souriant.
Je me rapprochai de lui pour l'embrasser. Il se laissa faire, sans bouger, et je me reculai.
- Qu'est ce qu'il y a ? soupirai-je.
- … Je me disais que tu serais peut être mieux avec Harry, là …
- Non.
- Non ?
- Non.
- Mais …, on est frères et …, bafouilla t-il en essayant d'échapper à ma bouche.
- Fred, on a déjà eu cette conversation des milliers de fois…
- Oui mais là ... c'est différent … parce que …gmmmff
J'avais pris sa bouche avant qu'il ne dise trop de bêtises et je m'efforçai de lui donner le plus tendre baiser possible, tout en le serrant contre moi pour ne pas qu'il s'échappe. Difficile à faire sur quelqu'un qui se débat comme lui…
- George… ARRÊTES !
Il se détacha de moi et se dirigea vers la porte.
- Tu ferais mieux d'aller voir Harry …
Et il referma la porte.
Je restai pantelant au milieu de la pièce. Qu'est ce que Fred avait voulu dire par là ? Fred n'était pas jaloux, ça j'en étais sûr. Enfin du moins, pas avec Harry. Les autres, c'était différent…
Je savais bien que Fred aurait tout donné pour moi comme je l'aurais fait pour lui. De toute façon j'étais à lui et il le savait. Et c'est ce qu'il lui faisait peur.
Surtout si ses sentiments pour Harry venaient s'imposer dans l'histoire …
Je me laissai tomber sur le lit en me disant que Fred et moi étions dans la même situation. Et que finalement, il avait aussi peur que moi.
Je descendis en vitesse dans la cuisine, et me retrouva nez à nez avec Bill.
- BILL ? Mais qu'est ce que tu fais ici !
- Eh bien, merci pour l'accueil, dit il en souriant.
- Hmff désolé, répondis je en lui souriant à mon tour. Je croyais que tu devais revenir qu'à Noël.
- Ouais, mais y'a eu un changement de programme. Maman m'a prévenu qu'il fallait que quelqu'un vienne ici faire du baby-sitting, fit-il, toujours en souriant. Et vu que Charly est parti les rejoindre au Ministère, et que c'est hors de question que je mette les pieds là-bas, j'ai été volontaire pour m'en charger.
- On aurait très bien pu rester tout seuls, soupirai-je, on a 17 ans …
Il eût un petit rire.
- Oui mais va expliquer ça à maman ... .
Il bût une gorgée de son verre de bièraubeurre.
- T'as pas changé, toi, murmurai je en fixant son verre.
- Hé non, on s'arrange pas en vieillissant. T'en veux un peu ?
- Heu… oui pourquoi pas.
Il se leva de sa chaise et alla me servir un verre pendant que je m'asseyait aussi.
- Mais … je croyais que maman l'avait définitivement confisqué …
- Ouais, mais bon, je me suis dit que comme elle n'était pas là, on pourrait en profiter un peu. T'inquiètes pas, j'ai emmené des réserves pour toute la famille...
Je m'esclaffai pendant qu'il se rasseyait en me tendant un verre. Je le pris et portait le verre à ma bouche. C'était chaud, c'était bon.
- Tu devrais venir plus souvent, tu sais …
- Je sais.
Il me fixa de son regard rêveur, et j'haussais les sourcils.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Non, rien. Dis moi, où est Fred ?
- Je sais pas, répondis je, un peu plus froidement que prévu.
Il soupira en posant bruyamment son verre sur la table.
- Qu'est ce qu'il se passe George ?
Je fis mine de ne pas comprendre et il continua.
- J'ai vu Fred tout à l'heure et il m'a répondu sur le même ton que toi quand je lui aie demandé où tu te trouvais.
J'haussai les épaules.
- Je m'en fiche, Bill …
- Vous vous êtes engueulés ?
J'eus un petit sourire. Il n'avait vraiment pas changé celui là. Heureusement d'ailleurs.
- Pas vraiment, disons qu'on n'est pas d'accord sur certaines choses, répondis-je, sans mauvaise humeur cette fois. M'enfin bon, ça lui passera.
- A quel sujet ?
- Oh, rien qui t'intéresse …
Il fût un peu surprit mais ne protesta heureusement pas. Je me voyais mal lui expliquer la situation.
- Et vous en avez reparlé ?
- Non. Mais je compte bien le faire. De toute façon, c'est Fred, qu'est ce qu'il peut être borné …
- Ouais, exactement comme toi.
Je lui souris. Il avait raison, il avait toujours raison…
- Peut être qu'il lui faut du temps pour accepter ton opinion, c'est tout.
- Oui, je pense aussi. Il fait une espèce de blocage, il a peur, oui ça doit être ça. Tu crois que c'est ça, qu'il a peur ?
- Si tu le dis, c'est sûrement vrai, fit il en riant.
Oui, évidement qu'il lui était difficile de se prononcer sur le sujet. Vu qu'il ne le connaissait justement pas le sujet. Je n'allais tout de même pas lui expliquer. Non, vraiment...
Ron arriva en trombe dans la cuisine. Il s'arrêta net quand il vit qui était assit avec moi.
- BILL ?
- Non, non, Godric Griffondor …
Il me lança un regard noir avant de reporter son attention sur Bill qui souriait.
- Eh oui, je viens vous surveillez les enfants.
Ron soupira bruyamment.
- C'est incroyable, ils peuvent pas nous laisser seuls plus d'une journée…Enfin, c'est sympa que tu sois là …, dit il en souriant.
Bill lui rendit et se leva.
- Bon, alors où sont les autres ?
- Dehors, enfin sauf Harry qui est dans ma chambre je crois. … Et Hermione vient d'arriver, ça ne te dérange pas ?
- Bien sûr que non, du moment que tu ne ramènes pas tout Poudlard ici. Il n'y aurait jamais assez de bièraubeurres pour tout le monde… Tu viens George ?
- Non, je vais aller … me reposer.
Ils sortirent de la cuisine. J'entendis les exclamations de Ginny dehors.
J'allais parler à Fred au plus vite, lui dire ce qu'il a besoin d'entendre, lui dire que je ne veux pas qu'il me laisse. Et ça irait mieux. Cette boule qui me serrait le ventre partirait. Il n'y avait vraiment que Fred qui me mettait dans des états pareils.
Je montai silencieusement les escaliers, mais au lieu de me diriger vers ma chambre, j'allai vers celle de Ron. J'avais besoin de voir Harry.
Je frappai, j'entendis un "oui?", et je rentrai.
Il était allongé sur le ventre, sur le lit de Ron, un livre sous les yeux. Il releva la tête vers moi.
Il ne bougea pas, me regarda approcher le lit, puis quand je me fus arrêté au bord, se mis à genoux devant moi pour que nos visages soient à la même hauteur, et me fît un petit sourire.
- Pourquoi tu n'es pas en bas avec les autres ? me demanda t-il, brisant enfin le silence.
- Et toi alors, pourquoi tu n'y es pas ?
Il haussa brièvement les épaules en détournant le regard.
- Y'a Hermione alors bon …
Puis, il replongea se yeux dans les miens, approcha sa main, la passa dans mes cheveux et la fît descendre sur ma nuque.
- Qu'est ce qu'il se passe avec elle ?
- Oh, rien, c'est juste qu'ils préfèrent être tous les deux.
Je me doutais qu'il parlait de Ron et Hermione.
Puis, ce fût au tour de sa bouche de se rapprocher, ses lèvres glissèrent le long de ma mâchoire.
Je sentis une main passer sous mon T-shirt, et remonter le long de ma colonne vertébrale. Je réprimai un frisson et empoignai ses hanches pour les coller contre moi. Il eût un hoquet de plaisir.
Il continua ses petits baisers, cette fois-ci plus bas, dans mon cou. Je me reculai, lui pris les mains et l'attirai pour le faire descendre du lit.
Il se retrouva debout devant moi. Je guidai ses mains et les joignît dans mon dos, puis les miennes firent le chemin inverse et passèrent autour de son cou.
Puis, je l'embrassai doucement. Tout doucement, c'était doux et calme. Apaisant.
Il ne fît rien pour approfondir le baiser, savourant comme il se devait ce doux contact.
J'aimais le souffle chaud que je sentais sur mes lèvres juste avant qu'elles se joignent aux siennes. Et les moments de pauses où nos bouches n'étaient qu'à quelques millimètres l'une de l'autre, et qu'il me fixai de son regard troublé.
Je mordillai tendrement sa lèvre inférieure, puis l'aspirai, la suçai, la tétai, lui arrachant de petits soupirs.
J'aventurai ma langue entre ses lèvres, rencontrai d'abord ses dents, puis il entrouvrît la bouche. Une langue mutine vînt à ma rencontre.
Je finis par le faire s'asseoir sur le bord du lit, puis je m'agenouillai devant lui, relevai son T-shirt, et déposai ma bouche sur son ventre. Je fis le tour de son nombril, mordillant parfois la peau douce, je sentis ses mains passer dans mon cou, remonter dans mes cheveux, les caresser. Je sentis son souffle s'accélérer, se bloquer quand les doigts commencèrent à défaire son pantalon, et puis ses mains repoussèrent les miennes, et il descendît du lit, se laissant doucement tomber sur mes genoux, passant ses jambes autour de moi. Il m'attira contre lui, ses mains glissèrent sous mes vêtements, et ma bouche cherchait la sienne, sa langue … sa langue dans mon cou. Je perdis ce qu'il me restait de raison, et tentait de lui rendre au moins le dixième de ce qu'il me faisait.
Puis, il stoppa toute caresse, lâcha mes lèvres et son regard croisa le mien. Il avait l'air un peu mal à l'aise et je me demandai un instant s'il ne regrettait pas tout ce qu'on venait de faire.
Non, il ne regrettait pas, sinon il ne serait pas là, assis dans cette position sur mes genoux, ses mains toujours posée sur mes hanches.
- Qu'est ce qu'il y a ? m'inquiétai-je.
Il baissa les yeux, les remonta aussitôt dans un battement de paupière, comme il le faisait souvent.
- C'est que …, commença t-il, gêné.
Il soupira.
- Je crois que tu vas mal le prendre…
Mon cœur manqua un battement.
- Tu regrettes, c'est ça ?
Il eût l'air surprit.
- Bien sûr que non ! souria t-il.
Je fus immédiatement soulagé, et il approcha sa main pour me caresser la joue.
- Bon, depuis que je vous connais, je vous ais toujours vu ensemble toi et Fred et …
Il se racla la gorge.
- Et ?
J'appréhendai ce qu'il allait me dire, j'espérai qu'il n'allait pas me parler de ma petite dispute avec Fred. Parce qu'à lui aussi, je me voyais mal expliquer la situation …
- Hum, tu sais … je tiens à toi, George.
Il était adorable quand il rougissait. D'accord, si je faisais le rapport entre ce que j'avais vu tout à l'heure, et sa gène soudaine, il ne m'étais pas difficile de deviner.
- Ca je m'en serais douté …, fis je avec un sourire charmeur.
Il eût un petit rire. Je lui relevai le menton et déposait mes lèvres sur les siennes.
- Quel rapport avec Fred ? Demandai-je, tout en sachant pertinemment la réponse.
- Eh bien, je voudrais que vous deux, enfin … vous …
Sa voix n'était plus qu'un murmure étranglé et il baissa les yeux en se mordant la lèvre. J'eus un petit rire.
- Ca va, j'ai compris, t'inquiètes pas …, lui dis en lui relevant le menton.
- Ah ?
- Tu nous veux tous les deux pour toi tout seul, ça m'étonne pas de toi ça ..., fis je d'un air espiègle.
Il rougît plus fortement, l'air désolé et attendant le verdict. Je ne pus m'empêcher de rire à nouveau et il me regarda, l'air boudeur.
- Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle, pourquoi tu ris …?
J'embrassai son front et il ferma les yeux.
- C'est parce que je suis content que tu me le demandes enfin.
Il me regarda en haussant les sourcils.
- Ben oui, expliquai-je, tu ne laisses pas Fred indifférent non plus …
- ….
- Et vu que Fred croit qu'il y a uniquement moi qui t'intéresse.
- …
- Ceci dit, je ne sais pas pourquoi il croit ça mais… Harry ?
- … Heu, je …
Il se racla la gorge.
- C'est surprenant …, chuchota t-il.
Il se laissa tomber contre moi en soupirant, et je ris de nouveau.
- Je suis soulagé que tu me répondes ça, avoua t-il.
Il m'embrassa, puis me fît tomber en arrière et s'allongea sur moi. Je lui passai une main dans le dos, caressant la peau du bout des doigts, et il soupira de bien être.
- Le problème avec Fred, finis je par dire, c'est qu'il a peur de s'imposer. Enfin, non, pas peur mais … il est trop gentil voilà. Il sait que tous les deux on est …ensemble ? (petit rire d'Harry) … et il n'osera jamais s'interposer entre nous.
"Parce qu'il m'aime trop pour ça" j'ajoutai intérieurement.
Harry ne répondît pas, il se contenta de soupirer.
- Ce qu'il faudrait, continuai-je, c'est agir par la ruse !
Harry releva la tête, un sourire en coin.
- T'as un plan ?
- Peut être … fis je en souriant aussi.
- Dis moi, chuchota il en reposant sa tête dans mon cou.
- Il faudrait que Fred croie que tu le prends pour moi, comme ça tu lui imposes la vérité …
- Et je lui imposes la vérité comment ?
- Ca c'est toi qui voit …
Il releva encore la tête, plongea son regard espiègle dans le mien. Sa bouche descendit dans mon cou, puis plus bas, embrassant ma peau, m'envoyant des frissons dans tout le corps.
- C'est une bonne méthode ça ? demanda t-il en laissant sa main courir le long de mes hanches.
- Très bonne méthode …
Il pouffa et m'embrassa, sa langue se mêlant une fois de plus avec la mienne. J'étais sûr de ne jamais pouvoir m'en lasser.
- T'as entendu ?
- Hein, entendu quoi ?
Je tendis l'oreille, puis quelques secondes après entendis une voix bien familière nous appeler.
- Qu'est ce qu'il veux ? demanda Harry.
Je ne répondis pas, et il s'écarta un peu de moi. Aussitôt la porte de la chambre s'ouvrît, et Bill apparût et ne remarquant même pas notre position ambiguë nous dît :
- Bon, les enfants, tout le monde est rentré, alors on se dépêche de descendre !
Harry laissa échapper un rire et il se releva. Bill était ressorti en souriant, et je me demandai si un jour on pourrait être tranquilles plus de quelques minutes.
- C'est pas possible, ils se sont tous ligués contre nous, soupirai je.
- Allez, viens …
Il me tendît une main que je saisis aussitôt.
On alla rejoindre les autres au salon, mon père paraissait fatigué, mais ma mère semblait contente d'être enfin rentrer.
- Ah bien, dit elle, on vous attendait.
Harry lui fît un sourire d'excuse et elle le regarda avec ce regard tendre qu'elle posait toujours sur ses fils.
- On sort sur le Chemin de Traverse cet après midi! s'exclama Ron.
Je jetai un rapide coup d'œil à Fred qui détourna le regard et mon père prît la parole.
- Et bien oui, nous avons pensé que se serait agréable d'y aller tous ensemble, qu'en dîtes vous ?
- Oui, c'est très bien, dît Harry.
- Très très bien, approuvai-je aussi en souriant largement.
Je le tenais mon plan.
La conversation dévia et je m'approchai un peu plus d'Harry.
- Faut que tu restes ici, lui murmurai-je de façon à ce que personne d'autre n'entende.
Il me regarda d'un oeil surprit, mais hocha la tête sans demander d'autres explications.
Maintenant, il fallait que je parle à Fred. Je m'approchai de lui, il était assis dans un fauteuil et écoutait d'une oreille distraite la conversation de Papa et Bill.
Je lui passai une main dans les cheveux et il leva les yeux vers moi.
- Tu m'en veux ? demandai-je tout en faisant attention à ce que personne n'entende.
- Non.
Je lui souris et il me frôla discrètement la main. On resta un peu dans le salon tandis que les autres partaient déjeuner dans la cuisine.
Il se releva de son fauteuil, me serra fort contre lui en murmurant des excuses. On resta là un petit moment, puis il se détacha de moi, je lui déposai un bref baiser sur ces lèvres et on passa dans la cuisine.
&## FLASH-BACK #/ #&
Fred se laissa tomber sur son lit. Il avait mal aux bras, mal aux poignets. Il prît sa tête entre ses mains et émît un gémissement plaintif.
George entra dans la chambre en baillant, se dirigea vers le lit de Fred, et resta debout à regarder son frère, stupéfait.
Il était pâle et ne semblait pas vraiment dans son assiette.
Pourtant, il avait eu l'air de bien s'amuser tout à l'heure.
Ils étaient allés chercher Harry Potter chez lui – le libérer plutôt. En voiture volante. Et leur mère l'avait plutôt mal prit.
George s'assît à côté de lui et lui passa tendrement la main dans ses cheveux.
- Ca ne va pas ? murmura t-il.
- Si, si …
- Tu es fatigu ?
Fred hocha la tête, George s'allongea auprès de lui et ferma les yeux aussi.
Quelques secondes plus tard, Fred prît la parole :
- Tu crois qu'on a eu raison d'aller le chercher ?
- Oui.
- On a encore déçu maman, soupira t-il.
- Fred, elle est pas déçue, juste un peu …énervée …
- Juste un peu, sourît Fred.
George posa alors sa tête dans le creux du cou de son frère. Il lui mordilla tendrement l'oreille, et Fred rigola doucement.
Il apprécia un instant l'étourdissement que la bouche de George lui procurait, puis se releva et retourna George pour le mettre sur le dos.
Il aimait bien quand son frère le regardait comme ça, les cheveux éparpillés autour de son visage -qui n'allaient pas tarder à être joyeusement ébouriffés.
Il aimait l'excitation qui s'emparait d'eux à chaque fois qu'ils se cachaient pour s'embrasser, ou se toucher.
Et puis aussi, leur légère honte, les moments de gène du début de leur histoire, les rougissements, les petits baisers, timides au départ.
La découverte du corps, le toucher, la peau douce, l'odeur, la chaleur, le désir … Et puis, le plaisir.
Fred se pencha sur le visage de son frère, effleura de ses lèvres le front brûlant, descendît jusqu'à la bouche, y posa la sienne, se retira aussitôt.
Puis, y retourna, passa sa langue à la commissure des lèvres. Puis l'embrassa, doucement d'abord.
Fred s'arrêta, regarda son frère qui ouvrît les yeux, des yeux délicieusement troublés.
Fred s'assît sur lui et lui passa ses deux jambes autour. George lui caressa la joue, puis fît glisser sa main dans son cou, et lui agrippa la nuque pour attirer son visage vers le sien.
Ils échangèrent un long baiser, savourant le goût de l'autre.
Puis Fred passa ses main sous la chemise de son frère, remonta jusqu'aux épaules, puis redescendît.
Il ouvrît calmement chacun des boutons, laissant chaque fois apercevoir un peu plus la peau pâle qu'il connaissait bien.
Puis, il recommença, il caressa, embrassa, attentif à chaque petit bruit que faisait son frère.
Sa main commença à défaire le pantalon, quand George l'interrompît, se releva vers lui, et lui enleva son T-Shirt. Il toucha lui aussi, reprît les lèvres, les abandonna, goûta la peau.
Puis, finalement, Fred posa sa tête sur l'épaule de George, reprenant leur souffle ils n'échangèrent pas un mot.
George passa distraitement sa main dans les cheveux de son frère, il savait qu'il leur en fallait plus, mais ils n'étaient pas prêts pour ça, pas déjà.
&## FIN DU FLASH-BACK #/ #&
Je descendis dans la cuisine, mes bombamousses dans la main. Percy et maman y étaient. Parfait. Quoique jouer ce tour à Percy pouvait s'avérer dangereux. Et très drôle.
Je m'assis sur une chaise en face de mon frère qui lisait le journal, une tasse de thé à la main. Ma mère faisait la cuisine – sûrement pour ce soir. Elle me tournait le dos.
- Ils n'en parlent même pas…, soupira Percy les yeux toujours rivés sur la Gazette du Sorcier.
Ma mère haussa les épaules, et se retourna.
- George, tu veux bien sortir le plat en grès dans le placard s'il te plaît …
Je m'exécutai, et me rassis à ma place. Percy reposa alors sa tasse, il fallait agir maintenant.
J'allongeai le bras pour mettre ma main à côté de la tasse, il ne le remarqua pas. Je jetai un rapide coup d'œil à ma mère, et glissai doucement les bonbons dans le thé, priant pour que le fait de mélanger les deux n'ait pas des conséquences meurtrières …
A mon avis, elles allaient être surtout meurtrières pour moi. Je me levai précipitamment, il fallait qu'on me voie fuir. Je restai dans le couloir
J'entendis un petit bruit d'explosion, un cri de ma mère et un cri (de rage) de Percy.
- GEORGE ! hurla ma mère.
Je rentrai dans la pièce, soudainement rempli d'une étrange vapeur jaune à l'odeur de …vanille. Tiens, fait étrange à étudier, si je m'en sors vivant …
Je ne distinguai plus les corps de ma mère et de Percy. J'entendis une vague formule magique, la vapeur disparût aussitôt pour laisser place au visage furibond de ma mère.
- C'était une expérience …, risquais-je d'une petite voix.
- UNE EXPERIENCE ? TU TE MOQUES DE MOI !
- Mais maman ….
- Tu vas me nettoyer cette cuisine …! Et tu as intérêt de le faire avant qu'on ne revienne !
- Mais … on devait aller sur le Chemin de traverse…
- NOUS allons aller sur le Chemin de Traverse pendant que TOI tu nettoieras cette cuisine !
Je retins un sourire, tandis qu'elle continuait de me crier dessus. Tout marchait vraiment comme prévu. Je perçu finalement un "MONTE DANS TA CHAMBRE !" et je grimpai les escaliers quatre à quatre. J'entrai dans ma chambre, Fred y était.
- Qu'est ce qu'il s'est passé ? j'ai entendu maman crier …, demanda t-il.
- J'ai testé les bombamousses dans le thé…, fis je en souriant.
Il éclata de rire et se rapprocha de moi.
- T'es puni ? me murmura t-il dans l'oreille.
- Ouais …
- Harry est malade, toi tu es puni, quel hasard ! fît il en riant.
- Harry est malade ?
- Oui.
Oh, mais il savait très bien se débrouiller celui là … Je souris à mon frère et je posai mes mains sur ses hanches pour l'attirer vers moi.
- Reste avec nous…, soufflai je en enfouissant ma tête dans son cou.
Il se figea, et je pouvais sentir son hésitation. Et je comprenais parfaitement, seulement je savais qu'il en avait envie, et je voulais qu'il le dise…
- Vaut mieux pas, soupira t-il en essayant de s'éloigner de moi.
Je croisai mes mains dans son dos et je l'embrassai d'abord sur les lèvres, puis dans le cou, puis lui mordis doucement l'oreille.
- S'il te plait …
- …
- T'en as envie non ?
- George, je …
Ma bouche coupa toute protestation de sa part. J'entendis Ron nous appeler. Je me détachai de lui. Il gardait les yeux baissés, il hésitait.
- J'peux pas … chuchota t-il avant de s'éloigner de moi et de sortir de la pièce.
Je soupirai profondément, ça aurait été beaucoup plus simple s'il avait dit oui dès maintenant. Tant pis.
J'enfilai un T-shirt de Fred, celui avec un "F" rouge dessus. Facile comme ruse, mais j'étais sur que ça marcherait. Je courus presque jusque dans le salon où Ron, Percy et mon père attendait devant la cheminée.
- A te voilà, on t'attendait ! s'exclama Percy, un peu énervé. (Visiblement il avait mal digéré la bombamousse au thé). Tu sais où est Bill ?
- Dans la cuisine avec George, fît Harry qui venait d'entrer dans la pièce en me lançant un regard entendu.
- Très bien, il nous rejoindra là bas de toute façon, dît mon père. Harry, ça va aller ?
- Oui, oui, répondit l'intéressé qui s'était assis sur le canapé. De toute façon, George est là, au cas où …
Je lui fis un clin d'œil discret et il me sourît.
- Bon, très bien, on y va, Molly et Ginny sont déjà là-bas alors on se dépêche. Fred, vas y.
Je pris un peu de poudre de cheminette, la lança dans la cheminée, et j'aperçus Bill et Fred entrer dans la pièce. Je me précipitai dans le feu devenu vert et cria un "Chemin de Traverse!". J'eus juste le temps d'apercevoir l'expression de stupeur sur le visage de Fred avant d'être emporté par le tourbillon.
J'atterris devant la banque Gringotts, presque aussitôt rejoint par Ron, Percy, Bill et enfin, mon père. J'espérais que Fred n'ait pas eu le temps de leur révéler la vérité. Il devait m'en vouloir …
Mon estomac se serra à cette idée. De toute façon Harry allait vite le rassurer, mais quand même …
- Dis moi, Fred, fît mon père en insistant bien sur mon prénom - enfin, celui de mon frère, pourquoi George paraissait si surprit de te voir partir ?
Oops, il avait eu le temps de remarquer ça. Pitié, faîtes qu'il ne comprenne pas …
- Heu … je sais pas …
- Et tu ne sais pas non plus pourquoi il nous a dit que tu n'étais pas Fred, mais George …
Il paraissait furieux.
- Allons papa, il était sûrement jaloux, fît Bill d'une voix joyeuse. Ou alors c'était encore une de ses blagues. N'est ce pas, Fred ?
Je déglutis difficilement en hochant la tête. Mon père soupira, son regard s'attarda sur le "F" de mon T-shirt.
- Oui, enfin, ce n'est pas très grave. Bon cherchons votre mère les enfants …
Je croisai le regard de Bill qui me fît un sourire malicieux. Je ne savais pas comment, mais il se doutait de quelque chose …
A suivre …
RAR :
Déjà, merci à tous pour vos reviews !
Zick : Merci :-) Voila la suite !
Naera Ishikawa : Oui Fred va revenir ;-) ! Merci beaucoup !
Louve : Merci, ça me touche beaucoup :-)
lil'ly : Arf pourtant je voulais pas paraître trop sadique. C'est rat ? :-) Lol. Merci. (J'adore ta description d'Harry, ça lui va très bien tout ça ;-)
Melisandre : c'est marrant vous avez presque tous dis que j'étais sadique. Même pô vrai .. :-)Merciii ! (et puis, histoire de faire un petit spoiler : Harry veut les deux bien sur !)
lou : Ben oui, moi j'aime bien les fics kawaï. Lol. Merci !
aurelia : merci :-). Bien sur, qu'il va se passer qqchose lol, voici la suite.
Pyrix : Merci à toi :-)
la rodeuse : merci, voila la suite !
Lalouve : Roh je suis vraiment si sadique que ça ? ;-) Mercii !
Anonyme-girl : Lol, merci bcp pour ta review, ça fait plaisir de rendre les gens hystérique ;-).
Tiayel : Merci :-). Beuh tape pas ton didi c'est pas sa faute le pauvre, c'est qu'il paraît que je suis sadique ! ;-)
BoB Chiri : Lol merci pour cette looongue review ;-), ça m'a fait plaisir. En plus, c'est bien d'avoir tes pensées sur les personnages :-). Merci encore !
Spikesleslasheux : Merci, voila la suite :-)
Jo Lupin : Merci :-), la suite la voilaa …
