Disclaimer : j'ai toujours rien à moi, ça appartient toujours à J. K. Rowling, sauf les slashs qui appartiennent à l'amour de ma vie...
Désolé pour ce retard mais j'ai eu pas mal de boulot ces derniers temps. Voici donc le 3e chapitre de cette petite histoire...
Bonne lecture.
Merci à tous ceux qui m'ont laissé des reviews : Agatha Brume, Lizzie, Nicolas, Caroline black, danlove, Nicolas1988 et Vif d'Or. Ca fait bien plaisir...
Pour répondre à vos questions :
Agatha : je ne peux toujours pas répondre à tes questions sans tout dévoiler...
Chapitre 3
Un petit début de quelque chose ?
Harry était immobile sur son balai. Il regardait approcher les trois silhouettes en se demandant s'il valait mieux rester là à attendre de voir ce qu'il allait se passer ou essayer d'atteindre discrètement les vestiaires.
Le temps qu'il trouve une réponse à cette question, il se rendit compte que sa sortie en catimini n'était plus à l'ordre du jour.
Sentant un regard posé sur lui, Draco leva la tête. Il aperçut Harry, perché dans le ciel tel un faucon, sa cape flottant légèrement autour de lui. Il se figea un instant. Que fait-il là ? se demanda-t-il.
Il se retourna vers ses deux acolytes, leur dit quelque chose puis décolla en direction du Survivant.
Plus tôt dans la matinée…
Draco était allongé sur son lit, tout habillé. Les yeux grands ouverts, il fixait le plafond sans le voir vraiment. Immobile, comme pétrifié… on aurait pu le croire mort si sa respiration ne soulevait régulièrement sa poitrine.
Mort, il l'était peut être. Oh... son corps vivait toujours… c'était indéniable… toutes ses fonctions vitales étaient en parfait état. Mais dans son esprit, c'était le chaos. S'il fallait le représenter par des couleurs, ce serait un savant mélange de rouge et de noir.
Rouge pour le sang… tout ce sang versé… Noir pour la colère et la peur… peur, non plutôt terreur… celle que lui inspirait Voldemort et, surtout, la crainte d'être découvert ou dénoncer comme espion de Dumbledore. Car c'est ce qu'il était, un espion, ou un traître du point de vue de ses nouveaux " amis ". Colère de devoir subir toutes ces humiliations et les traitements du Maître sans broncher. Ceux-ci incluaient bien sûr un usage non restreint de l'Endoloris.
Il avait vu des hommes devenir fou et même mourir à cause de ce sortilège. Il en tremblait encore de rage et d'impuissance quand il lui arrivait d'y repenser. Mais il essayait autant que possible d'enfouir tout cela au plus profond de lui, pour ne pas exposer sa faiblesse aux autres.
Et c'est exactement ce qu'il était en train de faire, allongé sur son lit, à l'abri des regards, dans sa chambre de Préfet.
Il ferma quelques instants les yeux puis, les rouvrant, il se décida à bouger. A peine s'était-il assis au bord de son lit qu'il entendit frapper à sa porte.
- Draco, t'es là ? demanda la voix de Goyle.
Avec un soupir résigné, il se recomposa un visage froid et répondit d'un ton sec :
- Qu'est-ce que vous voulez ?
- On s'est dit que, vu le temps, ce serait agréable d'aller taper quelques Cognards sur le terrain de Quidditch. On voulait savoir si ça te dit de venir avec nous.
- Ouais… on te trouve un peu bizarre ces temps-ci. Distant… enfin, plus que d'habitude. On pense que ça te ferait du bien de prendre un peu l'air, renchérit Crabbe.
- Parce que vous pensez ? lança le blond, sarcastique.
Un silence blasé lui répondit. Il réfléchit un moment… Après tout, pourquoi pas ? Ils ont peut être raison. Je reste trop enfermé à ruminer.
- C'est bon, je viens…
Il se leva, attrapa sa tenue de Quidditch et l'enfila. Il se dirigea ensuite vers le placard où était rangé son Nimbus 2001 et l'en sortit. Il resta à contempler l'objet noir et brillant qui vibrait légèrement dans sa main comme animé d'une vie propre.
Dans un demi-tour énergique qui fit voler sa robe autour de lui, il prit la direction de la porte de sa chambre qu'il ouvrit à la volée. Sur le seuil, il trouva Crabbe et Goyle qui arborait fièrement l'uniforme vert et noir frappé du blason des Serpentards. Tous deux tenaient à la main leur balai et transportaient la caisse décorée de l'emblème de Poudlard et de ses maisons contenant les balles nécessaires à la pratique de ce sport.
Il les détailla d'un regard froid comme l'acier puis, sans un mot, se détourna et partit vers l'extérieur sans jeter le moindre regard en arrière, certain qu'ils le suivaient.
Arrivé à l'air libre, il fit halte un instant pour promener son regard sur les groupes d'élèves disséminés dans le parc. Il jura entre ses dents contre cet univers de joies simples et de petits soucis qu'il avait juré de défendre et qui lui était à jamais fermé.
Une larme roula sur sa joue qu'il essuya rageusement en se morigénant intérieurement de se laisser-aller public. Ses deux ombres attendaient patiemment derrière lui qu'il se décide à repartir. Il se ressaisit et reprit son chemin de sa démarche souple en direction des gradins qui se découpaient sur fond de ciel bleu.
Draco stoppa en face de Harry. Ils se toisèrent quelques instants, le regard dur.
- Potter.
- Malfoy… toujours en vie à ce que je vois.
- Et toi… pas trouvé de brillante idée pour te faire encore passer pour un héros ? Cela devrait t'être facile par les temps qui court.
- Je note que tu es toujours aussi aimable.
- Pourquoi le serais-je ? Surtout avec toi ?
- Il me semblait qu'un pacte de non-agression tacite existait entre nous depuis que tu travailles pour l'Ordre. Je m'inquiète simplement de ta sant
- Tu as rêvé, Potter, cracha Draco d'une voix acerbe. Et en quoi ma santé t'intéresse-t-elle ?
- Elle m'intéresse depuis que tu es une des pièces pouvant nous permettre de vaincre Voldemort.
A l'évocation de ce nom, le blond eut un tressaillement involontaire, très vite réprimé, mais pas assez. Harry nota la lueur de peur qui brilla fugitivement dans son regard gris.
- Toujours peur de son nom, hein ? railla Harry.
- Tu ferais moins le fier si tu le connaissais vraiment.
- Il me semble avoir eu de bons échantillons de sa personnalité depuis que je suis à Poudlard. Cela ne m'empêche pourtant pas de continuer à prononcer son nom à haute voix.
Mais qu'est-ce qui me prend ? se demanda Harry, interloqué. Pourquoi je m'inquiète pour lui, moi ? Et surtout, pourquoi je lui dis ?
- Mais tu n'es pas obligé de te présenter devant lui plusieurs fois par mois, ni de lui mentir en sachant que, si tu es découvert, c'est la mort assurée… et pas la plus douce qui soit, tu peux me croire sur parole.
Draco se perdit dans ses souvenirs, le regard voilé. Harry fut tenté d'avancer la main pour le réconforter mais réprima son geste somme toute incongru quand on connaissait l'inimitié que se portaient les deux adolescents.
Un silence s'installa entre eux le temps pour le blond aux yeux gris de reprendre pied dans la réalité.
- Je vois que tu as toujours ton vieux Nimbus, dit le brun à son condisciple.
- Mon balai est peut être vieux, répondit-il d'un ton cassant, mais il peut encore en remontrer à ton bel Eclair de Feu, Potter… De toute façon, je vole mieux que toi.
- Dans tes rêves les plus fous, Malfoy.
- Si tu es si sûr de toi, un petit défi ne te fera pas peur alors ? Un sourire carnassier apparut sur ses lèvres…
- Bien sûr que non…
- Si tu perds… et tu vas perdre, fais moi confiance… tu seras mon esclave pendant 24h pleines. Tu feras tout ce que je te dirais… absolument tout.
- Et si c'est toi qui perds, c'est toi qui seras mon esclave pour 24h.
- D'accord… le premier qui attrape le Vif d'Or gagne.
- Ok… mais sans tes gorilles… juste toi et moi.
- C'est parti, jubila le blond piquant vers Crabbe et Goyle qui portaient toujours la caisse ouvragée.
Il atterrit à côté d'eux, ouvrit la boite et se saisit de la petite balle dorée. Il remonta sur son balai et retourna auprès de Harry qui l'attendait, impassible, au même endroit que tout à l'heure.
Ils se jaugèrent. Draco lui montra l'objet et, la libérant, dit :
- Que le meilleur gagne.
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Encore un de fait...
Désolé pour ce retard mais j'ai eu pas mal de boulot ces derniers temps. Voici donc le 3e chapitre de cette petite histoire...
Bonne lecture.
Merci à tous ceux qui m'ont laissé des reviews : Agatha Brume, Lizzie, Nicolas, Caroline black, danlove, Nicolas1988 et Vif d'Or. Ca fait bien plaisir...
Pour répondre à vos questions :
Agatha : je ne peux toujours pas répondre à tes questions sans tout dévoiler...
Un petit début de quelque chose ?
Harry était immobile sur son balai. Il regardait approcher les trois silhouettes en se demandant s'il valait mieux rester là à attendre de voir ce qu'il allait se passer ou essayer d'atteindre discrètement les vestiaires.
Le temps qu'il trouve une réponse à cette question, il se rendit compte que sa sortie en catimini n'était plus à l'ordre du jour.
Sentant un regard posé sur lui, Draco leva la tête. Il aperçut Harry, perché dans le ciel tel un faucon, sa cape flottant légèrement autour de lui. Il se figea un instant. Que fait-il là ? se demanda-t-il.
Il se retourna vers ses deux acolytes, leur dit quelque chose puis décolla en direction du Survivant.
Plus tôt dans la matinée…
Draco était allongé sur son lit, tout habillé. Les yeux grands ouverts, il fixait le plafond sans le voir vraiment. Immobile, comme pétrifié… on aurait pu le croire mort si sa respiration ne soulevait régulièrement sa poitrine.
Mort, il l'était peut être. Oh... son corps vivait toujours… c'était indéniable… toutes ses fonctions vitales étaient en parfait état. Mais dans son esprit, c'était le chaos. S'il fallait le représenter par des couleurs, ce serait un savant mélange de rouge et de noir.
Rouge pour le sang… tout ce sang versé… Noir pour la colère et la peur… peur, non plutôt terreur… celle que lui inspirait Voldemort et, surtout, la crainte d'être découvert ou dénoncer comme espion de Dumbledore. Car c'est ce qu'il était, un espion, ou un traître du point de vue de ses nouveaux " amis ". Colère de devoir subir toutes ces humiliations et les traitements du Maître sans broncher. Ceux-ci incluaient bien sûr un usage non restreint de l'Endoloris.
Il avait vu des hommes devenir fou et même mourir à cause de ce sortilège. Il en tremblait encore de rage et d'impuissance quand il lui arrivait d'y repenser. Mais il essayait autant que possible d'enfouir tout cela au plus profond de lui, pour ne pas exposer sa faiblesse aux autres.
Et c'est exactement ce qu'il était en train de faire, allongé sur son lit, à l'abri des regards, dans sa chambre de Préfet.
Il ferma quelques instants les yeux puis, les rouvrant, il se décida à bouger. A peine s'était-il assis au bord de son lit qu'il entendit frapper à sa porte.
- Draco, t'es là ? demanda la voix de Goyle.
Avec un soupir résigné, il se recomposa un visage froid et répondit d'un ton sec :
- Qu'est-ce que vous voulez ?
- On s'est dit que, vu le temps, ce serait agréable d'aller taper quelques Cognards sur le terrain de Quidditch. On voulait savoir si ça te dit de venir avec nous.
- Ouais… on te trouve un peu bizarre ces temps-ci. Distant… enfin, plus que d'habitude. On pense que ça te ferait du bien de prendre un peu l'air, renchérit Crabbe.
- Parce que vous pensez ? lança le blond, sarcastique.
Un silence blasé lui répondit. Il réfléchit un moment… Après tout, pourquoi pas ? Ils ont peut être raison. Je reste trop enfermé à ruminer.
- C'est bon, je viens…
Il se leva, attrapa sa tenue de Quidditch et l'enfila. Il se dirigea ensuite vers le placard où était rangé son Nimbus 2001 et l'en sortit. Il resta à contempler l'objet noir et brillant qui vibrait légèrement dans sa main comme animé d'une vie propre.
Dans un demi-tour énergique qui fit voler sa robe autour de lui, il prit la direction de la porte de sa chambre qu'il ouvrit à la volée. Sur le seuil, il trouva Crabbe et Goyle qui arborait fièrement l'uniforme vert et noir frappé du blason des Serpentards. Tous deux tenaient à la main leur balai et transportaient la caisse décorée de l'emblème de Poudlard et de ses maisons contenant les balles nécessaires à la pratique de ce sport.
Il les détailla d'un regard froid comme l'acier puis, sans un mot, se détourna et partit vers l'extérieur sans jeter le moindre regard en arrière, certain qu'ils le suivaient.
Arrivé à l'air libre, il fit halte un instant pour promener son regard sur les groupes d'élèves disséminés dans le parc. Il jura entre ses dents contre cet univers de joies simples et de petits soucis qu'il avait juré de défendre et qui lui était à jamais fermé.
Une larme roula sur sa joue qu'il essuya rageusement en se morigénant intérieurement de se laisser-aller public. Ses deux ombres attendaient patiemment derrière lui qu'il se décide à repartir. Il se ressaisit et reprit son chemin de sa démarche souple en direction des gradins qui se découpaient sur fond de ciel bleu.
Draco stoppa en face de Harry. Ils se toisèrent quelques instants, le regard dur.
- Potter.
- Malfoy… toujours en vie à ce que je vois.
- Et toi… pas trouvé de brillante idée pour te faire encore passer pour un héros ? Cela devrait t'être facile par les temps qui court.
- Je note que tu es toujours aussi aimable.
- Pourquoi le serais-je ? Surtout avec toi ?
- Il me semblait qu'un pacte de non-agression tacite existait entre nous depuis que tu travailles pour l'Ordre. Je m'inquiète simplement de ta sant
- Tu as rêvé, Potter, cracha Draco d'une voix acerbe. Et en quoi ma santé t'intéresse-t-elle ?
- Elle m'intéresse depuis que tu es une des pièces pouvant nous permettre de vaincre Voldemort.
A l'évocation de ce nom, le blond eut un tressaillement involontaire, très vite réprimé, mais pas assez. Harry nota la lueur de peur qui brilla fugitivement dans son regard gris.
- Toujours peur de son nom, hein ? railla Harry.
- Tu ferais moins le fier si tu le connaissais vraiment.
- Il me semble avoir eu de bons échantillons de sa personnalité depuis que je suis à Poudlard. Cela ne m'empêche pourtant pas de continuer à prononcer son nom à haute voix.
Mais qu'est-ce qui me prend ? se demanda Harry, interloqué. Pourquoi je m'inquiète pour lui, moi ? Et surtout, pourquoi je lui dis ?
- Mais tu n'es pas obligé de te présenter devant lui plusieurs fois par mois, ni de lui mentir en sachant que, si tu es découvert, c'est la mort assurée… et pas la plus douce qui soit, tu peux me croire sur parole.
Draco se perdit dans ses souvenirs, le regard voilé. Harry fut tenté d'avancer la main pour le réconforter mais réprima son geste somme toute incongru quand on connaissait l'inimitié que se portaient les deux adolescents.
Un silence s'installa entre eux le temps pour le blond aux yeux gris de reprendre pied dans la réalité.
- Je vois que tu as toujours ton vieux Nimbus, dit le brun à son condisciple.
- Mon balai est peut être vieux, répondit-il d'un ton cassant, mais il peut encore en remontrer à ton bel Eclair de Feu, Potter… De toute façon, je vole mieux que toi.
- Dans tes rêves les plus fous, Malfoy.
- Si tu es si sûr de toi, un petit défi ne te fera pas peur alors ? Un sourire carnassier apparut sur ses lèvres…
- Bien sûr que non…
- Si tu perds… et tu vas perdre, fais moi confiance… tu seras mon esclave pendant 24h pleines. Tu feras tout ce que je te dirais… absolument tout.
- Et si c'est toi qui perds, c'est toi qui seras mon esclave pour 24h.
- D'accord… le premier qui attrape le Vif d'Or gagne.
- Ok… mais sans tes gorilles… juste toi et moi.
- C'est parti, jubila le blond piquant vers Crabbe et Goyle qui portaient toujours la caisse ouvragée.
Il atterrit à côté d'eux, ouvrit la boite et se saisit de la petite balle dorée. Il remonta sur son balai et retourna auprès de Harry qui l'attendait, impassible, au même endroit que tout à l'heure.
Ils se jaugèrent. Draco lui montra l'objet et, la libérant, dit :
- Que le meilleur gagne.
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Encore un de fait...
