Disclaimer : j'ai toujours rien à moi, ça appartient toujours à J. K. Rowling, sauf les slashs qui appartiennent à l'amour de ma vie...
Mes plus plates excuses pour cet énorme retard mais j'ai eu vraiment beaucoup de boulot ces derniers temps.
Voici donc le 4e chapitre de cette petite histoire. J'espère qu'il vous plaira autant que les autres...
Bonne lecture.
Merci à tous ceux qui m'ont laissé des reviews : Agatha Brume, Lizzie, Nicolas, Caroline black, danlove, Nicolas1988, Vif d'Or, Blurp3, Kroc, White wolf, Lisandra, Lucianna. Ca fait bien plaisir...
Chapitre 4
Réveil difficile
A travers la vitre, un rayon de soleil facétieux jetait des reflets rouge et or dans les cheveux des deux jeunes filles endormies. Leurs visages étaient paisibles. On aurait deux anges à la chevelure enflammée.
La plus jeune, enlaçant son aîné, s'était blottie contre elle. Le fin drap de coton blanc qui les recouvrait laissait deviner les courbes harmonieuses de leurs corps.
Hermione ouvrit les yeux. Devant elle apparut des lits à baldaquin qu'elle connaissait bien pour les avoir fréquentés l'an passé. C'était ceux du dortoir des filles de 5è année. Elle se demanda un court instant ce qu'elle pouvait bien faire là mais le contact du corps chaud et vivant étendu contre le sien lui remit bien vite les idées en place.
Elle quitta à regrets le nid douillet que constituait le lit en essayant de ne pas réveiller Ginny. Toujours nue, elle se dirigea vers la fenêtre et s'assit sur le rebord. Elle resta un moment là, à contempler le parc de l'école et la forêt sombre qui se découpait à l'horizon.
Un bruissement des draps lui fit tourner la tête. Son regard fut capté par celui de sa cadette. Celle-ci l'observait, sans doute depuis quelques temps déjà, un léger sourire flottant sur ses lèvres.
Mon dieu qu'elle est belle, pensa Hermione avec un pincement au cœur. Elle espérait que sa pensée n'était pas trop visible mais elles se connaissaient tellement bien… comme des sœurs… des jumelles. Elle descendit de l'appui de la fenêtre et commença à ramasser ses vêtements éparpillés tout autour du lit.
Le rayon de soleil jouait à présent dans le creux de ses reins et sur le haut de ses fesses, donnant à sa peau un hâle doré. Ginny était fascinée par le contraste que cela produisait… l'ombre enveloppant la tête de son amie rehaussait tout en le cachant le trouble qui était perceptible en elle, tandis que ses fesses baignées par la chaude lumière du soleil évoquaient le plaisir partagé un peu plus tôt.
Te voila redevenu la sage Hermione, pensa-t-elle, mais on peut essayer d'y remédier… Quand elle passa au pied du lit, Ginny rejeta le drap qui la couvrait toujours et, à genoux, l'enlaça et l'embrassa avec passion. Après un instant d'hésitation, Hermione la repoussa tendrement mais fermement.
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda la sœur de Ron.
- Rien, répondit-elle en continuant de rassembler ses affaires.
- Arrêtes, tu veux… qu'est-ce qu'il y a ? dit Ginny, agacée.
- Mais rien, je t'assure… tout va bien, répondit Hermione d'une voix pas très assurée.
- Je te connais trop bien pour te croire, dit sa cadette, accusatrice.
- …
- Quand tu fais cette tête là, c'est que quelque chose te tracasse, poursuivit-elle sur le même ton.
- Mais non, ne t'inquiètes pas. Je repensais simplement à la mort de mes parents.
- Je comprends… et c'est tout ?
- Oui, pourquoi ? dit Hermione d'un air étonné qu'elle voulait convaincant.
- Je sais pas moi… une idée, comme ça… dit Ginny en lui jetant un regard en coin.
- Mais non… que veux-tu qu'il y ait d'autre ? dit son aînée en haussant les épaules.
Le regard de Ginny se voila sous l'effet de la concentration. Elle fronça légèrement les sourcils puis, relevant les yeux :
- Ron… par exemple, répondit-elle, innocemment.
En entendant ce prénom, Hermione se figea et son visage s'assombrit.
- J'avais raison, nota Ginny d'une voix atone. Il est bien question de mon frère... plus que de tes parents d'ailleurs, il me semble.
- C'est vrai… Après une pause, elle poursuivit. Nous n'aurions pas dû faire ce que nous avons fait. Ce n'était pas bien.
- Pas bien ?? dit Ginny, interloquée. Ca ne t'a pas plu ?? Tu n'as pas aimé ?? A en juger par ta réaction, il m'avait semblé au contraire que tu avais plutôt apprécié, ajouta-t-elle d'un ton mordant.
- Je ne parlais pas de ça, dit Hermione, confuse. Bien sûr que c'était très bon… comme toujours. Tu as un excellent… doigté. Il n'y a aucune remise en cause de ma part sur ce sujet. C'est juste que… tu sais bien.
- Je penses oui mais dit toujours.
Hermione rougit adorablement.
- Ben… je suis avec ton frère.
- C'est bien ce que je pensais… il me semble qu'on a déjà discuté de ça, non ? dit Ginny d'une voix dans laquelle perçait l'agacement.
- oui, mais -
- Et nous nous étions mises d'accord, exact ?
- Oui.
- Et nous avions convenu que cette situation, au moins pour l'instant, était la plus adéquate… que c'était celle qui faisait le moins mal et de mal… la voix de Ginny se brisa.
- C'est vrai mais je ne peux m'empêcher de me torturer l'esprit pour trouver une autre solution, meilleure que celle-ci. Je suis frustrée de ne pas vous avoir tous les deux entièrement. Fatiguée d'essayer de trouver des moments de libre et en définitive de les prendre à l'un pour être avec l'autre.
- Parce que tu crois que ce n'est pas frustrant pour moi de te savoir dans les bras de mon frère alors que tu pourrais être dans les miens ?? jeta-t-elle violemment, les poings posés sur les hanches.
- Si bien sûr… ce n'est pas ce que je voulais dire… répondit Hermione sur la défensive.
- Dis toi que c'est juste un instant volé à Ron pour être avec moi, dit-elle d'une voix apaisante.
- Dis comme ça c'est vraiment pas drôle.
- D'ailleurs, où est-il celui-là ? Encore en train de faire l'idiot avec Harry et les autres je supposes… alors que c'est justement maintenant que tu aurais le plus besoin de lui, dit-elle en s'enflammant de nouveau.
- …
- Qu'est-ce qu'il y a ? Ce que je dis ne te plait pas ?
- Que veux-tu que je te dise ? Evidemment que tu as raison mais ça ne change rien… être avec lui, c'est ne pas être avec toi.
- Et vice versa…
- Et vice versa… et ce n'est pas non plus ce que je veux.
- Je sais… tu voudrais qu'on vive tous les trois ensembles… mais ce n'est pas possible… pas pour l'instant en tout cas. Nous n'avons donc pas le choix. Et tu devras continuer à choisir à chaque instant avec qui tu veux être.
Hermione baissa la tête pour cacher les larmes qui lui brouillaient la vue. Elle finit de ramasser ses vêtements et entreprit de se rhabiller.
Ginny se leva à son tour et commença à rassembler ses affaires. Se faisant, elle s'ingéniait à empêcher Hermione de mettre ses habits.
Devant le manque de réaction et d'enthousiasme de son amie, elle cessa son jeu et se vêtit en vitesse. Le silence qui s'était installé entre elles était chargé des souvenirs d'un passé commun pas toujours rose… surtout ces derniers temps.
Ginny jetait fréquemment des coups d'œil à Hermione. Dans son regard se lisait tout son amour pour elle, teinté d'un voile de tristesse et de frustration.
Pourquoi toujours ressasser ce qui fait mal et auxquels on ne peut rien ? se demanda-t-elle.
Simplement pour garder les pieds sur terre et ne pas faire de choses inconsidérées que tu risquerais de regretter par la suite, lui répondit une petite voix dans sa tête.
Elles finirent de s'habiller en même temps et sortirent de concert du dortoir.
Arrivées dans la salle commune, elles virent Ron qui franchissait le portrait de la Grosse Dame. Hermione s'arrêta brusquement les yeux écarquillés puis reprit son chemin comme si de rien n'était tandis que Ginny ne marqua aucune surprise et salua son frère de façon très aimable.
- Te voila toi !!! Où tu étais passé ? lui cria-t-elle.
Ron se figea et la regarda d'un air incrédule.
- Mais… qu'est-ce qui te prend ??
- Rien… t'occupes… t'es vraiment trop bête… lui jeta-t-elle.
Elle continua son chemin vers la sortie. En croisant son frère, elle dit tout bas, de manière à ce que lui seul entende :
- Tu ne la mérites vraiment pas.
Puis elle sortit d'un pas vigoureux. Hermione et Ron regardèrent le portrait se refermer derrière elle. Une fois la surprise passée, il se retourna vers son amie.
- Qu'est-ce qu'elle a ? lui demanda-t-il en pointant le tableau par-dessus son épaule.
- Ce n'est rien… ne t'inquiètes pas… ça lui passera, répondit Hermione dans un souffle.
- Ah bon ?! dit Ron, étonné. Ok…
Il se rapprocha d'Hermione et l'embrassa tendrement.
- Ca va, toi ? demanda-t-il doucement.
- Oui, oui… dit-elle en se serrant un peu plus contre lui, enfouissant son visage dans son épaule.
Après plusieurs minutes sans bouger ni parler, elle le libéra. Puis, se souvenant du passage éclair de Harry, elle lui dit :
- Au fait, Harry m'a dit qu'il allait sur le terrain de Quidditch pour voler un peu. Il t'attend si tu veux le rejoindre.
Le visage de Ron s'illumina à cette idée puis, voyant l'air abattue d'Hermione :
- Tu préfères qu'on reste ici ?
- N… non… vas-y, si tu veux… dit-elle un sanglot dans la voix.
- Après réflexion, je ne vais pas y aller. J'aurais l'occasion de voler un autre jour, dit-il en se faisant violence pour ne pas monter chercher son balai en courant.
Mais quand il vit le regard plein de gratitude d'Hermione, son envie de retrouver Harry le quitta aussitôt. Ils s'installèrent dans un des vieux fauteuils, serrés l'un contre l'autre.
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C'est tout pour cette fois....
Mes plus plates excuses pour cet énorme retard mais j'ai eu vraiment beaucoup de boulot ces derniers temps.
Voici donc le 4e chapitre de cette petite histoire. J'espère qu'il vous plaira autant que les autres...
Bonne lecture.
Merci à tous ceux qui m'ont laissé des reviews : Agatha Brume, Lizzie, Nicolas, Caroline black, danlove, Nicolas1988, Vif d'Or, Blurp3, Kroc, White wolf, Lisandra, Lucianna. Ca fait bien plaisir...
Réveil difficile
La plus jeune, enlaçant son aîné, s'était blottie contre elle. Le fin drap de coton blanc qui les recouvrait laissait deviner les courbes harmonieuses de leurs corps.
Hermione ouvrit les yeux. Devant elle apparut des lits à baldaquin qu'elle connaissait bien pour les avoir fréquentés l'an passé. C'était ceux du dortoir des filles de 5è année. Elle se demanda un court instant ce qu'elle pouvait bien faire là mais le contact du corps chaud et vivant étendu contre le sien lui remit bien vite les idées en place.
Elle quitta à regrets le nid douillet que constituait le lit en essayant de ne pas réveiller Ginny. Toujours nue, elle se dirigea vers la fenêtre et s'assit sur le rebord. Elle resta un moment là, à contempler le parc de l'école et la forêt sombre qui se découpait à l'horizon.
Un bruissement des draps lui fit tourner la tête. Son regard fut capté par celui de sa cadette. Celle-ci l'observait, sans doute depuis quelques temps déjà, un léger sourire flottant sur ses lèvres.
Mon dieu qu'elle est belle, pensa Hermione avec un pincement au cœur. Elle espérait que sa pensée n'était pas trop visible mais elles se connaissaient tellement bien… comme des sœurs… des jumelles. Elle descendit de l'appui de la fenêtre et commença à ramasser ses vêtements éparpillés tout autour du lit.
Le rayon de soleil jouait à présent dans le creux de ses reins et sur le haut de ses fesses, donnant à sa peau un hâle doré. Ginny était fascinée par le contraste que cela produisait… l'ombre enveloppant la tête de son amie rehaussait tout en le cachant le trouble qui était perceptible en elle, tandis que ses fesses baignées par la chaude lumière du soleil évoquaient le plaisir partagé un peu plus tôt.
Te voila redevenu la sage Hermione, pensa-t-elle, mais on peut essayer d'y remédier… Quand elle passa au pied du lit, Ginny rejeta le drap qui la couvrait toujours et, à genoux, l'enlaça et l'embrassa avec passion. Après un instant d'hésitation, Hermione la repoussa tendrement mais fermement.
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda la sœur de Ron.
- Rien, répondit-elle en continuant de rassembler ses affaires.
- Arrêtes, tu veux… qu'est-ce qu'il y a ? dit Ginny, agacée.
- Mais rien, je t'assure… tout va bien, répondit Hermione d'une voix pas très assurée.
- Je te connais trop bien pour te croire, dit sa cadette, accusatrice.
- …
- Quand tu fais cette tête là, c'est que quelque chose te tracasse, poursuivit-elle sur le même ton.
- Mais non, ne t'inquiètes pas. Je repensais simplement à la mort de mes parents.
- Je comprends… et c'est tout ?
- Oui, pourquoi ? dit Hermione d'un air étonné qu'elle voulait convaincant.
- Je sais pas moi… une idée, comme ça… dit Ginny en lui jetant un regard en coin.
- Mais non… que veux-tu qu'il y ait d'autre ? dit son aînée en haussant les épaules.
Le regard de Ginny se voila sous l'effet de la concentration. Elle fronça légèrement les sourcils puis, relevant les yeux :
- Ron… par exemple, répondit-elle, innocemment.
En entendant ce prénom, Hermione se figea et son visage s'assombrit.
- J'avais raison, nota Ginny d'une voix atone. Il est bien question de mon frère... plus que de tes parents d'ailleurs, il me semble.
- C'est vrai… Après une pause, elle poursuivit. Nous n'aurions pas dû faire ce que nous avons fait. Ce n'était pas bien.
- Pas bien ?? dit Ginny, interloquée. Ca ne t'a pas plu ?? Tu n'as pas aimé ?? A en juger par ta réaction, il m'avait semblé au contraire que tu avais plutôt apprécié, ajouta-t-elle d'un ton mordant.
- Je ne parlais pas de ça, dit Hermione, confuse. Bien sûr que c'était très bon… comme toujours. Tu as un excellent… doigté. Il n'y a aucune remise en cause de ma part sur ce sujet. C'est juste que… tu sais bien.
- Je penses oui mais dit toujours.
Hermione rougit adorablement.
- Ben… je suis avec ton frère.
- C'est bien ce que je pensais… il me semble qu'on a déjà discuté de ça, non ? dit Ginny d'une voix dans laquelle perçait l'agacement.
- oui, mais -
- Et nous nous étions mises d'accord, exact ?
- Oui.
- Et nous avions convenu que cette situation, au moins pour l'instant, était la plus adéquate… que c'était celle qui faisait le moins mal et de mal… la voix de Ginny se brisa.
- C'est vrai mais je ne peux m'empêcher de me torturer l'esprit pour trouver une autre solution, meilleure que celle-ci. Je suis frustrée de ne pas vous avoir tous les deux entièrement. Fatiguée d'essayer de trouver des moments de libre et en définitive de les prendre à l'un pour être avec l'autre.
- Parce que tu crois que ce n'est pas frustrant pour moi de te savoir dans les bras de mon frère alors que tu pourrais être dans les miens ?? jeta-t-elle violemment, les poings posés sur les hanches.
- Si bien sûr… ce n'est pas ce que je voulais dire… répondit Hermione sur la défensive.
- Dis toi que c'est juste un instant volé à Ron pour être avec moi, dit-elle d'une voix apaisante.
- Dis comme ça c'est vraiment pas drôle.
- D'ailleurs, où est-il celui-là ? Encore en train de faire l'idiot avec Harry et les autres je supposes… alors que c'est justement maintenant que tu aurais le plus besoin de lui, dit-elle en s'enflammant de nouveau.
- …
- Qu'est-ce qu'il y a ? Ce que je dis ne te plait pas ?
- Que veux-tu que je te dise ? Evidemment que tu as raison mais ça ne change rien… être avec lui, c'est ne pas être avec toi.
- Et vice versa…
- Et vice versa… et ce n'est pas non plus ce que je veux.
- Je sais… tu voudrais qu'on vive tous les trois ensembles… mais ce n'est pas possible… pas pour l'instant en tout cas. Nous n'avons donc pas le choix. Et tu devras continuer à choisir à chaque instant avec qui tu veux être.
Hermione baissa la tête pour cacher les larmes qui lui brouillaient la vue. Elle finit de ramasser ses vêtements et entreprit de se rhabiller.
Ginny se leva à son tour et commença à rassembler ses affaires. Se faisant, elle s'ingéniait à empêcher Hermione de mettre ses habits.
Devant le manque de réaction et d'enthousiasme de son amie, elle cessa son jeu et se vêtit en vitesse. Le silence qui s'était installé entre elles était chargé des souvenirs d'un passé commun pas toujours rose… surtout ces derniers temps.
Ginny jetait fréquemment des coups d'œil à Hermione. Dans son regard se lisait tout son amour pour elle, teinté d'un voile de tristesse et de frustration.
Pourquoi toujours ressasser ce qui fait mal et auxquels on ne peut rien ? se demanda-t-elle.
Simplement pour garder les pieds sur terre et ne pas faire de choses inconsidérées que tu risquerais de regretter par la suite, lui répondit une petite voix dans sa tête.
Elles finirent de s'habiller en même temps et sortirent de concert du dortoir.
Arrivées dans la salle commune, elles virent Ron qui franchissait le portrait de la Grosse Dame. Hermione s'arrêta brusquement les yeux écarquillés puis reprit son chemin comme si de rien n'était tandis que Ginny ne marqua aucune surprise et salua son frère de façon très aimable.
- Te voila toi !!! Où tu étais passé ? lui cria-t-elle.
Ron se figea et la regarda d'un air incrédule.
- Mais… qu'est-ce qui te prend ??
- Rien… t'occupes… t'es vraiment trop bête… lui jeta-t-elle.
Elle continua son chemin vers la sortie. En croisant son frère, elle dit tout bas, de manière à ce que lui seul entende :
- Tu ne la mérites vraiment pas.
Puis elle sortit d'un pas vigoureux. Hermione et Ron regardèrent le portrait se refermer derrière elle. Une fois la surprise passée, il se retourna vers son amie.
- Qu'est-ce qu'elle a ? lui demanda-t-il en pointant le tableau par-dessus son épaule.
- Ce n'est rien… ne t'inquiètes pas… ça lui passera, répondit Hermione dans un souffle.
- Ah bon ?! dit Ron, étonné. Ok…
Il se rapprocha d'Hermione et l'embrassa tendrement.
- Ca va, toi ? demanda-t-il doucement.
- Oui, oui… dit-elle en se serrant un peu plus contre lui, enfouissant son visage dans son épaule.
Après plusieurs minutes sans bouger ni parler, elle le libéra. Puis, se souvenant du passage éclair de Harry, elle lui dit :
- Au fait, Harry m'a dit qu'il allait sur le terrain de Quidditch pour voler un peu. Il t'attend si tu veux le rejoindre.
Le visage de Ron s'illumina à cette idée puis, voyant l'air abattue d'Hermione :
- Tu préfères qu'on reste ici ?
- N… non… vas-y, si tu veux… dit-elle un sanglot dans la voix.
- Après réflexion, je ne vais pas y aller. J'aurais l'occasion de voler un autre jour, dit-il en se faisant violence pour ne pas monter chercher son balai en courant.
Mais quand il vit le regard plein de gratitude d'Hermione, son envie de retrouver Harry le quitta aussitôt. Ils s'installèrent dans un des vieux fauteuils, serrés l'un contre l'autre.
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C'est tout pour cette fois....
