Disclaimer : j'ai toujours rien à moi, ça appartient toujours à J. K. Rowling, sauf les slashs qui appartiennent à l'amour de ma vie...
Bon... je ne sais que vous dire à part m'excuser mille et mille fois de vous avoir fait tant attendre. Mes révisions et examens, par ailleurs réussis, et maintenant mon travail m'ont pris et me prennent bien plus de temps que je ne l'aurais cru.
J'espère me faire pardonner par le contenu de ce chapitre... Encore pardon...
Voici donc le 5e chapitre de cette petite histoire.
Bonne lecture.
Merci à tous ceux qui m'ont laissé des reviews : Agatha Brume, Lizzie, Nicolas, Caroline black, danlove, Nicolas1988, Vif d'Or, Blurp3, Kroc, White wolf, Lisandra, Lucianna, Lunenoire, Onarluca, céline402, célinette et lululle. Ca fait toujours très plaisir...
Concernant toutes les interrogations implicites ou explicites contenues dans vos reviews, elles trouveront leurs réponses dans ces quelques lignes... enfin normalement... gnarkgnarkgnark...
Chapitre 5 :
Petit duel entre ennemis
Quelque part, dans un coin isolé de Poudlard, deux silhouettes familières argumentent fébrilement à voix basse.
- C'est fait, souffla la première d'une voix accablée.
- Et bien, vous voyez… cela n'était pas si difficile, répondit l'autre, apaisante.
- C'est même le plus terrible… ce n'est jamais difficile… mais cela m'écoeure toujours autant. Je pense que je n'arriverais jamais à m'y faire, dit la première avec dégoût.
- On ne vous demande pas d'aimer ça mais simplement de le faire. Dites vous que c'est pour la bonne cause…
- La belle excuse ! cracha la silhouette, sarcastique. Combien d'innocents ont été torturés… assassinés au nom de cette soi-disant bonne cause !
Quand Draco libéra le vif d'or, celui-ci se posta tour à tour devant chacun des deux adversaires et leur voleta quelques instants sous le nez d'un air de défi. Avant que l'un ou l'autre ne puissent faire le moindre geste pour l'attraper, il avait disparu.
Harry et Draco prirent position au dessus du terrain de Quidditch et commencèrent à voler en cercle concentrique. Ils jetaient des regards frénétiques tout autour d'eux. Aucun ne voulait que ce soit l'autre qui l'aperçoive le premier.
La légère brise combinée au vent produit par leur vitesse de vol faisait ondoyer leur cape derrière eux. Le ciel était limpide et la visibilité maximum. Ils volaient chacun à un bout du stade, attentif au moindre reflet doré tout en surveillant les mouvements de l'autre afin de réagir au plus vite en cas de manœuvre tendant à indiquer que l'objet tant convoité venait d'être repéré.
Au bout d'un moment, Draco décida de changer de tactique et traversa le terrain en direction de Harry à une vitesse qui surprit ce dernier compte tenu du balai utilisé par le serpentard. Quand il fut à portée de voix, il lui dit :
- Surprenante la vitesse que peut atteindre ton vieux machin. Tu l'a trafiqué toi-même, n'est-ce pas ?
Pour toute réponse, le jeune homme blond lui répondit de son sourire le plus énigmatique et continua de le suivre à la trace dans ses circonvolutions.
Du sol, on avait l'impression qu'ils exécutaient un balai aérien depuis longtemps travaillé tant la coordination de leurs mouvements était parfaite.
Harry volait de-ci de-là sans but précis, attentif à tout ce qui l'entourait. Draco, quant à lui, ne se laissait pas distancer d'un centimètre. Ne cherchant même pas le vif d'or des yeux, il se contentait de suivre le jeune gryffondor et d'attendre qu'il repère quelque chose. Sa tactique était simple, laisser Harry faire tout le travail et lui souffler la victoire sous le nez.
Il en était là de ses pensées quand il le vit soudain piquer à toute vitesse vers le sol. Sans réfléchir, il le suivit imaginant qu'il devait s'agir du vif… ou était-ce une feinte ? Le doute s'insinua en lui comme un serpent froid. Il ralentit imperceptiblement, perdant du terrain sur son adversaire. Il jetait des regards frénétiques autour de lui et surtout devant pour vérifier si c'était la petite balle dorée qui était en vue.
Ne voyant d'abord rien, il se dit qu'il avait failli se faire avoir. Alors qu'il se congratulait de sa lucidité pour ne pas s'être laissé prendre au piège, son sourire se figea lorsqu'il aperçut un éclair doré à peine un mètre devant Harry.
- ET MERDE !!! hurla-t-il, oubliant son masque de froideur pour laisser apparaître sa vraie nature d'être passionné, ses yeux flamboyants fixés sur l'objectif à atteindre. Quiconque de la maison Serpentard le verrait en cet instant ne pourrait le croire. A part la couleur des cheveux, son visage avait la même vie, la même passion qu'un certain gryffondor…
Il s'aplatit sur son balai et le lança à pleine vitesse, essayant de compenser son retard. La distance avec Harry se réduisait mais trop lentement. Ce dernier se rapprochait inexorablement du vif. Il serait bien à porter de sa main.
Dans un effort désespéré pour l'empêcher de l'attraper, Draco se saisit de sa baguette et tapota son balai. Ce dernier eut un soubresaut puis partit comme une fusée. Il eut toutes les peines du monde à rester agripper à son manche tant il allait vite. Il rattrapa Harry en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Il allait presque le dépasser quand son balai se mit à avoir des ratés. Les hoquets de sa monture faillirent désarçonner le serpentard. Il se rétablit tant bien que mal et répartit aussi vite qu'il put. Il se retrouva à la hauteur de Harry et commença à jouer des coudes pour le faire tomber de son balai, ne se préoccupant plus, pour l'heure, du vif d'or.
Une fois passée la surprise de voir Draco à ses côtés alors qu'il était si loin quelque instants auparavant, Harry ne fut pas en reste de coups de coude et autres bousculades pour envoyer le blondinet, comme il l'appelait si gentiment, rouler dans l'herbe.
Ils zigzaguaient à présent à pleine vitesse entre les gradins, trop préoccupés par les coups à donner et à ne pas recevoir pour se rendre compte que le vif d'or avait disparu depuis bien longtemps. Ils continuèrent ainsi pendant plusieurs minutes, tuant presque Crabbe et Goyle lors d'un de leur passage. Ils n'échappèrent à ce funeste sort que grâce à un prodigieux réflexe qui les projeta tous deux le nez dans le gazon.
Harry et Draco faillirent faire une rencontre percutante avec l'une des grosses poutres soutenant les gradins. Il leur fallu déployer des trésors d'agilité et de rapidité pour éviter cette collision aux conséquences fâcheuses pour tous deux. Calmé par cet évènement, ils reprirent de l'altitude plus lentement et se retrouvèrent face à face au centre du terrain.
- Toi et tes conneries !!! On a failli finir comme des chouettes clouées à une porte, lança Harry d'un ton plein de hargne.
- Oh ça va, hein !! T'étais pas non plus le dernier dans cette histoire, lui rétorqua Draco sur le même ton.
Harry se renfrogna et jeta un regard noir au serpentard qui ne fut pas en reste pour lui rendre la politesse. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes à se défier. Ils furent interrompus par le passage d'un petit OVI (objet volant identifié) aux reflets dorés.
Ils se précipitèrent à sa poursuite, toujours au coude à coude. Le combat s'engagea de nouveau, chacun essayant d'empêcher l'autre d'être le premier à l'attraper. La course dura longtemps avant que Draco, d'un magistral coup de coude, ne réussisse à gêner suffisamment Harry pour se saisir du vif d'un mouvement prompt de la main.
Ils arrêtèrent leur course folle à proximité d'un des gradins. Le serpentard affichait un sourire triomphant. Le gryffondor était effondré sur son balai, la mine défaite.
- J'ai gagné, lança Draco sarcastique, serrant toujours dans son poing la petite balle d'or.
- Ouais, bon, ça va… tu pourrais avoir le triomphe modeste… pour une fois que tu gagnes, lança Harry avec agressivité, les yeux étincelants.
- Holà, on s'énerve Potter ? lui répondit-il avec un semblant de mouvement de recul et un grand sourire.
- gnagnagna… lâcha le brun en faisant une grimace des plus grotesques.
Après cette réplique des plus intellectuelles, ils se posèrent au pied d'une des tribunes, juste en face de l'entrée des vestiaire. Ils furent bien vite rejoints par Crabbe et Goyle. Ces derniers se précipitèrent vers Draco de leur élégante démarche de gorilles écervelés, portant toujours la malle contenant les balles de Quidditch.
Pendant ce laps de temps, le serpentard narguait Harry avec le vif, le laissant échappé pour mieux le rattraper. Il le laissait aller de plus en plus loin. Ce petit jeu faillit le tourner en ridicule lorsqu'il manqua de peu de le perdre de nouveau dans la nature. Cela réussit à arracher un sourire au survivant qui, jusque là, était resté muet, l'air morose. Il était complètement abattu et dépité d'avoir perdu contre Draco.
Quelle honte… battu par ce sang-pur arrogant, pensa-t-il, amer. Je n'oserais jamais l'avouer aux autres.
Cette idée le traversa pendant que les deux gardes du corps congratulaient leur « patron » avec force tapes dans le dos et plaisanteries plus ou moins élégantes à l'adresse du survivant.
Ils furent bien vite rabroués par le blond serpentard qui ne goûtait guère les démonstrations d'affection de ces deux acolytes. Il faut bien avouer qu'ils le secouaient un peu plus fort que de raison tant leur joie était grande. Harry s'en fut la tête basse vers les vestiaire pour prendre une douche et se changer. Il ne chercha même pas à répondre aux insultes.
Il franchit le seuil de la porte sans se retourner. Il disparut dans l'ombre fraîche du couloir menant au vestiaire et referma le battant derrière lui. Il s'y adossa le temps de reprendre contenance puis pénétra dans le vestiaire où il entreprit de se débarrasser de son équipement de Quidditch.
Pendant ce temps, dehors, Draco rangeât le vif à sa place et ordonna à ses « amis » de rentrer au château. Tandis qu'ils partaient, toujours chargés de la caisse de balles, le blond, pour une raison qui lui échappa totalement, mais bon… ça semblait une bonne idée sur le coup, leur jeta un sort d'oubliette afin d'être sûr qu'aucune information ne filtrerait à propos de cette rencontre.
Recouvrant ses esprits et quelques peu interloqué, il secoua légèrement la tête de droite à gauche, faisant voler ses cheveux d'or. Il se retourna et franchit à son tour la porte sur le couloir. Il attendit que ses yeux s'habituent à la pénombre et pénétra à son tour dans le vestiaire.
Il s'arrêta à l'entrée et observa son pire ennemi en train de se déshabiller. Ce dernier lui tournant le dos, il ne put s'empêcher d'observer le corps parfait du gryffondor, ses muscles bien dessinés se mouvant tels des serpents sous sa peau lisse. Imperceptiblement, Draco se sentit de plus en plus attirer par ce corps qui se dévoilait petit à petit sous ses yeux.
Se débarrassant de ses derniers vêtements, Harry prit soudain conscience d'un regard posé sur lui. Il se retourna d'un bond et se trouva nez à nez avec le serpentard.
- Qu'est-ce que tu fous là ? lui lança-t-il d'un ton agressif, essayant tant bien que mal de cacher sa nudité à l'aide de sa serviette.
- Je te rappelle notre accord, Potter. Tu es à moi pour 24h, lui rétorqua le blond d'un ton gourmand. Et puis… il n'y a qu'un vestiaire, ici.
Le gryffondor ne broncha pas mais lui jeta un regard noir. Il tenait fermement la serviette autour de sa taille. Draco continua de détailler son – cela commençait à devenir une évidence – EX-pire ennemi : son torse attirant sur lequel on avait envie de venir se blottir, son ventre plat aux muscles finement ciselé, ses épaules solides, ses bras qui donnaient envie de les laisser vous serrer…
Il fallait qu'il réagisse. S'il continuait à ce rythme là, il ne pourrait bientôt plus penser sereinement. Il devait à tout pris reprendre le contrôle, ne surtout pas laisser transparaître quoi que ce soit de ses pensées.
Le regard de Harry perdit un peu de son agressivité en voyant celui que le serpentard posait sur lui. La curiosité commençait à l'emporter sur la colère. Sa main décrispa son étreinte de la serviette mais continuait de la tenir pour éviter qu'elle ne tombe.
Aurait-il remarqué ? s'inquiéta le jeune homme blond en palissant légèrement, voyant le changement d'attitude chez son condisciple.
Pour garder contenance, il se dirigea vers l'un des bancs, posa son balai dans l'emplacement approprié et s'assit. Il leva son regard gris acier sur le survivant et leva une jambe, désignant sa chaussure du menton.
- Aide moi à me déshabiller, Potter, lui dit-il d'un ton qu'il voulait méprisant.
- QUOI ??!! répondit l'autre, choqué. Tu délires mon pauvre…
- Ton gage commence maintenant. Déshabille moi, ordonna-t-il froidement.
Bien que réticent, Harry n'eut d'autre choix que d'obtempérer. Un pari est un pari et il avait perdu. Il prit tout son temps pour attacher correctement la serviette autour de sa taille de façon à marquer sa désapprobation sans pour autant revenir sur la parole donnée. Il se rapprocha de Draco et s'exécuta de mauvaise grâce.
Il se mit à genou devant son adversaire de toujours et commença par délasser et retirer les chaussures puis les chaussettes et les protections des tibias. Il le fit avec douceur et précision malgré son envie de lui faire mal. Promptement déchaussé, le serpentard se leva et attendit.
Le gryffondor se releva à son tour. Tout son être reflétait la soumission à l'exception de son regard emplit d'une colère contenue. Il commença par lui ôter sa robe et ses accessoires de Quidditch et les jeta en vrac sur le banc.
- Correctement plié, je te prie, dit Draco d'une voix doucereuse.
Harry ramassa d'un geste agacé le vêtement et entreprit de le plier du mieux qu'il put. Ceci fait, il le reposa avec tant de précautions et de manières que cela confinait au ridicule. Il se redressa et s'attaqua au t-shirt. Ce dernier, collé par la sueur, était coincé dans le pantalon et refusait obstinément de bouger. Il s'arrêta, les mains en suspend à proximité de l'objet, et réfléchit quelques instants à la marche à suivre.
Son compagnon attendait patiemment qu'il se décide. Le survivant approcha ses mains du bouton du pantalon. Son geste fut d'abord hésitant puis, sa décision étant prise, plus ferme. Il passa les mains entre le pantalon et le t-shirt pour attraper le bouton. Draco ne put retenir un frisson et un léger mouvement de bassin au contact de ces mains. Harry le sentit et se figea. Levant les yeux, il rencontra ceux du serpentard. Il y lut le désir mêlé au désespoir de ressentir autant de plaisir au contact des mains de celui qu'il abhorre.
Une lueur démoniaque emplit son regard. Il accentua légèrement la pression de ses mains en se rapprochant un peu, prenant un temps exagérément long pour défaire un simple bouton de culotte. Le blond serra les dents dans une tentative peu couronnée de succès pour s'empêcher de réagir. Ces doigts sur son corps le mettaient au supplice. Prisonnière de son boxer, sa verge le faisait souffrir tant elle était gorgée de sang.
Mon dieu, pourquoi lui ? se dit-il, désespéré. Il fut interrompu dans ses pensées par la voix de Harry.
- Tu as un souci, Malfoy ? lui demanda ce dernier, un sourire moqueur aux lèvres.
Pour toute réponse, il reçut une monumentale bourrade du plat de la main sur le torse de la part du dit Malfoy dont les joues avaient viré au rouge tomate. Ils restèrent un moment à se faire face, le survivant toujours souriant et le fils de Mangemort en proie à un conflit intérieur entre son désir et sa raison.
Le brun s'approcha de nouveau et fit sauter le bouton du pantalon d'un mouvement vif. Il s'appliqua ensuite à descendre lentement la braguette tout en frôlant « malencontreusement » le sexe dressé, ses yeux toujours plongés dans ceux de son vis-à-vis.
Draco ne put retenir un frisson de plaisir. Son regard se voilât légèrement. Doucement ses paupières se fermèrent, anticipant la jouissance à venir. Sa respiration se fit plus précipitée. Harry nota avec délectation que son contact ne le laissait pas indifférent. Il lâcha la braguette, frustrant du même coup le serpentard. Ce dernier rouvrit les yeux d'un coup. On pouvait y lire toute l'étendue de son envie ainsi que l'attente du retour de ses mains si caressantes sur sa peau à vif.
Le gryffondor se saisit du t-shirt, le sortit d'un mouvement sec du pantalon et lui passa par-dessus la tête dans la foulée. Il glissa ensuite ses mains entre la peau et l'élastique du boxer savourant le contact de l'épiderme sous ses doigts. Il entama une lente descente, pliant les genoux au fur et à mesure mais laissant son regard rivé à celui gris acier de Draco. Ses mains bougeaient légèrement d'avant en arrière, caressants les cuisses bien musclées puis les mollets jusqu'à arrivé aux chevilles.
Durant tout ce temps, le serpentard ne put détacher son regard de celui de Harry. Il était comme hypnotisé, totalement inconscient de tout ce qui se passait autour. Son esprit était complètement focalisé sur les sensations que lui procuraient les caresses sur son corps.
Sans retirer ses mains, le brun ouvrit lentement la bouche comme s'il allait parler et réfléchissait à ce qu'il allait dire. D'un geste un peu brusque, il attrapa la jambe gauche du jeune homme, la souleva et fit passer les vêtements. Il la reposa et répéta l'opération avec l'autre avant de lancer les vêtements en boule sur le banc à côté de la robe si bien pliée.
Voyant son ennemi ouvrir la bouche, Draco écarquilla les yeux et le souffle lui manqua. Ayant anticipé le plaisir que promettait ces lèvres entrouvertes, il fut d'autant plus surpris de se retrouver déséquilibrer par le geste de Harry et s'agrippa comme il put au jeune homme agenouillé devant lui. La première chose qu'il saisit fut les cheveux ce qui eut pour effet de stopper sa probable chute mais également de rapprocher cette bouche si accueillante de son bas ventre.
Il y eut un moment de gène réciproque le temps que tout le monde se remette de ses émotions. Le survivant attrapa le poignet du serpentard et lui fit doucement lâcher prise. Leur regard ne se quittait pas d'un pouce.
Le brun finit par rompre ce contact visuel et baissa les yeux sur le sexe maintenant à porter de bouche. Il se passa une langue gourmande sur les lèvres, l'œil pétillant de malice et d'envie. Il approcha lentement la main de la chair palpitante.
Cette attente mettait Draco au supplice. Il n'en pouvait plus de sentir ce souffle chaud sur sa peau à vif. Il tenta maladroitement d'obliger Harry à accélérer le mouvement mais il en fut quitte pour une claque sur la main.
Des doigts frais agrippèrent sa verge avec douceur et fermeté. Un lent mouvement de va et vient sur toute sa longueur débuta. Une légère pression se faisait sentir lors des montées pour se relâcher lors des descentes. La respiration du serpentard était saccadée, perturbée par l'indicible plaisir qu'il commençait à ressentir et qui n'en était qu'à ses prémices.
Ses yeux étaient clos. Tout son esprit était tourné vers les sensations qui explosaient dans son bas ventre. Il n'en avait jamais connu de telles. Il lui était totalement impossible de faire quoi que ce soit. Seul un miracle faisait qu'il tenait encore debout.
Le va et vient s'accéléra. La pression se fit plus forte sans être douloureuse. Sa respiration devint chaotique et incontrôlée. Elle suivait le rythme imposé par les doigts. Soudain, il sentit quelque chose lui effleurer le bout du gland. Il rouvrit les paupières pour voir la langue du gryffondor qui le léchait, recueillant le liquide qui perlait.
Harry goûtait avec délice et volupté les épanchements de son meilleur ennemi. Après avoir recueilli la dernière goutte, il entreprit de faire le tour de cette chair tendue à rompre pour en déguster chaque parcelle.
Draco n'en pouvait déjà plus. Il exprimait son plaisir avec force et passion quand le souffle ne lui manquait pas pour le faire. Ses doigts s'emmêlèrent dans les cheveux du survivant, essayant dans avoir toujours plus.
Sentant la pression sur sa tête, ce dernier fit disparaître sa langue dans sa bouche et ne laissa que sa main qui continuait à aller et venir. Il resta un instant à le masturber devant sa bouche ouverte, si tentante, si pleine de promesses. Puis il l'avala d'un coup, en totalité.
Le serpentard ne put retenir un cri. Tout son corps se tendit. Il cambra les reins pour pénétrer plus profondément. Ses mains s'agrippèrent plus fort dans les cheveux. La bouche chaude et humide remonta lentement le long de son sexe, lui procurant un plaisir indicible qu'il exprimait par de petits cris. La main la rejoignit et toutes deux entamèrent un étrange balai, se poursuivant de haut en bas tout le long de la verge dressée.
Le mouvement se fit plus rapide, la succion plus forte. Draco ne put se retenir plus longtemps et, dans un grand râle de plaisir, jouit dans la bouche de Harry. Ce dernier cessa de bouger, gardant le sexe dans sa bouche, laissant au serpentard le temps d'en profiter pleinement et, surtout, pour ne pas perdre une goutte de cette semence au goût si délicat.
Il repoussa gentiment le blond sur le banc où il s'assis, épuisé et heureux, un sourire béat aux lèvres. Il le regarda en se léchant les lèvres tel un fauve après un bon repas.
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Encore un de fait. La suite au prochain épisode...
