DISCLAIMER : Rien à faire c'est pas à moi (les persos et l'environnement) pour l'histoire sadique et tristounette, si, si c'est bien à moi.
Sorry Mrs JKR, I just borrow them, and I won't hurt them!!!
RATING /R a venir
Soirée d'hiver.
Sévérus rentra dans la chambre doucement. Aucun changement. Il s'y attendait un peu d'ailleurs. Mais bon, on peut toujours espé s'adossa contre le vantail et laissa son regard errer sur le corps du jeune homme dans le lit.
Cheveux bruns, paupières closes sous lesquelles se cachaient deux émeraudes, une bouche bien dessinée qui appelait les baisers.
« Ca y est tu dérailles, Sev! Une bouche qui appelait les baisers ! Et pourquoi pas un corps qui appelait les caresses tant que tu y es ! Pourquoi pas ! Hein ? Qui ça dérange si j'ai envie de l'embrasser ?
Sévérus sentit ses joues rougir, il s'écarta de la porte et se rapprocha de la fenêtre. Les elfes avaient remplacé son automne par une nuit toute simple. Il prit sa baguette et lança un enchantement. Il vit la lune se lever sur Poudlard et la neige recouvrir les pelouses, saupoudrant le château, le déguisant en confiserie géante.
« Plus sympa comme ça. Pensa le professeur de potion.
Il s'avança vers le lit du gamin et approcha un doigt timide de sa joue.
« Par Merlin ! Il avait la peau si douce !
Le doigt caressa la joue et descendit sur le bord des lèvres immobiles. Il ne les toucha pas et retira sa main.
« Arrête de suite Sévérus ! C'est ton élève ! Gronda-t-il dans sa tête.
L'homme s'écarta du lit. A peine un pas. Suffisant pour regagner un peu de dignité. Sévérus déboutonna sa longue veste noire et la posa sur son s'installa dans le fauteuil et repensa aux paroles d'Hermione.
« Avez-vous jamais pensé que Harry n'était pas un sang pur ?
« Et alors, Miss granger ? Ca change quoi ?
Et Hermione avait expliqué :
« Harry est à demi moldu par sa mère, et il est possible que les traitements complètement magiques ne marchent pas à cent pour cent sur lui. Vous comprenez ce que je veux dire Professeur ?
Sévérus avait hoché la tête, accablé. Une gamine de dix sept ans était en train de lui dire que les médicomages n'avaient peut être pas pris la bonne décision pour soigner Harry!
« Et alors répétât-il, ça change quoi ?
« Et bien, je sais que dans notre monde, quand quelqu'un est dans le coma, il faut le stimuler. Le toucher, lui parler. On sait que, hormis des cas qui ne sont jamais réveillés, tous ceux qui sont passé par le coma ont toujours dit que malgré leur inconscience et leur état, ils entendaient ce que les gens leur disaient et sentaient lorsqu'on les touchait. Et que dans quelques cas, c'est ce lien qui les a ramenés à la vie.
Il y avait eu un silence.
« Êtes-vous en train de me dire, qu'il faudrait que je lui parle ? Et que je le touche ? Miss Granger ? Avait grogné le professeur Rogue d'une voix plutôt nouée.
Hermione avait hoché la tête, plantant son regard dans les yeux de son professeur.
« Et vous pensez que je suis toujours la personne adéquate pour ça ? La Haine ou l'A…. Sévérus s'était interrompu. Pas moyen de dire ce mot là.
« L'amour ? C'est à ça que vous pensez ? Avait dit la jeune fille, Il est vrai que dans mon monde c'est plutôt l'amour qui marche dans les cas de coma. Mais ici ? Je peux bien accorder ma confiance aux médicomages, ils ne doivent pas avoir tout faux quand même !
Sévérus avait été frappé par cette confiance en elle qu'elle avait ! Draco n'avait rien dit durant leur échange, se contentant d'absorber ces notions étranges à son monde. Pourtant c'est lui qui insista :
« Parrain, je suis certain qu'Hermione a raison. Faites ce qu'elle dit. Après tout, nous ne risquons rien n'est ce pas ? Pas d'aggravation de son état en tout cas. Tentez tout, ramenez-le. »
Rogue avait compris, compris que pour Draco, Harry était important. Puisqu'il était tellement important aux yeux d'Hermione.
« Et de quoi je vais lui parler ? Avait-il demandé.
« Et bien, pourquoi pas de vous ? Avait répondu la jeune fille en souriant.
« De moi, ben tiens ! Miss Granger, vos idées sont dangereuses parfois. Se dit Sévérus. Pleine de bonnes intentions, mais dangereuses. Et s'il en venait à lui dire les sentiments qu'il avait pour Lui ? Est-ce que ça le réveillerait ça ? Tu parles, se moqua l'homme, ça l'achèverait certainement !
******
Sévérus se rendit dans la petite pièce attenante à la chambre, il s'assit au bureau et écrivit un court parchemin à Dumbledore en lui relatant la visite d'Hermione et Draco, ainsi que le curieux conseil qu'elle lui avait donné. Il scellait le parchemin lorsque l'elfe envoyé par Albus apparut dans la chambre.
« Professeur ? Vous êtes là ?
« Par ici Dobby, dans le bureau. Répondit Rogue.
« Bien, Monsieur, je vous ai apporté votre repas, dois-je l'installer ? Demanda Dobby en entrant avec un grand plateau.
« Poses ça ici, dit Séverus en désignant une petite console. Merci, mais je mangerai plus tard. J'ai un message pour le Professeur Dumbledore, Dobby. Peux-tu le lui donner dès ton retour à Poudlard ?
« Bien sur, Monsieur. Répondit l'Elfe en jouant avec ses mains. Et … Comment va le jeune monsieur, Monsieur ? demanda-t-il doucement.
L'homme secoua la tête.
« Il n'y a rien de nouveau. Dobby. Il nous faut patienter encore.
« Patienter ? Oui. Bien sur, Dobby patientera pour le jeune Harry. Marmonna l'elfe en secouant la tête. Le professeur a raison. Il faut patienter encore. N'est ce pas ?
« Dobby ?
« Oui Professeur ? Répondit Dobby en sortant de sa transe.
Sévérus lui tendit le parchemin, l'elfe hocha la tête, prit le pli et disparut dans un claquement de doigts.
«Ca y est, plus personne ne doit venir. Nous voici livrés à nous-mêmes Harry. Et toi plus encore. Te voilà livré à moi ! Songea l'homme en terminant de se déshabiller.
Sa chemise glissa le long de ses épaules, dévoilant un torse finement musclé, la peau pâle tendue à l'extrême. Pas une once de graisse sur ce corps. La veste de pyjama en soie noire sembla caresser cette peau offerte. Le pantalon noir était descendu le long des jambes musclées de Sévérus, aussitôt remplacé par le pyjama.
« Tu enfiles ce pyjama, vite et tu ne penses même pas à Harry. ET TU NE PENSES MËME PAS À HARRY ! Se dit-il en sentant son corps réagir. Raté.
Comme toujours. Et le frôlement de la soie sur sa peau lui faisait penser à la caresse que le jeune homme ne lui prodiguerait probablement jamais. L'excitant au plus haut point. Son souffle devenait plus court. Il rougit, il sentait qu'un seul mouvement de sa main le ferait exploser. En poussant un soupir, il posa la main sur son sexe et le résultat fut instantané.
« 1 à 0 pour Vous Monsieur Potter. Pensa t-il en faisant disparaître les traces de son plaisir.
Il ne revint dans la chambre qu'après avoir repris son calme. Et si Harry se réveillait précisément à un moment pareil, face à un professeur haletant et encore rouge d'excitation, que penserait-il ?
« Rien, sauf qu'il me prendrait pour un détraqué sexuel !Se dit le professeur avec une grimace.
Il se rapprocha du lit d'Harry et s'éclaircit la voix :
« Potter, voilà, je…
Par Merlin, il se sentait ridicule de parler ainsi à haute voix à Harry, qui ne devait sûrement rien entendre ! Quel idiot il était de faire confiance à Hermione !
« Potter, reprit-il (Et pourquoi je l'appelle Harry quand je pense à lui, et pas là ?) Vous avez vaincu Voldemort, non sans mal et non sans dégâts, vous êtes à Sainte Mangouste. C'est moi, le professeur Rogue. Je suis ici pour vous aider à guérir. Pas mal comme explication, et tu crois qu'il va ouvrir les yeux pour te remercier ?
« Hum, hum. Votre amie, Hermione, pense que je dois vous parler pour vous aider à sortir de votre léthargie. A dire vrai, elle pense aussi que je dois vous toucher. « Et là t'es mal ! Parce que toucher, ça, t'en as envie, par contre, pas de la manière à laquelle pense Hermione !
Sévérus s'assit sur le lit auprès d'Harry, il posa sa main sur la sienne, lentement il laissa ses doigts caresser la main inerte. Puis il la prit dans la sienne.
« Décidément, il confirmait, ce garçon avait la peau douce. Bon et maintenant ? Je lui raconte la vie du grand professeur de potion de Poudlard ? Le si gai et si aimé Rogue ! Pensa amèrement Sévérus.
Le traître.
Ce fut de penser à ça qui le fit se décider. Il en avait marre de n'être que ça ! Le traître. Le professeur le plus détesté de Poudlard, l'homme en noir, si austère, si sinistre !
« Ras le chaudron ! Comme disaient ses élèves. Un sourire apparut sur ses lèvres en pensant à cette expression idiote.
« Et bien, Monsieur Potter. Je vais donc vous parler un peu de moi et par là même de certaines personnes qui vous ont été proches.
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