DISCLAIMER : Les persos (soupir désolé) ne sont toujours pas et ne seront jamais à moi. Mais a Mrs JKR
Par contre l'histoire (regard un peu bizarre) elle est a moi !!!!!(YES !)
Rating R : Plus haut je peux pas
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Bleu.
La couleur devint plus intense, de bleu pâle elle passa à l'indigo, s'incrustant sur les murs de la chambre cette fois.
Sévérus rouvrit les yeux et observa le visage tranquille de Harry.
« Bon sang, qu'il est beau ce gosse.
Et moi qui suis si affreux, rien à faire, il ne sera jamais à moi.
Ces pensées désespérées tournoyaient dans sa tête.
Et puis c'est encore un gosse, toi, tu pourrais être son père. Tu as le même age qu'il aurait eu si il avait vécu, non ?
Un gosse, t'avais pas le droit de tomber amoureux de lui.
Ouais, mais l'amour, c'est un peu comme la haine, ça se commande pas vraiment ?
L'homme se leva et fit quelques pas dans la chambre.
« Alors, Potter, que pensez vous de l'histoire lamentable de la vie de votre professeur de potions ? Dit il en examinant les murs autour de lui et évitant soigneusement de regarder vers le lit.
Quelques taches rouges et bleues, se voyaient nettement maintenant. Il était peut être temps d'en parler au mage qui s'occupait de Harry.
Pourtant Sévérus n'en avait pas envie, pas envie de donner Harry aux autres, il avait tellement envie de rester là avec lui.
Seuls.
En réponse à la question qu'il avait posée, une couleur supplémentaire apparut.
Du vert.
Pâle, presque transparent.
Le maître des potions haussa un sourcil et son regard revint vers le centre de la pièce.
« Vous voulez que je continue ? Demanda-t-il lentement.
Le vert palpita doucement sur les draps.
« Il me répond ! Pensa-t-il, la gorge sèche brusquement.
Il retourna s'asseoir auprès de Harry et hésita un instant avant de reprendre sa main dans la sienne.
« Alors, retour a Poudlard.
L'année de nos quinze ans, peu avant nos BUSE, nous avons eu notre réunion d'information, concernant les métiers que nous pourrions choisir en sortant de l'école. Lucius râlait ferme, évidement il n'y avait pas de stand prévu pour les futurs mangemorts ! Et ça ne me faisait absolument pas rire, mon père y pensait suffisamment pour moi.
Il y avait une foule de griffondors autour du représentant du ministère qui venait recruter de futurs Aurors. Evidement ! Quel futur métier parfait pour Potter et sa bande !
La guerre contre Voldemort commençait à peine, mais il avait de plus en plus de fidèles, et la force s'imposant dans la multiplicité, il commençait à effectuer des attaques ayant pour cible des moldus.
Et donc recrudescence des Aurors.
Comme je m'étais approché du stand, Potter et Black m'ont vu et lancé les railleries habituelles :
« Alors Servilus, tu veux devenir Auror ? Et comment tu vas annoncer ça à ton grand Maître ?
« De la même façon que toi Black ! N'oublie pas que ta famille attend que tu choisisses cette voie toi aussi !
Sirius est devenu tout blanc et s'est enfui. Potter m'a balancé une gifle et est parti à sa suite.
J'avais eu tort de dire ça, mais, je saturais par moments.
J'ai fait le tour de la salle, je ne voulais pas m'enfuir, les autres m'ont regardé un moment, puis se sont désintéressés de moi.
J'ai vu un magicien qui me suivait des yeux et je suis venu vers lui.
Il m'a longuement observé et il m'a souri ; (Pour la première fois quelqu'un me souriait !)
« Alors, jeune homme, que comptes tu faire plus tard ?
« J'en sais rien.
« Ne voudrais tu pas devenir enseignant ? M'a-t-il dit gentiment.
« Professeur ? Moi ? Et de quoi ?
Il me sondait, je le sentais fouiller mon esprit mais je ne savais pas m'en protéger en ce temps là.
« Tu es un très bon élève, n'est ce pas ?
« Oui.
« Et quelle est ta matière préférée ?
« Les potions ! Ais-je répondu sans même réfléchir.
« Tes notes ?
« Optimum à chaque devoir.
« Alors pourquoi pas Maître de potions ?
Je suis resté sans voix, maître de potion ! Pourquoi pas roi du monde ! Je savais déjà que c'était extrêmement compliqué et dur de rentrer à l'université de magie alors devenir Maître de Potions !!
« Eh oui, jeune homme, pourquoi pas Maître de Potions ? A-t-il insisté. Il y a trois années après vos ASPIC, et la magie noire à apprendre, mais je vois bien que vous en seriez capable.
« La magie noire ?
« Bien entendu. Et pour devenir professeur, il faut être le meilleur dans votre matière.
Le professeur en partant, m'avait donné les papiers relatifs aux inscriptions et je marchais comme dans un rêve.
J'avais peut être un avenir autre que devenir un mangemort complètement effacé au côtés de Voldemort.
« Hé oui, bel avenir, rester dans ce château qui me protégeait de mon père.
Après nos BUSE, j'ai passé l'été chez les Malefoy, Lucius m'aimait bien je crois. Et ça m'a évité de me rendre chez mes parents.
Les deux années qui ont suivi ont été plutôt calmes.
Black s'est enfui de chez lui, il a été accueilli par la famille de ton père. Et s'est détourné de la voie qu'on avait tracée pour lui.
Moi, j'ai pas eu cette chance.
Nous devions être admis dans le cercle des mangemorts aux vacances de noël.
Et je ne voyais pas comment me sortir de ce pétrin.
Lucius, cet imbécile, jubilait.
Les autres crétins aussi, Crabbe, Parkinson, Béatrix et j'en passe.
Et puis, Voldemort a commis une erreur.
Cette année là, je venais d'avoir mes 17 ans.
J'ai reçu un hibou dans la grande salle, une lettre officielle.
Je l'ai ouverte avec la trouille au ventre.
Il y avait le sceau de la famille de ma mère.
C'était une sorte de testament…
« Mon fils,
Si tu reçoit cette lettre c'est que rien n'a été comme prévu dans ma vie.
Dans notre vie.
Je vois bien que Erasmus n'est pas quelqu'un de bien et je tiens à te mettre à l'abri.
Je commence à perdre la tête, mais je t'aime Sévérus, et je ne veux pas que par la faute de ton père et de Jedusor tu sois complètement spolié de ce qui te reviens.
Dans ma dot n'ont été incluses que les possessions venant de mon cher père.
Les biens venant de ta grand–mère ont étés protégés.
Je te lègue donc le reste de la fortune qui aurait dû te revenir.
Les papiers ne te seront remis qu'a ta majorité. L'or est à Gringots en sûreté et le manoir est entretenu par Dixie, notre elfe de maison.
Mon cher Fils, soit le meilleur et ne laisse pas Erasmus et Tom, te détruire, comme ils l'ont fait pour moi.
Je t'aime.
Ebeline.
Le texte de la lettre était encore vivace dans son esprit.
Il avait su qu'il s'était passé quelque chose, il s'était levé comme un fou et s'était précipité chez le directeur.
Le professeur Dumbledore était là, debout à côté d'un homme en noir.
Son père.
Alors, il avait compris et s'était effondré doucement sur le sol.
Un réflexe lui avait fait cacher la lettre dans les replis de sa robe.
Erasmus l'avait toisé avec mépris.
Il l'avait frôlé et était sorti du bureau de Dumbledore.
« Voldemort et mon père avaient tué ma mère.
Elle ne leur était plus utile, ils s'en étaient débarrassés.
Quelques larmes vinrent mouiller les yeux du professeur de potion.
« Finalement nous avons des points communs, Potter ?
Voldemort a tué mes parents, mon père quelques temps après Ebeline, quand il s'est rendu compte de ce que ma mère avait réussit à faire pour moi.
J'étais anéanti.
Ma mère.
Ils avaient tué ma mère.
Et pour ça ils devraient payer.
Et j'ai trouvé ma vengeance.
Je les détruirai de l'intérieur.
Ma décision était prise, et je devins dès lors, ce que je suis aujourd'hui.
Sombre, impassible et cruel.
Il me fallait coller au modèle le mieux possible.
J'ai fait part de ma décision à Dumbledore.
Je serais un espion pour la lumière au coeur des ténèbres.
Nous avons crée l'AD à ce moment précis.
(Hé oui, Potter, L'Armée de Dumbledore existe depuis plus longtemps que vous ne le pensiez !)
Ajouta Sévérus avec un petit sourire.
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Vert
Sévérus porta la main de Harry à sa bouche, il en baisa la paume.
Le garçon avait une vague odeur de vanille, assez agréable. Tentante.
« Hummmmmm, Potter, je continuerai demain mes aventures au sein de l'AD. Dit il d'une voix sourde. Il faut bien que j'en laisse un peu. De plus, il doit être tard.
Il sortit une montre en argent de la poche de sa redingote et vit qu'il était minuit largement dépassé.
« En effet, plutôt tard. Allez, Sev, pyj et dodo avec ton petit Harry.
Enfin, avec…
Si on pouvait dire.
Sévérus se rendit dans la salle de bain et se déshabilla, avant d'enfiler son pyjama, il se planta devant le grand miroir et s'observa attentivement.
Il était d'une taille correcte, 1m76, ni trop petit ni trop grand.
Son corps était musclé sans excès, il jouait au quidditch suffisamment souvent, avec les élèves de deuxième année.
Sa peau était assez pâle, il n'avait décidément pas le temps de sacrifier à la mode Moldue du bronzing. Pas désagréable pour autant.
Son visage était assez spécial, son nez était un peu busqué, ses lèvres auraient pu être sensuelles si elles avaient été en contact avec une bouche aimée.
Ses yeux, deux lacs noirs. Plantés dans deux amandes. Les cils longs et recourbés.
Ses cheveux qui lorsqu'ils n'étaient pas attachés, lui arrivaient un peu plus bas que les épaules.
Ses mains, aux doigts longs et fins. Habiles aux plus délicates manipulations.
Le tout composait un ensemble, malgré ce qu'il pouvait en penser, plutôt agréable et assez gracieux.
Son regard descendit un peu et se posa sur son bas ventre.
Dépendamment du point de vue, il était soit dans une grande forme, soit dans un état lamentable.
La petite, minuscule, mais cependant indéniable arrière pensée planquée dans un coin de son cerveau et qui avait trait au gamin allongé dans la pièce à côté, l'avait excité au plus haut point . Il ne put s'empêcher de rougir un peu en se voyant poser une de ses longues mains sur son sexe tendu. Il détourna les yeux du miroir et se caressa jusqu'à atteindre la jouissance.
Il avait les jambes tremblantes et il se laissa glisser à terre en murmurant le nom de Harry.
Son cœur se calma lentement. Il se releva et se nettoya.
Il enfila quand même son pyjama et retourna dans la chambre.
Il poussa son lit contre celui de Harry et s'allongea à côté de lui, prenant sa main dans la sienne.
« Bonne nuit Potter dit il à mi-voix.
Il se redressa sur un coude et se pencha sur le visage près du sien.
Il posa ses lèvres sur celles du garçon, les caressants du bout de sa langue.
« T'es pas net ! Tu vas arrêter de suite, non mais ! Se dit il.
Malgré tout, ses lèvres, si elles s'éloignèrent de la bouche, ne cessèrent pas d'embrasser le visage du garçon.
Baisers plume, baisers papillons.
Le maître des potions était d'une rare délicatesse.
« Petit Harry, si tu savait comme je t'aime. Et combien j'ai besoin de toi.
Et combien j'ai envie de toi.
Il soupira et se coucha, ferma les yeux et s'endormit presque aussitôt.
Il ne vit pas un léger sourire passer sur les lèvres de Harry et les deux couleurs se mélanger, le vert et le bleu, pour se fondre en un bleu turquoise parfait.
La couleur irradia dans la chambre et se fixa sur un des murs.
Cette fois encore la lueur d'un jour artificiel tira Sévérus du sommeil.
Lorsqu'il ouvrit les yeux ce fut pour se trouver sur le lit du garçon et celui-ci dans ses bras.
Il l'embrassa doucement avant de se dégager et de se lever.
La couleur turquoise accrocha son regard et il chercha dans la chambre, le mur côté bureau en était imprégné.
« Une nouvelle couleur Potter ?
Cette fois, va falloir que je prévienne le mage, j'en ai peur. Soupira-t-il en se dirigeant vers la seconde pièce.
Dobby était déjà passé, un plateau l'attendait posé sur la console. Il y avait un parchemin posé à côté.
Albus.
« Très cher ami,
J'ai un besoin impératif de Dobby ce matin et je me vois dans l'obligation de vous prier de vous occuper de notre jeune ami vous-même.
En ce qui concerne le ménage de la chambre, Dixie passera un peu plus tard.
(Vous ne m'en voulez pas de ce surcroît de travail, j'espère !)
Les amis de Harry ne seront autorisés à revenir que lorsque celui-ci ira mieux, Dobby m'a raconté ce qu'il s'était passé hier.
Passez une bonne journée Sévérus.
A bientôt.
Albus
PS : Continuez vos histoires, il semble que cela le fasse sortir de sa torpeur (nous sommes à trois couleurs, il me semble ?)
« Et zut ! S'exclama le professeur. Je vais devoir lui donner son bain ! Et le changer et….
« Et le voir tout nu.
Il est complètement cinglé !
Sévérus s'assit dans un fauteuil et fixa la théière posée sur le plateau, d'un regard absent.
« Tu as deux solutions,
Un : tu n'utilises que la magie, tu te magnes et tu le violes pas.
Deux : tu utilises un peu de magie, un peu tes mains, Raahhhhhhh, et tu le violes pas
Dans les deux cas, tu ne lui fais rien qu'il ne t'a demandé (et comme il est inconscient il va pas te demander grand-chose…)
Ouais, mais je peux continuer à le bécoter, ça n'a pas l'air de l'embêter, ça.
Mais, et comment il sait pour les couleurs lui ? En repensant d'un coup à Albus.
Ouais, il sait toujours tout ! Et c'est énervant !
Sévérus se décida à se lever, il avala en vitesse une tasse de thé et une brioche, fit un rapide crochet par la salle de bain, mit à couler l'eau et versa les sels de bain à la vanille dans la baignoire.
Il hésitait encore quand à la manière de s'occuper du jeune homme et préféra se diriger vers la fenêtre.
Soleil d'été.
Et Poudlard bien entendu.
Il se retourna vers Harry.
« Bon Potter, ce matin c'est moi qui vais vous donner votre bain. Dit il à mi-voix.
A son étonnement il vit une lueur rosée monter sur les draps.
Ca vous embête ?
Le vert remplaça le rose.
« Je prends ça pour une approbation ?
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