DISCLAIMER : Je ne possède aucun de ces charmants personnages (Arhhhggggggggggg, trop dur de dire ça !) Ils sont tous à Mrs JKR (Hé oui !!!)

Completely stupid sentimentalo-érotico story MINE!

Rating R always and worst..; (Sadique lueur dans le regard)

*****

Ouragan

Une belle couleur pourpre se répandit sur les draps du lit magique.

Sévérus attendait, le souffle coupé.

Que voulait-il dire ?

Un peu d'amour envers lui, un peu de compassion pour les épreuves du jeune mangemort ?

Ou bien, lui en voulait-il d'avoir abusé de lui ?

Après tout il lui avait posé la question.

« En pensée, et on avait dit que tu ne rentrais pas dans mes pensées.

« Je peux pas m'en empêcher.

« Tu quoi ?

« Je ne peux pas m'en empêcher Sévérus, vos pensées sont aussi claires pour moi que vos paroles. En fait, je ne savais pas lesquelles étaient vos pensées au début.

« Harry. Dit Sévérus d'une voix plutôt étranglée. Vous me parlez ?

« Professeur, dit une pensée amusée, vous savez que vous me tutoyez en pensée et pas quand vous me parlez ?

« …

Le professeur resta sans voix.

Il s'était bien fait la même réflexion un jour. Peut être qu'il délirait complètement. Il entendait le survivant lui parler dans ses pensées.

Et leurs pensées étaient semblables. (Il devait faire une projection mentale (un bidule dans ce genre !) C'était tout)

Sept semaines, enfermé, avec ce gamin, il devenait cinglé. Ca y était.

Il avait sauté le pas.

Déjà qu'il parlait tout seul à un corps allongé, voilà qu'il imaginait les réponses du gosse maintenant !

La couleur ?

Pourpre.

Signification ?

« Si je demande à la guérisseuse Flanders ? Dit Sévérus. Elle me dira ce dont il s'agit.

J'y vais. Décida l'homme en se levant.

« Je ne vous en veux pas et j'ai mal pour vous. Pour ce que vous avez subi. Nous sommes si semblables.

Le professeur hésita un instant et reprit place dans son siège.

« Je…

« Racontez-moi, professeur. Racontez-moi. Je ne vous jugerais pas. Pas moi.

La pensée de fin était un peu mélancolique.

« Je… Je suis arrivé chez Tom, le premier jour des vacances scolaires. J'avais passé mes ASPIC, je les avais eu haut la main. Optimum dans chaque matière.

Les maraudeurs en avaient étés verts de rage. Surtout Sirius.

Il m'en voulait toujours. J'avais compris petit à petit qu'il me croyait à l'origine d'une lettre anonyme qui avait remis sa famille sur ses traces. Le débusquant de chez les Potter.

Hors, la famille Black était intransigeante. Un sang pur comme lui se devait d'être asservit à Voldemeort. Peu importait ses désirs. C'était ça, ou être banni. Déshérité, ce n'était pas possible.

Les sorciers ne peuvent pas faire ça à leurs enfants.

Sévérus reprit la main d'Harry qu'il avait lâché un peu plus tôt. Il l'embrassa doucement, un peu absent.

« Je n'ai jamais pu me disculper auprès de Sirius, lorsque nous étions jeunes et puis quand je suis devenu un mangemort… Le récit plus ou moins édulcoré de mon initiation avait circulé dans les couloirs. J'avais gagné leur mépris en plus de leur haine. Je savais qu'il y avait une petite part de peur qui attisait tout ça. Mais, le nouveau Rogue, l'espion, ne devait avoir aucun état d'âme.

J'étais tellement seul.

Et je savais vers quoi j'allais. Je n'étais pas si innocent.

Vierge peut être, mais pas naïf.

Je suis donc arrivé au château Jedusor, un soir de juillet. La petite valise qui renfermait toutes mes possessions, serrée contre moi. Mon cœur battait la chamade.

Voldemort m'avait accueilli au pas de la porte d'entrée.

Il m'a serré dans ses bras quelques secondes.

« Mon petit Mangemort. Tu es enfin là.

Je ne pouvais rien dire, ma gorge était si serrée que j'avais du mal à respirer.

Il a passé sa main sur ma joue et a plongé ses yeux dans les miens.

Il avait les yeux bruns, pailletés d'or. Hypnotiques.

Je ne savais déjà plus ce que je faisais là.

Dans ma prison.

Mon esprit, lui, s'est révolté. Se fermant obstinément.

Occlumencie. Force dix.

Je ne vous ferais pas un récit détaillé de ma déchéance, Potter. Enfin, pas complètement.

Il n'est pas facile de raconter trois années d'esclavage.

J'ai été son compagnon, son esclave sexuel pendant trois longues années.

Il ne m'aimait pas, heureusement ! Il ne voulait que mon corps.

Et un peu de mon âme.

Mais ça, je ne le lui ai jamais donné.

Je lui ai été complètement asservi. Je n'étais guère qu'un animal de compagnie pour lui.

« Petit Mangemort, viens donc près de moi.

« Oui Maître.

« Embrasse-moi.

Comme ça, c'est bien, descends, tu vois ce qui t'attend ?

Allez.

Bien.

Tu es un bon petit Mangemort. Donne du plaisir à ton maître.

Viens, tourne-toi.

Douleur. Toujours la douleur. Jamais la moindre douceur dans ces échanges. Et la honte.

Connais tu ça Harry, quand ton corps te trahit et ressent un plaisir que tu abhorres. Avec un être que tu exècres ?

« Non. J'ai aimé. Tout. Et plus encore la personne qui m'a aimé.

Sévérus se redressa, frappé de plein fouet par la dernière pensée qui avait fusé.

« Tu as aimé ? Comment pourrais-tu avoir aimé que l'on abuse de toi ?

Que…

J'abuse de toi ?

« Là c'est plus que du délire. Je suis bon pour l'étage des fous furieux, il y a encore de la place près de Lokhart ?

Quand à imaginer qu'il me parle, autant y aller a fond. Et pourquoi pas je t'aime Sév ?

Ca serait pas mal ça ? Non ?

Les pensées de Sévérus menaient un train d'enfer, et la tempête de la magifenêtre se transforma en un ouragan. Le vent cinglait, la pluie ruisselait et les arbres pliaient.

La chambre, elle aussi, se transforma en ouragan.

Les couleurs tournoyaient. Se mêlant pour disparaître un moment.

Blanc.

Tout redevint blanc.

Y compris Sévérus. Qui perdit un peu de couleur.

« Harry ! Qu'est ce que tu fais !

Harry !! Murmura Sévérus au bord du désespoir. Je t'en prie, calmes toi.

« Ne me laisses pas.

Pas une deuxième fois. Je ne pourrais pas le supporter.

L'ouragan se calma

Le patchwork de couleur qui réapparut était beaucoup plus complexe qu'auparavant.

Et beaucoup plus beau.

Les couleurs ne se heurtaient plus, elles se fondaient par endroit, pour réapparaître un peu plus loin.

On n'était plus très loin du fameux arc en ciel dont il avait parlé à Hermione.

« Harry ? Dois-je comprendre que tu ne m'en veux pas ?

« Ca y est, je le tutoie maintenant.

Pourpre de nouveau.

« Têtu en plus.

« Je l'ai toujours été Professeur.

Sévérus sourit malgré lui, c'est vrai, Harry avait toujours été têtu.

Il se pencha vers le visage paisible dans son coma.

Il embrassa les douces lèvres.

Il vit un peu de rose monter aux joues du jeune homme.

Et se sentit pris en flagrant délit.

« J'en avais envie. Plus de cinq heures sans t'embrasser, j'allais devenir fou.

« Sévérus.

La pensée de la voix d'Harry prononçait le prénom, avec une sensualité que l'homme ne connaissait pas et qui dépassait ce qu'il avait imaginé.

Un vrai bonheur. Personne n'avait jamais prononcé son prénom comme ça.

Morgane soit louée, pour Voldemort, il n'avait jamais été que le petit Mangemort.

Son prénom n'avait pas été souillé.

Le monstre ne l'avait jamais prononcé dans ses moments d'extase.

« Sévérus.

« Pas si sévère.

« Je sais

******

« Continuez Sévérus. Votre histoire est tellement différente de ce que j'imaginais.

Le professeur se mordit les lèvres. Une brusque appréhension le saisit.

Et si… S'il le décevait.

« Le décevoir ? T'oublies que la seule relation que vous n'ayez jamais eue, c'est une haine totale et viscérale. De sa part du moins, alors comment pourrais-tu le décevoir ?

On ne déçoit que les gens qui vous aiment.

Pas le cas.

« Vous allez arrêter de dire n'importe quoi ?

« Et zut, j'avais oublié ça.

« C'est très dérangeant de savoir que vous entendez la moindre de mes pensées, Potter.

« J'y peux absolument rien. Et même quand j'essaie de ne pas y prêter attention, elles résonnent dans ma tête.

Il ne savait pas s'il devait être désolé ou agacé.

Plus la moindre pensée intime. Ca allait être dur par moment.

Surtout…

Surtout quand il pensait un peu trop à Harry. Pas comme à son élève. Plus, comme à son aimant – amant, doux et tendre sous ses doigts. Et …

«Bingo !

Ca commence bien ce truc.

1 à 0 Match Potter.

En voyant le beau rose fuchsia s'étendre sur le drap, il sourit et rectifia :

« 1 à 0, jeu set et match Rogue. Plutôt !

« Je peux pas tout maîtriser Potter. Pas tout le temps. Essayez l'occlumencie.

Ca marchera peut-être. Vous sentez bien que de mon côté, mon esprit est verrouillé en permanence, si vous m'entendez quand même, je ne peux rien faire non plus.

« Bien professeur. Je vais essayer l'occlumencie. Je vous le promets.

La voix de la pensée se fit tendre et câline.

Mais vous voulez bien continuer à me raconter votre histoire ?

La voix câline lui avait envoyé des frissons dans le dos.

Il devait se maîtriser.

Ouais.

Facile.

ET NE PAS PENSER, à ce qu'il avait envie de lui faire, au propriétaire de la voix.

« Je disais, Potter, que j'ai passé trois ans dans la vie de Voldemort

« C'est ça parle et tu penseras moins à… PARLE !

« Il faisait de moi son disciple, m'initiant à la magie noire, il m'autorisait à recevoir des cours par hiboux, puisque je ne pouvais aller à l'université magique.

Ces incessants va et viens de hiboux me permettaient de glisser les nouvelles que j'apprenais à Albus. Car j'étais de toutes les réunions. Bien entendu.

Je ne sais pas comment me percevaient les autres, comme son amant où comme son disciple ? Je ne l'ai jamais su. Lucius ne m'en a jamais parlé.

En plus de la magie noire, j'ai eu droit à une éducation plus « terrain » comme il disait. J'ai été envoyé de nombreuses fois pour exécuter des moldus, des membres de l'ordre qui avaient trahi, qui étaient devenus inutiles. Comme mon père.

Et là, j'ai eu une chance fabuleuse. Le seigneur des ténèbres me faisait une telle confiance que lorsqu'il m'envoyait en mission, j'étais toujours responsable de mes mangemorts.

Qui se trouvaient être le plus souvent Lucius et un ou deux des crétins. Parfois un autre garçon venait avec nous. Celui là je ne le connaissais pas. Il avait été initié avant nous.

Il semblait être de notre âge. Parfois il me semblait que je le connaissais. Mais je ne savais pas d'où et qui cela pouvait être.

Et quand il était avec nous, je jouais alors mon rôle avec une conviction plus grande. N'autorisant les autres à tuer à ma place que de mauvaise grâce. Uniquement comme une faveur insigne. Je me contentais quand à moi des tortures. Je lançais des sorts qui étaient spectaculaires mais qui étaient bien moins douloureux que le crutio et le doloris.

Il s'agissait de sorts de magie noire que les autres ne connaissaient pas, j'avais de l'avance sur eux dans cette matière.

En son absence, je déléguais presque tout à Lucius. Fidèle Lucius. Dont l'envie et le besoin de tuer devenaient inquiétants. Il avait enfin laissé tomber Béatrix et avait rencontré Narcissa. Belle et indifférente.

Quand elle était tombée enceinte, Lucius avait été ébranlé.

Il s'était tourné vers moi.

Moi !

Qui n'avais jamais eu de petite amie et qui n'avais de relations qu'avec un homme !

L'idée de devenir père le terrifiait. Il m'a fallu le convaincre qu'il pourrait être un excellent père. (Lui ! Le tueur implacable, j'en aurais ri si ça n'avait été aussi tragique pour ce pauvre gamin)

J'ai accepté d'être le parrain du gosse, je me suis dit que je lui donnerais tout l'amour que j'avais et dont personne ne profitait. Je me suis promis d'être là pour lui.

J'allais avoir vingt et un ans.

Quand la guerre a commencé.

Voldemort a intensifié ses attaques, il m'avait à ses côtés. J'étais toujours son petit mangemort, mais j'étais devenu son bras droit.

Et il n'avait plus de temps pour moi (Enfin ! Je crois bien que j'ai remercié cette foutue guerre de m'avoir sorti de cet enfer !)

J'ai eu du mal, mais j'ai réussi à garder mes mains éloignées du sang. Je tuais, par personne interposée. J'avais mes bourreaux. Je n'en dormais pas mieux la nuit, mais je gardais un peu de mon honneur.

Nous avions essuyé plusieurs défaites et Voldemeort était fou de rage.

« TU SAIS !! Hein Sévérus, tu sais qui ils sont !

Il me hurlait dessus, je gardais un visage impassible. Je tremblais bien un peu, mais le regardais avec mon regard le plus noir.

Bien sur que je le savais. Il s'agissait de tes parents et de ceux de Neville, les aurors les plus doués. Ils avaient, grâce à mes indications, contrés plusieurs attentats.

« Tu le sais ! Il y a un espion dans nos rangs.

« Un espion ? Ais-je dis. Le cœur serré.

« Je te charge de le découvrir. Mon petit mangemort. Toi et personne d'autre.

Au moins, j'avais déjà plus de chance de m'en sortir. Me découvrir en tant qu'espion, ce n'était pas dans mes plans.

« Je le sais. Le vieux fou a eut des informations trop précises pour que le hasard vienne s'immiscer là dedans. Et j'ai un de mes propres espions qui a intercepté un hibou.

« Un hibou ? J'étais de plus en plus inquiet.

« Oui, il n'y avait rien de bien précis et impossible de savoir d'où il venait, mais il parlait d'une de nos opérations.

J'ai été soulagé de voir qu'il ignorait qui et où, mais j'avais appris qu'un espion se promenait près d'Albus et je ne me sentais pas très à l'aise.

Il y eut encore plusieurs attaques contrées, le nombre de mangemorts partis à Azkaban

devenait inquiétant pour Tom. Il perdait ses fidèles. Et ne tenait plus en place.

Se défoulant un peu sur moi quand l'envie le prenait.

« Alors Sévérus, et cet espion ?

« Toujours rien Maître.

J'ai baissé la tête pour qu'il ne voie pas mes yeux. Je savais que je me moquais de lui et un peu trop ouvertement, ce n'était pas une bonne idée.

« CHERCHE ! Il a hurlé, en m'agrippant les cheveux et en relevant ma tête. Il a planté son regard dans le mien et j'ai vu une telle haine que j'ai la plus belle trouille de ma vie.

Qu'il ne doute, qu'un seul instant. Et j'étais mort.

« Petit Mangemort, il a sifflé entre ses dents. Je te donne jusqu'à la semaine prochaine.

Le jour de l'exécution de Potter et de sa clique, je veux que ce traître meure avec eux.

« L'exécution de Potter ? J'ai répété ces mots, sans y croire. Je savais que James et Lily étaient protégés, les maraudeurs y veillaient. Il était impossible de connaître leur cachette.

Même moi, je l'ignorais. J'avais refusé de le savoir. Albus avait pourtant insisté.

Il me semblait trop dangereux pour eux que j'ai une information pareille, que Voldemort me soupçonne et me torture, je n'aurais d'autre solution de les trahir et je ne le voulais pas.

Par contre un de leur proche les trahissait.

Très proche même.

Une lueur rouge envahissait doucement le drap.

« Je n'ai pas dit que c'était Sirius. Ajoutât le maître des potions.

J'ai finalement su de qui il s'agissait.

Un ami.

Un traître.

Un lâche.

Et ces mots ne s'appliquent pas à lui, non ?

« Dites-moi. J'ai le droit de savoir.

« Mais tu le sais depuis longtemps.

C'est celui qui a piégé Black. Harry. C'est le dernier des maraudeurs. Pettigrew.

« Il les a tués.

« Il y a participé en tout cas.

« Et… Et Vous ?

« Harry. Comment peux-tu penser un seul instant avec tout ce que je t'ai raconté, que j'aurais pu leur faire le moindre mal ? Et que j'aurais pu même y assister ?

La pensée de Sévérus était triste.

« Comment veux tu qu'il te croie ? Qu'il ait la moindre confiance en toi ?

« Pardonnez-moi. Professeur. Pardonnez-moi.

« Harry…

Sévérus se renversa en arrière sur le fauteuil, il sentait une bordée de larmes prête à se lâcher.

« Quand j'ai découvert pour Pettigrew, j'ai alerté Albus. Il m'a envoyé chez James et Lily, aussitôt pour leur dire de partir.

Sirius m'a ouvert la porte et j'ai vue une telle haine sur son visage que j'ai eu peur de mourir là, à cet instant.

Je l'ai poussé et je suis entré, tu étais là Harry, dans les bras de ta mère et j'ai senti un éclair vert me transpercer le cœur. Ton regard m'a brûlé, enflammé. Je suis resté là, à te regarder.

James est apparu et j'ai détourné mon regard enfin.

J'ai tenté de leur expliquer, qu'il y avait un traître près d'eux. Que le soir même, Voldemort viendrait pour les exécuter.

Sirius a ricané, il s'est moqué de moi. Encore et toujours. Tournant mon acte en dérision.

« Le fidèle de Voldemort, nous prévient que nous allons nous faire attaquer et par qui en plus ! Par un de nos meilleurs amis ! Bien essayé Rogue, mais tu DEGAGES d'ici.

J'ai vu que James hésitait, il y avait Lily et toi dans la balance et si j'étais là, peut-être que…

Mais la haine de Sirius a été la plus forte.

Il a voulu me jeter dehors et nous nous sommes battus.

J'ai revu la scène, la fois où il m'a cassé le nez et j'ai eu un éclair de légimencie, je suis entré dans son subconscient, j'y ai trouvé une mauvaise foi totale. Même lui avait douté. Il avait des doutes sur Pettigrew, mais entendre ces doutes venant de moi l'avait mis dans une fureur intense.

« C'est lui ! Et tu le sais ! Ca n'a jamais été moi, Black ! Tu le savais hein ?

Sirius s'est arrêté, ses mains autour de mon cou, nous étions à terre et il était sur moi.

Je ne me débattais plus. J'ai vu ses yeux se voiler.

Il a bougé. Il s'est relevé et m'a toisé.

Je me suis levé et je crois bien que le regard que je lui ai envoyé aurait tué un dragon en plein vol s'il avait servi une formule magique.

Je vous ai regardé une dernière fois. James, toi et Lily.

J'ai fait demi-tour et je suis parti.

Gris, les draps.

« Moi aussi Harry. J'en suis encore triste.

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Alors ? Je suis gentille et je continue ?

Bizoumouchous.

Ze vous adore toutes et tous.