DISCLAIMER : Ces personnages qui nous font rêver (arhhhhggggggg) sont à Mrs JKR, le contexte merveilleux aussi.

Je me réserve l'histoire un peu cinglée que je leur fais subir. (Nan, pas sadique, z'avez eu cette impression vous ?)

Rating : R par sécurité


L' Oeil du Cyclone

Gris.

Ce foutu gris persistait, c'était malin, il avait fait de la peine à Harry et le gamin ne s'en remettait pas à première vue.

« Potter ?

« ….

« Potter vous m'entendez ?

« C'est reparti pour un tour, si tu crois qu'il va te répondre, tu te plantes. Il doit t'en vouloir. Quelle idée de lui parler de ses parents ! Aucune psychologie Sév. Heureusement que tu es meilleur professeur qu'…Ami.

Ami ? Tu es certain du terme ? L'amitié, ce n'est pas avoir envie de voir l'autre complètement nu et soumis à tes fantasmes.

NE PAS PENSER AUX FANTASMES. Ca y est tu débloques encore !"

Sévérus se leva brusquement, il avait une envie soudaine de mettre le plus de distance possible entre lui et la forme endormie près de lui.

Il fut stupéfait en constatant que l'ouragan avait fait place à une ambiance terne, des nuages gris foncés tournoyaient lentement, formant l'œil de cyclone. Le vent ne soufflait presque plus. La pluie s'était arrêtée.

«Et voilà qu'il influence la magifenêtre ! Et pourtant, ce sont mes sorts là ? Ca confirme que tout ce qui se passe c'est dans ta tête. Le gamin ne t'a jamais parlé. Tu délires.

Afin de reprendre contenance, Sévérus sortit la montre en argent de la poche de sa veste, il se figea en voyant l'heure, presque minuit !

Il avait passé la journée à parler et ne s'était même pas interrompu pour manger. C'était ça. Il divaguait. Et pourtant il n'avait pas faim, l'histoire qu'il avait revécu ce jour là, lui avait définitivement coupé l'appétit.

Appuyé à la fenêtre, il se replongea dans ces quelques minutes, où il avait vu que James Potter avait été tenté de lui accorder sa confiance. Son regard. La lueur de peur qui l'avait traversé.

Peur pour Lily et Harry, pas pour lui-même. Sévérus l'avait compris.

Un bref instant, qui aurait pu changer le cours de l'histoire si Sirius n'était pas intervenu.

« C'est de ta faute Sirius, murmura l'homme en noir, c'est de ta faute, si j'ai perdu James. Depuis le début tu as eu son amitié et quand j'aurais pu gagner la mienne, tu m'as encore une fois humilié devant lui. Tu étais si persuasif, qu'il a renoncé à me croire. J'ai pratiquement grillé ma couverture pour venir vous prévenir et ce n'était pas encore assez pour toi. Il ne fallait pas me faire confiance.

Ma petite visite m'a coûté cher, Sirius, tu le savais ?

Voldemort m'a chopé à mon retour, et j'ai eu droit à une grande scène pour mon absence, sans compter que ma chasse à l'espion ayant été infructueuse, je méritais à ses yeux une punition. Il s'est défoulé. Et pas que magiquement. Il m'a battu sauvagement ce jour là. Si je n'ai pas été convié à l'exécution de James, c'est uniquement parce que je ne pouvais même pas me lever. Je suis resté prostré, dans un coin de la chambre, pendant des jours.

« Je n'ai même pas senti qu'il avait été défait ce soir là. Et qu'un enfant de un an m'avait libéré de ma prison. Et m'avait enfin donné la possibilité de vivre.

Enfin.

Sévérus resta longtemps le regard perdu dans le vague. Il était épuisé. Hermione lui en avait trop demandé. Revivre ce passé là avait été trop douloureux. Et puis pour ce que cela avait rapporté au jeune homme sous sa garde….

Sévérus lança un regard au jeune homme en question.

Une lueur dorée émanait de la silhouette. L'homme s'approcha lentement du lit et prit machinalement la main posée sur le drap.

L'aura qui se dégageait du corps était emplie d'amour et Sévérus le ressentit au plus profond de lui. Comme un battement sourd qui résonne encore après que le bruit ait disparu.

« Harry ?

« Sévérus ?

«Que se passe-t-il ?

«Merci Professeur.

« Merci de quoi ?

« Merci d'avoir dit que je vous avais sauvé.

« C'est la vérité.

« Je suis tellement heureux.

« De m'avoir sauvé ?

« D'avoir enfin le soulagement de savoir que ma vie a été utile.

« Potter ! C'est quoi ces bêtises ! Votre vie a été utile de bien d'autres façons, votre combat contre Voldemort a sauvé tant de gens. Vous …

« Je ne connaissais pas ces gens là.

« Et alors ?

« Votre vie m'est bien plus précieuse que les leurs.

« Pourquoi ? Murmura Sévérus, la voix étranglée.

« Vous avez donné la votre pour moi. Vous avez subit tant de choses pour moi. Moi qui devais être le sauveur. Moi, qui n'avais que le choix de tuer ou d'être tué.

« Ais-je eu le choix ?

« Oui, Sévérus, ce choix vous l'avez fait.

Vous l'avez fait pour James. Pour la douce Ebeline. Pour Moi. Et si peu pour vous. Alors prenez ce que je vous donne.

La voix-pensée était douce dans la tête de Sévérus et tellement sensuelle.

« Ce que tu me donnes ?

« Mon amour. Je n'ai personne d'autre à qui le donner. Personne qui le mérite autant que vous.

« Votre amour Potter ? Hoqueta le maître des potions sidéré. « Vo..tre.. Am…our… ? Il sentit une voix rire dans son oreille. « Mais vous me détestez Potter ! Vous le savez bien !

« Je croyais que c'était réciproque et j'ai découvert que au contraire j'étais important pour vous. Alors pourquoi pas moi ?

« Harry ! Pensa Sév avec désespoir. Non ! Tu ne peux pas me donner ça. Pas comme ça !

« Pas comme ça ? S'enquit la pensée-voix doucement. Et comment ?

« Je.., j'en sais rien. Harry.

« Venez, professeur. Venez près de moi. J'ai besoin de vous. Ordonna gentiment Harry.

Sévérus tremblait légèrement. Il s'allongea sur le lit du garçon et vint près de lui. Il soupira et déposa un baiser léger sur la joue ronde.

« Je suis là. Tu me tortures. Tu le sais ?

«Non. A votre tour. Torturez-moi.

« …

« Sévérus ? Dit la pensée très sensuellement, vous souvenez vous de ce que vous avez dit quand je vous ai rendu le plaisir que vous m'aviez donné ?

« J'avais raison, ce n'était pas un rêve… Non.

« Sévérus ? Le gronda la voix amusée.

« Si, Soupira Sév, je t'ai dit que tu verrais de quoi j'étais capable si tu me refaisais ce genre de chose quand j'étais réveillé.

« Alors ?

« Alors quoi ?

« Vous êtes réveillé et moi consentant.

« Mais pas conscient.

« Laissez-moi encore un peu de temps Sévérus. Prenez ce que je vous donne.

Le professeur avait tellement envie de se rendre à cette raison là, même si elle n'était pas raisonnable. Il avait tellement envie de le faire sien.

Tellement envie d'être à lui. Son corps répondait pour lui et il ne savait plus comment faire. Il se releva sur un coude et caressa la joue douce d'Harry. Il ne put résister et couvrit le visage aimé, de baisers.

Doux et légers.

Il entreprit de déboutonner la veste de pyjama qui s'interposait entre lui et la peau d'Harry.

Une fois dégagée, il descendit ses baisers dans le cou dénudé et vint poser ses lèvres sur la pointe du sein la plus proche. Jouant avec. La mordillant, la léchant, la faisant durcir. Il se pencha un peu plus et infligea le même traitement à l'autre sein.

Il sentait le corps d'Harry répondre à ses caresses, sa peau se hérissait. Plus encore quand la bouche de l'homme descendit lentement sur son torse. Traçant de sa langue, des sinuosités humides qui s'approchaient du bas du pyjama.

Sévérus, caressait de ses mains douces, les contours du corps d'Harry. S'arrêtant un instant sur ses hanches, avant de faire glisser le vêtement le long des jambes musclées.

Libérant le sexe d'Harry.

Tendu. Demandeur.

Sévérus laissa tomber le vêtement par terre et se mit à genoux sur le lit, ses jambes emprisonnant celles du garçon sous les siennes. Il se pencha de nouveau vers lui et recommença ses baisers sur le visage et sur le corps qui était offert.

Dans un écrin d'un beau mauve intense.

La bouche se fit exigeante et gourmande. En savourant le fruit défendu. Toujours cette douce odeur de vanille qui semblait émaner du corps donné.

Et le goût presque sucré de cette chair palpitante. Sévérus ferma les yeux et donna le plaisir comme il eut aimé le recevoir.

Sensuellement. Tendrement. Lentement.

Sadiquement. Arrêtant et reprenant.

La jouissance du garçon ne le fit pas s'écarter, au contraire il en savoura jusqu'à la dernière goutte. Presque sucré. Il remonta lentement vers le visage aimé et le couvrit encore de baisers.

« Sévérus, gémit la voix. Haletante. Voilée.

« Oui mon amour ?

« Pourquoi n'es tu pas venu à moi ?

Sévérus secoua la tête avec un petit sourire :

« Pas tant que tu seras inconscient. Je te veux à moi. Corps et âme. Je veux t'entendre crier ton plaisir, je veux t'entendre me supplier de te prendre. Je veux être à toi, comme tu seras à moi.

« Très joli le fuschia Harry. Je préfère le mauve, mais très joli quand même ! Se moqua gentiment Sévérus en remontant les draps sur le corps du jeune homme.

« Le rose sur tes joues, aussi, j'aime bien.

Il s'allongea près de lui et l'entoura de ses bras, lui piquant un baiser dans le cou avant de glisser dans le sommeil.


Alors, C'est assez hot ? Ça tombe bien la température a baissé ces derniers jours…

Auteur qui est toujours terrorisée à l'idée de vous décevoir…

Bizoumouchous