DISCLAIMER : Voui, je sais, ils ne sont pas à moi. Ils sont à Mrs JKR. Et si je demande gentiment ?

Still mine. The story I mean.

RATING: R (surprenant non?)


La fin du monde

Sévérus s'était réveillé très tôt, il se sentait bien, là, contre Harry. Mais, il devait se lever avant que les elfes n'arrivent, s'il voulait profiter de la salle de bain tranquillement.

Un petit bisou dans le cou et debout.

« Décidément, dormir tout habillé, c'est loin d'être confortable. Direction la douche mon pote et au trot. Ca y est, je parle comme un gamin de quinze ans ! Va falloir te calmer, Sév, va falloir te calmer !Sévérus terminait de s'habiller quand il entendit Dobby qui criait son nom :

« Professeur Rogue ! Professeur, professseur !!

Un peu inquiet de ce qu'il allait trouver dans la chambre, Sév, se précipita.

« Oui Dobby ? Que se…

L'homme se tût.

L'elfe sautillait auprès du lit, et la tête du garçon était tournée dans sa direction…Lentement la tête d'Harry se tourna et il regarda le professeur de Potions. Le regard émeraude se posa sur lui et il sentit son cœur bondir dans sa poitrine.

Un sourire sur les lèvres, il s'avança vers le lit. Il allait se pencher et embrasser Harry, quand un doute le saisit :

« Potter ? Vous êtes réveillé ? Dit-il doucement.

Un hochement de tête et une voix cassée qui demanda :

« Je suis où, professeur ?

« Ha… Potter. Heu, je, vous êtes à sainte Mangouste, Potter. Répondit Sévérus. Comment vous vous sentez ?

« J'en sais trop rien, Professeur. Je suis ici depuis combien de temps ?

« Six, presque sept semaines.

« Et pourquoi vous êtes là ?

« Dis-moi que c'est une blague ! Tu sais très bien pourquoi je suis là !

« Professeur Rogue ? Insista la voix rauque.

Sévérus eut du mal à réajuster les morceaux du masque d'impassibilité qui ornait son visage en temps normal. Pour la voix, rien à faire. Il ne pouvait pas la rendre dure et froide comme avant. Enfin pas de suite.

« J'ai joué les baby sitter auprès de vous pendent quelques temps Potter. Une idée d'Albus.

« Oh. Désolé professeur.

Un peu de rouge monta aux joues d'Harry. Il détourna la tête et vit Dobby qui était toujours là.

« Dobby.

« Harry Potter, va bien ? Hein ? Dobby et le professeur étaient inquiets. Dit Dobby d'une voix émue.

« Je crois que vais bien, Dobby. Ne t'inquiète pas.

« Vous êtes sur Potter ? Vous allez bien ? Demanda Sévérus.

« J'ai mal à la tête et j'ai envie de dormir, Professeur. Mais je crois que ça ira.

« Eh, bien, restez allongé et dormez un peu.

« Potter ? demanda-t-il avant que le garçon ne referme les yeux.

« Oui, Monsieur ?

« Euh, quels sont vos derniers souvenirs ? A quoi pensez-vous, maintenant ?

« Je vois Voldemort, face à moi et je viens de lui envoyer un Avadra Kedavra. La lueur Verte l'enveloppe et je le vois tournoyer en tombant.

J'entends un cri, Hermione. Je vois des flammes autours d'elle. Et j'entends quelqu'un hurler. Et puis plus rien. Rien que du blanc. Et la voix de Dobby, quand j'ai ouvert les yeux.

Le garçon était épuisé après son bref récit. Son regard inquiet se posa sur le maître des potions.

« Hermione, comment va –t-elle ?

« Bien, Potter. Elle va bien. Dit-il d'une voix impersonnelle.

Sévérus, avait eut l'impression que la fin du monde venait de lui être annoncée. Harry, Son Harry, ne se souvenait de rien. Enfin, pas des raisons de sa présence. Et donc, pas de ce qu'il c'était passé entre eux ces derniers jours. Il fit quelques pas en arrière et prit sa redingote qui traînait sur le lit, il l'enfila lentement. Les yeux fixés sur son désespoir. La robe noire du maître des potions trembla un instant dans ses mains avant qu'il ne l'enfile à son tour. Il se redressa et prit une inspiration profonde.

Le regard vert revint sur lui.

« Vous partez professeur ?

Sev hocha la tête, incapable de répondre.

« Merci alors, de ce que vous avez fait pour moi. Dit tranquillement le garçon avant de s'endormir d'un coup.

L'homme se dirigea à pas lents vers la magifenêtre. Plus de cyclone, plus rien. Quelques mots et une vision de Poudlard apparut. Pas de fioritures, un peu comme la vue qu'il aurait eue, si Ste Mangouste avait été dans la forêt interdite. Un dernier regard sur le dormeur et Sévérus sortit de la chambre.

Il croisa la guérisseuse Flanders.

« Professeur Rogue ? Vous partez ?

« Il est réveillé. Répondit Sévérus à voix basse. Il est à vous.

La guérisseuse resta quelques secondes figée. Puis un sourire triste apparut sur son visage.

« Il ne souvient de rien ? Dit-elle doucement.

Sév secoua la tête.

« De rien ce qu'il s'est passé ici ? C'est ça ?

« Il va se souvenir ?

« J'en sais rien, professeur. Chaque cas est unique, vous vous en doutez.

L'homme se détourna et s'éloigna à grand pas. Il sentait la colère monter en lui. Pas contre Harry (enfin pas trop contre Harry) mais contre lui.

Lorsqu'il arriva à la salle de transplannage, il tremblait de rage.

« Manoir Rogue ! Gronda-t-il avant de disparaître.

Il réapparut dans la bibliothèque qui faisait suite à sa chambre. Il resta plusieurs minutes, immobile. Silencieux. Et tremblant.

« Tu es un pauvre CON ! Sévérus ! Tu es stupide ! Il avait raison Sirius, Tu es un Con ! ABRUTI, CRETIN ! Comment t'as pu croire un seul instant que ce qu'il s'est passé là bas n'était pas un produit de ton imagination déréglée et PERVERSE ! Comment t'as pu imaginer qu'il pouvait avoir envie de toi et qu'il pouvait t'aimer !

Imbécile.

« Imbécile. Je suis un imbécile et je mérite que ce que j'ai !

Les tremblements cessèrent. Pas les battements désordonnés de son cœur. Pas les larmes qui coulaient sur ses joues. Pas le froid qui l'avait envahi.

Glacial.

Il se sentait redevenir glacial. Comme le bon petit mangemort qu'il avait été.

La petite elfe de maison tira doucement sur la robe de son maître.

« Maître Sévérus ?

« Oui Dixie ? Au moins sa voix ne tremblait pas.

« Le maître est de retour à la maison ?

« Pour le moment, oui.

« Comment va le jeune Harry, Maître ?

« Il va bien, Dixie, il n'a plus besoin de moi. Dit Sévérus à voix très basse. Il se détourna du regard scrutateur de l'elfe et se rendit dans sa chambre.

Son regard fit le tour de la pièce. Dire qu'il avait imaginé emmener son jeune amour ici.

Et le faire sien.

Ne restaient que les souvenirs. Souvenir de sa peau. De son odeur. De la douceur de ses lèvres. La robe noire tomba à terre, suivie par la veste. L'homme s'allongea sur le lit et ferma les yeux.

Une couleur s'imprima dans son cerveau. Un turquoise chaleureux et vibrant.

Qui ne voulait plus rien dire.


Petit Chapitre, mais il me titillait trop pour que j'attende.

Je suis sadique et je n'ai pas envie d'abandonner mes petits persos.

Le réveil d'Harry, vous le vouliez, alors ????

Bizoumouchous.